Aller au contenu

Type de personnalité MBTI des libéraux


Punu

Après avoir fait le test, vous êtes :  

341 membres ont voté

  1. 1. Après avoir fait le test, vous êtes :

    • ESTJ
      22
    • INFP
      1
    • ESFP
      98
    • INTJ
      3
    • ESFJ
      110
    • INTP
      13
    • ENFP
      17
    • ISTJ
      4
    • ESTP
      10
    • INFJ
      8
    • ENFJ
      9
    • ISTP
      23
    • ENTJ
      1
    • ISFP
      33
    • ENTP
      2
    • ISFJ
      0


Messages recommandés

Étant donné le succès ininterrompu de ce fil (depuis 2005 quand-même !), je vous propose un test destiné à révéler dans quelle mesure vous souffrez d'un trouble de la personnalité (ou plutôt quels traits ressortent chez vous) :

 

http://www.ratmalin.com/desordre-de-la-personnalite.html

 

Il n'a bien sûr pas la moindre caution scientifique, néanmoins j'ai trouvé mon résultat pertinent...

Lien vers le commentaire

Un peu d'humour...

 

 

Le Syndrome Neurotypique

Définition
Le syndrome neurotypique est un trouble neurobiologique caractérisé par un souci de préoccupations sociales, des délires de supériorité, et l'obsession de conformité.

Symptômes
Les individus neurotypiques pensent souvent que leur expérience du monde est soit la seule ou la seule bonne. Les NTs ont du mal à être seuls. Les NTs sont souvent intolérants à l'apparence des différences mineures chez les autres. Les NTs ont du mal à communiquer directement, et beaucoup ont une incidence plus élevée de mensonges par rapport aux personnes autistes.

Causes
Le NT est censé être d'origine génétique. Les autopsies ont montré que le cerveau du neurotypique est généralement plus petit que celui d'une personne autiste et a surdéveloppé les domaines liés au comportement social.

Tendance
Malheureusement, plus de 9 625 sur 10 000 personnes pourraient être neurotypique.

Traitements
Il n'existe pas de remède connu pour le Syndrome neurotypique.

Adaptation
Dans de rares cas les NTs peuvent apprendre à compenser leur handicap et d'interagir normalement avec des personnes autistes.

Critères diagnostiques du Syndrome Neurotypique

A. Altération qualitative de la communication comme le témoigne au moins un des éléments suivants:

Retard ou Absence du langage parlé. (surcompensation par d'autres modes de communications comme le geste, la mimique ou l'interprétation)
Chez les individus maitrisant suffisament le langage: Incapacité à ne pas interpréter les conversations avec autrui de manière illogique (en cherchant continuellement des doubles sens par exemple)
Usage stéréotypé et répétitif du langage. (ex. Comment ça va ? Ça va bien)

B. Altération qualitative de l'autonomie affective, comme en témoigne au moins deux des éléments suivants:
Obsession marquée de comportements non-verbaux, vagues, indéfinissables, propres à chaque personne tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles et/ou les gestes.
Incapacité à établir des relations avec les pairs possédent un autre mode de fonctionnement sans faire abstraction d'une interprétation l'amenant directement à une carence affective excessive.
Recherche extrême ou anormale de confort dans les moments de détresse. (cherche le réconfort d'une manière stéréotypée, attire l'attention lorsque peu bléssé)
Le sujet n'arrive pas à s'estimer suffisamment de manière autonome, ce qui l'amène à partager constamment ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d'autres personnes.
Recherche constamment l'attention car incapable de rester seul.
Présence de réprocité sociale ou émotionnelle : Le sujet n'existe pas sans le regard des autres.

C. Caratère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements sociaux, des intérêts et des activités socialement acceptables, comme en témoigne au moins deux des éléments suivants :
- Préoccupation circonscrites à quelques centres d'intérêts stéréotypé et restreints permettant de sauver l'image sociale, tant dans son intensité que dans son orientation.
- Adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques d'une incohérence marquée mais fonctionnels pour la norme.
- Maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs dont l'absence de cohérence avec l'émotion vécue provoquent une distorsion.
- Préoccupation persistantes pour certaines parties du corps.

D. La perturbation entraine un modelage cliniquement significatif du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.

E. Il n'existe pas de retard général du langage mais la récurrence du manque de précision et de clarté de la communication est significative sur le plan clinique.

