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Faire La Paix Par Le Developpement


Invité maieutique

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vu votre facon d'avancer les choses

et de penser, en homme rationnel et bon, que certains ne le sont pas (et pourquoi moins que vous ou plus que vous),

que le marché libre puisse ne jamais etre faussé et surement moins que par un Homme d'Etat volontaire ( plus fort que le lobby financier pour un marche dérégulé) et altruiste .; (si si ca existe!!)

et de faire abstraction du pourquoi du comment et surtout de les inverser.

je vous laisse donc au fond de votre caverne aristotelicienne pour ce jour (j'ai du boulot. les precisions suivront.)

http://www.fewings.ca/2004/hires/040304Idiot.jpg

Ce doit être ce qu'on appelle "partir en vainqueur" dans un débat.

Il est bon d'avoir le dernier mot, mais seuls les imbéciles tiennent à l'avoir absolument.

Néanmoins, topic très intéressant par les interrogations qu'elles suscitent.

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Ce doit être ce qu'on appelle "partir en vainqueur" dans un débat.

Il est bon d'avoir le dernier mot, mais seuls les imbéciles tiennent à l'avoir absolument.

Néanmoins, topic très intéressant par les interrogations qu'elles suscitent.

Tout à fait d'accord.

Je ne vois pas l'intérêt de venir s'inscrire ici si c'est pour insulter tout le monde.

D'autant plus que la technique d'argumentation consistant à essayer d'expliquer à l'autre qu'il n'est qu'un abruti m'a toujours étonné :icon_up:

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Vous confondez Liberal au sens américain et libéral au sens français. Et votre image est beaucoup trop grande.

C'est encore plus croustilliant.

que le marché libre puisse ne jamais etre faussé (1) et surement moins que par un Homme d'Etat volontaire ( plus fort que le lobby financier pour un marche dérégulé) et altruiste .; (si si ca existe!!) (2)

1: qu'est-ce que ça veut dire ?

2: ça vaut pas mieux que la (supposée) croyance des libéraux en la parfaititude du marché, non ? :icon_up:

je vous laisse donc au fond de votre caverne aristotelicienne pour ce jour

Je suis très intéressé par le non-Aristotelianisme et je ne crois pas être le seul ici.

Bref, être cryptique ne vous avancera pas à grand chose ici.

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que le marché libre puisse ne jamais etre faussé et surement moins que par un Homme d'Etat volontaire ( plus fort que le lobby financier pour un marche dérégulé) et altruiste .; (si si ca existe!!)

L'homme est imparfait, le marché est imparfait. Qui dirige les Etats, sinon des hommes ?

Sinon, vous commetez - on ne vous en veut pas, c'est tellement courant - modèle et réalité, à savoir que le modèle qu'utilisent certains économistes néoclassiques (qui, pour vous, est synomyme de libéral, bien que ceci soit erroné), pour décrire les relations économiques, qui est très largement insatisfaisant mais qui a pour but de penser une réalité un tantinet plus simple ; et la réalité des échanges. Vous nous pretez des travers que nous n'avons pas (en tout cas, sur ce forum) par réflexe conditionné. Force est de constater qu'il y a un décalage sensible entre le modèle que vous vous faites des libéraux, et la réalité.

Quant à votre image, vous êtes ridicule puisque vous ne savez pas que le terme de "liberal" aux USA est équivalent à celui de "gauchiste" en France, l'arroseur arrosé, en quelque sorte !

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Sinon, vous commetez - on ne vous en veut pas, c'est tellement courant - modèle et réalité, à savoir que le modèle qu'utilisent certains économistes néoclassiques (qui, pour vous, est synomyme de libéral, bien que ceci soit erroné), pour décrire les relations économiques, qui est très largement insatisfaisant mais qui a pour but de penser une réalité un tantinet plus simple ; et la réalité des échanges.

En même temps, on ne peut guère lui en vouloir sur ce point. La confusion modèle/réalité, et plus spécifiquement lorsqu'il s'agit de la concurrence parfaite, se retrouve chez un grand nombre d'économistes… une erreur grossière mais des plus classiques donc !

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et altruiste .; (si si ca existe!!)

Non tu te trompes, ça n'existe pas. Seul l'égoïsme existe. Et de toutes manières tu ne peux pas dire le contraire parce que ici c'est le forum de la loi du plus fort, comme notre modérateur te l'a rappelé.

