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Travailler le dimanche.


Messages recommandés

Le débat sur le travail dominical est reporté "sine die" et n'apparaît plus sur l'ordre du jour de l'Assemblée nationale qui est actuellement fixé jusqu'au 25 janvier…

Alors "sine die" = oubliettes, ou textes qui seront glissés dans la traditionnelle enveloppe de ceux adoptés en juillet/août, quand la France dort d'un lourd et profond sommeil politique?

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,…71@7-354,0.html

Kortinus :icon_up:

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Et ton impolitesse, n'est-elle pas la vulgarité incarnée ?

Manifestement, tu ne connais pas la définition de ce mot (ou, alternativement, tu n'as pas compris que je parlais de Siné, le dessinateur).

Mais tu vas pouvoir préciser. A te lire…

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Manifestement, tu ne connais pas la définition de ce mot (ou, alternativement, tu n'as pas compris que je parlais de Siné, le dessinateur).

Mais tu vas pouvoir préciser. A te lire…

Je pensais à ce genre de remarques :

Voilà un bon résumé de tes contributions.
(avec "Rien." en citation)

Ca m'a toujours tué cette fâcheuse tendance qu'ont parfois les habitués d'un forum de se croire au dessus des règles de convenance et de politesse.

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Je pensais à ce genre de remarques :

(avec "Rien." en citation)

Ca m'a toujours tué cette fâcheuse tendance qu'ont parfois les habitués d'un forum de se croire au dessus des règles de convenance et de politesse.

Eh bien ça confirme ce que je pensais : tu ne sais pas ce qu'impoli veut dire. Là, tu aurais pu dire "cassant" ou "sec". Mais pas impoli.

Quant aux règles de convenance, il s'agit d'un forum, ici. Pas d'un salon de thé.

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Eh bien ça confirme ce que je pensais : tu ne sais pas ce qu'impoli veut dire. Là, tu aurais pu dire "cassant" ou "sec". Mais pas impoli.

Quant aux règles de convenance, il s'agit d'un forum, ici. Pas d'un salon de thé.

Se montrer sec et cassant avec des gens qu'on ne connait pas est impoli. C'est effectivement un forum et non pas un club de gentlemen mais tout de même, c'est une attitude contre-productive que de se montrer aussi méprisant envers les "nouveaux".

J'arrêterais ici sur le sujet, pas la peine de faire partir ce fil en hors-sujet.

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Se montrer sec et cassant avec des gens qu'on ne connait pas est impoli. C'est effectivement un forum et non pas un club de gentlemen mais tout de même, c'est une attitude contre-productive que de se montrer aussi méprisant envers les "nouveaux".

J'arrêterais ici sur le sujet, pas la peine de faire partir ce fil en hors-sujet.

En réalité l'essentiel, ici, c'est de filtrer.

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Argh, mon dieu, tous ces ordinateurs qui ont modifié les conditions d'existence de tous ces gens, ça a dû sauvagement les influencer contre leur gré ! C'est Thorrible ! Vite ! Sclérosons la société ! Il ne faut pas modifier les conditions, aucune, nulle part, jamais, car ce serait (roulement de tambours)

Bon, un peu de sérieux, svp. Le fait de donner, dans le cas présent, la liberté aux volontaires de bosser le dimanche ne représente en rien une rupture de contrat pour les autres (les pas volontaires, donc, pour ceux qui n'ont pas compris).

Ma remarque portait sur l'aspect formel de certaines demandes de travail ou non. On veut la même chose : un volontariat. Je précise juste que dans certains cas, la liberté sera formelle. Quand certains patrons demandent si les gens veulent bosser le dimanche, la réponse non ne fait pas parti des réponses possibles. C'est la vie, c'est pas un enfer, mais ce n'est sûrement pas de la liberté. Les patrons qui laissent vraiment le choix ne sont pas des cas problématiques donc inutiles d'en discuter.

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Se montrer sec et cassant avec des gens qu'on ne connait pas est impoli.

Non.

En réalité l'essentiel, ici, c'est de filtrer.

Voilà. Et pour Johnnieboy, un indice dans le groupe de manpow : "yabon nonosse".

Ma remarque portait sur l'aspect formel de certaines demandes de travail ou non. On veut la même chose : un volontariat. Je précise juste que dans certains cas, la liberté sera formelle. Quand certains patrons demandent si les gens veulent bosser le dimanche, la réponse non ne fait pas parti des réponses possibles.

