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le supayr vote  

53 membres ont voté

  1. 1. Pour qui que tu votes si tu votes ?

    • Nicozy Sarkolas
      0
    • Royal Ségolair Force
      0
    • Les petits gars de la Marine
      6
    • Léan-Juc Lemanchon
      0
    • Apocalypse Besancenow
      1
    • Ducon Gnangnan
      0
    • Domipin de Villenique
      0
    • Domikhan Strauss-Nique
      2
    • Tartine Au Brie
      1
    • Eva Joliment Danlemur
      0
    • Niculos Holat
      0
    • Personne. Mon nom est personne.
      43


Messages recommandés

Non, ma position est plus simple : un scrutin uninominal à un tour dans chaque circonscription permet à un libéral bien implanté de se faire élire, avec ou sans parti.

J'approuve.

Et puis dans l'état actuel des choses, quand bien même la proportionelle nous avantagerais ca reviendrait comme à obtenir une relise de 300 balles pour s'acheter une Ferrari. Pourquoi s'embeter avec ça?

Que même sans proportionnelle on a droit à des combinazione.

Malgrés l'abscence de proportionelle, ce qui est très différent.

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Que même sans proportionnelle on a droit à des combinazione.

Bien moindres. Et la proportionnelle interdit à un candidat de se présenter seul, sans parti. En soi, ça devrait la disqualifier d'emblée.

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Sop ! Arrêtez tout ! Vaines discussions que tout cela ! J'ai LE candidat :
Lors de ma présidence je vous promets la meilleure des libidos
(dit-il en faisant la promo de son CD "Femme Fontaine" :icon_up:

Au lieu de Pôle Emploi :

L'Agence Nationale Pour l'Erotisme, avec des conseillères en string

Moi je l'aime bien ce gars ! Il n'est pas plus vulgaire que l'ensemble des politocards qui vont tapiner en 2012.

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Bien moindres. Et la proportionnelle interdit à un candidat de se présenter seul, sans parti. En soi, ça devrait la disqualifier d'emblée.

Avec le scrutin uninominal par circonscriptions on se retrouve systématiquement avec les plus gros partis élus dans chacune, le parlement devient le monopole de deux ou trois grandes forces politiques et concentrent les pouvoirs. Une d'entre elles a la majorité et fait ce qui lui plait.

La proportionnelle avec une limite faible de votes comme limite pour être représenté (disons 3%), permet à tout le monde d'être représenté au parlement, s'en suit une atomisation des partis et une difficulté à s'entendre sur un programme commun. Or, à l'image de ce qui se passe en Belgique, c'est bien ce que l'on veut: une pluralité des partis la plus importante possible pour bloquer une entente sur des politiques importantes, et juste permettre une gestion des affaires courantes, pendant ce temps-là l'Etat ne grossit plus ou presque.

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Avec le scrutin uninominal par circonscriptions on se retrouve systématiquement avec les plus gros partis élus dans chacune, le parlement devient le monopole de deux ou trois grandes forces politiques et concentrent les pouvoirs. Une d'entre elles a la majorité et fait ce qui lui plait.

La proportionnelle avec une limite faible de votes comme limite pour être représenté (disons 3%), permet à tout le monde d'être représenté au parlement, s'en suit une atomisation des partis et une difficulté à s'entendre sur un programme commun. Or, à l'image de ce qui se passe en Belgique, c'est bien ce que l'on veut: une pluralité des partis la plus importante possible pour bloquer une entente sur des politiques importantes, et juste permettre une gestion des affaires courantes, pendant ce temps-là l'Etat ne grossit plus ou presque.

Notre problème c'est qu'il vaudrait mieux qu'il maigrisse avant de ne plus grossir

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Notre problème c'est qu'il vaudrait mieux qu'il maigrisse avant de ne plus grossir

Le mieux c'est qu'il maigrisse, indeed, mais on a du mal déjà à l'arrêter dans sa prise de poids, tout est bon à prendre.

J'ajouterais qu'un small government regroupant les principales tendances issues du parlement comme c'est le cas en Suisse (tiens tiens) et non automatiquement le parti majoritaire ou la coalition majoritaire est aussi un mieux.

En revanche quand un pays s'approche du précipice, il faut bien évidemment un small government aussi, mais c'est un exécutif fort qu'il faut, avec un dirigeant qui passe le balai, un Reagan ou une Thatcher décidés à mettre de l'ordre, à réformer et à passer outre la contestation syndicalo-gauchiste.

