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Hollande plus socialiste encore que Sarkozy


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Lors de sa réforme fiscale de chaipakoi, Hollande n'a donné pratiquement qu'une instruction précise à visée électorale : faire en sorte que les couples d'enseignants avec enfants notamment ne soient pas touchés. C'est ça le coeur de son électorat, le PS ne parle que d'Education Nationale parce que c'est un syndicat de l'Education Nationale.

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Oh wait, ça existe déjà, ça s'appelle le CESE. Et c'est de la grosse daube, une planque à incapables.

Ce n'est pas la même chose que la 14 ème proposition du rapport Gallois (pages 37-38 et page 63)

14e proposition :

Systématiser la présence des entreprises dans la gouvernance de l’enseignement technique

et professionnel au niveau des établissements (Conseils d’administration), des Régions

(établissement des cartes de formation) et au niveau national.

http://www.lefigaro..../Rapport-LG.pdf

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Lors de sa réforme fiscale de chaipakoi, Hollande n'a donné pratiquement qu'une instruction précise à visée électorale : faire en sorte que les couples d'enseignants avec enfants notamment ne soient pas touchés. C'est ça le coeur de son électorat, le PS ne parle que d'Education Nationale parce que c'est un syndicat de l'Education Nationale.

c'est fort.

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un peu ? c'etait la question avant que Grosse Merde Molle gagne les elections: comment va t-il plaire a son electorat dans la mesure ou ce que son electorat veut c'est ni plus ni moins que la destruction de l'economie francaise? dans d'autres pays les services publics sont bien conscients d'etre payes par le prive et font un gros effort de reputation, en fRances et c'est confirme par l'episode des pigeons, le service public se definit par opposition au mechant prive et ne desire rien plus ardemment que son elimination a terme.Le plus fort c'est que meme si bien des francais du public ne pense pas d'une facon si caricaturale, il ne ressort des medias, des politiques de gogoche et des syndicats rien d'autre qu'une constante caricature de lutte des classes.

Donc maintenant non, clairement ils ne savent pas quoi faire et ca c'est super parce que ca veut dire qu'il y a une tonne de merde bien puante a trois micrometres du ventilo et le colon qui nous sert de gouvernement commence a avoir serieusement du mal a garder l'adherence

p]tin je suis fort en metaphores j'ecris presque aussi dense que Lulu

+1

C'est panique général, il doivent avoir les chiffres des rentrées de TVA.

Ils se sont fait plaisir après les élections ( j'aime pas les riches), maintenant ils sont le nez dans le caca.

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Sinon ils mettent des graphes pour le cout du travail peu qualifié, mais pour celui qualifié? Celui de la classe moyenne qui paye le plus de charges, en plus de payer l'impot sur le revenu?

hahahaha ils ont sérieusement osé prendre en compte que les plus bas salaires ?

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Bah a lire plus en détail, décortiquer les graphes qu'ils mettent pour faire joli…

Mais il y a moyen que ca soit une grosse fumisterie. Ca se saurait si les impots et taxations baissaient en France.

D'ailleurs, ce serait bien de demander a Fabius ce qu'il en pense, le réhaussement de la TVA de 19,6 a 20%. Lui qui avait justement baissé la TVA de 20,6 a 19,6% quand il etait a Bercy sous Jospin…

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Non mais le pire c'est que la moitié de l'article nous explique qu'en fait on a passé notre temps à détaxer les entreprises, le quart suivant nous dit que finalement malgré ça on taxe quand même les entreprises plus que n'importe qui, et le dernier quart nous dit que'en fait on s'en fout, le problème est ailleurs.

Cet article est merveilleux.

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Tout le long, je me suis demandé si ils allaient comprendre que c'est l'employé qui paye les charges, et que ça explique à la fois la smicardisation de l'emploi en France et le fait que les investisseurs étrangers s'en tapent (ce qu'ils regardent, c'est l'IS)

Mais non.

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Vous connaissez Karine Berger? Cette Attali en jupon, pure techno jusqu'au bout des ongles, est la conseillère de Hollande pour l'économie. A côté Piketty paraît presque un type modeste et raisonnable.

Comment une Mésange fait la politique de compétitivité de la France

Compétitivité, Le choix de la rédaction

A Bercy, la direction du Trésor teste les hypothèses du choc de compétitivité grâce à Mésange (Modèle économétrique de simulation et d’analyse générale de l’économie). Comment est construit ce modèle et que revèle-t-il ? Karine Berger, économiste et député PS, nous dévoile une partie du pot aux roses. Mais vous pouvez aussi découvrir tout seul l’autre partie.