Pour ceux qui sont déjà salariés, si si. Changer les jours de travail, c'est une modification substantielle du contrat.

Pour les nouveaux arrivants, c'est une contrainte de job. Comme pour un boulanger qui doit se lever tôt, ou les agents EDF d'astreinte ou ceux qui bossent en 3x8, etc… On est libre alors de dire "oui, j'accepte la contrainte" ou "non".

C'est la vie, c'est pas un enfer, mais ce n'est sûrement pas de la liberté.

Je crains que nous ne glissions vers l'éternelle confusion liberté/capacité.

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Il y a toujours de nombreuses petites entreprises qui peuvent se passer des grandes, certes, et je ne l'ai jamais nié, mais leur nombre est en baisse. Les grandes entreprises gagnent inexorablement du terrain sur les petites dans le sens où de plus en plus de PME travaillent pour elles. Si de nombreuses petites entreprises peuvent encore se passer des grandes, ce sont nos sociétés entières qui ne peuvent plus se passer des grandes entreprises car elles sont devenues un acteur économique planétaire majeur.

Si les grandes entreprises sont effectivement de plus en plus grandes, et donc voyantes, cela ne veut pas nécessairement dire qu'elles emploient, au total, plus de monde. Et ça ne veut pas dire qu'elle bouffent toutes les petites.

Rappelons-nous par ailleurs qu'à l'origine, tu critiquais les conditions de travail dans les grandes entreprises, et non chez leurs sous-traitants. Une petite entreprise sous-traitant pour une plus grande reste une petite entreprise en ce qui concerne son organisation interne.

Et, puisqu'on parlait de choses immédiatement évidentes auparavant, je me suis livré à un petit exercice : Je me suis baladé virtuellement dans les rues de ma ville en regardant les entreprises que j'y trouvais : Des agences immobilières, pressings, coiffeurs, boulangeries, boucheries, restaurants, hôtels, bars, fast-foods (que je ne range pas dans "restaurants" :icon_up:), quincailleries, épiceries, fleuristes, magasins de vêtements, de chaussures, d'articles divers et variés, de décoration, d'informatique, de retouche vestimentaire, laveries, assurances, mutuelles, syndics, pharmacies, médecins de toutes spécialités, cavistes, bazars, avocats, notaires, huissiers, menuisiers, poissonniers salons de beauté ou de bronzage, etc.

Ah… oui, 4 supermarchés, aussi.

Non seulement la grande majorité des gens sont employés par des PME, mais c'est aussi l'immense majorité des entreprises qui font partie de cette catégorie, et c'est aussi la majeure partie des expériences quotidiennes que nous avons tous avec des entreprises qui se passent avec des petites, et non des grosses.

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Non seulement la grande majorité des gens sont employés par des PME, mais c'est aussi l'immense majorité des entreprises qui font partie de cette catégorie, et c'est aussi la majeure partie des expériences quotidiennes que nous avons tous avec des entreprises qui se passent avec des petites, et non des grosses.

Jusqu'au moment où l'on rentre chez soi dans sa Toyota qui roule à l'essence Total, pour rentrer dans sa maison Bouygues qui consomme du courant et du gaz EDF. On se repose dans un fauteuil IKEA et on allume sa télé Sony en sirotant un Coca-Cola avec un peu de chocolat Nestlé…

On doit pas avoir le même quotidien :icon_up:

edit: au lieu du coca, on peut aussi déguster du Dom Perignon, marque de la modeste PME bien connue LVMH, qui arrive même à se faire de la pub gratuite sur Liborg ;-)

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Jusqu'au moment où l'on rentre chez soi dans sa Toyota qui roule à l'essence Total, pour rentrer dans sa maison Bouygues qui consomme du courant et du gaz EDF. On se repose dans un fauteuil IKEA et on allume sa télé Sony en sirotant un Coca-Cola avec un peu de chocolat Nestlé…

On doit pas avoir le même quotidien :icon_up:

edit: au lieu du coca, on peut aussi déguster du Dom Perignon, marque de la modeste PME bien connue LVMH, qui arrive même à se faire de la pub gratuite sur Liborg ;-)

Enfin quelqu'un qui comprend le message que je m'évertue à essayer de faire passer. Merci Saxval! Je dois trop entrer dans les détails et du coup diluer l'essentiel.

