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Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

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Constructiviste marxisant, tendance énarque dirigiste.

 

Elite française, quoi.

 

En cherchant un peu, pas totalement. Le mec défend la taxe des licenciements, mais en échange d'une libération du code du travail. En gros il vante le modèle des pays d'Europe du Nord, qui par rapport à la France sont quand même mégaturbogigalibéraux.

Pas un libéral, donc, mais déjà vachement moins iédologique et socialiste que la moyenne française.

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Le néolibéralisme est vachement lié à l'école néo-classique et la certitude que les économistes peuvent planifier l'économie grâce à leurs équations. Ils sont capables de savoir quel prix est trop haut ou trop bas, qu'est-ce qui est un cartel et une joint venture, etc.

Voilà, en gros le néolibéral postule un Etat parfait et un marché imparfait.

 

 

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Sur wikipedia, il est écrit qu'il préconise l'avancement à l'ancienneté dans les entreprises. Ce qu'on appelle le glissement vieillesse technicité dans le public.

Personne n'est à l'abris de dire une bêtise de temps à autres. C'est clair que ça fait un peu perché très haut dans sa tour d'ivoire comme proposition, mais ça fait pas de lui un socialiste qui vient nous dire que l'ennemi c'est la finance sans visage.

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Je veux bien mettre de l'eau dans mon vin, mais les taxes sur les licenciements et les contrats de travail qui vont en durcissant, c'est franchement social-démocrate, peu importe comment on le tourne. Il est également climatiste et partisan d'une "politique climatique" mondiale.

http://www.amazon.fr/Politique-climatique-nouvelle-architecture-internationale/dp/2110078723/ref=sr_1_1/280-2022591-4361069?s=books&ie=UTF8&qid=1413224043&sr=1-1&keywords=Architecture

 

Ce n'est pas Piketty et il ne semble pas passer son temps à crier "inégalités", mais ça reste bien interventionniste...

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Encore une fois on parle du statut du contrat de travail français. Tout ce qu'il propose est quand même au moins un peu mieux que la situation actuelle.

Car si je me souviens bien, son idée en gros peut se résumer à :

- on change pour les jeunes et ceux qui sont en difficulté pour retrouver un emploi

- progressivement  avec l'âge on tend vers le contrat de travail habituel.

Si on veut rendre le truc un peu plus acceptable peut-être que ça passe par là, surtout si on part du principe qu'il vaut mieux des petits pas dans la bonne direction que de se taper le gros mur qui attend le pays.

Qui sait ce qu'il pense réellement de ces mesures dans des pays tels que la Suisse ou les pays du nord.

 

Je dirai aussi que dans l'absolu à partir d'une certaine ancienneté dans une boite, pourvu qu'on ne soit pas manœuvre et qu'on a un peu progressé dans la hiérarchie on est bien plus protégé par sa position que par n'importe quel contrat de travail, donc l'effet de conserver ce genre de vieille loi serait assez minime.

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Jean Tirole est libéral, il n'est pas anarcap bien sûr mais il est clairement libéral et quand il défend plus de régulation c'est uniquement pour éviter que le contribuable ait à payer plus (dans le cas des banques, il préconise de réguler car il dit que dans la mesure où les États chercheront toujours à sauver les banques alors autant limiter les pertes). Voici ce qu'il écrit dans Leçons d'une crise, en 2008 : (extraits)

 

 

la crise ne peut s’expliquer simplement par les défaillances de marché. Deux autres facteurs ont joué un rôle crucial. Tout d’abord, un mélange de réglementations inadaptées et de laxisme dans leur mise en oeuvre ont, surtout aux Etats-Unis mais également en Europe, fourni aux acteurs les incitations pour prendre des risques importants, in fine sur le dos de la collectivité, et plus particulièrement sur celui du contribuable. Ensuite, les défaillances de marché et de la régulation n’auraient jamais eu un tel impact si un excédent de liquidités n’avait encouragé à la prise de risque.