Vous ne le saviez pas, mais c’est en grande partie une "mésange" qui va déterminer la politique de compétitivité de la France pour les prochaines années. Cette mésange a logé sa volière à Bercy, c’est l’acronyme de "Modèle économétrique de simulation et d’analyse générale de l’économie".

Au Ministère des finances, le volatil, nourri par les hauts fonctionnaires de la direction du Trésor, est en train de tester les hypothèses du rapport Gallois et sans doute aussi les nombreuses contributions des différents ministres, de Matignon et de l’Elysées qui ont tous des idées (en général différentes) de ce qu’il convient de faire pour sortir la France de l’ornière.

Mésange, est un modèle, qualifié de "taille moyenne" par ses auteurs vu qu’il ne comporte "que" 500 équations dont une quarantaine qui "retrace des comportements estimés économétriquement". Autant dire que dans le détail, il est donc inaccessible au commun des mortels. Mais il sert, entre autres, à évaluer, par anticipation l’impact de politiques économiques en introduisant des variantes : plus de TVA, plus de CSG, moins de cotisations sur le travail, plus d’impôt sur le revenu, plus ou moins d’investissement public.

Karine Berger, député PS, économiste et ancienne de Bercy, nous révèle dans le dernier article de son blog abrité par le site d’Alternatives économiques non pas l’existence de ce modèle mais un document qui nous avait échappé et qui donne les résultats d’un certains nombres de variantes testées en 2010. Ces variantes sont en grande partie celles qui sont sur la table dans le débat sur la compétitivité- coût (le hors coût doit être plus difficile à modéliser). Les variantes testées jouent à chaque fois sur un point de PIB (en gros 20 milliards d’euros).

C’est un document extrêmement éclairant et qui va vous permettre de jouer vous-même au mako-moulage de la politique de compétitivité. Voici le lien avec ce document que je vous invite à découvrir après la lecture de cet article : www.insee.fr/fr/publications-et-services/docs_doc_travail/G2010-03.pdf.

On découvre ainsi par exemple, page 84 de ce document qu’une hausse de 20 milliards de TVA aurait un impact à un an de -0,33 % sur le PIB, de -0,54 % sur la consommation des ménages, et détruirait 27 000 emplois. De quoi paniquer le gouvernement ! Et expliquer ses réticences. Mais ne vous arrêtez pas là. Car la hausse de la TVA permet de financer d’autres variantes comme les baisses de cotisations qui peuvent elles-mêmes générer d’autres effets.

Certes, vous n’avez pas les gros ordinateurs de Bercy mais vous pouvez, selon Karine Berger qui connait bien le modèle puisqu’elle a participé à son élaboration, jouer avec les différentes variantes déjà calculées en les additionnant, les soustrayant, voir en leur appliquant des facteurs multiplicateurs car "le modèle est linéaire".

Karine berger a choisi deux hypothèses : une hausse de la CSG de 30 milliards et une hausse de la TVA de 20 milliards associée à une baisse des dépenses publiques de 10 milliards (solution préconisée par les grands patrons dans le JDD de dimanche dernier) pour contrebalancer une suppression de 30 milliards de cotisations patronales. Elle en conclut en gros que les deux dispositifs auraient un effet très négatif sur le PIB comme sur la consommation des ménages à court terme et peu probant à moyen terme.

Mais curieusement, la députée-économiste ne s’est pas intéressé à d’autres effets comme ceux sur l’emploi, l’investissement des entreprises, les exportations. Cela m’a interpellée car on peut se demander si la consommation est vraiment l’Alpha et l’oméga dans un pays qui compte plus de 10 % de chômeurs et une balance commerciale en déficit de 70 milliards.

Alors, moi aussi, j’ai voulu jouer à mako-moulage. Après une petite conversation avec Karine Berger, je me suis penchée sur d’autres effets des variantes testées. Résultat, par exemple, une hausse de 20 milliards de la TVA, c’est en année 1 : 27 000 emplois détruits, et en année 2 : 120 000. Mais, une baisse de 20 milliards des cotisations sociales employeurs c’est en année 1 : 84 000 emplois en plus et en année 2 : 207 000. Au total : on a donc un surplus d’emplois positifs de 60 000 en année 1 et de 87 000 en année 2.