Kortinus :doigt:

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Jusqu'au moment où l'on rentre chez soi dans sa Toyota qui roule à l'essence Total, pour rentrer dans sa maison Bouygues qui consomme du courant et du gaz EDF. On se repose dans un fauteuil IKEA et on allume sa télé Sony en sirotant un Coca-Cola avec un peu de chocolat Nestlé…

On doit pas avoir le même quotidien :icon_up:

edit: au lieu du coca, on peut aussi déguster du Dom Perignon, marque de la modeste PME bien connue LVMH, qui arrive même à se faire de la pub gratuite sur Liborg ;-)

Toyota achetée je suppose chez le concessionnaire local, vendeur indépendant comme la plupart, pour rentrer dans une maison dont les plans ont été réalisés par un architecte indépendant, comme la pluparte, dont la plomberie, l'électricité, la peinture, la décoration, la pose des sols, et autres détails ont été réalisés par des artisans indépendants, comme souvent. Ensuite, on s'assoit dans un fauteuil peut-être Ikéa, peut-être pas, en regardant la télé qu'on à achetée peut-être chez Darty, peut-être chez un revendeur plus modeste, en dégustant un Dom Pérignon 1995 acheté chez le caviste du coin, sans y adjoindre de chocolat, ce qui serait de mauvais goût, mais de petits gâteaux acquis auprès de la biscuiterie artisanale locale. Il faut ce qu'il faut, quand on boit du Dom P, môssieur. :doigt:

Je n'irais par jusqu'à préciser le nombre impressionnant de prestataires impliqués dans la fabrication et transport de ces biens.

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Produits qui ont tous été construits ou fabriqués à partir de composants produits par des sous-traitants obscurs dont personne n'a jamais entendu parler. Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas.

Et en se focalisant sur les produits, on oublie que les services, généralent à l'intensité capitalistique plus faible, sont aussi moins concentrés.

Le maçon, le bois et le lait viennent de Pologne.

Et le plombier aussi malheureux :icon_up:

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Invité Arn0

En plus il ne faut pas confondre grande entreprises et grandes marques. Par exemple quand on va dans un Macdo ou dans un Leclerc on fréquente une grande marque mais l'établissement appartient à une petite entreprise sous franchise.

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Jusqu'au moment où l'on rentre chez soi dans sa Toyota qui roule à l'essence Total, pour rentrer dans sa maison Bouygues qui consomme du courant et du gaz EDF. On se repose dans un fauteuil IKEA et on allume sa télé Sony en sirotant un Coca-Cola avec un peu de chocolat Nestlé…

On doit pas avoir le même quotidien :icon_up:

edit: au lieu du coca, on peut aussi déguster du Dom Perignon, marque de la modeste PME bien connue LVMH, qui arrive même à se faire de la pub gratuite sur Liborg ;-)

Grand c'est mal.

Tiens regarde, par exemple, les grandes personnes.

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Ma remarque portait sur l'aspect formel de certaines demandes de travail ou non. On veut la même chose : un volontariat. Je précise juste que dans certains cas, la liberté sera formelle. Quand certains patrons demandent si les gens veulent bosser le dimanche, la réponse non ne fait pas parti des réponses possibles. C'est la vie, c'est pas un enfer, mais ce n'est sûrement pas de la liberté. Les patrons qui laissent vraiment le choix ne sont pas des cas problématiques donc inutiles d'en discuter.

Argumentation difficilement tenable. Si on pousse plus loin un patron peut-il exiger des jours de travail précis ? pourquoi interdire le dimanche plutôt que le lundi ? un patron peut-il exiger des horaires de travail ou est-ce une atteinte à la liberté du salarié qui devrait pouvoir se pointer quand il veut ? Encore un fois la seule solution viable est la concurrence. Laissons les gens signer leurs contrats tranquillement, un patron aura toujours des exigences, mais tous les patrons n'auront pas les mêmes. Idem pour les salariés (certains sont même très contents de bosser le dimanche et d'avoir un repos en semaine, sisi !). Laissons donc jouer la liberté de choix, que les employés trouvent des employeurs avec qui ils peuvent s'entendre et vice versa.

Ca me rappelle des problèmes typiques du service public, où l'on se rend toujours compte que l'on ne peut pas satisfaire l'ensemble des demandes possibles. Et comme on y est persuadé que les gens ont "droit à" tel ou tel service, donc qu'il y va de leur liberté, on se lance dans la course au moyens et aux plans pharaoniques pour réaliser presque rien. Avec un peu moins de monopole ou d'entraves et un peu plus de concurrence l'offre explose et ce type de problème ne se pose plus. Plus besoin de s'arracher les cheveux sur des problèmes de transport en commun si on levait certains monopoles par exemple, mais si un seul acteur doit répondre à toutes les demandes évidemment ça bloque.