F. Au cours de l'enfance, il y a eu diminution de l'autonomie de penser et de la curiosité pour son environnement. Il y a cependant eu un apprentissage accéléré du comportement adaptatif.

 

Lien vers le commentaire

En tout cas les aspies sont souvent brillants donc dans certains métiers les recruteurs auraient tort de s'en priver......mais bon, difficile de prendre le risque d'embaucher quelqu'un qui "sort des clous" a ce point, et puis surtout si on connait pas le syndrome difficile de pas avoir de réticence au moment de l'entretien d'embauche...

Lien vers le commentaire

Arrêtez de mélanger ce qui relève de la personnalité et de la pathologie. Je sais bien que c'est les mecs du DSM qui ont commencé, mais c'est pas une raison pour jouer au plus con avec eux.

 

Un peu d'humour...

Mouais, je trouve que ce texte a un arrière goût un peu trop sérieux, voir miliant. Qu'ils s'occupent d'un autiste (un vrai de bas niveau, pas un gentil asperger qui arrive à se tenir) pendant un mois, après on en reparle.
Lien vers le commentaire

T'avais déja fait le coup de la pathologie avec le TDA.........C'est quoi une pathologie, c'est quoi le critère ? Qu'est ce qui définit le pathologique ? Pour moi ce sont des différences. Ca fait con de dire ça mais je crois que je le pense sincèrement.

Lien vers le commentaire

Eh ben précisément, je pense qu'une confrontation directe et intensive avec des personnes malades (schizophrènes, autistes, dépressives...) serait très bénéfique pour pas mal de monde parce que ça leur permettrait d'appréhender ce qu'est la pathologie, par opposition à un simple trait de caractère.
Bien sûr que les malades peuvent être plus ou moins fonctionnels et plus ou moins bien intégrés, mais il faut se méfier énormément de la tendance au "tous malades" (à la Freud, ou comme le DSM qui classe la timidité comme pathologie) ou "tous normaux" (comme le texte plus haut qui dit en gros qu'on a bien de la chance d'être autiste). Ça a plein d'effets pervers, comme médicaliser des gens normaux qui rencontrent des difficultés (ce qui leur donne à la fois un stigmate social et une case confortable pour ne pas essayer de les dépasser) et de ne pas reconnaître à leur juste valeur les efforts des malades au quotidien.

Par exemple si je fais le test plus haut, il me dit que je suis à 80% schizoïde. Regardons la description du machin :

 

Le trouble de la personnalité schizoïde est un trouble de la personnalité caractérisé par un manque d'intérêt pour les relations sociales. L'individu éprouve des difficultés à nouer des liens sociaux ; ses loisirs, son activité professionnelle, sont solitaires et indépendants. Il n'est en apparence pas touché par les marques de sympathie ou d'affection et n'exprime pas ses émotions, d'où une image de froideur, d'apathie.

La prévalence de ce trouble varie selon les études, de 1 % à 5 %. Cette variation est due en partie au manque de définition précise de la personnalité schizoïde, à la confusion de celle-ci avec la schizophrénie, et à la rareté des diagnostics donnés. En effet, peu de personnes schizoïdes consultent pour des soins (alors qu'ils seraient en fait relativement nombreux par rapport aux autres personnes atteintes de troubles de la personnalité, jusqu'à 40 % d'entre elles selon Philip Manfield). Cette personnalité semble être un peu plus fréquente chez les hommes que chez les femmes

Et là on se rend compte que c'est purement et simplement de l'introversion. Effectivement je suis introverti, donc leur description s'appliquera, mais WTF? Depuis quand c'est une maladie ? Et entre 1% et 40% de gens atteints ? On se fout de qui ?

Lien vers le commentaire

Bon bah soyons plus précis : tu traitais le TDA de pathologie, pourquoi ?  

 

Et sinon je connais un asperger a qui je parle très régulièrement donc la "pathologie" je la cotoie. Il n'est  certes qu'asperger léger, mais je me permettrais pas de le traiter de haut en me demandant a quel point il est "fonctionnel" ou "intégré".....Le mec a une plume de fou, "cerne" des choses mieux que quiconque, a une vraie sensibilité, une vrai "bouillonement intérieur", je vais pas commencer a le considérer comme pathologique tout ca parce qu'il obéit pas aux standards de la communication normale entre individus. D'autant qu'au final il a tjrs réussi a trouver des amis et des copines qui l'acceptaient bref.