Par ailleurs, Karine Berger n’a pas retenu une des variantes testées par Bercy et que pousse le Medef avec son système de "double hélice" : la baisse des cotisations sociales "salariées". C’est-à-dire un système qui augmente le net de la fiche de paye. Mésange nous dit qu’en réduisant de 20 milliards les cotisations salariées, l’effet sur la consommation est de + 1% à un an.

Pour mémoire, si on augmente la TVA de 20 milliards, l’effet sur la consommation est de -0,54 %. Le résultat est donc au global en cumulant ces deux mesures une hausse de 0,46 % sur la consommation.

Dans l’interview qu’elle donne à l’Usine Nouvelle cette semaine, Laurence Parisot s’étonnait que ce système de baisse de cotisations salariées ne soit pas en débat. Il mérite en effet apparemment que l’on s’y attarde au vu des résultats si l’on a peur des effets de transferts de la TVA ou de la CSG sur la "sacro-sainte consommation".

Reste que tous ces chiffres ne sont que le résultat d’un modèle qui a sa logique. Mésange comme l’explique ses auteurs se caractérise par "une dynamique keynésienne à court terme et un équilibre de long terme déterminé par des facteurs de l’offre". C’est là que s’ouvre un nouveau débat d’experts qui peuvent s’étriper sur de la théorie économique et la validité des hypothèses. Car l’économie relève des sciences humaines et non des sciences exactes malgré toutes ces équations qui tentent de nous faire accréditer l’idée contraire.

http://www.usinenouv...-france.N185145

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Vous connaissez Karine Berger? Cette Attali en jupon, pure techno jusqu'au bout des ongles, est la conseillère de Hollande pour l'économie. A côté Piketty paraît presque un type modeste et raisonnable.

http://www.usinenouv...-france.N185145

http://www.lalettredelassurance.com/2012/06/karine-berger-ou-lassurance-de-la-gauche/

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Vous connaissez Karine Berger? Cette Attali en jupon, pure techno jusqu'au bout des ongles, est la conseillère de Hollande pour l'économie. A côté Piketty paraît presque un type modeste et raisonnable.

http://www.usinenouv...-france.N185145

Toutafé, j'avais déjà repéré cette donzelle, c'est l'archétype de l'ambitieuse qui souhaite être la première ministresse de l'Economie et des Finances avec tout l'arsenal qui va bien (Industrie, tourisme, consommation, PME, etc.)

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Modèle économétrique de simulation et d’analyse générale de l’économie

Gagner de l'argent avec des modèles de ce type sur un marché précis est déjà une gageure, alors piloter l'économie avec … :icon_boire2:

L'hubris de ces gens est juste incroyable.

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Exactement, elle incarne l'arrogance techno et l'arrivisme décomplexé de la gauche gestionnaire donneuse de leçons.

"elle coche à toutes les cases de l’espoir plein de promesses, qui ne reculera devant aucun amendement ni aucun cavalier législatif pour obtenir le soutien de l’industrie financière dans son ascension politique, tout en assénant de belles leçons de gauche. Passage comme chef économiste d’Euler-Hermès oblige.

On retiendra par exemple ces assertions écrites le 12 février 2012 sur le blog qu’elle tient sur le site d’Alternatives Economiques: «beaucoup trop de gens, y compris au plus haut sommet de l’Etat français, n’ont jamais compris et admis la logique de la dynamique de dette. C’est vrai que pour être totalement convaincu, il faut savoir faire un petit développement limité, niveau math sup.»

Pour ce qui concerne ses compétences économiques, on trouvera aussi de bonnes raisons de se rassurer. En dehors d’elle-même, qui nourrit la plus haute opinion sur l’infaillibilité de son expertise économique, personne n’a aucune illusion sur sa capacité à répéter la main sur le cœur la dernière stupidité entendue au Siècle ou dans ses annexes."

Gagner de l'argent avec des modèles de ce type sur un marché précis est déjà une gageure, alors piloter l'économie avec … :icon_boire2:

L'hubris de ces gens est juste incroyable.

On dirait le Cybersin français, ça explique la continuité des modèles foireux entre les gouvernements.

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Elle répond par avance à cette objection sur son blog. Notez que Hollande a repris littéralement sa note critiquant le danger d'un choc d'offre.