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Oooooh, mais on s'instruit de plus en plus en lisant ce forum !

Je savais déjà que le salaire se définit comme la contrepartie du travail. J'apprends maintenant que le travail se définit comme la contrepartie du salaire. On progresse. La rétribution se définit en fonction de la contribution, donc la contribution se définit en fonction de la rétribution. C’est logique ! Naïf que j'étais, je ne savais même pas ça. Si seulement l'ensemble des français pouvait avoir accès à des connaissances aussi complexes, nul doute qu’ils sauraient déjouer les slogans vides de sens et voteraient plutôt pour un candidat qui aurait la finesse et l'intelligence de bâtir un programme politique fondé sur une idée aussi profonde que « travailler plus pour gagner plus ! ». Malheureusement, on ne trouvera jamais dans la classe politique une telle finesse d’analyse sur le travail…

En plus, pas besoin de s'emmerder à lire des études pseudoscientifiques de management pour établir une aussi puissante vérité. D'autant plus que je sais maintenant que le management n'est qu'une idéologie qui a pour unique but de produire du chiffre. Du chiffre, rien que du chiffre. Peu importe lesquels, du moment que ce sont des chiffres.

Et, puisqu'on parlait de choses immédiatement évidentes auparavant, je me suis livré à un petit exercice : Je me suis baladé virtuellement dans les rues de ma ville en regardant les entreprises que j'y trouvais : Des agences immobilières, pressings, coiffeurs, boulangeries, boucheries, restaurants, hôtels, bars, fast-foods (que je ne range pas dans "restaurants" :icon_up:), quincailleries, épiceries, fleuristes, magasins de vêtements, de chaussures, d'articles divers et variés, de décoration, d'informatique, de retouche vestimentaire, laveries, assurances, mutuelles, syndics, pharmacies, médecins de toutes spécialités, cavistes, bazars, avocats, notaires, huissiers, menuisiers, poissonniers salons de beauté ou de bronzage, etc.

Tu omets une information clef, cher DomP : chacun sait que tous ces professionnels ne réalisent leurs activités que par cupidité. Aucun d’entre eux ne porte un quelconque intérêt à ce qu’il fait. Une seule obsession : le fric, rien que le fric. Eh oui, ils n’ont pas eu l’idée de faire un métier intéressant comme, je ne sais pas moi, de la R&D dans un grand groupe, par exemple. Les ballots !

Enfin quelqu'un qui comprend le message que je m'évertue à essayer de faire passer. Merci Saxval! Je dois trop entrer dans les détails et du coup diluer l'essentiel.

Disons qu'il est très difficile pour le commun des mortels d'accéder au niveau de la fine réflexion développée par la « noblesse scientifique ».

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Tu omets une information clef, cher DomP : chacun sait que tous ces professionnels ne réalisent leurs activités que par cupidité.

Et bien oui c'est exact : tous ces professionnels travaillent pour un seul élément, le fric (ou pour certains travailleurs non-salariés le seul espoir pas toujours concrétisé d'en gagner à la fin du mois). Sans cela presque personne ne se lèverait le matin pour aller bosser. Cela ne signifie pas que chacun travaille à maximiser son revenu disponible ; il existe naturellement des arbitrages entre rémunération et autres facteurs tels que loisirs, vie familiale, prestige, auto-estime, sécurité, etc.

Aucun d’entre eux ne porte un quelconque intérêt à ce qu’il fait.

Faux dilemme : on peut tout à fait travailler en étant contraint par la nécessité matérielle tout en prenant plaisir et intérêt à son activité. Le travail est fort heureusement pour beaucoup un lieu privilégié d'accomplissement et de réalisation de soi tout comme il peut générer pour d'autres souffrances, maladies professionnelles, stress, angoisses ou frustrations. Tout cela est assez trivial et ne remet pas en cause le fait que les gens exercent une activité professionnelle pour une raison : gagner leur vie.

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Merci de ces précisions Drake, je m'instruis toujours plus !!

C'est merveilleux d'avoir accès à tant de connaissances. :icon_up:

De rien, ça fait plaisir de rendre service :doigt: Va et ne pêche plus…

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