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Type de personnalité MBTI des libéraux


Punu

Après avoir fait le test, vous êtes :  

341 membres ont voté

  1. 1. Après avoir fait le test, vous êtes :

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Messages recommandés

Oui en gros, la trisomie n'est pas une maladie.

Je vois pas le rapport. un trisomique n'est pas autonome et n'est pas surefficient, je vois vraiment pas le rapport. Un Asperger est autonome, il demande rien à personne et il est très heureux de ce qu'il est, y'a que les "normaux" pour le traiter de malade.

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À actr : donc tu ne parles pas de pathologies, si tu ne parles pas de maladies

Je ne connais pas ce que tu appelles asperger.

Par contre je peux te dire qu'un autiste, ou un schyzophrène, ou tout un tas de personnes citées ici, ont une condition médicale différente de la condition habituelle. Ça peut être un déséquilibre hormonal, une mutation génétique, une connection manquante, j'en sais rien, je ne suis pas médecin.

Leur corps ne fonctionne pas pareil que tout un chacun.

Pourquoi être aussi sensible sur le mot "malade"? Est-ce que tu ferais autant d'histoire pour la dénomination "enrhumé", "cancéreux" ou "sidaïque" ? On a juste dit qu'ils étaient malades, ça n'enlève rien à leur dignité et leur nature humaine...

Et cela ne change rien à leurs autres talents.

Un boiteux n'aura pas la capacité de courir le 100m. Un autiste n'aura pas celle de se fondre en société. En disant ça, je n'ai rien dit sur leur talent à la guitare électrique.

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J'ai quand même du mal avec le terme de pathologie, surtout en ce qui concerne des prétendues "maladies mentales" qui sont accompagnées d'une...surefficience...Car les Asperger bien souvent c'est ça, ils sont aussi (avant tout ?) très très intelligents. Pourquoi on considérerait pas que c'est le gusse a 75 de QI qui est malade ?

 

À ce compte là Ray Charles ne souffrait pas de cécité puisqu'il était surefficient par ailleurs.

Je ne connais pas la terminologie, mais le gusse qui a un QI de 75 doit être classé déficient mental je pense.

 

Or un Asperger n'a pas forcément vocation à se terrer dans la honte et à se contorsionner pour s'adapter, en s'excusant d'être ce qu'il est. Il n'a pas vocation à "changer" pour etre "compatible" a une majorité.

 

Personne n'a dit que c'était une maladie honteuse. Néanmoins, il me semble bien que les aspies sont obligés de s'adapter en permanence (ce sont eux qui le disent).

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Je vois pas le rapport. un trisomique n'est pas autonome et n'est pas surefficient, je vois vraiment pas le rapport. Un Asperger est autonome, il demande rien à personne et il est très heureux de ce qu'il est, y'a que les "normaux" pour le traiter de malade.

J'ai connu un trisomique que ça ne gênait pas d'être trisomique, qui ne se terrait pas dans la honte et la peur de ne pas s'adapter. Il avait pas l'air malheureux non plus (après j'étais pas dans sa tête).

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J'ai un problème avec le terme de pathologie utilisé pour tout et nimporte quoi car il n'est pas neutre, le vocabulaire et les mots qu'on emploie ne sont pas neutres, on le sait tous. Un malade, on se place en situation de compassion avec lui, et on estime qu'il serait souhaitable pour lui qu'il ne le soit plus.

Cela ne "colle pas" avec certains ""troubles mentaux"" considérés à mon avis un peu vite comme des pathologies. Un Asperger son SEUL problème c'est qu'il a un mode de fonctionnement minoritaire. 

Un asperger estimera que son mode de fonctionnement est beaucoup plus pur, plus vrai, qu'il est très "supérieur" à notre mode de fonctionnement social à nous. 

je veux juste dire qu'il faut bien prendre conscience que si il a "officiellement tort" de dire ça, c'est parce qu'il est minoritaire, et uniquement pour ça. Il n'a pas de "déficience", il est autonome, il ne souffre pas (a part parfois des conséquences de l'intolérance de la majorité qui considère toute trop grande différence comme pathologique), il est efficient...

 

Le terme pathologie pour ce genre de syndrome qui relève de la "différence", et d'une différence encore une fois qui consiste avant tout à etre quelqu'un de singulier, d'hyper riche intérieurement, et d'hyper intelligent,  est a mon avis inapproprié, voire "grave". Pourquoi ne pas se contenter de parler de différence ?