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Invité rogermila
avec une limite faible de votes comme limite pour être représenté (disons 3%), permet à tout le monde d'être représenté au parlement, s'en suit une atomisation des partis et une difficulté à s'entendre …. c'est bien ce que l'on veut: une pluralité des partis la plus importante possible pour bloquer une entente sur des politiques importantes .

Je ne vois pas trop l'intèrêt de rechercher à créer un système bloqué (comme entre 1945 et 1958 en France).

:icon_up:

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C'est marrant que 6 personnes votent pour Mme Le Pen dans ce sondage.

Marrant, je ne pense pas. Marrrant aurait été un vote pour M Besancenot.

J'ai peur qu'il ne s'agisse pour ceux là, d'une simple préfiguration de leur futur vote.

Eh, eh, moi j'ai voté pour DSK…

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Si Marine a une chance d'être au second tour face au candidat PS, je crois que j'envisagerai d'aller voter pour elle, juste pour l’éventualité que la droite comprenne qu'elle doit arrêter d'être de gauche, et ce même si Marine est plus à gauche que Sarkozy.

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Si Marine a une chance d'être au second tour face au candidat PS, je crois que j'envisagerai d'aller voter pour elle, juste pour l’éventualité que la droite comprenne qu'elle doit arrêter d'être de gauche, et ce même si Marine est plus à gauche que Sarkozy.

Le problème c'est que la droite l'a déjà compris, et cela s'est traduit essentiellement par une remise au centre de toute la politique française de la "problématique" de l'immigration, débat sur l'identité nationale, sur l'islam, etc.

Et ce n'est pas spécialement un progrès à mes yeux, avant tout parce que ce sont des problèmes négligeables, par rapport à ceux auxquels on doit faire face, au premier rang desquels on trouve la dette de l'Etat.

Marine Le Pen s'insurge, à ce titre, de ce que l'Etat n'a plus eu le droit d'emprunter à la Banque de France depuis une loi des années 1970. Si la droite reprend cette idée, on ajouterait une nouvelle catastrophe. Et c'est pareil pour tout le reste du programme du FN, qui arrive, avec le NPA, la performance de produire des propositions politiques pires que celles de l'UMPS (ce qui n'est pas une mince performance).

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Le problème c'est que la droite l'a déjà compris, et cela s'est traduit essentiellement par une remise au centre de toute la politique française de la "problématique" de l'immigration, débat sur l'identité nationale, sur l'islam, etc.

Le problème c'est que de nos jours, "droite" signifie contrôle des populations (immigration, sécurité) et rien d'autre.

A l'origine, la droite, les conservateurs, était constituée de propriétaires dont le but était de conserver et d'accroitre un patrimoine.

En d'autres termes, la "droite" actuelle n'a absolument plus rien à voir avec la droite traditionnelle. Tous les partis sont socialistes avec des petites branches qui partent parfois dans des sens opposés.

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Le problème c'est que de nos jours, "droite" signifie contrôle des populations (immigration, sécurité) et rien d'autre.

A l'origine, la droite, les conservateurs, était constituée de propriétaires dont le but était de conserver et d'accroitre un patrimoine.

En d'autres termes, la "droite" actuelle n'a absolument plus rien à voir avec la droite traditionnelle. Tous les partis sont socialistes avec des petites branches qui partent parfois dans des sens opposés.

Exactement.

Je ne sais plus qui a dit que la démocratie (en tant qu'institutions), in fine, conduit nécessairement à la social-démocratie (en tant que contenus politiques), mais c'est vrai.

Je me demande à quel moment on peut signer l'arrêt de mort (le suicide plutôt) de cette droite que tu décris. Personnellement, je dirais que c'est en 1993 : Balladur, échaudé par la raclée prise par Chirac en 1988 après deux ans à Matignon (où il a tout de même fait quelques trucs de droite), a littéralement lancé un mouvement vers la gauche de la droite. C'est un peu à cette époque-là qu'on a entendu qu'une élection, soi-disant, se gagnait au centre.

La présidence de Jacques Chirac a été les funérailles de la droite, on a d'ailleurs bien vu qu'il semblait, à la surprise générale, presque mieux s'accommoder de la cohabitation avec la gauche qu'avec son propre camp.

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Exactement.

Je ne sais plus qui a dit que la démocratie (en tant qu'institutions), in fine, conduit nécessairement à la social-démocratie (en tant que contenus politiques), mais c'est vrai.

Je me demande à quel moment on peut signer l'arrêt de mort (le suicide plutôt) de cette droite que tu décris. Personnellement, je dirais que c'est en 1993 : Balladur, échaudé par la raclée prise par Chirac en 1988 après deux ans à Matignon (où il a tout de même fait quelques trucs de droite), a littéralement lancé un mouvement vers la gauche de la droite. C'est un peu à cette époque-là qu'on a entendu qu'une élection, soi-disant, se gagnait au centre.