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Non tu te trompes, ça n'existe pas. Seul l'égoïsme existe. Et de toutes manières tu ne peux pas dire le contraire parce que ici c'est le forum de la loi du plus fort, comme notre modérateur te l'a rappelé.

:icon_up:

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C'est quoi une caverne aristotelicienne ? Je connais celle de Platon mais celle d'Aristote ?

Sous-entendu, je suppose d'une analyse platonicienne des aristotéliciens : comme ceux-ci ne l'intéressent pas aux "idées" (du monde intelligible), mais préfèrent partir d'une analyse plus pratique, ils restent dans la caverne platonicienne, et n'en sortent pas (pour apporter aux mondes leurs lumières, comme un nouveau messie). Bref, une insulte un peu raffinée.

D'ailleurs, il est bien connu qu'un discours kantien - libéral, oserai-je le rappeller - qui cherche pour qui la question politique n’est autre que celle de l’instauration de l’Etat selon « son Idée, tel qu’il doit être selon de purs principes du droit », est tout ce qu'il y a de plus aristotélicien !

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Sous-entendu, je suppose d'une analyse platonicienne des aristotéliciens : comme ceux-ci ne l'intéressent pas aux "idées" (du monde intelligible), mais préfèrent partir d'une analyse plus pratique, ils restent dans la caverne platonicienne, et n'en sortent pas (pour apporter aux mondes leurs lumières, comme un nouveau messie). Bref, une insulte un peu raffinée.

D'ailleurs, il est bien connu qu'un discours kantien - libéral, oserai-je le rappeller - qui cherche pour qui la question politique n’est autre que celle de l’instauration de l’Etat selon « son Idée, tel qu’il doit être selon de purs principes du droit », est tout ce qu'il y a de plus aristotélicien !

Tu as sans doute raison. Voilà un gars qui voulait, tel Socrate (après tout il s'appelle maieutique) faire accoucher les esprits cavernicoles ici présents, d'une vérité qui se confondait avec ses croyances, et voilà qu'au bout de trois répliques, il se sent déjà indisposé par les petites fioles de cigue libertariennes qu'on lui a demandé de siroter. :icon_up:

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Dans ce débat, comme dans beaucoup d'autres, on se focalise sur des conséquences plutôt que sur les sources des problèmes. On échafaude des conclusions sans avoir analysé les sources du problème.

On essaye toujours de nous faire croire que la politique, l'économie, le droit sont les bases de tout raisonnement alors qu'il n'y a rien de plus faux.

La base de la politique c'est l'homme,

la base de l'économie c'est l'homme,

la base du droit c'est l'homme.

Le seul rempart possible contre les inégalités de moyen (les pauvres et les riches en résumé) est un pouvoir réel de la justice. Ce qui donne le pouvoir (physique) à la justice c'est un Etat.

Le point faible est donc le gouvernement. Celui la même qui dans notre république bananière (abrégée par Vème république) utilise le législatif pour usurper la force de l'Etat dans son seul intérêt.

L'intérêt de l'exécutif, des individus qui constituent l'exécutif, est de créer une caste afin de créer un sentiment de corps entre tous les membres de l'exécutif. La fameuse "solidarité"…

La création d'une caste modifie indubitablement le droit en faveur des membres de cette caste.

Compte tenu de ces états de fait, notre seul rempart est donc l'égalité en droit.

Maintenir l'égalité en droit est précisément la mission d'un gouvernement. Pour se faire, le gouvernement ne doit pas échapper à la justice bien évidemment.

Un gouvernement ne peut pas maintenir une égalité en droit tant qu'il intervient sur les échanges entre les gens. C'est simplement physiquement impossible.

L'intervention dans l'économie du gouvernement ne peut que générer des inégalités dans l'économie. Peut importe sa justification, si c'est bien ou mal etc…

Dans la monnaie comme dans le commerce, l'intervention du gouvernement ne doit pas existée.

Il faut laisser à la justice le soin de garantir qu'un billet sur lequel est écrit "Banque Machin valeur = 100 Euro soit bien un billet authentique afin que ce billet soit une valeur d'échange. Sinon, il va falloir revenir au troc, fusse t 'il "amélioré" avec l'étalon or.

Pour ma part, les places d'échanges et la cotation des monnaies est un très bon moyen pour donner une valeur. L'immobilisation des capitaux n'est de toute façon pas rentable pour son propriétaire. L'intérêt individuel du propriétaire contribue à augmenter la valeur de ses propres capitaux et la monnaie par la même occasion.