 

Et encore une fois, un triso c'est pas pareil, ce n'est pas autonome, et c'est une déficience en capacité intellectuelles.

la on parle d'un syndrome qui est correlé avec la surefficience....... un syndrome que pas mal de grands noms ont même s'il faut se méfier de google.. et un syndrome qui est "indétachable" de la personnalité de ses grands noms et de leur réussite... tu peux pas dire d'un type "ah lui c'est un type géééénial dommage pour lui qu'il soit asperger, s'il était pas asperger il serait parfait" . C'est profondément lui, d'etre asperger, c'est pas une tumeur surnuméraire, c'est pas indépendant de la personnalité globale, bref

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Je ne sais pas ce que c'est qu'un asperger, par conséquent je n'en ai rien à carrer de savoir si c'est une pathologie ou pas.

De toute façon je n'ai pas l'habitude de me demander pourquoi je trouve un tel ou un tel infréquentable ou génial.

Si ton exemple est génial mais asocial, je vais me dire "un tel est génial, c'est dommage qu'il soit asocial" et le fréquenter uniquement pour certaines choses. À quoi ça sert de chercher plus loin? Je ne cherche pas à changer ou à guérir mes amis... Si quelqu'un ne me plaît pas, ça n'est pas un ami. C'est bien suffisant.

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J'ai bien écrit que ce test n'avait aucune prétention et qu'il me semblait pouvoir faire ressortir des traits de personnalité (de façon assez juste dans mon cas). Les questions sont d'ailleurs assez transparentes.

D'ailleurs on a vu qu'il faisait bien ressortir l'introversion :icon_wink:

Je voulais simplement souligner que c'est casse gueule d'associer traits de personnalité et pathologies, même les mecs du DSM ont tendance à faire un peu n'imp' en la matière.

Du coup c'est très facile devant son écran de se dire "mais bon sang bien sûr, en fait je suis schizoïde, en fait c'est pas de ma faute si j'ai pas d'amis c'est la chimie de mon cerveau qui est niquée. Respectez mon autorité ma différence !".

Le MBTI, en tant qu'outil qui s'intéresse de manière assumée au fonctionnement de la personnalité (sans notion de normal ou de pathologique) me paraît plus sain. Il va nous dire qu'il y a statistiquement plus d'extravertis et qu'il est bénéfique d'apprendre à communiquer avec eux, mais pas que les introvertis sont anormaux.

 

Je pense qu'un trouble de la personnalité schizoïde, en vrai, c'est un tout petit peu plus que simplement de l'introversion. C'est comme si tu me disais : "Et là on se rend compte qu'être alcoolique c'est purement et simplement aimer boire un coup. J'aime bien boire un coup, donc leur description s'appliquera, mais WTF ? Depuis quand aimer boire un verre est une maladie ?".

Bien entendu, je forçais le trait. Et je n'ai pas découvert le terme "schizoïde" hier. D'après les critères du DSM-IV et du CIM-10 j'en suis, pourtant je suis très loin d'être asexuel et j'ai plus d'amis proches que la plupart des gens :jesaispo:

 

Je n'ai pas lu cet article, mais il me semble qu'il y a une différence entre introversion et solitude, c'est tout. Pour preuve tes 4677 posts.

Si on définit la solitude comme le fait d'être seul sans le vouloir, effectivement c'est néfaste, mais c'est quelque peu circulaire. Et c'est aussi mutuellement exclusif avec le trouble schizoïde.

 

L'ironie est une forme d'agression, donc si tu es agressif sans te sentir agressé, c'est pire.

Bon, allez, c'était quand même pas super violent, si ? On est quand même dans un endroit dédié à la polémique.

 

Si l'objectif est le confort à court terme, alors l'évitement des relations sociales est payant, mais cela n'implique rien quant à la santé de l'organisme à long terme.

La santé n'est mise en cause qu'en cas d'évitement total et prolongé, de déconnexion au monde. Et là on est effectivement dans un cadre pathologique.

 

Oui il y a des gens qui ont plus ou moins besoin de contacts interpersonnels tout comme il y a des gens qui ont plus ou moins besoin de manger, mais ce qui est sur c'est que les stimulus interpersonnels sont autant vitaux que la nourriture, et qu'être en manque de ces stimulus  n'est pas moins morbide qu'être en manque de nourriture.

