Aller au contenu

Autorité de l'État et économie libre


Messages recommandés

Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci

Lien vers le commentaire

Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci

Moi, a condition que la taille de l'entité politique soit limitée :D

F.Mas peut etre :P

Lien vers le commentaire

Moi, également :icon_biggrin:

Ceci dit, je pense que, même au sein de chaque chapelle, des opinions divergentes peuvent exister. Ron Paul n'est par exemple pas tellement favorable à l'immigration dans la mesure où il la considère comme une conséquence du welfare state, ce qui dénote parmi les paléo-libertariens (je peux me tromper).

Lien vers le commentaire

Moi, également :icon_biggrin:

Ceci dit, je pense que, même au sein de chaque chapelle, des opinions divergentes peuvent exister. Ron Paul n'est par exemple pas tellement favorable à l'immigration dans la mesure où il la considère comme une conséquence du welfare state, ce qui dénote parmi les paléo-libertariens (je peux me tromper).

Oui, en fait il y en un peu de tout chez les paléo-libertariens (ce qui vaut mieux que de créer encore des dizaines de sous-catégories aux noms à rallonge).

Lien vers le commentaire

Je comprends pas trop comment on peut concilier ces idées.

Pour moi, autorité suprême de l'Etat dans les fonctions régaliennes = droit de vie ou de mort sur n'importe quelle société privée.

Morale publique = participation de l'Etat dans l'économie (Suppression des secteurs "immoraux", pornographie, prostitution, production artistique, participation dans l'éducation et la culture qui demande une taxation forte..)

= charité chrétienne, aide aux démunis, donc taxation au nom de la morale.

En somme ce qui est décrit, me fait penser à l'Angleterre Elizabethaine.

Quelqu’un peut éclairer ma chandelle?

Lien vers le commentaire

Néophyte en philosophie libérale , je souhaiterais étre informé sur l'existence possible d'un courant de philosophie politique et peut-étre un mouvement politique ( outre atlantique aussi) qui allie à la fois le prinicipe d'une autorité de l'état dans ses fonctions régaliennes ajouté à un conservatisme en matière de morale publique ( preservant ainsi un héritage chrétien) et le principe d'un libertarisme ( je dis bien libertarisme et non liberalisme) en matière economique et sociale . Quels peuvent étre les représentants philosophiques et politiques hier et aujourd'hui de cette tendance ? Merci

Libertarisme (relatif à la philosophie libertaire) ou libertarianisme (relatif à la philosophie libertarienne) ? Parce que si c'est le premier, je dirais : un socialisme chrétien musclé :)

Sinon, si c'est bien de libertarianisme que tu parles, alors peut-être une dictature militaire à la Pinochet (donc s'il faut mettre une étiquette, je serais tenté de dire : conservatisme radical).

Lien vers le commentaire
Pour moi, autorité suprême de l'Etat dans les fonctions régaliennes = droit de vie ou de mort sur n'importe quelle société privée.

Euu, non, ça peut également être un état de droit, l'état n'est pas nécessairement totalitaire (même si on peut penser qu'il a tendence a le devenir, ce n'est pas intrinsèque a son existence)

Morale publique = participation de l'Etat dans l'économie (Suppression des secteurs "immoraux", pornographie, prostitution, production artistique, participation dans l'éducation et la culture qui demande une taxation forte..)

Non, sequitur, la morale publique peut en effet impliquer l'interdiction de certaines activités 'publiques', mais ça n'implique pas plus que des interdictions d'activité sur la voie publique, une intervention négative sur certains échanges, mais en aucun cas une intervention 'positive' dans l'économie.

Et sur ces interdictions publiques, la subsidiarité joue un rôle très important, le demande de sécurité morale est avant tout locale, l'immense majorité de la population, même si elle demande de la décence a sa porte, n'a strictement aucun problème avec l'existence de quartiers 'rouges' (c'est même, quand on y réfléchit 5 minutes, la meilleure garantie que les quartiers propres le restent…)

charité chrétienne, aide aux démunis, donc taxation au nom de la morale.

Petalol, la charité, par définition, ce n'est pas imposé par la force, les religions qui prônaient la charité forcée ont toutes été éliminées, plus ou moins pacifiquement.

La seule a avoir résisté, c'est le socialisme, parce qu'il a abandonné l'idée de charité forcée pour la remplacer par celle de solidarité forcée, contre laquelle l'immunité intellectuelle était moins bonne.

Socialisme qui par ailleurs conspue la charité…

Lien vers le commentaire

F.Mas peut etre tongue.gif

Dans mes bons jours, je me sens plutôt anarcap, et dans mes mauvais, plutôt minarchiste (ce qui suppose que mêmes en matière de fonctions régaliennes, une partie reste de l'ordre du marché). Maintenant, c'est vrai qu'un ordre spontané de conduite ne peut fonctionner qu'en suivant des règles de conduite (morales) fortes (règles qu'il entretient et développe d'ailleurs), même si limitées : j'aurais tendance à dire qu'il s'agit plutôt de ce que les auteurs chrétiens appellent morale naturelle (comme le sentiment d'obligation), donc relativement indépendante de la Révélation (et tout à fait compatible avec d'autres "doctrines compréhensives" non chrétiennes).