J'aime pas ce terme de "pathologie" pour ce genre de trucs précis, c'est plus compliqué que ca, plus flou que ça. Je ne nie pas qu'il existe des tas de pathologies, mais dans le cas précis des asperger suivant le degré je trouve ce mot inapproprié.

 

Pour le TDA/H c'est carrément quasi erroné d'employer le terme de pathologie a mon avis.

 

EDIT : y'a du avoir incompréhension car on parle pas trop de la même chose. Je suis d'accord que les tests sur internet et l'autodiagnostic fait a la légère c'est souvent de la merde, et qu'on a tendance a voir "trop de malade partout". 

C'est pas pour ca qu'il n'en existe pas. 

Lien vers le commentaire

Bon bah soyons plus précis : tu traitais le TDA de pathologie, pourquoi ?

Comment ça, je "traitais" ? C'est une pathologie par définition (hint: trouble, déficitaire). Je ne fais que reprendre la thèse des psychologues qui ont inventé ce terme et qui l'utilisent.

Après comme je viens de le dire c'est tendance d'inventer des troubles de n'importe quoi sur des bases très minces. Donc je n'exclue pas que le TDA en particulier soit du bullshit.

 

Et sinon je connais un asperger à qui je parle très régulièrement.

Moi je connais un noir. Il est très propre.

Blague à part c'est cool pour lui si il s'en sort bien. Ça ne change pas le fait que le syndrome d'asperger est une pathologie.

C'est comme si je disais "je trouve que le mot pathologie est inapproprié selon les degrés concernant la surdité, je connais un sourd léger qui s'en sort très bien, il parle et tout".

 

Il n'est  certes qu'asperger léger, mais je me permettrais pas de le traiter de haut en me demandant à quel point il est "fonctionnel" ou "intégré"...

Je ne vois pas en quoi je prends quoi que ce soit de haut. J'utilise simplement un vocabulaire adapté au registre pathologique. En d'autres termes j'appelle un chat un chat.
Lien vers le commentaire

 

Et là on se rend compte que c'est purement et simplement de l'introversion. Effectivement je suis introverti, donc leur description s'appliquera, mais WTF? Depuis quand c'est une maladie ? 

 

"Manque d'intérêt pour les relations sociales."

 

Selon Wikipédia la maladie est une altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant.

 

Or les liens sociaux sont très importants pour le bien-être psychologique d'un être humain. Une attitude non-fonctionnelle envers les relations sociales n'est pas de manière évidente moins dangereuse qu'une attitude non-fonctionnelle envers la nourriture par exemple.

Lien vers le commentaire

Une attitude non-fonctionnelle aux relations sociales n'est pas de manière évidente moins dangereuse qu'une attitude non-fonctionnelle envers la nourriture par exemple.

Brillant. Je propose de bourrer tous les introvertis aux euphorisants pour leur apprendre à se lier correctement.
Lien vers le commentaire

Brillant. Je propose de bourrer tous les introvertis aux euphorisants pour leur apprendre à se lier correctement.

Tu n'étais pas obligé de te sentir agressé. 

 

Il y a tout un tas d'études qui montrent les ravages de la solitude sur la santé : http://www.newrepublic.com/article/113176/science-loneliness-how-isolation-can-kill-you#

Ce n'est pas ma faute.

Lien vers le commentaire

Ouais enfin tout ça est propice aux dérapages, et surtout à une prime exagérée à la "normalité"....

 

Chacun est comme il est, et je pense que les "pathologiques" font plus avancer le monde que reculer, que les gens singuliers sont souvent pas inintéressants, et que ce qui les rend heureux ou pas heureux ca les regarde et personne d'autres...

 

Un Pessoa étant aussi pathologique que vous le voulez, il n'empeche qu'il a été lui, d'une certaine manière, et qu'il s'est "réalisé" dans son oeuvre. enfin bref je me comprends.

 

y'a un coté "disqualifiant" dans le terme de pathologie que je n'aime pas. . On l'emploie trop pour tout et nimporte quoi, en fait.

Lien vers le commentaire

y'a un coté "disqualifiant" dans le terme de pathologie que je n'aime pas. . On l'emploie trop pour tout et nimporte quoi, en fait.