Pourquoi pas, tant que les besoins sont bien définis par la personne concernée.
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Être aspie ce n'est pas être que surdoué. Je crois que tu mets trop de côté les difficultés sociales.

Certes, certes. Je ne vais pas faire semblant de pas entendre ce que vous dites, évidemment qu'un asperger comprend pas certains codes de base, et est souvent rejeté. Mais, là encore, en cotoyer un (en l'occurence je "corresponds" avec lui) me fait un peu relativiser tout ça.

Petit j'ai été diagnostiqué surdoué, sautage de classe blabla, bref. Comme sans doute pas mal de gens sur ce forum. Bon, et je suis pas du tout Asperger, je suis meme suradaptable, j'ai pas de "difficultés sociales", j'étais populaire au lycée, tout le monde m'aime bien, tout va bien.

Pourtant, moi je "sais" que quelque chose va pas, que c'est beaucoup de cinéma, beaucoup de "survie sociale" mais peu d'épanouissement personnel.

 

A coté de ca l'Asperger 90% des gens le considèrent comme un psychopate, il est "officiellement bizarre" (pendant que moi mon combat a tjrs été de ne pas l'etre et de faire comme tout le monde de faire rire de me freiner bref "classique"), mais au final partout ou il est passé il a trouvé 1 ou 2 amis ou c'était la folie question complicité intellectuelle. Et pas mal de copines qui sortent du lot, aussi !

Donc bon. Etre incapable de s'adapter à la majorité n'est pas toujours un souci pour l'épanouissement, parfois au contraire, et c'est encore une fois beaucoup + la majorité qui est stressé de cohabiter avec ce "psychopate" (alors qu'il leur fait rien de mal, a part dénoter et bouleverser leurs codes) que lui qui est dég d'etre "psychopate". 

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Non moi si on relit le début de la converse je rebondissais au post de Jim qui parlait de la difficulté des aspies en entretien d'embauche (qui est réelle et ca pour le coup c'est un vrai pb pour l'asperger que je connais), puis au post de Lancelot qui se plaignait de la surutilisation du mot pathologie tout en balancant lui meme de manière lapidaire des étiquettes de "pathologie" a tour de bras.

 

Et je disais juste que je trouvais ca dommage que l'on (la majorité, la société, les employeurs, tout ce que tu veux) ait globalement beaucoup de mal à vraiment comprendre apprécier tolérer et accepter la DIFFERENCE, et qu'on se prive sans doute de pas mal de talents.  Je trouve ca anormal qu'une société colle le mot pathologique sur des etres souvent exceptionnels et surcapables, surefficients. C'est tout ce que je dis. Mais bon c'est comme ca hein, c'est humain et naturel de se protéger des etres trop différents, sans doute. Et moi même ai eu des réactions de repli voire de rejet face a l'asperger que je connais, car on se sent parfois en danger quand on est confronté a quelqu'un de trop différent. Mais, c'est pas parce que c'est normal et instinctif que c'est un "optimum" de cohabitation, dans l'absolu il est souhaitable de "connaitre" la différence plutot que de se réfugier sous l'étiquette de "pathologie", qui est quoique vous en disiez très disqualifiante et décrédibilisante.

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Celui qui s'écarte trop de la norme, est-il anormal ? Oui certainement, c'est la définition d'anormal.

Est ce que tout ce qui est anormal est toujours pathologique ? Non, par exemple, un gars qui mesure 2,20 m n'est pas forcement malade comme un gars qui est très intelligent mais qui a des difficultés sociales.

 

 

Et puis, tout le monde, a au moins un truc physique ou psy qui s'écarte carrément de la norme. Ici, un nez énorme, là un égo démesuré, etc...

 

Le vrai problème n'est pas de s'écarter de la norme (dans une certaine mesure) mais l'étiquette qu'on vient coller dessus. C'est le problème de la "psychologisation" à outrance et de sa "pathologisation": comme c'est le cas pour l'hyperactivité/trouble de l'attention, idem pour la dyslexie.

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S'il est surefficient mais incapable de bosser en équipe, ça me paraît normal qu'il rate ses entretiens, tout comme quelqu'un qui se comporterait comme un connard pour d'autres raisons. Il n'est pas adapté au job, qu'il fasse autre chose.

Ça ne me viendrait pas à l'idée d'embaucher l'autiste de 30 ans que je connais comme receptionniste. Pourtant lui aussi est très intelligent.

