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Laisser tomber les banques


Ray

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Voilà un article de John Hussman sur le sujet : http://www.hussmanfu…c/wmc111003.htm

Il y explique que si une banque fait faillite, il y a généralement largement de quoi rembourser les clients. Ce sont les actionnaires et ceux qui ont prêté aux banques qui perdront de l'argent.

Look at Bank of America's balance sheet, for example. Reported assets are $2.261 trillion. Against that, liabilities to depositors amount to less than half that, at $1.038 trillion. Add in $239 billion for securities that they are obligated to repurchase, $129 billion in trading account and derivative liabilities, and $155 billion for accrued expenses. Now you've covered counterparties, as well as vendors or others who might have invoices outstanding. Even then, and you're still only up to $1.561 trillion of the liabilities. The remaining 31% of Bank of America's liabilities represent obligations to its own bondholders and equity of its own shareholders. This is well beyond what is sufficient to buffer any loss that the company might take on its assets, while still leaving customers and counterparties completely whole. To say that Bank of America can't be allowed to "fail" is really simply to say that Bank of America's bondholders can't be allowed to experience a loss.

What "failure" really means is that bondholders lose money, and the operating part of the institution is taken into receivership, sold for the difference between assets and non-bondholder liabilities, and recapitalized under different ownership. Often the only thing that customers and depositors notice is that there is a new logo on top of their statements.

Now take a look at Citigroup's balance sheet. Reported assets are $1.956 trillion. Against that, liabilities to depositors again amount to less than half of that, at $866 billion. Add in $204 billion in repurchase obligations, $209 billion in trading and brokerage liabilities, and $73 billion in other liabilities, and you're still only up to $1.352 trillion. The remaining 31% of Citigroup's liabilities, again, represent obligations to its own bondholders and equity of its own shareholders. And again, to say that Citigroup can't be allowed to "fail" is really simply to say that Citigroup's bondholders can't be allowed to experience a loss.

You can do the same calculations for nearly every major financial institution in the world. The amount of bondholders and equity coverage varies somewhat, but in virtually every case, bondholder and shareholder capital of these institutions are more than sufficient to absorb any losses without the need for public funds, provided that the objective of government policy is to protect the people and the long-term viability of the economy, rather than defending the existing owners, bondholders, and managements of these institutions. Make no mistake - that choice is what the oncoming crisis is going to be about (See An Imminent Downturn - Whom Will Our Leaders Defend? ).

But who are those bondholders? They include corporate investors, pension funds, endowments, mutual funds and ordinary investors. And all of them willingly take a risk in order to reach for return. As do stock market investors. And if the risk doesn't work out, none of them should look to the government to fire teachers, lay off social workers, underfund the National Institutes of Health, cut Medicaid, and print money (because until the Fed sells its Treasury and GSE holdings, it has indeed printed money), just because they take their risk in a different type of security.

My impression is that the scare-mongering of self-serving financial "experts" on Wall Street is shortly about to become deafening. It would be catastrophe, utter catastrophe, no, Armageddon, to let the global financial system collapse - collapse! - because the world as we know it will indeed collapse, as day follows night, if bondholders, who knowingly and voluntarily take risk and invest at a spread, are actually allowed to lose anything! We cannot, in a thinking society, allow losses to befall risk-takers who make reckless loans and bad investments. We must, must at all costs, divert money away from health, education, and welfare, in order to save these companies from failure, because neither health, nor education, nor welfare are even possible unless we save the financial system from unthinkable meltdown. We have no choice. No choice at all. They are too big to fail, and we cannot hesitate - they must be saved, for the sake of our children, for our children's children, for our freedom, for the flag, and to honor the legacy of our forefathers, so that these Champions of Disfigured Capitalism can continue to do their vital work with impunity, unbound by any of the incentives or consequences that actually allow capitalism to work in practice.

