Aller au contenu

Décès de Georges Frêche


Nirvana

Messages recommandés

Suis'je le seul ici a considérer a la fois que parfois la mort d'un homme est la moins mauvaise solution, et q'on peut le pleurer quand même en tant d'homme ?

Je suis du même avis que Lucilio, ne cédons pas au fétichisme archaïque du charisme et de la postérité. Eprouver une certaine compassion pour un adversaire disparu, surtout quand il nous a permis de fortifier notre instinct combatif, n'empêche pas de fêter la défaite d'un ennemi de la société, d'un despote ou d'une crapule, hélas trop humaine.

Lien vers le commentaire
Je suis peut-etre un peu paranoïaque…mais non quand je repense à l'affaire de statues j'ai raison.

Bien sûr il restera un homme politique détestable et pourri mais il a quelque part le mérite d'avoir fait 2/3 sorties sur le clientélisme ( ce qui ne le rachète bien évidemment pas).

Lien vers le commentaire
Je suis du même avis que Lucilio, ne cédons pas au fétichisme archaïque du charisme et de la postérité. Eprouver une certaine compassion pour un adversaire disparu, surtout quand il nous a permis de fortifier notre instinct combatif, n'empêche pas de fêter la défaite d'un ennemi de la société, d'un despote ou d'une crapule, hélas trop humaine.

La défaite, sans hésiter, la mort, moins, je fêterai la disparition de l'hégémonie de la gauche en Languedoc Roussillon a grand coups de muscat, mais en attendant, tout ce qui s’est passé c’est qu’un sale type est mort, pas que les cons qui votaient pour lui on arreté.

Et sale type ou pas sale type, une mort n’est pas quelque chose qui se fête, on fêtera ses conséquences, si celles-ci se trouvent être positives.

Lien vers le commentaire

Quelqun qui s'est fait viré du PS a certainement des qualités intéressantes.

Georges Frêche avait une intelligence politique aigue, ce fut un homme politique emblématique d'une certaine époque, alliant une popularité certaine à une capacité à diriger et à manipuler les individus.

Si son parcours n'a décidément rien de libéral, je pense que son exemple est tout à fait éclairant quant au fonctionnement de la politique, et ses propos parfois crus sont pourtant assez souvent pertinents et justes.

Lien vers le commentaire

Que dalle, il était tout aussi démagogue mais a plusieurs degrés :

1° Degré ) Il joue au boules, caresse des vaches, comme tout homme politique

2° Degré ) Il fait son bon cynique : c'est tous des cons. Ces propos n'arrivent pas jusqu'aux oreilles de celui qui se laisse convaincre par le caressage de vaches, par contre les autres se disent : il a raison, je suis d'accord avec lui, et là ils se rangent automatiquement dans les 6% de pas cons.

Lien vers le commentaire
Suis'je le seul ici a considérer a la fois que parfois la mort d'un homme est la moins mauvaise solution, et q'on peut le pleurer quand même en tant d'homme ?

Je serais prêt a tuer un Staline de mes propres mains, et je le pleurerai ensuite, un décès est une tragédie.

pareil.

se rejouir est un manque de classe.Ce thread manque serieusement de classe.

, pourquoi en avoir pour lui?…

les respect c'est un truc pour toi-meme.Tu te manques de respect a toi-meme.

et puis c'est tout de meme etonnant, je vois beaucoup de cathos ici, mais si peu de compassion, si peu de pardon.

C'est dommage de ne pas pouvoir donner l'exemple juste au bon moment, surtout quand ca reste en texte sur l'interweb.

hélas trop humaine.

tu l'as dit bouffi; personne n'est parfait.

Lien vers le commentaire
Invité Arn0
Suis'je le seul ici a considérer a la fois que parfois la mort d'un homme est la moins mauvaise solution, et q'on peut le pleurer quand même en tant d'homme ?

Je serais prêt a tuer un Staline de mes propres mains, et je le pleurerai ensuite, un décès est une tragédie.

Ce n'est pas une question de pleurer, mais simplement de faire preuve de retenu.

Lien vers le commentaire
pareil.

se rejouir est un manque de classe.Ce thread manque serieusement de classe.

les respect c'est un truc pour toi-meme.Tu te manques de respect a toi-meme.

et puis c'est tout de meme etonnant, je vois beaucoup de cathos ici, mais si peu de compassion, si peu de pardon.

C'est dommage de ne pas pouvoir donner l'exemple juste au bon moment, surtout quand ca reste en texte sur l'interweb.

/thread

Lien vers le commentaire

Un topic sur ce type, c'est vraiment lui faire un honneur immérité.

J'espère qu'un jour quelqu'un ira bousiller ses statues de merde, pour rappeler que des millions de gens sont morts à cause des tyrans que ce type encensait.