Tu demandes à respecter les différences, mais pour toi ce respect consiste à considérer qu'ils peuvent faire la même chose que les autres. Tu vois la contradiction?

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Il y a la maladie, qui est un état transitoire et qui appelle un traitement sensé permettre de revenir à une bonne santé

il y a l'invalidité, ou le handicap qui décrit un état physique ou mental présentant des défaillances plus ou moins importantes d'un organe ou d'une fonction par rapport à un état optimal plus classique

Les handicapés ne 'rejettent' pas leurs particularités et n'ont pas forcément  ces chichiteries pour aborder leur différence, au contraire des personnes disposant de tous leurs moyens

 

 

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Que son entourage sache ou non ce que c'est qu'un asperger, ils n'ont pas envie de le fréquenter. Je ne vois pas en quoi les convaincre qu'il l'est mais que ça n'est pas une pathologie changera quoi que ce soit!

 

C'est comme si j'étais un gros raciste persuadé que les chinois sont des créatures du diable (surtout qu'après tout le racisme c'est un peu "instinctif", comme le rejet de l'asperger peut l'etre), et que j'te disais "je n'ai pas envie de les fréquenter". 

Tu aurais envie de m'expliquer ce qu'est un chinois, de pas me laisser dans une situation d'intolérance non justifiée, dans une situation d'erreur en fait.

Bah la c'est un peu pareil. Le recruteur rejette l'asperger pour des raisons non rationnelles car l'asperger ne sera pas un mauvais collaborateur et sera même souvent très efficace. Je ne vois pas en quoi c'est un optimum, en quoi "on s'en fout". Le monde tournerait mieux si on se "connaissait" et se "comprenait" et "s'acceptait" tous un peu mieux, je pense, ca fait con de dire ça mais c'est vrai, quoi !

Il est à mon avis triste de voir un asperger ne pas trouver sa place. On peut tjrs dire que c'est la faute a "sa pathologie", mais quand sa pathologie fait de lui quelqu'un bourré de talents qui a le seul tort de ne pas satisfaire les codes majoritaires, et bien perso je me dis que si j'étais asperger mon combat serait de "faire connaitre" ma différence et de la faire accepter.

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S'il est surefficient mais incapable de bosser en équipe, ça me paraît normal qu'il rate ses entretiens, tout comme quelqu'un qui se comporterait comme un connard pour d'autres raisons. Il n'est pas adapté au job, qu'il fasse autre chose.

 

Je parle évidemment de cas ou l'asperger est adapté aux jobs, ce qui exclut un peu tout métier contact clientèle et autre. 

Dans la plupart des cas l'asperger est recalé parce qu'il "fait peur" a l'employeur, pas parce qu'il est pas adapté au job, l'asperger est pas con il a autant envie de voir de la clientèle que toi de l'embaucher comme réceptionniste

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C'est le problème de la "psychologisation" à outrance et de sa "pathologisation": le cas de l'hyperactivité/trouble de l'attention qui sont à mon avis une vraie connerie, idem pour la dyslexie.

+1

Il faut pas tout confondre... Il est aussi inutile d'inventer des maladies que de nier celles existantes.

On dirait que le jeu est de catégoriser pour pouvoir brandir ça comme une carte d'identité pour soi-même ou pour son voisin. Alors que, si c'est médical, ça devrait être intime et l'affaire de médecins.

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D'ailleurs on a vu qu'il faisait bien ressortir l'introversion :icon_wink:

Je voulais simplement souligner que c'est casse gueule d'associer traits de personnalité et pathologies, même les mecs du DSM ont tendance à faire un peu n'imp' en la matière.

Du coup c'est très facile devant son écran de se dire "mais bon sang bien sûr, en fait je suis schizoïde, en fait c'est pas de ma faute si j'ai pas d'amis c'est la chimie de mon cerveau qui est niquée. Respectez mon autorité ma différence !".

Le MBTI, en tant qu'outil qui s'intéresse de manière assumée au fonctionnement de la personnalité (sans notion de normal ou de pathologique) me paraît plus sain. Il va nous dire qu'il y a statistiquement plus d'extravertis et qu'il est bénéfique d'apprendre à communiquer avec eux, mais pas que les introvertis sont anormaux.

