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L’Appel De Pontivy Ou La Fronde Libérale Bretonne


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Et de un qui n'a pas relevé la blague :mrgreen:

 

Ah il doit me manquer une ou deux clefs de lecture là

 

Ouais m'enfin PABerryer c'est un mec très bien il peut pas comprendre la vanne car son niveau de langage est trop élevé pour cela.

 

Tu vas finir par me faire rougir avec tes compliments :) 

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moi aussi je l'avais prevu a la page 12

 

L'État qui essaye d'acheter la paix sociale, c'est pas nouveau. Le plus intéressant va être la réaction – pour le moment plutôt méfiante à ce que je vois.

 

Ah il doit me manquer une ou deux clefs de lecture là

 

Relis la phrase en ayant à l'esprit l'expression argotique "couler un bronze"

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Et passant, je viens de lire un article où j'ai appris que la suppression des aides à l'export a été décidée en 2010 (et communiquée aux entreprises pour qu'elles s'y préparent)

 

De là deux choses : les entreprises en question ne s'y sont en fait pas préparé – espérant, je suppose, qu'un bonne grève les ferait changer d'avis – ou en tout cas pas assez tôt (et du coup sur ce point je rejoins chitah). Mais il se trouve que cette décision était le fait d'un commissaire européen – non élu, donc – et que cette engeance est bien moins perméable aux tactiques habituelles des groupes de pression (c'est même pour ça qu'ils ne sont pas élus)... et celui-ci n'a pas flanché.

 

Deuxièmement, et là je suis plus critique sur la méthode du commissaire : imaginons que cette aide représente 50 M€ par an depuis 2010. Ce qui a été fait est : 2010 -> 50M€, 2011->50M€, 2012->50M€, 2013->0€ etc., coût global : 150M€

 

Alors qu'il aurait pu faire : 2010->50M€, 2011->40M€, 2012->30M€, 2013->20M€, 2014->10M€, 2015->0€, coût global, 150M€

 

L'adaptation dans le second cas est autrement plus réalisable que dans le premier cas, non ?

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Malky tu as parfaitement raison, elle aurait évidemment dû être étalée, en plus ici on parle de deux ans de plus ce qui n'est pas la mer à boire.

Sauf que ce n'est pas la même loi de programmation budgétaire européenne. La loi s'arrêtait en 2013 et une nouvelle a été votée pour 2014-2019.

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Et passant, je viens de lire un article où j'ai appris que la suppression des aides à l'export a été décidée en 2010 (et communiquée aux entreprises pour qu'elles s'y préparent)

 

De là deux choses : les entreprises en question ne s'y sont en fait pas préparé – espérant, je suppose, qu'un bonne grève les ferait changer d'avis – ou en tout cas pas assez tôt (et du coup sur ce point je rejoins chitah). Mais il se trouve que cette décision était le fait d'un commissaire européen – non élu, donc – et que cette engeance est bien moins perméable aux tactiques habituelles des groupes de pression (c'est même pour ça qu'ils ne sont pas élus)... et celui-ci n'a pas flanché.

 

Deuxièmement, et là je suis plus critique sur la méthode du commissaire : imaginons que cette aide représente 50 M€ par an depuis 2010. Ce qui a été fait est : 2010 -> 50M€, 2011->50M€, 2012->50M€, 2013->0€ etc., coût global : 150M€

 

Alors qu'il aurait pu faire : 2010->50M€, 2011->40M€, 2012->30M€, 2013->20M€, 2014->10M€, 2015->0€, coût global, 150M€

 

L'adaptation dans le second cas est autrement plus réalisable que dans le premier cas, non ?

 

 

Sauf que ce n'est pas la même loi de programmation budgétaire européenne. La loi s'arrêtait en 2013 et une nouvelle a été votée pour 2014-2019.

Ta remarque est très utile, merci pour l'information!

 

Cependant même si je ne suis pas juriste, je crois qu'on aurait pu faire :

Loi de programmation 2007-2013 : 2010->50M€, 2011->40M€, 2012->30M€, 2013->20M€

Loi de programmation 2014-2019 : 2014->10M€, 2015->0€

 

Non?

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Oui je suis d'accord mais les Anglais voulaient réduire le budget et les Anglais en ont rien à faire de la PAC. Même si au final ça aurait coûté pareil (même moins avec le passage du temps).