Vincent Benard a fait de nombreux articles sur le sujet également, par exemple celui là sur la restructuration du secteur bancaire en Serbie : http://www.objectife…-methode-dinkic

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Pour soigner les socialistes qui pensent que le capitalisme est à l'origine des crises, leur faire passer Economic Depressions: Their Cause and Their Cure de Murray Rothbard. Je ne pense pas qu'une traduction française existe. En tout cas, il faut placer les choses suivantes :

1 - les crises actuelles ne découlent pas du capitalisme, mais de la manipulation de la monnaie et des taux d'intérêt par les banques centrales, créant des bulles artificielles qui éclatent fatalement et provoquent les crises. Pour les subprimes, la bulle a ainsi été créée (entre autres) par des taux d'intérêt historiquement bas de la Fed rendant le crédit plus facile, tandis que des agences fédérales se mettaient à subventionner les prêts pourris (dans le contexte d'une législation "anti-discriminations") en parallèle. C'est clairement une crise de l'Etat qui n'aurait pas pu arriver dans un système libéral. D'ailleurs, en injectant encore plus de liquidités pour soutenir le système, on créé de l'instabilité économique par l'inflation, on brouille les signaux de prix et on soutient des banques et des entreprises pourries, ce qui empêche l'assainissement du système. D'autant plus que la rareté des capitaux et le fait qu'on donne aux entreprises et aux banques pourries fait qu'on affame les autres entreprises, retardant d'autant plus la reprise (phase de malinvestissements). En clair, nous sommes en train de recréer les mêmes conditions qu'avant ; c'est reparti pour une nouvelle bulle et une nouvelle crise dans quelques années ! C'est comme cela depuis le XIXème et la création des banques centrales !

2 - ce sont les banques centrales, en tant que "prêteurs de dernier ressort", qui créent un aléa moral encourageant les banques à faire n'importe quoi. Si on dit à une banque, "tu es trop grosse pour qu'on te laisse faire faillite", on valide ses agissements et on l'encourage à recommencer car elle ne supportera jamais les conséquences de ses propres actes.

3 - ce sont les contribuables, y compris les plus pauvres, qui ramassent l'addition dans un système de pertes socialisées et de profits privés.

4 - dans un système libéral, sans banque centrale, ces événements ne se seraient pas produits, les marchés auraient corrigé rapidement les erreurs.

J'ai déjà utilisé l'argumentation avec des amis non libéraux et j'ai marqué des points avec.

Ce week-end j'ai eu une discussion avec mes parents sur les banques. Malgré mon "petit" niveau en économie, j'aurais une tendance naturelle à penser que, si une banque fait faillite, il n'y a qu'à la laisser se démerder. Si celle-ci a pris des risques inutiles, inconsidérés et par conséquent qu'elle sombre, pourquoi serait-ce à l'Etat et donc aux contribuables de payer pour la sauver. Cette banque doit à mon humble avis assumer la responsabilité de ses mauvais choix.

Cependant, mes parents m'ont opposé un argument auquel je n'ai pas su répondre. Peut-on à l'inverse laisser un petit épargnant (et des centaines comme lui) perdre toutes ses économies si sa banque fait faillite ? cette personne n'est en aucun cas responsable des erreurs de sa banque. Le sauvetage d'une banque n'est-elle pas du coup inéluctable ?

Quels arguments aurais-je pu apportés pour répondre à mes parents ?

Je précise en plus que dans un système de monnaie libre, le système de réserve fractionnaire disparaîtrait et que les banques conserveraient des réserves presque aussi importantes (voire égales) aux dépôts du fait de la disparition de l'aléa moral induit par le "too big to fail". En somme, les faillites de banques deviendraient extrêmement rares.

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Je précise en plus que dans un système de monnaie libre, le système de réserve fractionnaire disparaîtrait et que les banques conserveraient des réserves presque aussi importantes (voire égales) aux dépôts du fait de la disparition de l'aléa moral induit par le "too big to fail". En somme, les faillites de banques deviendraient extrêmement rares.

Si c'est "presque aussi importantes", alors ça reste de la réserve fractionnaire. Ceci dit, je n'ai rien contre la réserve fractionnaire, c'est juste Rothbard qui se plante.