 

C'est surtout toi qui l'utilise mal. Pathologie ne signifie pas maladie, je ne vois pas d'ou vient le cote "disqualifiant" dont tu parles.

 

Lien vers le commentaire

Ouais enfin tout ça est propice aux dérapages, et surtout à une prime exagérée à la "normalité"....

 

Chacun est comme il est, et je pense que les "pathologiques" font plus avancer le monde que reculer, que les gens singuliers sont souvent pas inintéressants, et que ce qui les rend heureux ou pas heureux ca les regarde et personne d'autres...

 

Un Pessoa étant aussi pathologique que vous le voulez, il n'empeche qu'il a été lui, d'une certaine manière, et qu'il s'est "réalisé" dans son oeuvre. enfin bref je me comprends.

 

y'a un coté "disqualifiant" dans le terme de pathologie que je n'aime pas. Il ne faut a mon avis pas l'utiliser pour des gens "singuliers mais qui sortent du cadre normal". Pour des gens hors de tout controle sur eux meme, hors de toute lucidité, oui, mais pas pour des "singuliers".

Ce n'est pas une question d'être heureux*, même en ne considérant que la simple survie il y a des évidences expérimentales qu'il vaut mieux avoir des relations sociales que de ne pas en avoir. Ce n'est pas une question de normalité non plus, encore une fois c'est de probabilité de survie dont il s'agit.

 

*Evidemment il y a aussi des évidences expérimentales signalant que les signes de reconnaissance interpersonnelle jouent un rôle premier dans le sentiment de bien-être, mais on va considérer que ne pas être heureux n'est pas une maladie.

Lien vers le commentaire

"Manque d'intérêt pour les relations sociales."

 

Selon Wikipédia la maladie est une altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant.

 

Or les liens sociaux sont très importants pour le bien-être psychologique d'un être humain. Une attitude non-fonctionnelle envers les relations sociales n'est pas de manière évidente moins dangereuse qu'une attitude non-fonctionnelle envers la nourriture par exemple.

 

Qu'est-ce qu'on entend par nouer des liens sociaux ? Lors de mon échange en Finlande pendant 5 mois, j'en avais un peu rien à faire de nouer des liens avec des gens que je ne reverrais jamais. Mais aussi, le peu d'amis que j'ai, y en a j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Comme dit Lancelot, l'introversion n'est pas une maladie.

Lien vers le commentaire

Tu n'étais pas obligé de te sentir agressé.

Je me suis senti agressé ?

 

Il y a tout un tas d'études qui montrent les ravages de la solitude sur la santé : http://www.newrepublic.com/article/113176/science-loneliness-how-isolation-can-kill-you#

Ce n'est pas ma faute.

Bof.

C'est un article typique de la tendance que je soulignais à médicaliser à outrance, avec les grands classiques :

  • l'appel à de vieilles notions psychanalytiques pour se donner un cachet ancien. Malheureusement on peut trouver des psychanalistes qui racontent tout et son contraire. Exemple : Winnicott donne une importance primordiale à la capacité d'être seul.
  • l'appel à la neurobiologie. Il faut se rendre compte que, si la solitude a un effet sur la chimie du cerveau, c'est aussi le cas de tout le reste. Tout ce que nous ressentons a par définition un impact neurobiologique.
  • les études médicales qui mélangent allègrement les variables. Donc ils ont calculé qu'on est plus susceptibles de chopper une maladie quand on vit seul. Très bien. Pourquoi ça ne serait pas dû à un autre truc lié. Au hasard, le stress ? C'est stressant de subvenir seul à ses besoins.
  • l'appel à l'évolution. L'humain est un animal social qui a évolué pour coopérer, donc moins de coopération = moins bien = anormal. Mais alors qu'on m'explique pourquoi subsiste une minorité stable d'introvertis. Il faut croire que cette stratégie peut aussi payer.
  • le flou artistique entre subjectif et objectif, et la négation de la variabilité interindividuelle. Ce qui compte dans leurs histoires c'est le sentiment d'être trop seul. Pas le fait d'être solitaire. Deux nuances. Et il se trouve qu'il existe un continuum dans l'extraversion qui fait que certains tolèrent ou recherchent (si, si) plus ou moins la solitude.