Lien vers le commentaire

neuneu2k

Merci, ça éclaire effectivement ma chandelle, bien que je sois pas convaincu a 100% (en y réfléchissant plus, je pense que c'est surtout l'idée que si un Etat est considéré comme le gardien suprême de la morale, rien ne l’empêche de s'étendre au nom de cette morale, qui me dérange.)

Lien vers le commentaire

Je renvoie davantage , aprés reflexion ,aux paléo-conservataurs américains . A ce sujet y a t-il une bonne référence livresque ( aussi en anglais ) ? Un état peut se déclarer minimal ( pensée libertarienne ) en termes d'économie et d'intervention sociale , estimant que chacun est responsable de soi et en méme temps se déclarer dépositaire d'un héritage civilisationnel qui doit étre conservé au nom d'une identité . Par exemple étre drastique en termes d'immigration car mettant en danger cette méme identité culturelle ( langue , religion) ou s'opposer au mariage gay toujours au nom d'une civilisation à conserver mais aussi au nom d'une loi naturelle .

Lien vers le commentaire

J'ajoute que cette configuration politique manque désormais en France . Nous avons soit des faux libéraux et identitaires timorés ( UMP ) ou alors un Front National ( certes toujours identitiaire mais facheusement etatiste-socialiste ; ce qu'on nomme le marinisme avec Marine" la rouge" a sa téte ) et bien sur reste la gauche décadente en termes de morale et d'identitarisme et étatiste-socialiste .

Il manque dans notre pays un parti national -libéral .Ii est vrai que le Font National des années 70 et encore 80 s'approchait de cela mais (il faudrait revoir les textes ) n'était pas encore libertarien .

Lien vers le commentaire

Bof, le FN des années 80 n'était pas si économiquement libéral que ça. D'une part, c'était avant tout un anti-fiscalisme doublé d'un "les bureaucrates font chier" destiné à remplir une niche laissée vide, et à séduire les artisans et commerçants. D'autre part, le souci de séduire cette même clientèle impliquait des appels assez prononcés au protectionnisme et au corporatisme.

Comprenons-nous, c'est déjà moins monstrueux que les autres partis (encore que la droite de l'époque était largement moins illibérale que celle d'aujourd'hui), mais ce n'est pas encore du libéralisme.

Lien vers le commentaire

@ Bisounours

Texte émouvant et combien de vérité

Cela montre qu'une économie et une gestion sociale libérale et mème libertarienne ne peut s'éxonérer d'un état identitaire , imposant une culture commune directement héritée de son histoire multiséculaire .

Lien vers le commentaire
Cela montre qu'une économie et une gestion sociale libérale et mème libertarienne ne peut s'éxonérer d'un état identitaire, imposant une culture commune directement héritée de son histoire multiséculaire.

Hum, non, ça ne montre pas ça. Mais c'est un beau texte en effet.

Lien vers le commentaire

Je suis content que cette question soit posée. Je me demandais également : l'Etat doit-il être le garant de l'identité nationale (terme malheureusement connoté mais employé ici de façon neutre) ? Je pense que l'immigration est une force d'un point de vue économique, mais d'un point de vue culturel, je suis face à cette question. Des éléments de réponse ? Quelle place a la nationalité là dedans ? Les frontières ?

Lien vers le commentaire
Le reste du blog est haineux.

Dans le genre il y a bien pire.

Ça fait un moment que je lis les textes de ce type, et disons que si tous nos adversaires idéologiques étaient au même niveau que lui je pense qu'on aurait déjà moins de problèmes.

Lien vers le commentaire

son meilleur texte est un copié/coller d'un de ses lecteurs où il lui conseille de prendre un saut de pop corn et/ou de se casser.

Lien vers le commentaire

Oui

Je pense que cela serait l'idéal mais est-ce réalisable à l'heure actuelle de limiter la taille géographique de l'état. On n'a qu'à voir l'UE qui nous amène lentement vers une fédéralisation avec un nouvel état central. Quand je vois notre situation je repense à l'ouvrage " la société contre l'état".

Lien vers le commentaire

Je suis content que cette question soit posée. Je me demandais également : l'Etat doit-il être le garant de l'identité nationale (terme malheureusement connoté mais employé ici de façon neutre) ? Je pense que l'immigration est une force d'un point de vue économique, mais d'un point de vue culturel, je suis face à cette question. Des éléments de réponse ? Quelle place a la nationalité là dedans ? Les frontières ?

Encore faudrait-il définir ce qu'est l'identité nationale. Comme tout le reste la culture n'est pas quelque chose de statique mais évolue au cours du temps. La France s'est construite par vagues successives d'immigration, un français "de souche" rigoureusement ça n'existe pas, c'est juste que chacun à des ancêtres implantés en France depuis plus ou moins longtemps. Vouloir stopper l'immigration pour des raisons culturels, c'est déjà le début d'une planification culturelle de la part de l'état. Or dans une perspective libérale l'état n'a pas de rôle à jouer dans le processus d'évolution de la culture nationale.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...