De mon côté, je dis qu'au XIXème siècle, les crises duraient 6 mois, que le chômage, au sens le plus large, restait limité, et qu'après une année tout était reparti comme avant. Et puis depuis qu'on se targue de faire de la politique monétaire, les crises se sont éternisées… Depuis combien de temps on est dans celle-ci ? Quatre ans, bientôt cinq ? Et c'est combien de mois, aujourd'hui, la durée moyenne du chômage ?

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Et surtout, on aurait du mettre en place immédiatement les solutions pour que cela ne se reproduise pas. (interdiction de réserve fractionnaire ou au moins banque libre pour limiter la casse

En clair, des ratios de liquidité et de solvabilité élevés. Si tu vois "l'interdiction" des réserves excessivement fractionnaires comme un paliatif de transition, ça me va, mais pas comme un truc libéral.

Je précise en plus que dans un système de monnaie libre, le système de réserve fractionnaire disparaîtrait et que les banques conserveraient des réserves presque aussi importantes (voire égales) aux dépôts du fait de la disparition de l'aléa moral induit par le "too big to fail". En somme, les faillites de banques deviendraient extrêmement rares.

non, historiquement, les réserves en ecosse aux 18e étaient d'environ 2%

En nouvelle Angleterre au debut 19e, elle ont fondu en tombant dans ces eaux.

Si c'est "presque aussi importantes", alors ça reste de la réserve fractionnaire. Ceci dit, je n'ai rien contre la réserve fractionnaire, c'est juste Rothbard qui se plante.

Voilà

De mon côté, je dis qu'au XIXème siècle, les crises duraient 6 mois, que le chômage, au sens le plus large, restait limité, et qu'après une année tout était reparti comme avant. Et puis depuis qu'on se targue de faire de la politique monétaire, les crises se sont éternisées… Depuis combien de temps on est dans celle-ci ? Quatre ans, bientôt cinq ? Et c'est combien de mois, aujourd'hui, la durée moyenne du chômage ?

voilà encore

J'en viens maintenant au point important Gil_Grissom : ce ratio minimal de solvabilité est actuellement décidé par réglementation étatique. A ton avis, il vaut combien actuellement?

Réponse : 8% (voir ceci http://www.fimarkets…nough_cooke.php)

Ainsi le laxisme absolu a-t-il été introduit dans la loi.

Le mot qui écorche, c'est "décidé par réglementation étatique", malheureusement indispensable (et insuffisant) en l'état.

Pour avoir introduit la responsabilité limité il y a 150-200 ans.

Il n'y a plus de limite sure à la production de crédit par les banques.

Tout client vois sont compte automatiquement devenir contrepartie des risques pris par le banquiers sans procédure de consentement satisfaisante établie par une clause contractuelle normale.

Qu ils aient en banque tout l'argent mis pour leurs vieux jours, pour payer leurs employés en fin de mois, qu'ils cherchent la securité ou non, tous au même régime, sans obligations de moyen ou de resultat pour le banquier, aux exceptions réglementaires prés (encore).

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Tu mélange tout dans ton trip sur la responsabilité limitée, il n'y a pas de rapport entre l'absence de contrat de dépôt et la responsabilité limitée, la preuve en est que des entreprises a responsabilité limitée qui offrent des véritables contrats de dépôt opposables (si l'entreprise utilise des dépôts comme capital, c'est un vol, c'est du pénal, la responsabilité personnelle des acteurs n'est pas limitée du tout), il y en a des tonnes, juste pas sur la monnaie…

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Pour soigner les socialistes qui pensent que le capitalisme est à l'origine des crises, leur faire passer Economic Depressions: Their Cause and Their Cure de Murray Rothbard.

Ne pas confondre crise et dépression. Je ne crois pas qu'un économiste autrichien sérieux nie que les crises et les mouvements panurgiques fassent partie du cycle de destruction créatrice.

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Tu mélange tout dans ton trip sur la responsabilité limitée, il n'y a pas de rapport entre l'absence de contrat de dépôt et la responsabilité limitée, la preuve en est que des entreprises a responsabilité limitée qui offrent des véritables contrats de dépôt opposables (si l'entreprise utilise des dépôts comme capital, c'est un vol, c'est du pénal, la responsabilité personnelle des acteurs n'est pas limitée du tout), il y en a des tonnes, juste pas sur la monnaie…

Tu mélange complétement responsabilité et sanction, civil est pénal, droit et réglementation. C'est systématique chez ceux qui ont du mal a comprendre le caractère destructeur et immoral de la RL.