Bref tout ça ne serait pas trop grave en soi, mais ça peut rapidement servir de base à la prescription de traitements médicamenteux. D'où ma première réaction sarcastique.

 

Ouais enfin tout ça est propice aux dérapages, et surtout à une prime exagérée à la "normalité"....

Le dérapage c'est de qualifier de pathologique quelque chose qui ne l'est pas. Chose que je me garde bien de faire, précisément.

 

Chacun est comme il est, et je pense que les "pathologiques" font plus avancer le monde que reculer, que les gens singuliers sont souvent pas inintéressants, et que ce qui les rend heureux ou pas heureux ça les regarde et personne d'autres...

Strawman.jpg
Lien vers le commentaire

Je ne réponds à personne en particulier, je vous livre mes réflexions brutes.

"Pathologie :

- étude des maladies, de leurs causes et leurs symptômes

- ensemble des manifestations d'une maladie et des effets morbides qu'elle entraîne"

Je ne sais pas de quoi vous pensez parler, mais quand on parle de pathologie on parle bien de maladie.

Il existe des maladies touchant la psyché, au sens qu'elles touchent le cerveau et la façon dont il nous permet d'interagir avec le monde extérieur. Ce sont bien des maladies, avec des causes et des symptômes.

Je ne sais pas si "fréquenter" certains malades peut aider à voir la différence, puisqu'on ne se situe là qu'au niveau des symptômes, et que certains se manifestent plus ou moins ouvertement selon le malade.

Un pervers manipulateur saura très bien masquer ses symptômes, et je vous déconseille fortement de le fréquenter pour "voir la différence" avec votre collègue hypocrite et ambitieuse.

Mais il y a bien une différence, et elle n'est pas effacée par les points communs avec les individus sains.

Si je parle d'autiste, je parle de quelqu'un qui a un dysfonctionnement du dialogue entre hémisphère droit et gauche, pas d'un enfant timide ou de quelqu'un qui a développé des comportements asociaux.

Deux couples d'amis différents ont chacun un enfant autiste. L'un a 7 ans, l'autre 30. Ils ont en commun leur pathologie. Ils ont en commun avec d'autres, non autistes, une très grande intelligence. Le plus jeune a en commun avec d'autres enfants non autistes un don pour le dessin et une très grande mémoire. Mais il ne se laissera jamais toucher par quelqu'un d'autre que sa mère alors que le plus vieux me sert la main pour me féliciter à mon mariage.

En bref, à part avoir des pistes pour aborder un autiste (et encore, limitées car ils sont très différents), je ne vois pas trop en quoi cette expérience me donne la légitimité de diagnostiquer entre autiste et non autiste. Et pourtant c'est probablement bien simple qu'entre hyperactif ou non (par exemple)

Lien vers le commentaire
Et là on se rend compte que c'est purement et simplement de l'introversion. Effectivement je suis introverti, donc leur description s'appliquera, mais WTF? Depuis quand c'est une maladie ?

 

J'ai bien écrit que ce test n'avait aucune prétention et qu'il me semblait pouvoir faire ressortir des traits de personnalité (de façon assez juste dans mon cas). Les questions sont d'ailleurs assez transparentes.

 

Je pense qu'un trouble de la personnalité schizoïde, en vrai, c'est un tout petit peu plus que simplement de l'introversion. C'est comme si tu me disais : "Et là on se rend compte qu'être alcoolique c'est purement et simplement aimer boire un coup. J'aime bien boire un coup, donc leur description s'appliquera, mais WTF ? Depuis quand aimer boire un verre est une maladie ?".

 

Au passage, je reconnais que leur description est assez succinte.

J'ai trouvé sur le web les caractéristiques suivantes, décrivant la personnalité schizoïde (tirées, paraît-il, du CIM-10) :

- Froideur émotionnelle, détachement et affection réduite.

- Capacité limitée d’exprimer des émotions positives ou négatives à autrui.

- Préférence marquée pour des activités solitaires.

- Peu ou pas d’amis proches et manque de désir d’établir des relations amicales.

- Indifférence à la critique et aux remarques.

- Ne prend du plaisir dans peu (ou pas) d’activités.

- Indifférence envers les normes et conventions sociales.

- Préférence pour l’introspection et l’imagination.

- Manque de désir d’accomplir des expériences sexuelles avec autrui.