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Oui je suis d'accord mais les Anglais voulaient réduire le budget et les Anglais en ont rien à faire de la PAC. Même si au final ça aurait coûté pareil (même moins avec le passage du temps).

 

... ça n'a absolument rien à voir avec la PAC.

 

Non techniquement il n'y avait aucun souci pour lisser le changement. Même si celui-ci chevauche deux lois de programmation budgétaire. Façon simple : les crédits 2010-2013 sont déjà alloués, mais on n'en verse qu'une partie (rien ne s'y oppose) et le reste va abonder le Feader de Bretagne qui garde les sous au chaud (il y a des lignes budgétaires prévues pour ça) et les redistribue sur fin 2013 et 2014.

 

(précision JRML : j'ai une sœur qui est responsable de l'allocation du Feader en Loire-Atlantique, et j'en ai déjà parlé avec elle)

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L'État qui essaye d'acheter la paix sociale, c'est pas nouveau. Le plus intéressant va être la réaction – pour le moment plutôt méfiante à ce que je vois.

 

 

Bon ben voilà, Chitah s'est encore planté dans les grandes largeurs, c'est notre meilleure boussole finalement.

 

Les Bonnets rouges ne veulent pas du pacte d'avenir pour la Bretagne

 9 décembre 2013 à 11:37

Dans une lettre adressée au conseil économique, social et environnemental de Bretagne, le collectif breton appelle à refuser le «pacte d'avenir» proposé par le gouvernement.

 

Les Bonnets rouges ont demandé lundi aux membres du conseil économique, social et environnemental (Ceser) de Bretagne de «tout mettre en œuvre pour que ne soit pas adopté ni signé» le pacte d’avenir présenté par le gouvernement pour soutenir l’économie bretonne, un «pacte griffonné dans l’urgence par des cabinets parisiens» selon eux.

 

Un «pacte griffonné dans l’urgence»

«La première exigence de ces dizaines de milliers de Bretonnes et des Bretons [rassemblées lors de ces manifestations, ndlr] est le maintien de la gratuité de nos routes et la suppression de l’écotaxe. Or, le pacte d’avenir ignore cette demande légitime», soulignent-ils.

«Par ailleurs, les Bretonnes et des Bretons veulent en finir avec les distorsions de concurrence et le dumping social. Ils veulent libérer les énergies et relocaliser les décisions en Bretagne», ajoutent-ils.

 

«Les Bretons méritent autre chose que ce pacte griffonné dans l’urgence par des cabinets parisiens», déclarent-ils. «Aujourd’hui, grande est la responsabilité du Ceser de Bretagne alors qu’une page nouvelle de l’histoire de la Bretagne est en train de s’écrire. Un avis favorable sur le pacte d’avenir, même assorti de réserves, ferait apparaître le Ceser comme une institution complaisante, coupée des préoccupations et des espoirs populaires. Par cette lettre, nous vous demandons d’entendre les demandes des Bretonnes et Bretons, et de tout mettre en œuvre pour que ne soit pas adopté ni signé ce "pacte d’avenir"», conclut la lettre ouverte.

 

Celle-ci est signée par Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère, Olivier Le Bras, délégué syndical FO dans l’entreprise Gad SAS, Jean-Pierre Le Mat, président de la CGPME des Côtes-d’Armor, et Christian Troadec, maire (DVG) de Carhaix.

 

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/09/les-bonnets-rouges-ne-veulent-pas-du-pacte-d-avenir-pour-la-bretagne_965176

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Bon ben voilà, Chitah s'est encore planté dans les grandes largeurs, c'est notre meilleure boussole finalement.

 

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/09/les-bonnets-rouges-ne-veulent-pas-du-pacte-d-avenir-pour-la-bretagne_965176

 

Ne crie pas victoire trop tôt, en face d'une proposition on peut refuser et réclamer "plus" tout autant qu'on peut refuser et réclamer "autre chose".

 

Pour le moment c'est méfiant mais ça ne précise pas ce qu'ils demandent – en tout cas pas assez.

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Bon ben voilà, Chitah s'est encore planté dans les grandes largeurs, c'est notre meilleure boussole finalement.