En d'autres termes, tout le monde en profite et de bonne grâce.

Fort de ces constations, quand on vous affirme qu'il faut contraindre pour l'intérêt collectif, c'est qu'il y a anguille sous roche. Le but n’est pas celui annoncé.

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Ce qui donne le pouvoir (physique) à la justice c'est un Etat.

Non. C'est une force de police ou une armée. Pas besoin d'état. Mais on repart (bis repetita placent) dans un long débat déjà mené maintes fois, avec moultes arguments et forces argutis …

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Non. C'est une force de police ou une armée. Pas besoin d'état. Mais on repart (bis repetita placent) dans un long débat déjà mené maintes fois, avec moultes arguments et forces argutis …

Mais on dit la même chose, quand un policier n'a pas de matériel et n'a pas de salaire, il n'est pas policier. De même pour un militaire. Or le matériel comme le salaire vient des contributions. Sans assiette, il n'y a donc pas de pouvoir. L'assiette dans laquelle on place une contribution est constituée par l'Etat. Je fais noter que dans une société "anarcap", le principe est rigoureusement le même. Le pouvoir des sociétés d'arbitrage étant constitué par les contributions des propriétaires.

Le gouvernement légifère l'utilisation des fonds récoltés. Favoriser l'une ou l'autre des "catégories" de gens est simplement de l'usurpation.

Le principe même de la création de catégories rend totalement révoltant toute intervention du gouvernement dans l'économie… De quel droit peut-on calibrer des gens ?

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Mais on dit la même chose, quand un policier n'a pas de matériel et n'a pas de salaire, il n'est pas policier. De même pour un militaire. Or le matériel comme le salaire vient des contributions. Sans assiette, il n'y a donc pas de pouvoir. L'assiette dans laquelle on place une contribution est constituée par l'Etat. Je fais noter que dans une société "anarcap", le principe est rigoureusement le même. Le pouvoir des sociétés d'arbitrage étant constitué par les contributions des propriétaires.

Le gouvernement légifère l'utilisation des fonds récoltés. Favoriser l'une ou l'autre des "catégories" de gens est simplement de l'usurpation.

Le principe même de la création de catégories rend totalement révoltant toute intervention du gouvernement dans l'économie… De quel droit peut-on calibrer des gens ?

Pouvez-vous redire tout cela en français ?

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Pouvez-vous redire tout cela en français ?

Pas de problème. Mais un bon dictionnaire ferait l'affaire.

Un Policier est un humain (homme femme). Un policier rend un service. Contre ce service, il reçoit une rémunération. L'altruisme n'est pas le cas général.

Un policier n'étant pas forcément plus fort physiquement qu'un autre homme, il utilise du matériel : un pistolet, un matraque ou autre.

Policier : Pour être un policier, il faut un salaire et du matériel.

Pouvoir : c'est la possibilité de faire quelque chose. Pouvoir agir

Assiette : c'est un conteneur. Dans lequel on met de la nourriture mais le terme s'emploie aussi en matière de finance. Il représente le nombre de personne concerné ayant la possibilité de mettre de l'argent dans l'assiette.

Contribution : argent que l'on donne.

Donc, sans assiette il n'y a pas d'argent pour acheter le matériel nécessaire au policier et il n'y a pas d'argent pour son salaire.

Sans policier, il n'y pas la possibilité de maintenir l'ordre. Il n'y a pas de pouvoir.

Faut il que je répète avec le vocabulaire anrcap ?

La conclusion deviendrait : sans client pas de compagnie d'arbitrage.

Mais pour moi, simple bonhomme, qu'on m'appelle client ou citoyen ne change strictement rien. La différence est dans les faits.

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Mais pour moi, simple bonhomme, qu'on m'appelle client ou citoyen ne change strictement rien. La différence est dans les faits.

La différence est qu'un client choisi ou non de consommer, d'une part et choisi le fournisseur, d'autre part.

Le citoyen, lui, est racketté contre une vague promesse de protection.

Visiblement tu es tombé dans la potion magique étatique quand tu étais petit: les effet sont permanents chez toi. Tout de même, depuis le temps que tu lis(?) le forum…

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Mais pour moi, simple bonhomme, qu'on m'appelle client ou citoyen ne change strictement rien. La différence est dans les faits.