Lien vers le commentaire
Un topic sur ce type, c'est vraiment lui faire un honneur immérité.

J'espère qu'un jour quelqu'un ira bousiller ses statues de merde, pour rappeler que des millions de gens sont morts à cause des tyrans que ce type encensait.

A part Lénine, il y avait d'autres statues controversées ? De plus, ce dernier n'a jamais tué des millions de gens. Les Russes auraient d'ailleurs bien moins souffert s'il n'était pas mort prématurément.

Lien vers le commentaire

Moi je l'aimais bien. Par pur provincialisme. Et aussi parce qu'il ne s'embarrassait pas de coquetterie langagière et politicarde. "C'est comme ça qu'il embobine". Très bien, m'en tape. Un politique à l'ancienne, donc paradoxalement rafraîchissant (on en est là).

Je voterais vingt fois pour lui plutôt que pour n'importe lequel des futurs candidats de 2012.

Il faisait campagne pour les cons.

Le roi des cons est mort, il ne reste plus que les enculés.

Lien vers le commentaire
Georges Frêche, la mort du dernier féodal

"The last but not least, comme disent les Occitans". L'Empire du Bien peut sortir le Champomy.

Cette phrase, parfaite pour la circonstance, avait été prononcée par Georges Frêche, en février 2008, à Mende. La petite histoire médiatique retiendra plus surement celle-là : "Des gens intelligents, il y en a 5 à 6%, moi je fais campagne pour les cons". Brillant. De quoi faire passer Mélenchon pour ce qu'il est : pas grand chose. "Controversé et infréquentable", diront les journalistes, qui compilent fiévreusement depuis dimanche les innombrables "dérapages" de l'élu. Et avouons-le, c'est aussi à la première chose à laquelle nous avons pensé en apprenant la nouvelle. Cette mort qu'il disait "vaincue" en 2006 l'a rattrapé.

Depuis des décennies, tous ses déplacements étaient très courus par les Languedociens. Nul doute que son dernier voyage vers le repos éternel sera incroyablement suivi, dans le silence et le respect.

Avant ce dimanche après-midi et cet arrêt cardiaque, les gens allaient pour le plaisir de voir le gouailleur gouailler. Mais pas seulement. Chaque curieux découvrait que l'homme était parfois aussi sérieux qu'ambitieux. Les Languedociens, eux, savaient depuis longtemps. Partout sur ses terres, les gens voyaient l'oeuvre de Frêche, la touchaient du doigt. Il faut le reconnaitre, "bâtisseur" n'était pas pour lui un vain mot.

Frêche ne cessait jamais de vouloir, un peut tout et n'importe quoi. Frêche voulait faire venir de riches chasseurs tchèques à Mende, Frêche voulait attirer en masse les investisseurs chinois, Frêche voulait faire de Montpellier la quatrième ville de France… À Montpellier, sous son mandat, lorsque quelqu'un cherchait un travail, il allait voir "tonton Georges". À la tête de la Région, il remuait ciel et terre par sa verve mais surtout par la concrétisation de ses innombrables entreprises. Maoïste, capitaliste, parrain, populiste, tribun, socialiste… Il était sans doute un peu de tout ça. Mais il avait surtout fini par être Georges Frêche, et rien d'autre. Dans l'imaginaire, il ne mourra pas "socialiste", comme il le martelait dernièrement, mais il mourra Frêche. Depuis plusieurs années, l'homme ne parvenait plus à se déplacer seul. On s'étonnait d'une telle vivacité d'esprit dans un tel affaiblissement physique. On avait presque l'impression que l'un prenait à l'autre. On s'étonnait de ses colères et de son intransigeance, notamment vis-à-vis de l'entraineur de l'équipe du Montpelier Hérault rugby qu'il limogea voici quelques jours, pour intelligence avec l'ennemi socialiste.

Frêche le poète, le dinosaure, le chevalier Cathare d'un autre temps, pouvait se targuer de n'avoir personne au dessus de sa tête en Languedoc, excepté Dieu. Il était un homme de pouvoir, un bon vivant, qui n'avait pas peur de ses mots. Ces "dérapages", comme il est convenu de dire, le faisaient presque ressembler à un véritable homme politique, tant ses sorties étaient parfois fines et répugnantes, grasses et savoureuses.

Il était réellement indépendant, nettement plus intéressant que la moyenne socialiste, parfois bien difficile à compromettre avec cette "famille de gauche" dans laquelle Hollande s'efforce aujourd'hui d'embaumer son cadavre.