La sanction pénal est totalement pliable au lobbyisme , insignifiante et innaproprié.

cf mon dernier poste sur Total et l'Erika dans le fil dédié)

"il n'y a pas de rapport entre l'absence de contrat de dépôt et la responsabilité limitée"

Strawman

J'affirme que la responsabilité limitée n'est pas une clause contractuelle, mais une propriété de la société contraire aux principe libéraux puisqu'elle permet la spoliation à grande échelle, C'est spécialement visible pour les accidents industriels, c'est vrais aussi en cas de faillite bancaire.

Une veritable clause de TRANSFERT de la responsabilité aurait en revanche cours avec des banquiers engagé sur leurs biens perso et souhaitant transférer une partie du risque.

Elle serait alors inscrite au contrat, avec ses causes et ses effets et jugée à l'aune des autres clauses, de la volonté des parties.

A ce propos le rapport de l'Assemblée nationale le 2 décembre 2003 N°1270
souligne p50:

Or, durant ses travaux, la Mission a constaté trois failles majeures dans cet édifice complexe qu’est le système de responsabilité des dirigeants sociaux :

— l’insuffisance notoire de la responsabilité pécuniaire des dirigeants sociaux, soit que leurs rémunérations ne permettent pas de sanctionner une contre-performance notoire, qui laisse l’entreprise dans une situation exsangue, soit qu’en cas de faute caractérisée, le dirigeant n’en subisse pas personnellement les conséquences financières ;

— la très grande difficulté à mettre en cause la responsabilité civile d’un dirigeant social en cas de faute de gestion ;

— l’excessive pénalisation de la responsabilité des dirigeants sociaux.

Tu te fourvoies gravement et cet erreur que j'ai fais aussi, avant, conduit l'économie de marché à sa perte, aussi certainement que la banque centrale.

Tu devrais plutot y reflechir posément au lieu de m'attaquer bille en tête.

Pour rappel, la nouvelle Angleterre qui avait un système de banque LIBRE et la responsabilité limitée à connu crises sur crises, chaque fois plus violentes.

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Si c'est "presque aussi importantes", alors ça reste de la réserve fractionnaire. Ceci dit, je n'ai rien contre la réserve fractionnaire, c'est juste Rothbard qui se plante.

De mon côté, je dis qu'au XIXème siècle, les crises duraient 6 mois, que le chômage, au sens le plus large, restait limité, et qu'après une année tout était reparti comme avant. Et puis depuis qu'on se targue de faire de la politique monétaire, les crises se sont éternisées… Depuis combien de temps on est dans celle-ci ? Quatre ans, bientôt cinq ? Et c'est combien de mois, aujourd'hui, la durée moyenne du chômage ?

C'est vrai, dès que c'est moins de 100% de réserves/dépôts, c'est de la réserve fractionnaire : j'ai mal tourné ma phrase. En fait, ce que je dis, c'est que la plupart des banques garderaient des réserves beaucoup plus élevées par rapport aux dépôts si elles savaient ne pas pouvoir compter sur la garantie de la banque centrale et devaient supporter leurs propres pertes. Pour bastiat : je dis bien en général, ça n'exclue pas que des banques prennent des risques isolément et continuent d'avoir des comportements risqués/irrationnels, mais dans un tel système, ça devient leur problème et non plus celui du contribuable.

Et je suis entièrement d'accord sur le reste de ton analyse, au passage. C'est précisément la politique monétaire conduite par les banques que je dénoncais au travers de ma diatribe.

Tu vis dans quel monde ?

Un monde où les gens seraient rationnels/penseraient avec leur tête ? :rolleyes:

Ne pas confondre crise et dépression. Je ne crois pas qu'un économiste autrichien sérieux nie que les crises et les mouvements panurgiques fassent partie du cycle de destruction créatrice.