Super, bon état d'esprit. Tu sais quoi, je vais aller violer une femme, et me dénoncer à la police. Au tribunal, j'espère que tu m'aideras à convaincre le juge que vu que j'ai eu des relations sexuelles avec elle, c'est ma copine, et que donc ce n'est pas un viol.

Tu sais quoi, en plus : je suis sûr que tu ne comprends même pas pourquoi j'écris ça, et que tu ne vois pas le rapport avec ce que tu as écrit. Voir la tirade de Rocou sur la potion magique.

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Pas de problème. Mais un bon dictionnaire ferait l'affaire.

[…]

Mais pour moi, simple bonhomme, qu'on m'appelle client ou citoyen ne change strictement rien. La différence est dans les faits.

Le problème de ta première intervention, ce n'est pas le dictionnaire, c'est l'absence de connexion logique entre "Le pouvoir des sociétés d'arbitrage étant constitué par les contributions des propriétaires." et "Le gouvernement légifère l'utilisation des fonds récoltés."

Qu'est-ce qui justifie que le gouvernement légifère à ce sujet? Tout le reste de ton intervention s'en déduit. Cette connexion logique est donc vitale à ton raisonnement et pourtant elle est absente.

Le Français est cartésien et ne peut pas se passer d'une certaine logique…

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Pourqui êtes-vous aussi aggressifs dans vos réponse ?

Je pense notamment à la réponse de Rocou, dans le genre "mais t'as rien compris pauvre ignorant, tu me déçois moi qui te croyait intelligent de par ta simple présence en ce lieu hautement éclairé".

Je ne sais pas si c'est le sens réel mais c'est comme cela que je le perçoit, alors je n'imagine même pas pour la personne concernée (Perso j'aurai envie de t'en coller une). :icon_up:

Faudrait un peu se rappeller que tout le monde n'est pas anarcap (c'est même écrit) et que quand bien même certains ont des divergences profondes. On est peut-être pas tous aussi parfaitement libéraux (et puis ce ne sont que des interprétations n'est-ce pas :doigt: ) mais un minimum de retenue dans les réponses s'imposent.

On est pas sur jeux-vidéos.com bon sang ! ^^

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Pourqui êtes-vous aussi aggressifs dans vos réponse ?

Je pense notamment à la réponse de Rocou, dans le genre "mais t'as rien compris pauvre ignorant, tu me déçois moi qui te croyait intelligent de par ta simple présence en ce lieu hautement éclairé".

Je ne sais pas si c'est le sens réel mais c'est comme cela que je le perçoit, alors je n'imagine même pas pour la personne concernée (Perso j'aurai envie de t'en coller une). :icon_up:

Faudrait un peu se rappeller que tout le monde n'est pas anarcap (c'est même écrit) et que quand bien même certains ont des divergences profondes. On est peut-être pas tous aussi parfaitement libéraux (et puis ce ne sont que des interprétations n'est-ce pas :doigt: ) mais un minimum de retenue dans les réponses s'imposent.

On est pas sur jeux-vidéos.com bon sang ! ^^

Je m'efforce de n'être pas agressif, d'autant plus en ce moment. Comme l'a souligné SCM, il manque un lien logique dans le discours de Luxivor, lien sans lequel ce qu'il veut dire est incompréhensible, eusse-t-il définit terme à terme tous les mots employés (geste salutaire mais malheureusement vain dans ce cas, puisqu'on a affaire à un problème de sémantique, et que ce domaine de la linguistique nous enseigne que le sens d'une phrase ne se réduit pas à la somme des sens de tous ses mots).

Luxivor cherche à affirmer qu'il n'existe pas de différence entre une société anarcap et une société non anarcap. Le problème c'est qu'il est ici le seul à croire à cela, qu'il n'a jamais convaincu personne et qu'il s'obstinne pourtant à ramener cela dans les discutions alors qu'il devrait savoir que personne ne changera d'avis sur ce plan là, du moins tant qu'il fournira des raisonements où l'essentiel (c'est à dire les liens logiques permettants de passer d'un argument à un autre) demeure tronqué.

