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Gaspard Koenig


Messages recommandés

 

Il est sympa en fait Koenig. Dommage qu'il fasse quelques sorties discutables. Mais dans l'ensemble, c'est bien^^

 C'est vrai, j'avais fait une intervention sur le revenu universel où j'avais été trop dur avec lui perso. Bon, c'est pas la première connerie que j'ai dite et surement pas la dernière.

 

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Il est sympa en fait Koenig. Dommage qu'il fasse quelques sorties discutables. Mais dans l'ensemble, c'est bien^^

 

Moi au contraire je vais encore être dur avec lui mais roh là là comme c'est mauvais, mauvais, mauvais... Il défend un super-Etat européen ultra-centralisateur et protectionniste (ça me choquera toujours de voir des libéraux européistes), et une monnaie unique pour tout un continent et associe cela au libre-échange et au libéralisme... Je pense qu'il faudrait lui parler un peu des concepts de limitation du pouvoir étatique, de décentralisation, de concurrence, etc. Qui sont l'essence même du libéralisme, au contraire du monopole et de la centralisation.

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Mais il dit rien de particulier sur la monnaie unique. Et il défend pas l'UE telle qu'elle est aujourd'hui.

De toute façon, la question de l'euro est un faux problème selon moi, le problème de la zone euro vient des États Providence qui y participent, pas de l'euro en soit.

Et j'ai bien aimé son côté on rembourse pas la dette et fuck les 68yard.

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Et j'ai bien aimé son côté on rembourse pas la dette et fuck les 68yard.

Ouais, 68 yards ça fait trop loin en plus.

C'est pas les Etats-providences qui manipulent les taux d'intérêts dans des proportions délirantes.

La Suisse et le Japon, ces pays de la zone euro...
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 Il défend un super-Etat européen ultra-centralisateur et protectionniste (ça me choquera toujours de voir des libéraux européistes), 

 

+1

 

Et il défend pas l'UE telle qu'elle est aujourd'hui.

 

l'Union Européenne telle qu'elle est. En sachant qu'il y a très peu de chance qu'elle devienne autrement...  :mrgreen:

Pour ce mettre d'accord sur un nouveau fonctionnement il faudrait l'unanimité des 28 états membres  :icon_ptdr:

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Bah encore heureux.

 

Je ne suis pas contre le besoin d'unanimité des parties pour modifier les traités.

 

Je rigole de ceux qui attendent que l'Union Européenne "change"

Et si cela se fait, je doute que ça se fasse dans les règles  :mrgreen:

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Quel est l'intérêt de réformer l'UE ou de vouloir à tout prix une "nouvelle Europe" ? On peut pas vivre sans aucun pouvoir centralisé au niveau européen ?

 

Si.

 

 

 

L'Europe c'est comme une religion. Une question de foi. Du coup impossible de raisonner avec un européiste.

 

Exactement

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Probablement pas pour la Buba. Les Allemands n'ont cessé de réévaluer le DM après guerre.

Les Pays-Baltes et la Finlande n'auraient probablement pas non plus cette politique monétaire.

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La Finlande n'a eu de cesse de dévaluer sa monnaie quand elle était libre de le faire.

Les autres banques centrales concernent un peu moins la zone euro

Ben ça montre que les banques centrales nationales sont très bien capable de faire de la merde toutes seules sans l'Euro.
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 Je retire ce que j'ai dit, c'est un connard. 

 

 

 

Koenig - Les libertariens ? Des hippies avec un flingue en bandoulière L'écrivain a rencontré les Free Staters du New Hampshire, ces libertariens apôtres de la tolérance absolue et du moins d'État possible. Reportage.

 

 http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/koenig-les-libertariens-des-hippies-avec-un-flingue-en-bandouliere-24-09-2016-2071066_1913.php

 

 PS : J'ai pas accès à l'article, mais les commentaires semblent élogieux donc peut-être que je me trompe..

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http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/05/04/31007-20150504ARTFIG00225-gaspard-koenig-lettre-aux-liberaux-conservateurs-et-aux-libertariens.php

 

 

Les «libertariens», quant à eux, rejettent le concept que j'ai emprunté à l'historien Pierre Rosanvallon de «jacobinisme libéral». Ils envisagent en effet leur liberté personnelle dans une relation ouvertement conflictuelle avec l'idée même d'État. Or, à mon sens, une société sans État est tout sauf une société d'individus libres. À commencer par les sociétés primitives, étudiées par exemple par l'ethnologue Pierre Clastres (Guaranis du Brésil, Guayakis du Paraguay…). Ce qui est frappant dans ces sociétés sans chef et sans État, ces sociétés «contre l'État» comme l'écrit Clastres, c'est l'aspect oppressant de la communauté, qui s'exprime via les rites initiatiques, le tatouage (inscription de l'appartenance dans la chair), les règles de vie extrêmement strictes. Clastres reconnaît d'ailleurs que «la propriété essentielle de la société primitive, c'est d'exercer un pouvoir absolu et complet sur tout ce qui la compose, c'est d'interdire l'autonomie de l'un quelconque des sous-ensembles qui la constituent.» À l'inverse, la naissance de l'individu, récente dans l'histoire de l'humanité, est intrinsèquement liée à celle de l'tat de droit.