 

http://www.liberation.fr/societe/2013/12/09/les-bonnets-rouges-ne-veulent-pas-du-pacte-d-avenir-pour-la-bretagne_965176

 

+1

 

Totalement d'accord avec cette analyse. Les Bonnets rouges ne sont pas tombés et ne tomberont pas dans le piège grossier tendu par un pouvoir socialiste aux abois.

 

La Bretagne n'a pas fini de donner des cauchemars aux socialistes, d'autant que d'autres régions ne vont pas tarder à rejoindre le mouvement. Les Français n'en peuvent plus et d'ici quelques mois, dégradation de la situation économique de la France, ras-le-bol des mesures fiscales toujours plus confiscatoires et effets délétères des politiques de QE à l'échelle internationale aidant, cela va faire très mal. La révolution n'a pas eu lieu en 2013, mais 2014 risque d'être une funeste année pour ce pouvoir collectiviste.

 

En espérant un départ anticipé du gouvernement PS et l'émergence de nouvelles forces politiques ouvertes au libéralisme à droite :jaifaim:

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Totalement d'accord avec cette analyse. Les Bonnets rouges ne sont pas tombés et ne tomberont pas dans le piège grossier tendu par un pouvoir socialiste aux abois.

 

Euh, tu me semble beaucoup trop optimiste là. Si tu lis l'article, les mecs disent qu'il y a des financement déjà acquis dans les 2 milliards d'euros. En gros, ils veulent plus d'argent gratuit, pas une révolte libérale.

 

En même temps, une lettre écrite par un mec de FO et reprise par Libé, on pouvait s'y attendre quand même.

 

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Euh, tu me semble beaucoup trop optimiste là. Si tu lis l'article, les mecs disent qu'il y a des financement déjà acquis dans les 2 milliards d'euros. En gros, ils veulent plus d'argent gratuit, pas une révolte libérale.

 

En même temps, une lettre écrite par un mec de FO et reprise par Libé, on pouvait s'y attendre quand même.

 

 

Je ne suis pas naïf. Les Bonnets rouges ne sont pas d'authentiques libéraux, mais ils contribuent de manière décisive à faire monter la contestation dans le pays et je suis convaincu que celle-ci va prendre de l'ampleur au cours des prochains mois. A fortiori si comme je l'ai expliqué dans mon précédent message, la situation se dégrade fortement.

 

Dans un tel cas de figure, je ne vois pas comment ce gouvernement marxisto-keynésien pourra éviter le déclenchement d'une révolte de grande ampleur. Ceci dit, je te concède volontiers que rien ne garantit qu'un tel mouvement sera dominé par nos idées. Aux libéraux d'essayer de se faire entendre au cours desdits événements...

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Je ne suis pas naïf. Les Bonnets rouges ne sont pas d'authentiques libéraux, mais ils contribuent de manière décisive à faire monter la contestation dans le pays et je suis convaincu que celle-ci va prendre de l'ampleur au cours des prochains mois. A fortiori si comme je l'ai expliqué dans mon précédent message, la situation se dégrade fortement.

 

Dans un tel cas de figure, je ne vois pas comment ce gouvernement marxisto-keynésien pourra éviter le déclenchement d'une révolte de grande ampleur. Ceci dit, je te concède volontiers que rien ne garantit qu'un tel mouvement sera dominé par nos idées. Aux libéraux d'essayer de se faire entendre au cours desdits événements...

 

Si un mouvement revolutionaire se met en route, et je n'y crois pas une seconde tant la societe francaise s'est lopetisee a l'extreme, les quelques liberaux eparpilles dans le pays se feront emporter dans le mouvement sans aucune prise sur celui-ci.

Arretez donc de vous raconter des histoires, les francais ne veulent pas du liberalisme et la base sociale du liberalisme en France est inexistante. C'est a peine une alternative extremiste divertisante pour certain, rien de plus.

 

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Arretez donc de vous raconter des histoires, les francais ne veulent pas du liberalisme et la base sociale du liberalisme en France est inexistante.

C'était sans doute à peu près vrai quand tu es parti de France. Aujourd'hui, les choses bougent.
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C'est tout de même assez éloigné d'un effondrement du système monétaire international comme l'ami Delamarche ne cesse de l'annoncer.