Une première étape serait déjà pour lui d'admettre que c'est sa façon d'expliquer, et non notre écoute, qui pose problème. Il n'y a pas de science difficile, il n'y a que de mauvais vulgarisateurs. Je lui conseillerais de lire notamment quelques textes sur l'argumentation logique en générale, et le syllogisme en particulier, particulièrement ceux, très bien fait, se trouvant sur le site de Bertrand Lemennicier (http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/ ; rebrique "art de l'argumentation", dans le menu en haut).

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Il y a donc quelques animosités de longues dates dans l'air.

Mais néanmoins essayez un peu de prendre en compte mon regard "neuf" sur le sujet, ça ne ferait pas de mal dans cette discution je pense. C'est peut-être même le sujet principal de ce thread.

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Il y a donc quelques animosités de longues dates dans l'air.

Mais néanmoins essayez un peu de prendre en compte mon regard "neuf" sur le sujet, ça ne ferait pas de mal dans cette discution je pense. C'est peut-être même le sujet principal de ce thread.

Si vous désirez en débattre, je vous encourage à poser des questions. Nicolas Luxivor est sympathique, de tendance minarchiste, mais pour certains aspects ne veut pas déscotcher de certains sujets (l'impossibilité de vivre sans l'état, la DDHC, …). A part ça, les réponses ne sont pas si aggressives. Un peu à l'emporte pièce, disons. J'ai vu boOocoup plus violents, comme échanges.

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Vous décrivez une tendance de non déscotchage sur certains sujets et c'est vrai qu'on perçoit une certaine exaspération dans les réponses à ce sujet. Ce doit être ça mais bien que probablement agaçant ça permet, quand même, de confronter des points de vues. Ce n'est rien d'autre qu'une manière de confronter les gens avec ce qu'on estime être des contradictions.

Personnellement je sais qu'il y a certains sujets sur lequel je serai toujours en désaccord avec la majorité des gens et sur lequel je ne dérogerai probablement jamais ou du moins pas dans les conditions actuelles. Après si il s'agit de le ressortir à toutes les sauces c'est un autre problème, celui de rhétorique il me semble.

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Le problème de ta première intervention, ce n'est pas le dictionnaire, c'est l'absence de connexion logique entre "Le pouvoir des sociétés d'arbitrage étant constitué par les contributions des propriétaires." et "Le gouvernement légifère l'utilisation des fonds récoltés."

Qu'est-ce qui justifie que le gouvernement légifère à ce sujet? Tout le reste de ton intervention s'en déduit. Cette connexion logique est donc vitale à ton raisonnement et pourtant elle est absente.

Le Français est cartésien et ne peut pas se passer d'une certaine logique…

Mais c'est parfaitement logique SCM. Vous semblez vouloir croire que le politique n'est due qu'à la présence de l'Etat. Or, avec ou sans Etat, il y a un gouvernement.

Les textes anarcap parlent de règlements produits par une association de propriétaires. Mais c'est aussi gouverner.

Dictionnaire de l'académie française : "(1)GOUVERNER v. tr. XIe siècle, guverner. Issu du latin gubernare, emprunté du grec kubernân, « diriger un navire, gouverner ».

1. MARINE. Diriger, manœuvrer une embarcation au moyen d'un gouvernail. Le pilote, l'homme de barre gouverne le navire. Pron. Leur bateau se gouverne aisément. Absolt. Gouverner au nord. Gouverner droit, sans s'écarter de sa route. Gouverner au plus près, gouverner au vent, se rapprocher le plus possible de la direction d'où vient le vent. Gouverner à la lame, présenter l'arrière au vent, de façon que la crête des lames ne frappe pas dangereusement le navire. Gouverner dans les eaux d'un navire, rester dans son sillage. Par méton. Le bâtiment ne gouverne plus, il n'obéit plus au gouvernail. Gouverner sur son ancre, se dit d'un bateau qui, étant au mouillage, subit l'action du vent, du courant. Expr. fig. et fam. C'est lui qui gouverne la barque, c'est lui qui a la conduite de l'entreprise. Gouverner bien sa barque, mener ses affaires avec habileté. Par anal. Gouverner un ballon. Gouverner un avion. Par ext. Gouverner un cheval, un attelage, le conduire, le diriger. 2. Diriger la conduite des personnes, des choses. C'est aux parents à gouverner leurs enfants. Il gouverne toute la maisonnée. Il n'est pas homme à se laisser gouverner. Les lois, les principes qui nous gouvernent. Pron. Il s'est toujours gouverné sagement. Par méton. La raison, l'intérêt gouverne sa conduite. Gouverner à son gré la volonté de quelqu'un. Gouverner les esprits, l'opinion publique. Savoir gouverner ses passions. Absolt. Dans cette maison, ce sont les femmes qui gouvernent. 3. Conduire un État, y exercer le pouvoir politique. Gouverner son royaume. Gouverner le peuple, la nation. Un pays bien, mal gouverné. Ces peuples aspirent à se gouverner eux-mêmes. Absolt. Ce roi règne mais ne gouverne pas. Gouverner avec sagesse, avec fermeté. L'art de gouverner. Expression proverbiale. Gouverner, c'est prévoir. Par ext. Une nouvelle constitution gouverne le pays. C'est un parti unique qui gouverne. 4. GRAMM. Régir un cas, un mode, etc. La préposition latine « de » gouverne l'ablatif. En français, la conjonction « quoique » gouverne le subjonctif."