Avec cohérence, il assumait la France coloniale. Il soutenait Israël. Il ne cachait pas ses réticences vis-à-vis de l'immigration massive. Il ne cachait pas non plus son admiration pour Sarkozy, pas plus qu'il ne retenait les critiques vis-à-vis de son propre camp. Sa Région lui avait d'ailleurs offert le plus beau des cadeaux, en le portant une nouvelle fois aux commandes en 2010, au mépris des atermoiements des socialistes, allant jusqu'à présenter une liste contre lui avant de se ranger à ses côtés au second tour… L'exclusion du PS, survenue en 2007, était un bon point supplémentaire pour cet éléphant solitaire, qui faisait tout pour garder les bourgeois de salon loin de chez lui, comme ce fut concrètement le cas avec Gérard Miller, récemment à la télévision, lorsque Frêche le renvoya dans ses 16 mètres : "la démocratie, c'est le peuple, pas vous et vos amis de la gauche caviar parisienne… Le PS s'intéresse aux bobos et aux SDF".

La "petite Martine", les 25 millions de victimes de Mao "très peu pour la Chine", la "tronche pas très catholique" de Fabius, deux harkis "sous-hommes", les noirs en trop dans l'équipe de France… Des phrases qui ne sont rien dans une vie politique mais qui sont tout dans une vie médiatique. C'est à cela qu'est résumé Frêche dans tous les médias, qui pensent que les êtres parfaits existent encore, en oubliant qu'il n'est pas une figure historique sous laquelle on ne pourrait coller l'étiquette noire du "dérapage". C'est peut-être cette quête de la perfection robotique et hygiéniste que Frêche aimait railler, parce que pendant que les cigales chantaient le politiquement correct, la fourmi travaillait. Frêche avait fait ériger des statues de grands hommes, dont Lénine ? Il avait aussi ordonné le quartier néo-classique Antigone, à Montpellier.

La France a-t-elle retenu le symbole et l'outrance ou les réalisations concrètes ?

Dans les faits, l'homme s'en va en laissant un bilan régional solide. Il lui restait sans doute beaucoup de choses à faire et à dire, mais personne n'empêchera sa mort d'être un bel accomplissement. De son vivant, un sondage montrait que pas un président de Région n'était aussi connu que Georges Frêche. C'est encore plus vrai maintenant. Le débat politique français ne retient-elle que le symbole ou la réalité ? Nous connaissons tous la réponse. Voici venu le temps des hommages de circonstance, où l'on verra l'ensemble de la classe politique dire tout le bien qu'elle ne pensait pas de Georges Frêche.

Après ce défilé sinistre, une fois que les médias et les politiques se seront tus, les Languedociens, ses cons, comme il les appelait avec affection, entreront en silence sur la scène désertée et obscure. Ils contempleront froidement l'œuvre de Georges, oublieront les petites phrases et les symboles, et se diront qu'il n'y a que la mort qui rend à Frêche ce qui est au réel.

Bon voyage, Georges.

Laurent Obertone

http://www.surlering.com/article/article.p…freche-est-mort

Lien vers le commentaire

Intéressant, ou plutôt amusant:

Le livre est imprimé et est en cours de distribution. Mercredi, Maire Courage, d'Hélène Mandroux, devrait apparaître en bonne place dans les rayons des librairies. Comme il se doit, la maire de Montpellier a déjà largement communiqué autour de la sortie de ses entretiens avec le journaliste Jean Kouchner : des communiqués de presse, une conférence vendredi dernier… Elle devait participer cette semaine à une séance de dédicaces et à une nouvelle conférence de presse, mais les deux événements seront finalement annulés. Car il y a un hic. Dans son livre, écrit cet été et préfacé par Martine Aubry, Hélène Mandroux règle ses comptes avec «le baron du Languedoc-Roussillon», son ancien mentor devenu son pire ennemi lors des dernières régionales. Mais elle n'avait évidemment pas prévu le décès de Georges Frêche. Pire : la sortie du livre est prévue mercredi, jour des obsèques du président de région. Un timing peu opportun.

article complet du Figaro:

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/2…vais-moment.php

Lien vers le commentaire
Moi je l'aimais bien. Par pur provincialisme. Et aussi parce qu'il ne s'embarrassait pas de coquetterie langagière et politicarde. "C'est comme ça qu'il embobine". Très bien, m'en tape. Un politique à l'ancienne, donc paradoxalement rafraîchissant (on en est là).

Ca c'est vrai qu'il était divertissant, mais attention avec les politocards divertissants, ils distraient les électeurs, attirent les regards vers la devanture pour mieux enculer par derrière, attirent l'attention sur le contenant et pas le contenu.

Il faisait campagne pour les cons.

Le roi des cons est mort, il ne reste plus que les enculés.

:icon_up:

Lien vers le commentaire
A part Lénine, il y avait d'autres statues controversées ? De plus, ce dernier n'a jamais tué des millions de gens. Les Russes auraient d'ailleurs bien moins souffert s'il n'était pas mort prématurément.