Oui, tout à fait. Ce n'était peut-être pas clair dans ce que j'ai dit, mais je suis bien sûr tout à fait d'accord.

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Un monde où les gens seraient rationnels/penseraient avec leur tête ? :rolleyes:

Ok. Tu vis entouré de bac+5 qui lisent l'anglais, et qui plus est des ouvrages économiques.

(bon désolé, faut mais faut sortir de sa bulle, tenter d'avoir raison en recommandant la lecture d'un ouvrage en anglais d'un économiste controversé - car libertarien - c'est pas très convainquant. Au plus, ça convainc les déjà convaincus de lib.org qui iront lire le bouquin, mais les gens intelligents de la vraie vie ne perdront pas de temps…)

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Ok. Tu vis entouré de bac+5 qui lisent l'anglais, et qui plus est des ouvrages économiques.

(bon désolé, faut mais faut sortir de sa bulle, tenter d'avoir raison en recommandant la lecture d'un ouvrage en anglais d'un économiste controversé - car libertarien - c'est pas très convainquant. Au plus, ça convainc les déjà convaincus de lib.org qui iront lire le bouquin, mais les gens intelligents de la vraie vie ne perdront pas de temps…)

Ah, c'est donc ce que tu voulais dire ! Franchement, ne pas parler anglais au XXIème siècle… C'est un ouvrage introductif, il n'y a rien de très technique (et en une heure, c'est torché), surtout si on compare avec les ouvrages de Mises ou Hayek sur le sujet, voire d'autres livres de Rothbard. Intelligents ? Le sont-ils réellement s'ils ne font pas l'effort de comprendre les thèses opposées, ce qui est assez malhonnête intellectuellement ? Pour ma part, je me suis tapé Marx et Proudhon, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas en droit d'attendre que des non libéraux lisent Mises, Hayek ou Rothbard s'ils veulent avoir l'air moins idiots quand ils parlent de libéralisme/libertarisme.

Après, c'est un livre plus pour les gens qui 1) parlent anglais (avec les Franchouilles, c'est certes pas gagné), 2) ont quelques bases en économie. Ce n'est certainement pas à un livre que je brandirais y compris à l'IEP de Strasbourg (où j'étudie) où 1) ils pigent mal l'anglais en général, 2) l'économie et les pipos, ça fait en général deux. Je préconisais plutôt la lecture pour des socialistes avec des bases en économie, fussent-elles socialistes. Pour le reste, un bon débat et répéter les quelques points dont nous avons parlé sur ce thread sont des méthodes plus directes et plus à même de produire de bons résultats. Je connais tout un tas de personnes qui ont à peine le Bac en poche, mais qui comprennent mieux les mécanismes bancaires que l'écrasante majorité des Bac+5 que je côtoie, honnêtement, probablement pour la bonne raison qu'ils sont plus réceptifs, au contraire de beaucoup de Bac+5 engoncés dans leurs idées fixes.

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Ah, c'est donc ce que tu voulais dire ! Franchement, ne pas parler anglais au XXIème siècle…

+1, ne pas lire l'anglais, c'est pour moi la nouvelle définition de l'illettrisme, on se ferme volontairement a l'immense majorité du monde écrit.

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Je vois ce que tu veux dire blue. Oublions l'anglais (de fait les français y sont rétifs peu importe si c'est normal ou pas). Juste que quand je débat avec quelqu'un je lui soumet mes arguments et éventuellement s'il est intéressé alors à ce moment-là je donne des références. Mais les gens qui iront voir les sources risquent d'étre minoritaires (intp :P ?)…et l'anglais va en décourager à tort. Le but est-il d'avoir raison ou de mieux convaincre ? Tout doit dépendre du public…la curiosité n'est pas chose partagée alors si les arguments à l'oral sont plus percutant…c'est préférable.