Le lien logique est très simple à comprendre : que le gouvernement soit le fruit d'une association de citoyens ou qu'il soit le fruit d'une association de propriétaires, cela ne fait pas varier la définition de gouverner.

Un gouvernement est une nécessité. Vous me faites vraiment rire à chaque fois que vous promettez qu'avec l'anarcapie il n'y a plus de gouvernement. C'est un mensonge grotesque et une erreur de logique compte tenu du fait que gouverner est un impératif.

Super, bon état d'esprit. Tu sais quoi, je vais aller violer une femme, et me dénoncer à la police. Au tribunal, j'espère que tu m'aideras à convaincre le juge que vu que j'ai eu des relations sexuelles avec elle, c'est ma copine, et que donc ce n'est pas un viol.

Oh, je sais parfaitement pourquoi tu écris ça. Mais comme Wapiti je m'esclaffe. Certainement pas pour les mêmes raisons d'ailleurs. Mon éclat de rire est abrégé quand je pense que vous prenez au sérieux vos affirmations.

En lisant les anarcaps on s'aperçoit vite que tous les maux sont du à l'Etat. Mais apparement, vous oubliez un détail : les gens que Rothbard décrit descendre des collines ne sont ni plus ni moins qu'une bande d'hommes. Que ces hommes se disent d'Etat ou d'une quelconque compagnie d'arbitrage ne changera rien.

Et pour répondre à Rocou également, personne ne choisi de se faire agresser. Personne n'a envie de se faire extorquer ses propres biens. Pas même un communiste !

(Aux anarcap) Prouvez donc ce que vous affirmez ! Prouvez moi que si je reste bien dans mon coin sans jamais risquer une esquisse d'échange de peur d'offenser mon voisin(on sait jamais, il pourrait se sentir lésé) je ne me ferais pas agresser !

Comme je sais que vous ne pouvez pas le prouver, j'en conclus que j'ai besoin d'une force de protection. Pourtant, je rêverai de m'en passer.

Vous donnez un choix que de toute façon je n'ai pas ! A quoi bon ? Vociférer contre l'Etat ? Les véritables coupables sont les agresseurs… (SVP sortez du schéma Etat = seul et unique agresseur. C'est plus que ridicule).

Votre seul argument contre mes propos se trouve dans la confusion entre un Etat et un gouvernement. Quand SCM m'écrit "que l'état est constitué d'un sous-ensemble des citoyens. Peu importe le nom qu'on lui donne, élite, nomenklatura, despote éclairé, fonction publique, énarchie, il y a forcément direction par un petit nombre de personnes. Et c'est bien là le problème, lorsque s'y ajoute l'obligation, spécifique de l'état, d'y participer." Mais de quelle obligation spécifique parle t'on ? L'obligation de se protéger ?

Alors raisonnons deux minutes : J'ai besoin de me protéger. C'est un fait. Qu'elle est donc mon choix ? De choisir la compagnie la plus forte, donc la plus étendue, donc la plus "ressemblante a ce qu'est un Etat actuellement".

Si je choisi celle dont le règlement me plait mais qui n'a pas la force de me protéger, je me fais voler. Je ne cotiserais pas très longtemps pas vous ? Le rêve c'est bien mais le concret reprend toujours le dessus.

Donc de toute façon et a plus ou moins long terme, la concurrence disparaîtra dans les compagnies d'arbitrage et nous serons obligé de cotiser à la même. Ce n'est pas une affirmation gratuite, c'est inévitable ! Par simple application de lois physiques. Ce que vous prétendez ne s'applique pas parce vous omettez quelques "paramètres" dont celui du conflit d'intérêt.