 

Bien entendu, je forçais le trait. Et je n'ai pas découvert le terme "schizoïde" hier. D'après les critères du DSM-IV et du CIM-10 j'en suis, pourtant je suis très loin d'être asexuel et j'ai plus d'amis proches que la plupart des gens :jesaispo:

 

Si on définit la solitude comme le fait d'être seul sans le vouloir, effectivement c'est néfaste, mais c'est quelque peu circulaire. Et c'est aussi mutuellement exclusif avec le trouble schizoïde.

 

Bon, allez, c'était quand même pas super violent, si ? On est quand même dans un endroit dédié à la polémique.

 

La santé n'est mise en cause qu'en cas d'évitement total et prolongé, de déconnexion au monde. Et là on est effectivement dans un cadre pathologique.

 

Pourquoi pas, tant que les besoins sont bien définis par la personne concernée.

 

OK. Merci pour ta réponse, car jusqu'alors je ne comprenais pas trop où tu voulais en venir.

 

Ce que tu dis au sujet du MBTI me paraît très judicieux, et j'ai le sentiment qu'il m'a apporté davantage que la littérature que j'avais pu parcourir concernant les personnalités schizoïdes (au fait... j'avais obtenu également 80% à ce test) et les questions de surdoués/THQI (à ce sujet j'ai surtout l'impression qu'il se dit pas mal de conneries et que certains psy en font un business).

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C'est comme si j'étais un gros raciste persuadé que les chinois sont des créatures du diable (surtout qu'après tout le racisme c'est un peu "instinctif", comme le rejet de l'asperger peut l'etre), et que j'te disais "je n'ai pas envie de les fréquenter".

Tu aurais envie de m'expliquer ce qu'est un chinois, de pas me laisser dans une situation d'intolérance non justifiée, dans une situation d'erreur en fait.

Bah la c'est un peu pareil. Le recruteur rejette l'asperger pour des raisons non rationnelles car l'asperger ne sera pas un mauvais collaborateur et sera même souvent très efficace. Je ne vois pas en quoi c'est un optimum, en quoi "on s'en fout". Le monde tournerait mieux si on se "connaissait" et se "comprenait" et "s'acceptait" tous un peu mieux, je pense, ca fait con de dire ça mais c'est vrai, quoi !

Il est à mon avis triste de voir un asperger ne pas trouver sa place. On peut tjrs dire que c'est la faute a "sa pathologie", mais quand sa pathologie fait de lui quelqu'un bourré de talents qui a le seul tort de ne pas satisfaire les codes majoritaires, et bien perso je me dis que si j'étais asperger mon combat serait de "faire connaitre" ma différence et de la faire accepter.

À la place de l'asperger ou du chinois je n'aimerais pas qu'on me fréquente par pitié ou tolérance forcée, mais pour mes qualités et ma compagnie. Sans avoir à m'"expliquer".

Concernant les entretiens : les patrons n'embauchent pas quand ils ont un mauvais feeling. Et à moins que ton ami se ballade avec une pancarte autour du coup, a priori en 20 min c'est sur ce feeling qu'il sera refusé. Life is a bitch.

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Catégoriser y'a rien de plus naturel.. Grace aux catégories, les personnes concernées peuvent se retrouver, échanger, discuter, ou faire connaitre leur différence, voire s'accepter.. comprendre qu'ils sont "pas seuls comme ca", pas malades justement . Catégoriser, c'est naturel, normal, inévitable. Ca veut pas dire qu'il existe pas des degrés, et autant de personnalités différentes que d'individu, mais je vois pas ce que vous avez contre les "catégories". Désolé de faire une fixette avec cet asperger, mais il est beaucoup plus facile d'accepter un asperger si on sait ce qu'est un asperger, que d'accepter naturellement un individu asperger. y'a comme des prérequis a connaitre, a comprendre, bref. Comprendre pourquoi telle ou telle réaction, comprendre qu'elle est "normale" sur son référentiel, etc. bref.  Rien de plus naturel de toute manière.

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puis au post de Lancelot qui se plaignait de la sur utilisation du mot pathologie tout en balançant lui-même de manière lapidaire des étiquettes de "pathologie" à tour de bras.

Mais, bordel, c'est pas moi qui suis en train de réinventer le langage, là.

Trouble, déficit, syndrome, tout ça c'est de la terminologie du domaine pathologique. Ça veut dire que les psychologues qui ont inventé ces concepts les considéraient comme des maladies, par opposition à des états normaux de la personnalité.