Après la question de l'anglais…c'est comme la question du doublage dans les : on sait que c'est mieux, mais il y a comme des freins culturels dans notre bonne vieille France :D (et probablement un mauvais enseignement de la langue assorti d'un manque de confiance en soi, et…peu de culture de l'effort, ce qui rejoint le manque de curiosité)

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Et dire qu'il y a encore des louseurs qui n'ont pas encore les notions de base en mandarin. dry.gif

Quand le mandarin sera utilisé comme langue de communication internationale a tous les niveaux, je serais d'accord (et je lirai le chinois, la langue écrite, c'est le chinois, le mandarin, c'est juste un accent :D)

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Tiens, pour continuer dans le débat sur l'anglais, petite trouvaille lolesque de wikipedia:

http://fr.wikipedia….rpette_anglaise

This is so sad…

L'anglais est de fait la langue de business international et ne pas la pratiquer est un tord grave. (J'aurai du mal à communiquer avec Bengalore en hindie, et eux avec moi en français.)

Néanmoins, intégrer du globish en français, pour des communications à destination de français, oui, c'est triste.

(et non, je n'appelle pas à de la coercition étatique pour imposer du bon français)

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+1, ne pas lire l'anglais, c'est pour moi la nouvelle définition de l'illettrisme, on se ferme volontairement a l'immense majorité du monde écrit.

Surtout que ce n'est vraiment pas compliqué. J'avais un mauvais niveau au collège, puis j'ai commencé à apprendre moi-même ; je me suis acheté une méthode Assimil, juste le livre, pour une vingtaine d'euros, puis j'ai ensuite commencé à lire en anglais, à regarder des films, puis à discuter. Qu'on ne me dise pas que l'on a besoin de summer schools ou de ce genre de choses, j'ai tout fait tout seul et je suis maintenant bilingue, je l'étais d'ailleurs avant de partir étudier un an au Royaume-Uni, pour dire que voyager n'est plus indispensable tellement il est maintenant facile de travailler les langues, a fortiori l'anglais, de chez soi avec des moyens simples et efficaces. D'ailleurs, je ne lis quasiment plus qu'en anglais. C'est pour m'habituer à mon futur nouveau pays, comme je compte bien dégager d'ici.

Je vois ce que tu veux dire blue. Oublions l'anglais (de fait les français y sont rétifs peu importe si c'est normal ou pas). Juste que quand je débat avec quelqu'un je lui soumet mes arguments et éventuellement s'il est intéressé alors à ce moment-là je donne des références. Mais les gens qui iront voir les sources risquent d'étre minoritaires (intp tongue.png ?)…et l'anglais va en décourager à tort. Le but est-il d'avoir raison ou de mieux convaincre ? Tout doit dépendre du public…la curiosité n'est pas chose partagée alors si les arguments à l'oral sont plus percutant…c'est préférable.

Après la question de l'anglais…c'est comme la question du doublage dans les : on sait que c'est mieux, mais il y a comme des freins culturels dans notre bonne vieille France biggrin.png (et probablement un mauvais enseignement de la langue assorti d'un manque de confiance en soi, et…peu de culture de l'effort, ce qui rejoint le manque de curiosité)

Oui, c'est vrai, mais je vais d'abord débattre avec les gens et présenter les arguments de manière claire et ordonnée. Pour la suite, si je vois qu'ils sont motivés, je vais effectivement leur donner des sources. Pour ceux qui sont naturellement curieux en économie et veulent comprendre bien l'argumentation, je leur passe directement le pdf. Finalement, je fais donc ce que tu fais. En fait, la lecture de ce genre de livres peut aussi beaucoup aider les libéraux à mieux structurer leur argumentation orale et emporter la partie.

Pour l'anglais, tout à fait d'accord. On voit bien l'état d'esprit avec la législation Toubon… J'avais aussi entendu parler de ce prix de la "carpette anglaise", encore une bande d'acharnés rétrogrades.

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Quand le mandarin sera utilisé comme langue de communication internationale a tous les niveaux, je serais d'accord (et je lirai le chinois, la langue écrite, c'est le chinois, le mandarin, c'est juste un accent biggrin.gif)

D'après la fiche wiki, qui comme chacun le sait, énonce des vérités universellement valides, le mandarin est une langue parlée au nord de la Chine. Il est aussi l'une des six langues officielles des nations unies, ce qui indique bien qu'elle est aussi considérée comme une langue de communication internationale.