Dépassez l'explication enfantine : "l'Etat est descendu des collines de Sylvanie du sud".

De par la raison universelle fort bien décrite par Descartes, le problème n'est que logique (Descartes encore). Mais logique ne signifie pas correcte.

Pour qu'un raisonnement soit correct, il faut tenir compte de tous les paramètres.

Par analogie, une réaction chimique peut se faire dans un laboratoire ou tous les paramètres sont contrôlés alors que cette même réaction n'aura pas lieue dans la nature simplement parce que tous les paramètres ne sont pas contrôlés. La logique est la même pourtant…

J'ai fait l'effort de prendre vos paramètres et de les compiler. Vous n'avez pas fait l'effort de prendre mes paramètres et de les compiler.

L'exemple ci-dessus (ref SCM) est patent : vous arrivez à une erreur de logique alors qu'il s'agit d'une erreur de prise en compte de paramètres.

Je n'ai donc pas besoin d'insulter votre intelligence pour remettre en cause mon raisonnement. Je sais que si je ne comprends pas, ce n'est pas une preuve de votre "bétise" mais c'est la preuve que vous ne prenez pas les mêmes éléments que moi pour raisonner.

De ce fait, j'essaye de faire valoir que la distinction entre Etat et gouvernement est un paramètre fondamental pour échafauder un raisonnement permettant de minimiser le problème que pose le despotisme.

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Mais c'est parfaitement logique SCM. Vous semblez vouloir croire que le politique n'est due qu'à la présence de l'Etat. Or, avec ou sans Etat, il y a un gouvernement.[…]

Il est inutile de citer le dictionnaire. Je sais pertinemment ce qu'est un gouvernement, j'ai moi-même plusieurs dictionnaires de la langue française et je sais que la racine grecque "kuber" donna également "cyber".

Bien sûr qu'il y a des gouvernements. Toi-même, en lisant cela et en répondant à mon message, tu te gouvernes et même, tu fais de la cybernétique sans le savoir.

Le problème ne réside pas dans l'existence de gouvernements, il est dans l'extension de ces gouvernements à d'autres personnes, qui n'ont pas le choix de refuser. Je me moque comme de l'an 40 que Chirac décide qu'il faut taxer les billets d'avion ou qu'il faut encenser l'aspect positif de la colonisation. Il peut gouverner chez lui tant qu'il veut, du moment qu'il n'essaie pas de gouverner chez les autres.

Un gouvernement est une nécessité. Vous me faites vraiment rire à chaque fois que vous promettez qu'avec l'anarcapie il n'y a plus de gouvernement. C'est un mensonge grotesque et une erreur de logique compte tenu du fait que gouverner est un impératif.

Et nous, tu nous fais rire quand tu refuses de répondre à des questions simples. Tu n'as pas donné d'explication rationnelle à ce que le gouvernement ait le droit de légiférer sur une question privée, c'est à dire ait le droit d'imposer ses propres décisions à des personnes non-consentantes. Ton seul argument se résume à: "le gouvernement est nécessaire".

Imaginons que je dise: "L'esclavage est nécessaire, sinon ce sera la fin de la civilisation". Puis-je me pointer chez toi et te réduire en esclavage?

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Imaginons que je dise: "L'esclavage est nécessaire, sinon ce sera la fin de la civilisation". Puis-je me pointer chez toi et te réduire en esclavage?

Il acceptera certainement, j'ai l'impression qu'il a un furieux besoin d'être gouverné. On se demande à quoi ça sert d'avoir un forum libéral pour y voir débiter tous les sophismes étatistes les plus éculés.

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Vous donnez un choix que de toute façon je n'ai pas ! A quoi bon ? Vociférer contre l'Etat ? Les véritables coupables sont les agresseurs… (SVP sortez du schéma Etat = seul et unique agresseur. C'est plus que ridicule)

Syndrome de Stockholm ?

En fait NL est un gentil petit étatiste qui paye ses impôts bien docilement, qui vote là où on lui dit de faire, et qui ne comprend pas que tout le monde ne soit pas comme lui…

Il se débat comme il peut pour nous expliquer que la servitude est une bonne chose. N'essayez pas de lui dire que l'Etat l'agresse. Il est un esclave consentant. C'est son droit, après tout.

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