Donc si quelqu'un me dit "J'ai un trouble déficitaire de X" ou "J'ai le syndrome de Y" et que je réponds "c'est une pathologie", je ne suis pas lapidaire ou méchant ou intolérant ou quoi que ce soit. Je ne fais qu'expliciter l'étiquette qu'il se place lui-même dessus. C'est un peu gros de venir se plaindre après comme si c'était de ma faute.

 

Le vrai problème n'est pas de s'écarter de la norme (dans une certaine mesure) mais l'étiquette qu'on vient coller dessus. C'est le problème de la "psychologisation" à outrance et de sa "pathologisation": comme c'est le cas pour l'hyperactivité/trouble de l'attention, idem pour la dyslexie.

Absolument.
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À la place de l'asperger ou du chinois je n'aimerais pas qu'on me fréquente par pitié ou tolérance forcée, mais pour mes qualités et ma compagnie. Sans avoir à m'"expliquer".

Concernant les entretiens : les patrons n'embauchent pas quand ils ont un mauvais feeling. Et à moins que ton ami se ballade avec une pancarte autour du coup, a priori en 20 min c'est sur ce feeling qu'il sera refusé. Life is a bitch.

Mais tu te contredis en 2 phrases.

Comment veux tu pouvoir faire apprécier ta qualité et ta compagnie si tu as une différence qui fait que les gens auront instinctivement un mauvais feeling avec toi au départ??

La compagnie de l'asperger est très appréciable, et on le fréquente pas par pitié ou par tolérance forcée, UNE FOIS qu'on a dépassé cette barrière du feeling, ce rejet instinctif face a la trop grande différence, c'est tout. Et life is peut etre a bitch, mais je vois pas en quoi ce serait "forcément indépassable". Le rejet instinctif n'est pas indépassable, le racisme n'est pas indépassable, l'intolérance n'est pas indépassable. Enfin ca l'est, tout marchera toujours au feeling c'est évident, mais en attendant quand on parle d'asperger autant commencer a ne plus parler de pathologie , ce serait déja un premier pas. Je dis rien de + hein, je suis pas pour des campagnes de sensibilisation d'un ministere des asperger forcant les patrons a embaucher de l'asperger. 

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Mais, bordel, c'est pas moi qui suis en train de réinventer le langage, là.

Trouble, déficit, syndrome, tout ça c'est de la terminologie du domaine pathologique. Ça veut dire que les psychologues qui ont inventé ces concepts les considéraient comme des maladies, par opposition à des états normaux de la personnalité.

 

Tu arretes pas de plaindre de la mode de la surpsychologisation de la surmédicalisation et compagnie, puis tu me sors comme argument d'autorité que les psys considèrent l'asperger comme un syndrome....

J'arrete pas de dire "qu'officiellement" l'asperger est un syndrome, je dis pas le contraire, je dis juste qu'après en avoir cotoyé un ca me semble injustifié et donc en quelque sorte je suis "en phase" avec ton histoire de "on médicalise trop on voit des pathologies partout etc"

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Mais tu te contredis en 2 phrases.

Comment veux tu pouvoir faire apprécier ta qualité et ta compagnie si tu as une différence qui fait que les gens auront instinctivement un mauvais feeling avec toi au départ??

La compagnie de l'asperger est très appréciable, et on le fréquente pas par pitié ou par tolérance forcée, UNE FOIS qu'on a dépassé cette barrière du feeling, ce rejet instinctif face a la trop grande différence, c'est tout. Et life is peut etre a bitch, mais je vois pas en quoi ce serait "forcément indépassable". Le rejet instinctif n'est pas indépassable, le racisme n'est pas indépassable, l'intolérance n'est pas indépassable. Enfin ca l'est, tout marchera toujours au feeling c'est évident, mais en attendant quand on parle d'asperger autant commencer a ne plus parler de pathologie , ce serait déja un premier pas. Je dis rien de + hein, je suis pas pour des campagnes de sensibilisation d'un ministere des asperger forcant les patrons a embaucher de l'asperger.

Sauf que je suis pour surmonter son rejet instinctif quel que soit l'origine, par parce que je sais qu'il est asperger ou chinois. Pourquoi devrais-je être plus tolérante et indulgente avec eux? Soyons indulgents avec tout le monde, prenons le temps de faire connaissance.

(ce qui ne s'applique pas au système pourri des entretiens d'embauche, que les patrons intelligents pourraient remplacer par des recommandations et des embauches "à l'essai")

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