"c’est le modèle de simulation macroéconomique de Bercy. Celui qui est utilisé pour construire toutes les prévisions, et tous les calibrages de politique économique de la France. Par tous les gouvernements de droite comme de gauche depuis 2002. Il s’appelle Mesange, (Modèle Économétrique de Simulation et d’ANalyse Générale de l’Économie) ; parfois dit Modèle « Trésor-Insee Mésange » (…) Vous pouvez me croire, car c’est l’auteure de ce blog ainsi que Sandrine Duchene, Céline Allard-Prigent, Fabrice Pesin, Cédric Audenis et Nicolas Carnot qui l’avons construit en 2002 (http://www.tresor.economie.gouv.fr/file/326640). "

Dans la vraie vie, sur des plages de 10 à 15 ans, seul le bon vieux cycle keynésien de productivité a pu être détecté par les économètres. Et ce cycle est justement la difficulté à rétablir l’équilibre entre croissance potentielle et demande à tout instant. Ce cycle de court terme s’explique par la recherche « autogénérée » de nos économies modernes à revenir à l’équilibre (sans faire de cours, ce retour est réalisé par la voie nominale, autrement dit l’inflation).

Alors réclamer un « choc » d’offre n’a aucun sens pour la bonne santé de notre économie.

Enfin, une politique de compétitivité ambitieuse viserait à assurer le bon fonctionnement du financement des PME dans notre pays,(…) bref en aucune sorte quelque choc qui relèverait d’un « choc ». Mais bien d’une volonté constante et portée par une vision de long terme, de pilotage et d’accompagnement des mutations de l’économie française.

Alors cessons de vouloir des chocs, et batissons du solide antisysmique.

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Tout le long, je me suis demandé si ils allaient comprendre que c'est l'employé qui paye les charges, et que ça explique à la fois la smicardisation de l'emploi en France et le fait que les investisseurs étrangers s'en tapent (ce qu'ils regardent, c'est l'IS)

Mais non.

C'est exactement le contraire. Un des premiers criteres pour regarder une boite et voir si elle crache du cash, c'est l'EBITDA. Et plus les couts fixes (masse salariale incluse) sont importants, plus l'EBITDA sera faible. Et l'EBITDA se calcule avant l'IS.

Plus l'EV/EBITDA est élevé, plus le stock coute cher a acheter. Tu calcules ce ratio pour les principaux compétiteurs, et ca te donne une valorisation relative par rapport au peer group.

En considérant toute chose égale par ailleurs et en considérant 2 entreprises de meme capitalisation, mettons Renault et PSA, si l'une est valorisé a 6x l'EBITDA et l'autre a 3x seulement, tu peux faire un arbitrage en achetant l'action PSA et en vendant celle de Renault.

Mais sinon, oui les charges expliquent la smicardisation de l'emploi, indéniablement.

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Mésange, est un modèle, qualifié de "taille moyenne" par ses auteurs vu qu’il ne comporte "que" 500 équations dont une quarantaine qui "retrace des comportements estimés économétriquement". Autant dire que dans le détail, il est donc inaccessible au commun des mortels. Mais il sert, entre autres, à évaluer, par anticipation l’impact de politiques économiques en introduisant des variantes : plus de TVA, plus de CSG, moins de cotisations sur le travail, plus d’impôt sur le revenu, plus ou moins d’investissement public.

Je me demande si c'est vraiment, comme ça en a l'air, un modèle totalement a priori, qui n'inclue même pas de rétroactions pour confronter ses prédictions avec la réalité. J'ai peur de la réponse.

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500 équations

Tranquille, juste 500… Et pourquoi pas 1000? Ça serait bien plus précis non?

Ils sont justes fous. On ne résout toujours pas Navier-Stokes en 3D et eux, pépères, "gèrent" l'économie avec 500 équations.

Personne ne leur a jamais raconté que "Period Three implies chaos"?

Qu'avec quatre variables, on "fite" un éléphant?

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Cette propension à calculer les réactions de millions d'agents, à piloter l'économie depuis un ordinateur avec des équations à rallonge sorties de nulle part, on est en plein dans cette technocratie scientiste et donneuse de leçon, c'est pire que la caricature du film de science-fiction futuriste.

Toutes ces technologies pour arriver en plus à la même conclusion que le type de la rue: l'impôt tue la croissance. Quelle découverte!