Vous devriez éviter de parler de choses que vous ne connaissez pas. Il est simplement l'inventeur de la Sainte Trinité : Parti Unique/Police Politique/Camp de Concentration. "Un bon communiste est également un bon tchékiste" déclarait Lénine.

Il a provoqué par sa politique la grande famine de 1921-1922 qui a fait périr cinq millions de personnes.

Lien vers le commentaire
Ceux qu'on considère comme des grands criminels n'ont jamais tué de leurs propres mains.

Les grands dictateurs ne sont que les commanditaires mais pas des criminels, ils ne tuent jamais de leurs propres mains, ils délèguent tout le temps cette tâche, et encore, j'aimerais savoir si dans leur jeunesse ils n'ont pas été un peu psychopates sur les bords pour en arriver à être des dictateurs.

Lien vers le commentaire
Ceux qu'on considère comme des grands criminels n'ont jamais tué de leurs propres mains.

Et bien, c'est à voir…

Pour Staline, il y a ça : http://www.lepoint.fr/archives/article.php/273216 (dont je ne suis pas sûr à 100 % de la vérité), Hitler a fait la guerre de 14, comme Mussolini d'ailleurs ; Saddam a été condamné pour la mort d'un informateur de police ; Je ne parle même pas de Cahrles Taylor (il s'est même échappé d'une prison américaine) ; il y a eu des accusations de cannibalisme à l'encontre de Bokassa….

Non, non… Les dictateurs ne tuent pas uniquement par procuration.

Lien vers le commentaire
Vous devriez éviter de parler de choses que vous ne connaissez pas. Il est simplement l'inventeur de la Sainte Trinité : Parti Unique/Police Politique/Camp de Concentration. "Un bon communiste est également un bon tchékiste" déclarait Lénine.

Il a provoqué par sa politique la grande famine de 1921-1922 qui a fait périr cinq millions de personnes.

Lui mettre sur le dos l'entière responsabilité de la famine de 1921 n'est pas sérieux.

Et de toute façon, c'est un fait : il y aurait eu moins de mort avec Lénine que sans. Staline fut bien pire que lui à tous les égards.

Lien vers le commentaire
Lui mettre sur le dos l'entière responsabilité de la famine de 1921 n'est pas sérieux.

C'est vrai, il fut aidé par Trotski.

Lénine a fait massacrer aussi les russes blancs, les bourgeois et autres rétifs à la révolution.

Lien vers le commentaire
Les grands dictateurs ne sont que les commanditaires mais pas des criminels, ils ne tuent jamais de leurs propres mains, ils délèguent tout le temps cette tâche, et encore, j'aimerais savoir si dans leur jeunesse ils n'ont pas été un peu psychopates sur les bords pour en arriver à être des dictateurs.

Il est extrêmement difficile de monter dans les rangs du type d'organisation qui permet de devenir a terme dictateur sans se salir personnellement les mains, et accessoirement, un commanditaire est un criminel.

Lien vers le commentaire
J'ignorais que des soldats étaient des criminels

La phrase auquel je répondais c'était "tuée de ses propres mains". Pour Hitler, qui a fait l'essentiel de sa guerre comme estafette, ce n'est pas sûr. Pour Mussolini si… Mais il faut quand même avoir un rapport à la vie humaine assez particulier pour prendre des décisions qui amènent à la mort des centaines de milliers ou des millions de personnes.

Lien vers le commentaire
et accessoirement, un commanditaire est un criminel.
J'ignorais que des soldats étaient des criminels

Hmm, ce thread commence à être intéressant. Je suis en désaccord avec les deux affirmations ci-dessus.

Mais il faut quand même avoir un rapport à la vie humaine assez particulier pour prendre des décisions qui amènent à la mort des centaines de milliers ou des millions de personnes.

Je ne crois pas. Je pense qu'il s'agit plutôt d'ego et d'hubris.

Lien vers le commentaire
Il est extrêmement difficile de monter dans les rangs du type d'organisation qui permet de devenir a terme dictateur sans se salir personnellement les mains,

Je le pense aussi.

et accessoirement, un commanditaire est un criminel.

Non,

Je reprends un extrait de wikipedia qui vaut ce qu'il vaut:

Généralement, une infraction est considérée être un crime si elle elle déroge significativement des normes socio-culturelles qui dictent la conduite normale d'une personne. Un individu ne devient criminel que lorsque les deux éléments fondamentaux constituant le crime sont réunis, à savoir l'acte coupable (actus reus) et l'intention coupable (mens rea).

Bref un homicide involontaire ne fait pas d'une personne un criminel, et inversement un commanditaire ne l'est pas non plus.

Mais il faut quand même avoir un rapport à la vie humaine assez particulier pour prendre des décisions qui amènent à la mort des centaines de milliers ou des millions de personnes.

+1

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...