Tu noteras qu'en plus d'être replié sur soi (introversion), le schizoïde est aussi coupé de ses propres émotions (pas de plaisir, absence de sexualité, indifférence).

Ensuite, comme tu le disais, il faut différencier un trouble d'un simple trait de personnalité. Pour cela, je propose de considérer les éléments suivants :

- conscience/déni

- contrôle

- intensité

- aspects fonctionnels : hygiène de vie (alimentation, santé...), vie sociale (amis, relation amoureuse...), activité (travail, études...)

Reprenons l'exemple de l'alcoolisme (je pense que ce sera plus fédérateur :icon_wink: ) et considérons deux sujets pris au hasard : Lancelot et Freezbee.

- Lancelot boit 5 bières. C'est un vendredi soir et il est avec quelques amis dans un bar. Le lendemain il a juste un peu mal à la tête.

- Freezbee boit 5 bières. Il est au boulot et son patron le voit. Le lendemain il est viré. J'aurais aussi pu dire qu'il a sèché les cours pour se bourrer la gueule, qu'il s'est fait arrêter au volant pour la 4ème fois, ou encore qu'il ne s'est pas limité à 5 bières mais plutôt à 25, etc...

Bref, ils ont en commun d'aimer boire un coup (trait) mais, à ton avis, lequel a une relation pathologique (trouble) avec l'alcool ?

 

Dans un cas Lancelot contrôle sa consommation, il va concéder qu'il a un peu trop bu hier soir ; par ailleurs il a un job, une famille, etc...

De l'autre côté Freezbee a perdu le contrôle de sa consommation, il s'en cache et ça se répercute négativement sur sa vie professionnelle, sa vie privée, sur liberaux.org etc...

DISCLAIMER : CET EXEMPLE EST PUREMENT FICTIF ET TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES MEMBRES INSCRITS SUR CE FORUM SERAIT PUREMENT FORTUITE

(d'ailleurs je n'ai jamais sèché de cours, j'apportais toujours une flasque avec moi)

 

 

 

Et entre 1% et 40% de gens atteints ? On se fout de qui ?

 

Calmez-vous Capitaine Haddock... et relisez :

1 - prévalence du trouble schizoide : entre 1% et 5% (de la population générale)

2 - la part du trouble schizoïde représente 40% des TDP.

 

 

Brillant. Je propose de bourrer tous les introvertis aux euphorisants pour leur apprendre à se lier correctement.

 

Attention à l'engrenage, c'est un coup à finir alcoolique. J'en connais qui sont passés par là.

 

 

Mais alors qu'on m'explique pourquoi subsiste une minorité stable d'introvertis. Il faut croire que cette stratégie peut aussi payer.

 

Je n'ai pas lu cet article, mais il me semble qu'il y a une différence entre introversion et solitude, c'est tout. Pour preuve tes 4677 posts.

Lien vers le commentaire

Je me suis senti agressé ?

L'ironie est une forme d'agression, donc si tu es agressif sans te sentir agressé, c'est pire.

 

Bof.

C'est un article typique de la tendance que je soulignais à médicaliser à outrance, avec les grands classiques :

  • l'appel à de vieilles notions psychanalytiques pour se donner un cachet ancien. Malheureusement on peut trouver des psychanalistes qui racontent tout et son contraire. Exemple : Winnicott donne une importance primordiale à la capacité d'être seul.
  • l'appel à la neurobiologie. Il faut se rendre compte que, si la solitude a un effet sur la chimie du cerveau, c'est aussi le cas de tout le reste. Tout ce que nous ressentons a par définition un impact neurobiologique.
  • les études médicales qui mélangent allègrement les variables. Donc ils ont calculé qu'on est plus susceptibles de chopper une maladie quand on vit seul. Très bien. Pourquoi ça ne serait pas dû à un autre truc lié. Au hasard, le stress ? C'est stressant de subvenir seul à ses besoins.
  • l'appel à l'évolution. L'humain est un animal social qui a évolué pour coopérer, donc moins de coopération = moins bien = anormal. Mais alors qu'on m'explique pourquoi subsiste une minorité stable d'introvertis. Il faut croire que cette stratégie peut aussi payer.
  • le flou artistique entre subjectif et objectif, et la négation de la variabilité interindividuelle. Ce qui compte dans leurs histoires c'est le sentiment d'être trop seul. Pas le fait d'être solitaire. Deux nuances. Et il se trouve qu'il existe un continuum dans l'extraversion qui fait que certains tolèrent ou recherchent (si, si) plus ou moins la solitude.