 

Le tableau dressé ici est celui d’une défaillance massive du système de régulation financière, de sa conception à sa mise en œuvre. Si certains comportements individuels du monde de la finance sont choquants, la dénonciation globale de la “finance folle” est futile. Les acteurs du monde financier, comme tous les agents économiques réagissent aux incitations auxquelles ils sont confrontés. De mauvaises incitations génèrent de mauvais comportements. De nombreux responsables ont assimilé libéralisme à “laissez-faire” plutôt qu’à son vrai sens, “responsabilisation”, c’est-à-dire la mise en place d’institutions et d’incitations appropriées pour faire coïncider les intérêts privés avec l’intérêt général.

 

En fait, la régulation peut être motivée de deux manières. Il est important de se faire une philosophie sur l’importance relative des deux motivations afin de prendre les mesures appropriées. A l’asymétrie d’information entre préteurs et emprunteurs, l’on peut répondre par une information appropriée de ces derniers, dont le libre arbitre est alors respecté. L’autre motivation importante est plus “paternaliste”, avec les dangers que comporte une telle approche; l’idée est que les consommateurs cèdent à des pulsions et ont tendance à surconsommer par rapport à ce qu’ils choisiraient “à froid”. Ce paternalisme est sous-jacent à un certain nombre d’interventions publiques : par exemple délai de rétractation (habituellement d’une semaine, permettant de renoncer sans pénalités à certains achats-immobilier, automobile,..), taxation des consommations nocives et impulsives (tabacs, drogue, ...), et régimes de retraite obligatoires. Selon cette deuxième motivation pour la régulation, il faudrait surtout interdire les emprunts très avantageux dans le court terme (comme par exemple les taux d’intérêt promotionnels très bas les deux premières années de l’emprunt).

 

http://idei.fr/doc/wp/2008/notes-j.tirole-1-12-08.pdf

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Franchement, je vais encore passer pour un intégriste mais j'assume : ton extrait n'est pour moi pas libéral, tout au plus vaguement néolibéral, ou social-libéral.

En gras les passages et formulations qui me dérangent :

 

la crise ne peut s’expliquer simplement par les défaillances de marché. Deux autres facteurs ont joué un rôle crucial. Tout d’abord, un mélange de réglementations inadaptées et de laxisme dans leur mise en oeuvre ont, surtout aux Etats-Unis mais également en Europe, fourni aux acteurs les incitations pour prendre des risques importants, in fine sur le dos de la collectivité, et plus particulièrement sur celui du contribuable. Ensuite, les défaillances de marché et de la régulation n’auraient jamais eu un tel impact si un excédent de liquidités n’avait encouragé à la prise de risque.

 

Le tableau dressé ici est celui d’une défaillance massive du système de régulation financière, de sa conception à sa mise en œuvre. Si certains comportements individuels du monde de la finance sont choquants, la dénonciation globale de la “finance folle” est futile. Les acteurs du monde financier, comme tous les agents économiques réagissent aux incitations auxquelles ils sont confrontés. De mauvaises incitations génèrent de mauvais comportements. De nombreux responsables ont assimilé libéralisme à “laissez-faire” plutôt qu’à son vrai sens, “responsabilisation”, c’est-à-dire la mise en place d’institutions et d’incitations appropriées pour faire coïncider les intérêts privés avec l’intérêt général.

 

Désolé mais ce n'est toujours pas du libéralisme, il n'y a pas volonté de laisser-faire mais bien de contrôle du marché, vu comme défaillant, non aligné avec "l'intérêt général" et miné par de "mauvais comportements".

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fourni aux acteurs les incitations pour prendre des risques importants, in fine sur le dos de la collectivité

 

Freddie et Fannie.

 

 

 

défaillance massive du système de régulation financière, de sa conception à sa mise en œuvre

 

Pour le coup aucun des multiples régulateurs n'a vu venir quoi que ce soit. Alors que c'est pour ça que le contribuable les paie. Et qu'on en a créé de multiples nouveaux depuis 2008.

 

 

 

 

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C'est très bien, ce qu'il a écrit. Le mec dit clairement que les défaillances du privé ont été créées par de mauvaises incitations de l'Etat accompagnées de la bulle de liquidité de la FED. C'est presque un bol d'air, puisque ça fait une référence franchouillarde à balancer aux neuneus qui croient que le marché est cause de tout.