Non seulement je suis de mauvaise foi, mais en plus je suis pervers. Je suis donc aller voir quelles étaient les langues officielles des nations unies, qui après tout peuvent être un bon indicateur de ces langues internationales qu'il faut connaître si on veut vraiment être du parti de la win. Il y a aussi l'arabe, l'espagnol et le russe, ce qui me fait dire que celui qui n'a pas quelques notions de ces 6 langues avant 50 ans, il a vraiment raté sa vie.

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D'après la fiche wiki, qui comme chacun le sait, énonce des vérités universellement valides, le mandarin est une langue parlée au nord de la Chine. Il est aussi l'une des six langues officielles des nations unies, ce qui indique bien qu'elle est aussi considérée comme une langue de communication internationale.

Non seulement je suis de mauvaise foi, mais en plus je suis pervers. Je suis donc aller voir quelles étaient les langues officielles des nations unies, qui après tout peuvent être un bon indicateur de ces langues internationales qu'il faut connaître si on veut vraiment être du parti de la win. Il y a aussi l'arabe, l'espagnol et le russe, ce qui me fait dire que celui qui n'a pas quelques notions de ces 6 langues avant 50 ans, il a vraiment raté sa vie.

De fait, dans la réalité l'anglais n'est pas suffisant, il est bien d'avoir une langue en plus au cas où, au hasard parmi celles qui sont le plus parlées dans le monde (chinois, espagnol, français, arabe)

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En fait, celui qui serait né d'un père anglais, d'une mère française, diplomates en Russie pendant 15 ans, qui à fait un Erasmus en Espagne pour son Master en anthropologie dont le sujet de mémoire était dans le Maghreb profond, parlerait donc Anglais, Français, Russe, Espagnol et Arabe.

Avec du bol, sa copine est Chinoise. C'est un scandale, il est pas égal par rapport aux autres, que fait le PS pour nous imposer une langue commune et universelle ?

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En fait, celui qui serait né d'un père anglais, d'une mère française, diplomates en Russie pendant 15 ans, qui à fait un Erasmus en Espagne pour son Master en anthropologie dont le sujet de mémoire était dans le Maghreb profond, parlerait donc Anglais, Français, Russe, Espagnol et Arabe. Avec du bol, sa copine est Chinoise. C'est un scandale, il est pas égal par rapport aux autres, que fait le PS pour nous imposer une langue commune et universelle ?

Et quid des gens qui ont assez de neurones pour apprendre plusieurs langues et s'astreignent à une discipline de fer pour ce faire ? On devrait abolir les neurones (sauf pour les grands planificateurs, of course).

Au PCF et chez les écolos on trouve des gens pour défendre l'espéranto.

Lol, la langue étatiste parfaite : créée artificiellement de toutes pièces, sans spontanéité et évolution naturelle, par un académique farfelu de sa tour d'ivoire…

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De fait, dans la réalité l'anglais n'est pas suffisant, il est bien d'avoir une langue en plus au cas où, au hasard parmi celles qui sont le plus parlées dans le monde (chinois, espagnol, français, arabe)

Oui, c'est le minimum, pas le nécessaire, si on ne l'a pas, on est illettré, si on l'a, on n'en deviens pas un grand savant pour autant :D

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Lol, la langue étatiste parfaite : créée artificiellement de toutes pièces, sans spontanéité et évolution naturelle, par un académique farfelu de sa tour d'ivoire…

Arrète de dire n'imp. L'espéranto n'est soutenu par aucun état et ceux qui décident de l'apprendre le font le plus souvent de leur propre chef. Alors c'est plutôt exactement le contraire de ce que tu prétends: une langue tout à fait libérale. Et qu'elle soit artificielle (et encore, c'est très relatif comme appréciation, l'espéranto n'est pas beaucoup plus artificiel que l'hébreu moderne il me semble) n'a rien à voir avec un quelconque caractère étatique. Coca-cola c'est artificiel, par exemple. C'est pourtant un symbole du capitalisme.

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