     

Bref tout ça ne serait pas trop grave en soi, mais ça peut rapidement servir de base à la prescription de traitements médicamenteux. D'où ma première réaction sarcastique.

Evidemment que les stratégies d'évitement ont une utilité sinon elles n'existeraient pas. Tout comme il n'y aurait pas autant d'alcooliques si l'alcool ne remplissait pas une certaine fonction. Une stratégie est payante selon un certain objectif. Si l'objectif est le confort à court terme, alors l'évitement des relations sociales est payant, mais cela n'implique rien quant à la santé de l'organisme à long terme.

 

Oui il y a des gens qui ont plus ou moins besoin de contacts interpersonnels tout comme il y a des gens qui ont plus ou moins besoin de manger, mais ce qui est sur c'est que les stimulus interpersonnels sont autant vitaux que la nourriture, et qu'être en manque de ces stimulus  n'est pas moins morbide qu'être en manque de nourriture. La plupart des personnes vont même chercher des stimulus négatifs (violence, dénigrement, dispute...) plutôt que de ne pas en avoir. Je n'arrive plus à retrouver les références de l'expérience, mais je sais que des résultats existent montrant que des rats que l'on frappe se portent mieux que des rats que l'on ignore. Après évidemment il y a des degrés entre les situations pathologiques et les situations qui relèvent du bien-être. 

 

Il n'est pas nécessairement question de traitements médicamenteux. A ma connaissance la meilleure thérapeutique est un travail cognitif sur les croyances, et justement en première lieu celle comme quoi les relations sociales ne seraient pas si importantes que cela. 

Lien vers le commentaire

Lancelot m'inquiète. Les électrochocs me paraissent indiqués :mrgreen:

C'est passé de mode tout ça. La camisole chimique, c'est plus propre.

 

Personne m'a encore dit ce qui était pathologique ou non, personne n'a défini ce terme, et quel critère faut il retenir pour se permettre de qualifier quelque chose de pathologique et autre chose de non pathologique

 

En bref, à part avoir des pistes pour aborder un autiste (et encore, limitées car ils sont très différents), je ne vois pas trop en quoi cette expérience me donne la légitimité de diagnostiquer entre autiste et non.

En effet ce n'était pas le sens de mon post. Diagnostiquer, c'est un boulot, ça s'apprend. Ce que je voulais dire, c'est que la fréquentation de gens qui doivent de manière évidente vivre avec une telle pathologie permet d'appréhender la différence qui peut exister avec des personnes normales. Et d'éviter de de tomber dans le "finalement personne n'est malade" ou "finalement tout le monde est malade".
Lien vers le commentaire

...

J'ai quand même du mal avec le terme de pathologie, surtout en ce qui concerne des prétendues "maladies mentales" qui sont accompagnées d'une...surefficience...Car les Asperger bien souvent c'est ça, ils sont aussi (avant tout ?) très très intelligents. Pourquoi on considérerait pas que c'est le gusse a 75 de QI qui est malade ?

 

Malade, dans ce cas là,  c'est le nom donné par la majorité à une minorité. C'est très fortement subjectif. On décide de coller une étiquette "malade" sur une différence fonctionnelle, pourquoi pas, mais c'est très discutable.

Car malade sous entend qu'il faut tenter de guérir, qu'il faut tenter de trouver des solutions pour s'adapter, qu'il est souhaitable pour le malade de "perdre ses symptomes" et de voir son état "s'améliorer". C'est ca le présupposé d'une maladie quoi.

Or un Asperger n'a pas forcément vocation à se terrer dans la honte et à se contorsionner pour s'adapter, en s'excusant d'être ce qu'il est. Il n'a pas vocation à "changer" pour etre "compatible" a une majorité.

J'ai du mal avec les "maladies" qui dérangent + les non malades que les malades, si vous voyez c'que j'veux dire. Un asperger ca le dérange pas d'etre asperger, c'est plutot nous qui sommes dérangé par les asperger et leur mode de communication qui nous choque, ou qui nous vexe, parfois.

 

Après certaines formes d'autisme sont pathologiques, c'est certain, quand c'est trop lourd et que cela empeche tout épanouissement de la personne en question.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...