 

C'est totalement inutile de prélever des mots pour prétendre leur trouver un mauvais sens. Surtout quand t'en arrives à t'exaspérer du fait qu'il cite les mauvais comportements... comme conséquence des mauvaises incitations. Faut pas tomber dans l'extrême inverse et nier les conneries des banquiers, alors qu'on ne cesse de dire ici qu'elles ont bien été initiées par celles de l'Etat.

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Voilà, en gros le néolibéral postule un Etat parfait

Ça tombe bien, ce n'est justement pas le cas de Tirole, qui a notamment travaillé sur des thèmes proches de la capture réglementaire (une sorte de successeur de George Stiglitz, donc).

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http://www.nytimes.com/video/business/100000003173127/tirole-on-french-reform.html
http://www.france24.com/en/20141013-economics-nobel-prize-tirole-downsize-state-france-economy-unemployment/
 

"We haven’t succeeded also in downsizing the state"

"the state is too big"

"France’s “big state” threatened its social policies because there will not be “enough money to pay for it in the long run”"

 

Évidemment les plus sceptiques ne retiendront que le "we have a social model that I approve of", mais les exemples que Jean Tirole donne sont clairs : Scandinavie, Allemagne, Canada et Australie. Les deux derniers restent les pays parmi les plus libéraux au monde ( http://www.heritage.org/index/ranking http://www.cato.org/economic-freedom-world ) et les autres ne sont pas loin, et dans tous les cas largement devant la France.

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Je pense qu'on peut trouver un consensus en le rangeant dans la grande famille des socio-libéraux : favorable à un laisser-faire encadré par un Etat, et mise en place de politiques économiques et sociales, quoique modérées.

 

Incompatible avec les libertariens, mais possibilité d'entente avec les néoclassiques.

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Economic Freedom of the World: 2014 Annual Report

 

 

In this year’s index, Hong Kong retains the highest rating for economic freedom, 8.98 out of 10. The rest of this year’s top scores are Singapore, 8.54; New Zealand, 8.25; Switzerland, 8.19; Mauritius, 8.09; United Arab Emirates, 8.05; Canada, 8.00; Australia, 7.87; Jordan, 7.86; and, tied for 10th at 7.84, Chile and Finland.

The United States, once considered a bastion of economic freedom, now ranks 12th in the world, tied with the United Kingdom at 7.81. Due to a weakening rule of law, increasing regulation, and the ramifications of wars on terrorism and drugs, the United States has seen its economic freedom score plummet in recent years, compared to 2000 when it ranked second globally.

The rankings of other large economies in this year’s index are Japan (23rd), Germany (28th), South Korea (33rd), France (58th), Italy (79th), Mexico (91st), Russia (98th), Brazil (103rd), India (110th), and China (115th).

 

HK 1er, US et UK 12e ex-aequo, France, 58e.

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Oui, oui, il est bien ce qu'on appelle un néolibéral.

Plus libéral qu'un soc-dem, plus socialiste qu'un libéral.

 

A tout prendre, c'est mieux que Piketty.

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Franchement, je vais encore passer pour un intégriste mais j'assume : ton extrait n'est pour moi pas libéral, tout au plus vaguement néolibéral, ou social-libéral.

Je reprends le texte :

la crise ne peut s’expliquer simplement par les défaillances de marché.

libérhalal

 

Tout d’abord, un mélange de réglementations inadaptées

libérhalal

 

et de laxisme dans leur mise en oeuvre ont, surtout aux Etats-Unis mais également en Europe, fourni aux acteurs les incitations pour prendre des risques importants, in fine sur le dos de la collectivité, et plus particulièrement sur celui du contribuable.

Je ne sais pas si il y a eu laxisme dans la mise en œuvre de certaines règles mais les mauvaises incitations sont plutôt dues à celles qui ont été bien mises en œuvre. Et effectivement, les contribuables ont pris cher.