La présidence de Jacques Chirac a été les funérailles de la droite, on a d'ailleurs bien vu qu'il semblait, à la surprise générale, presque mieux s'accommoder de la cohabitation avec la gauche qu'avec son propre camp.

Dans les années 80 les idées et thématiques libérales étaient plus en vogue à droite, parce que le RPR et L'UDF avaient besoin de nouvelles idées pour contrer la gauche au pouvoir et parce que c'étaient l'époque de Thatcher et Reagan, une politique libérale était alors considérée comme un option valable même si elle était controversée. Le Pen lui-même tenait un discours foncièrement libéral sur le plan économique, un mélange de poujadisme antifiscal et de reaganisme favorable au libre-échange et à la liberté d'entreprendre. On peut effectivement créditer Balladur et Chirac d'avoir liquidé cette fraction libérale de la droite, et d'avoir poussé l'ensemble du monde politique vers la gauche.

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Je ne vois pas trop l'intèrêt de rechercher à créer un système bloqué (comme entre 1945 et 1958 en France).

:icon_up:

Faudrait regarder un peu en-dehors de la France des fois, j'ai cite le cas de la suisse et la belgique actuellement. La quatrième république ca n'avait rien a voir. Et puis bon, après la 4ème république il y a eu la 5eme qui a été une très grande réussite comme tout le monde le sait, ce pays est devenu un paradis libéral ces 50 dernières années; et puis en parlant d'instabilité il aura pas fallu 10 ans avant de voir la France a nouveau en proie au vacillement (mai 68 toussa…).

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Avec le scrutin uninominal par circonscriptions on se retrouve systématiquement avec les plus gros partis élus dans chacune, le parlement devient le monopole de deux ou trois grandes forces politiques et concentrent les pouvoirs. Une d'entre elles a la majorité et fait ce qui lui plait.

On se retrouve surtout avec des partis qui ont bien moins de pouvoir de coercition et d'uniformité qu'en France. Un Ron Paul a pu percer sous l'étiquette républicaine, alors que Madelin fut étouffé avec le baillon UMP.

La proportionnelle avec une limite faible de votes comme limite pour être représenté (disons 3%), permet à tout le monde d'être représenté au parlement, s'en suit une atomisation des partis et une difficulté à s'entendre sur un programme commun. Or, à l'image de ce qui se passe en Belgique, c'est bien ce que l'on veut: une pluralité des partis la plus importante possible pour bloquer une entente sur des politiques importantes, et juste permettre une gestion des affaires courantes, pendant ce temps-là l'Etat ne grossit plus ou presque.

En gros, ce que tu veux, c'est qu'en plus d'être obèse et sur notre dos, l'Etat devienne paralytique ? Mais la solution est pire que le problème. D'autant que la proportionnelle n'implique pas nécessairement une situation à la Belge ; au contraire, elle permet à chaque parti d'appliquer ses magouilles électoralistes destinées à sa clientèle, sans que quiconque ne lève la voix ni n'envisage de revenir sur ces entraves au règne du droit.

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La proportionnelle avec une limite faible de votes comme limite pour être représenté (disons 3%), permet à tout le monde d'être représenté au parlement, s'en suit une atomisation des partis et une difficulté à s'entendre sur un programme commun. Or, à l'image de ce qui se passe en Belgique, c'est bien ce que l'on veut: une pluralité des partis la plus importante possible pour bloquer une entente sur des politiques importantes, et juste permettre une gestion des affaires courantes, pendant ce temps-là l'Etat ne grossit plus ou presque.

J'ai toujours pensé que, sous la IV° république, où nous avions ce genre d'incapacité (et d'instabilité), cela a favorisé la mise en place du pouvoir effectif assuré par la technostructure, les "grands commis de l'état" qui assuraient la continuité des grands projets qu'ils avaient préparés.

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On se retrouve surtout avec des partis qui ont bien moins de pouvoir de coercition et d'uniformité qu'en France. Un Ron Paul a pu percer sous l'étiquette républicaine, alors que Madelin fut étouffé avec le baillon UMP.

La France a bien un système où les députés sont issus de circonscriptions? Donc tu te contredis.

Disons qu'un système où une assemblée législative d'une part est élue par circonscriptions et une assemblée exécutive d'autre part est élue à la proportionnelle avec une liste de noms par partis, serait un système plus équilibré à mon avis et plus représentatif.

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