Ce qui est frappant dans ces sociétés sans chef et sans État,c'est l'aspect oppressant de la communauté, qui s'exprime via les rites initiatiques, le tatouage, les règles de vie extrêmement strictes.

Pas besoin, certes, de vivre avec les Guaranis pour constater que l'État peut jouer un rôle libérateur pour l'individu. C'est vrai de manière négative, si l'on s'en tient à la conception classique de la protection des libertés individuelles, de l'établissement des règles de concurrence, du respect de l'égalité des droits, etc. Mais c'est aussi vrai de manière positive: si l'on conçoit l'autonomie individuelle comme «la possibilité d'effectuer ses propres choix», alors l'État est légitime pour garantir cette autonomie, à travers un filet de sécurité (autonomie de subsistance), des politiques d'éducation (autonomie de l'esprit), etc. On est ici en plein dans la tradition française du libéralisme, que Durkheim définissait ainsi: «la vérité, c'est que l'État a été le libérateur de l'individu. C'est l'État qui, à mesure qu'il a pris de la force, a affranchi l'individu des groupes particuliers et locaux qui tendaient à l'absorber, famille, cité, corporation, etc. L'individualisme a marché au même pas que l'étatisme.»

Aujourd'hui, l'État laisse les individus en déshérence d'un côté, et leur impose ce qu'ils doivent faire et penser de l'autre, en fonction d'objectifs exogènes (la «croissance», la «santé publique», etc). C'est la logique constructiviste du Plan. Il faut la renverser entièrement: que l'État donne aux individus les moyens de leur autonomie, et leur laisse la responsabilité de leurs choix de vie. Cela suppose non pas de supprimer nos systèmes sociaux, mais de les basculer sur l'individu. Les conséquences seraient radicales en termes d'organisation sociale (retraites, sécurité sociale, droit du travail, etc).

Je passe sur les critiques capillaires dont j'ai été l'objet, même si, petit-fils de coiffeur, elles m'ont poussé à prendre les mesures nécessaires. J'invite tous ceux que mes propos irritent à prendre le temps de me lire… et de me réfuter.

 

 A croire que monsieur nous lit^^

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Donc en gros son seul argument contre le libertarianisme c'est que les sociétés primitives avaient des règles extrêmement strictes... Et donc c'est pour ça qu'il faut instaurer un Etat jacobin et "libéral", qui évidemment ne sera pas du tout restrictif, WTF ?! D'autant plus que ces dites sociétés primitives, aussi restrictives soient-elles, n'auraient jamais pu rêver d'atteindre le niveau et le potentiel de nuisance des gouvernements étatiques qui sont de loin les pires assassins de l'histoire.

 

Pour le reste, je veux bien qu'on tolère un peu de pragmatisme mais là c'est plus être pragmatique, ce mec atteint un niveau effarant de statôlatrie : "L'Etat peut jouer un rôle libérateur pour l'individu", "L'individualisme a marché au même pas que l'étatisme", mais bordel comment on peut encore accorder du crédit à quelqu'un qui dit des énormités pareilles ?! Ce mec est un poison pour le mouvement libéral.

 

Et j'aimerais bien qu'on m'explique concrètement son concept de "jacobinisme libéral" que je n'ai toujours pas saisi.

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Le Koenig démontre simplement qu'il n'a rien compris à rien.

 

Ce qui a libéré l'individu, ce n'est pas l'État mais l'établissement définitif dans nos sociétés du principe général de l’isonomie défendu par le libéralisme. Contrairement aux sociétés d’Ancien Régime qui étaient caractérisées par le privilège, c'est-à-dire des lois "privées" liées au statut de la personne. Ou contrairement aux sociétés traditionnelles, où l’individu se dissolvait dans un faisceau complexe et pluriel de traits distinctifs, tous pertinents à l’heure d’établir obligations et droits, des traits liés à l’appartenance (à une famille déterminée, à un clan, à un statut social, à une confession religieuse), à l’origine ou la résidence et même à la biologie (âge, sexe, état de santé ou pigmentation de la peau).

 

Ce qui a également libéré l'individu, c'est la reconnaissance politique que l'individu a le droit de faire ce qu'il veut de sa vie : le célèbre droit à la recherche du bonheur de la déclaration d'indépendance américaine. Et pour ce faire, tout ce qu'on demande à l'État, c'est qu'il s'abstienne d'intervenir.

 

Bref, on conseillera aimablement à notre Gaspard "Loréal" Koenig de lire ou relire Tocqueville et ses précieuses remarques sur l'importance de la vitalité des corps intermédiaires et des communautés pour le maintien de la liberté.

  • Yea 4
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