 

Ensuite, les défaillances de marché et de la régulation n’auraient jamais eu un tel impact si un excédent de liquidités n’avait encouragé à la prise de risque. Le tableau dressé ici est celui d’une défaillance massive du système de régulation financière, de sa conception à sa mise en œuvre. Si certains comportements individuels du monde de la finance sont choquants, la dénonciation globale de la “finance folle” est futile. Les acteurs du monde financier, comme tous les agents économiques réagissent aux incitations auxquelles ils sont confrontés. De mauvaises incitations génèrent de mauvais comportements.

Rien à redire.

 

De nombreux responsables ont assimilé libéralisme à “laissez-faire” plutôt qu’à son vrai sens, “responsabilisation”,

Totalement libéral.

 

c’est-à-dire la mise en place d’institutions et d’incitations appropriées pour faire coïncider les intérêts privés avec l’intérêt général.

Je pense que cette proposition est plus qu'intéressante, je n'ai jamais compris comment on pouvait vouloir instaurer le libéralisme sans penser que c'est dans l'intérêt général. Peut-être est-ce parce que seules les particules fondamentales existent et que la société ou l'individu ne sont que des illusions trompeuses qui me font croire que j'existe alors que seuls les quarks qui me composent sont réels...

L'intérêt général comme intérêt de la société elle-même est discutable (anthropomorphisme toussa), l'intérêt général comme somme des intérêts individuels aussi (optimum de Pareto, si le sacrifice d'un seul rapporte plus aux autres que ça ne leur coute, alors il faut le faire...) mais en tant que ce qui profite à tous sans exception (subjectivement, hein), je ne vois pas où est le problème.

Le socialisme rend certains intérêts individuels particulièrement nuisibles pour les autres, individuellement ou en tant que groupe. Un libéral, c'est un mec qui dit que cette nuisance est objective : comme l'est le bénéfice d'une libéralisation, profitant à tous sans exception, et étant donc dans l'intérêt général. Et dans cette optique, une libéralisation reviendrait précisément à réconcilier intérêt général et individuel.

 

Pas un libéral, donc, mais déjà vachement moins iédologique et socialiste que la moyenne française.

Comme Keynes par exemple...
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Pascal Terrasse (PS) dit «oui» à un transfert de la Sécu vers les complémentaires santé

Le député socialiste de l’Ardèche, Pascal Terrasse, plaide pour que les soins les moins graves soient désormais pris en charge par l’assurance complémentaire santé et non plus par la Sécurité sociale.

Le député socialiste de l’Ardèche Pascal Terrasse n’a pas mâché ses mots lors de son intervention à Réavie, ce mardi 7 octobre. Ce spécialiste des affaires sociales s’est très clairement prononcé pour une prise en charge des «petits soins» par l'assurance maladie complémentaire, alors que la Sécurité sociale se concentrerait sur les pathologies lourdes. «Oui, il faut aller vers ce transfert, et y aller à fond», a t-il déclaré, avant d’ajouter que ce mouvement exigeait que les organismes complémentaires disposent de réels outils de gestion du risque : «Il faut avancer sur l’open data, je le demande au gouvernement.» Les associations de patients et la Mutualité française, notamment, ont récemment critiqué les dispositions prévues dans le projet de loi de santé concernant l’accès aux données de remboursement.

 

Le précédent Jacques Barrot

 

Pascal Terrasse a bien conscience que ces déclarations risquent de heurter – «Cela va coincer» –, notamment dans son propre camp politique. En 2002, Jacques Barrot, ancien ministre des Affaires sociales et alors chef de file de l’UMP à l’Assemblée nationale, s’était prononcé en faveur d’une prise en charge différenciée entre le «petit risque» et le «gros risque», déclarations qui avaient suscité une vive polémique et de violentes critiques contre ce que certains considèrent comme une remise en cause de la Sécurité sociale.

 

Prélèvements obligatoires élevés

 

«Le monde avance, le monde change. Et la Sécurité sociale de 1946 n’était sûrement pas ce que certains prétendent», a expliqué Pascal Terrasse en mettant en avant la généralisation de la complémentaire santé et l’impossibilité d’augmenter les cotisations, au regard du taux actuel de prélèvement obligatoire. Cela dit, nombre d’acteurs de la santé ont toujours pointé la difficulté de définir ce qu’était le «petit risque». 