 

Olivier Delamarche n'a jamais daté ledit effondrement. Que celui intervienne dans six mois ou dans cinq ans ne changera rien à l'affaire. L'essentiel est de savoir s'il aura lieu ou pas. On peut bien sûr penser que la multiplication des QE constitue une excellente politique. Mais force est de constater qu'elle ne produit strictement aucun résultat positif sur le plan économique. La reprise tant annoncée et qui ne vient pas en atteste clairement. L'Europe se trouve dans une situation catastrophique, mais les autres grandes puissances n'échappent pas au marasme.

 

Malgré les QE monstrueux de la Banque du Japon et la politique suicidaire d'Abé, l'économie japonaise continue à stagner, tandis que l'endettement du pays atteint des niveaux toujours plus abyssaux et le déficit commercial bat tous les records.

 

Idem pour les Etats-Unis qui s'enfoncent chaque jour un peu plus dans la crise. Les statistiques du chômage bidonnées par l'administration d'Obama ont sans doute favorisé sa réélection, mais elles ne sauraient occulter une réalité catastrophique. En témoigne la destruction de centaines de milliers d'emplois hautement qualifiés, à temps plein et bien rémunérés, partiellement remplacés par un certain nombre d'emplois peu qualifiés, mal payés et le plus souvent à temps partiel. En outre, 50 millions d'Américains, soit près d'un sixième de la population américaine, bénéficient de bons alimentaires et cela non plus n'est pas le signe d'une économie florissante...

 

Enfin, depuis l'aube de l'humanité, les expériences de monnaie fiat associées à l'usage répété de la planche à billets ont toujours conduit au même résultat catastrophique, la faillite. Si on ajoute à cela le niveau d'endettement record à l'échelle internationale, endettement qui en sus ne cesse de progresser (250% du PIB au Japon, plus de 100% aux Etats-Unis, plus de 5000 milliards d'euros (tout compris) pour la France...), on ne voit pas comment la crise financière actuelle pourrait ne pas déboucher sur un effondrement total du système monétaire international. Le moment où il va se produire est assurément difficile à dater, mais l'issue pour moi ne fait aucun doute. J'invite les sceptiques à lire les analyses d'économistes aussi éminents que le professeur Antal Fekete pour s'en convaincre.

 

J'aurai dû poster ce message dans le fil sur l'Armageddon économique. Mais pour en revenir à la France, tous les éléments précités conjugués à certains facteurs spécifiques à notre pays, constitue un cocktail détonnant. En sorte que même si Flanby et toute sa clique parviennent finalement à survivre politiquement à l'actuelle tourmente fiscale, ils auront toutes les peines du monde à résister à la "suite"...

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C'était sans doute à peu près vrai quand tu es parti de France. Aujourd'hui, les choses bougent.

 

J'aimerais y croire mais non, je n'y crois pas. L'ensemble du pays s'est lance dans une course a la dette, aujourd'hui il n'y a simplement pas d'alternative.

En imaginant meme que les bonnes reformes soient mis en place, le niveau d'addiction a l'argent public mettrait la moitie du peuple dans la rue pour que l'on remette tout en place comme avant.

A terme, ca petera quand le volume de la dette ne pourra plus augmenter mais a ce moment, il n'y aura pas plus de raisons de faire la revolution puisque les caisses seront simplement vides. Je ne dis pas que ca ne va pas secouer avant cette chute finale mais en tout cas, ca ne petera pas comme certains le pensent et surtout, pas dans le sens d'augmenter les libertes.

 

Maintenant je peux me planter bien sur et sincerement, je l'espere pour ceux qui sont dans le pays et qui meritent mieux que la situation mediocre actuelle. Ceux-la ont tout a perdre a aller au conflit.

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Enfin, depuis l'aube de l'humanité, les expériences de monnaie fiat associées à l'usage répété de la planche à billets ont toujours conduit au même résultat catastrophique, la faillite. Si on ajoute à cela le niveau d'endettement record à l'échelle internationale, endettement qui en sus ne cesse de progresser (250% du PIB au Japon, plus de 100% aux Etats-Unis, plus de 5000 milliards d'euros (tout compris) pour la France...), on ne voit pas comment la crise financière actuelle pourrait ne pas déboucher sur un effondrement total du système monétaire international. Le moment où il va se produire est assurément difficile à dater, mais l'issue pour moi ne fait aucun doute. J'invite les sceptiques à lire les analyses d'économistes aussi éminents que le professeur Antal Fekete pour s'en convaincre.