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Cette propension à calculer les réactions de millions d'agents, à piloter l'économie depuis un ordinateur avec des équations à rallonge sorties de nulle part, on est en plein dans cette technocratie scientiste et donneuse de leçon, c'est pire que la caricature du film de science-fiction futuriste.

Toutes ces technologies pour arriver en plus à la même conclusion que le type de la rue: l'impôt tue la croissance. Quelle découverte!

Ouais mais la on arrive a chiffrer ca, 2.4% avec une précision de 3 chiffres avant la virgule. C'est encore une beta-test, mais on peut améliorer le bidule, hein, faut pas croire.

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Cette propension à calculer les réactions de millions d'agents, à piloter l'économie depuis un ordinateur avec des équations à rallonge sorties de nulle part, on est en plein dans cette technocratie scientiste et donneuse de leçon, c'est pire que la caricature du film de science-fiction futuriste.

Toutes ces technologies pour arriver en plus à la même conclusion que le type de la rue: l'impôt tue la croissance. Quelle découverte!

Ce délire m'a pris quand j'avais entre mettons 15 et 19 ans, un trip positiviste à mort. Après j'ai commencé à faire des maths et j'ai vu que cela avait été nimp de penser que le langage mathématique pouvait avoir la moindre utilité en économie.

La meuf ci-dessus qui se la raconte avec ses développements limités :facepalm:

Tranquille, juste 500… Et pourquoi pas 1000? Ça serait bien plus précis non?

Ils sont justes fous. On ne résout toujours pas Navier-Stokes en 3D et eux, pépères, "gèrent" l'économie avec 500 équations.

Voilà, même le comportement d'un fluide on galère pour modéliser et faire des chiffrages, et là on parle juste de flotte. Alors des individus… :facepalm:

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Toutes ces technologies pour arriver en plus à la même conclusion que le type de la rue: l'impôt tue la croissance. Quelle découverte!

Non même pas, ils n'ont pas intégré la courbe de Laffer dans leurs équations.

Ils sont très loin du bon sens micro, selon le modèle Berger-Cybersin, le seul cycle économétrique repérable est keynésien, la relance est inflationniste, la compétitivité prix menace de tuer la demande et la croissance.

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Cette propension à calculer les réactions de millions d'agents, à piloter l'économie depuis un ordinateur avec des équations

D'ailleurs, au-delà du travail de Mises au sujet de l'impossibilité du calcul des couts en socialie, est-ce que quelqu'un a essayé de montrer que le problème d'optimisation de l'économie était NP-hard? (je passe sous silence le problème de la subjectivité des valeurs)

Nan, parce que ça parait évident, mais je me demande juste si quelqu'un l'a fait de manière propre.

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Ouais mais la on arrive a chiffrer ca, 2.4% avec une précision de 3 chiffres avant la virgule. C'est encore une beta-test, mais on peut améliorer le bidule, hein, faut pas croire.

Je ne suis pas certain qu'ils se posent vraiment la question d'améliorer le truc, en fait. Ni même qu'ils sauraient l'améliorer de manière non totalement débile. L'adéquation avec la réalité, ça n'a pas l'air de faire partie de leurs préoccupations.

Sinon pour les développements limités, la seule raison pour laquelle on n'en fait plus au niveau bac c'est l'effondrement du niveau (80% de réussite, tout ça). N'importe quelle filière qui utilise sérieusement les maths les enseigne à bac+1.

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Je ne suis pas certain qu'ils se posent vraiment la question d'améliorer le truc, en fait. Ni même qu'ils sauraient l'améliorer de manière non totalement débile. L'adéquation avec la réalité, ça n'a pas l'air de faire partie de leurs préoccupations.

Sinon pour les développements limités, la seule raison pour laquelle on n'en fait plus au niveau bac c'est l'effondrement du niveau (80% de réussite, tout ça). N'importe quelle filière qui utilise sérieusement les maths les enseigne à bac+1.

Bon allez, je vais vous le dire : dans les métiers de prestation de service comme le conseil aux entreprises, les modèles sont là pour vendre des décisions déjà prises. Je caricature, mais chez les mauvais c'est souvent le cas. Et plus ce modèle est compliqué, plus ils croient qu'il est crédible. L'idée c'est de pouvoir dire "mais patron, bon c'est vrai je me suis trompé, mais j'ai travaillé, rendez-vous compte, j'ai assemblé 500 équations! C'est du boulot!"

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