 

 

http://www.argusdelassurance.com/reavie-2014/pascal-terrasse-ps-dit-oui-a-un-transfert-de-la-secu-vers-les-complementaires-sante.83820

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Le Venezuela de Chavez, je maîtrise à peu près le sujet.

 

Quelqu'un a des infos fiables et complètes sur l'Équateur de Correa et la Bolivie de Morales (qui vient d'être réelu) ?

Ca m'intéresse aussi.

Surtout la Bolivie suite au reportage de FR2 hier soir je crois. Ou le JT explique que le pib a été multiplié par 3. La pauvreté à reculé de 15%. La niveau de vie a augmenter ...

 

 

C'est dès le premier tour, que le président de gauche a été réélu, avec 61% des voix. Le candidat de l'opposition de droite n'en a recueilli que quelque 21%, lors d'élections qui se sont déroulées dans une parfaite régularité (il est vrai que le vote est obligatoire dans le pays). Comment expliquer cet exploit ? Par la croissance du pays, 5,2%, la plus élevée du continent, et dont les effets se font sentir dans la population : le gaz arrive progressivement dans les logements des plus pauvres, des routes, des hôpitaux, des stades, des usines, ne cessent de sortir de terre. Contrairement à ce que prédisaient certains, la nationalisation de l'énergie par rachat d'actions aux industriels, voici deux ans, n'a pas conduit le pays au bord du gouffre, au contraire. Le président a pu aussi compter sur le soutien des classes moyennes, qui se sont massivement portées sur son nom. Et même le patronat lui est reconnaissant de la stabilité du pays.

Une telle nouvelle, un matin, devrait logiquement occuper une bonne partie des journaux d'information. Haletants, les présentateurs devraient interroger leurs envoyés spéciaux : expliquez-nous ! Un président de gauche réélu ? En tenant ses promesses, et au-delà ? Des nationalisations bénéfiques pour tout le monde ? Quelles sont les recettes ? Quelques unes d'entre elles seraient-elles, par miracle, transposables ? Mais non. Dans le meilleur des cas, la réélection d'Evo Morales en Bolivie est traitée en brève dans les journaux du matin. Le plus souvent, elle passe à l'as.

Du côté de la presse libérale, ce silence se comprend. Voici deux ans, Le Figaro soulignait le risque des nationalisations : l'effondrement de la production pétrolière. Celle-ci ne s'étant apparemment pas produite, Le Figaro reconnait, sportivement quoique brièvement, le succès de la politique Morales. Quant au Monde, sa correspondante à Lima, même si elle a constaté la prospérité économique bolivienne, l'attribue à...la croissance chinoise, qui a dopé ses exportations de minerais et d'hydrocarbures. L'explication par les nationalisations est simplement suggérée en seconde place, au conditionnel, et prudemment placée dans la bouche de Morales lui-même.

A gauche aussi, il n'est pas impossible que le cas Morales dérange : pensez, un président de gauche qui a légalisé le travail des enfants à partir de dix ans, et apparemment à la demande des enfants eux-mêmes: qu'en penser ? Voilà qui bouscule toutes les catégories. Les débats se poursuivent jusque dans nos forums. Même Mélenchon, pourtant doté d'antennes surpuissantes en Amérique latine, semble l'avoir perdu de vue sur son blog. Le miracle bolivien n'aura pas de savants docteurs.

 

 

http://www.arretsurimages.net/breves/2014-10-13/Chut-Le-president-de-gauche-a-ete-reelu-id18061

 

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Economic Freedom of the World: 2014 Annual Report

 

 

HK 1er, US et UK 12e ex-aequo, France, 58e.

 

Ce sont les chiffres de l'institut Cato. La fondation Heritage publie le même indice avec une méthodologie légèrement différente. On retrouve sensiblement les mêmes places dans le classement, mais la France est 70ème, plombée par le poids de l'Etat.

 

http://www.heritage.org/index/ranking

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Il est en train de basculer dans le coté obscur de l'ultra-libéralisme. Rechercher des prix de marché dans le secteur de la santé, c'est un coup à se faire insulter par tous les élus de tous les partis politiques français. :)

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