Je ne suis pas d'accord, si les fondamentaux sont pourris, ça n'empeche pas que la science économique à fait des progrès, on peut tout à fait avoir des bases pourries et faire des progrès à partir du moment ou l'on confronte les prédictions au monde réel.

C'est souvent l'erreur des Autrichiens, ce n'est pas parce que le modèle des épicycles est faux que les spécialistes du modèle des épicycles sont incapables de prévoir l'heure du lever de la lune !

A mon avis, les outils modernes, et en particulier l'immense masse des dérivés de crédit, si ils ajoutent du risque systémique, jouent également leur role d'amortisseur économique, le système va s'effondrer, c'est une certitude, que cet effondrement soit catastrophique c'est une pure supposition.

De mon point de vue, cette vision de la falaise est fausse, on est déjà en train de décendre la pente, à fond les ballonds, et c'est juste parce qu'on à une économie assez résiliente qu'on ne sens pas les bosses, mais la décente est en cours, et ce n'est pas une chute catastrophique, c'est une correction progressive et "tolérable".

Le risque existe, mais c'est un risque politique, pas économique, c'est le risque politique qu'a un instant T, quelqu'un décide de casser pour de bon le système et ses amortisseurs en ne réalisant pas que c'est le systeme lui mème qui fait qu'on ne souffre pas "trop".

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...

Je crois que ce que tu appelles "tolérable" est une pure déformation liée aux médias, à la perception de ce qu'est la misère, au différentiel entre le progrès technologique galopant et les effets diffus d'une crise majeure, peu visibles mais bien présents. En 1929, il n'y avait finalement qu'assez peu de fards et de paillettes pour cacher la misère ; elle était visible dans les rues, et comme le niveau de vie avant la crise n'était pas très haut, toute perte de quelques 10 ou 20% représentait la différence entre manger à sa faim et crever la dalle. De nos jours, on ne voit plus les queues devant la soupe populaire parce qu'elles se sont déplacées, qu'elles ont été réparties - on distribue des tickets, des coupons, des petites aides d'état, discrètes, dans chaque foyer nécessiteux, qui ne se voient donc pas. On se prend 10 ou 20% ou 30 ou 40% de baisse du niveau de vie, mais comme on est parti de plus haut, cela veut dire qu'on retombe à un niveau de vie correspondant à celui de familles pauvres il y a 30 ou 40 ans, mais pas au point de mourir de faim dans la rue. Ca ne se voit pas. Mais dans les faits économiques, c'est la même violence.

 

Par exemple, aux US, actuellement, des gens connaissent la faim. En Europe aussi. Oh, pas au point d'en mourir dans la rue, mais tout de même. (Je peux sourcer, mais google permet de lister ces éléments assez bien).

 

Il ne s'agit pas ici de noircir le tableau. Mais le fait est que je ne crois pas une seconde que les bricolages intensives idiots qui ont été faits sur les 10 ou 20 dernières années en matière de finance aient permis d'amoindrir ou d'amortir quoi que ce soit. La violence du choc est aussi sinon plus forte. Le seul élément qui modère, qui amortit, c'est qu'on était heureusement bien plus riches, immensément plus riches lorsque le choc s'est produit qu'en 29. Globalement, ça se voit donc moins. Mais l'ampleur est la même.

 

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Pour le collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne, initiateur du mouvement des Bonnets rouges, le pacte, avec une «enveloppe claironnée de 2 milliards d’euros», «est une escroquerie intellectuelle». Il «mêle les aides de l’Etat, de l’Europe et des collectivités bretonnes et additionne des financements déjà acquis et des prêts, qui seront à rembourser», selon les Bonnets rouges, organisateurs de deux manifestations de masse, début novembre à Quimper, et le 30 novembre à Carhaix (Finistère).

 

 

LOL

 

En fait, les mecs sont encore plus socialistes que prévu, on leur donne 2 milliards et c'est pas assez parce qu'une partie était déjà prévue. C'est vrai, Chitah s'est trompé. Il a été trop timoré.

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