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Je raconte my life 6 - Lamentations & fleurs de lol


FabriceM

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Ah mais du point de vue des parents, je te crois volontiers. Ce qui est inquiétant c'est que tu penses spontanément au point de vue des parents, et que le point de vue l'enfant ne te vienne même pas à l'esprit. (Quand je dis "point de vue de l'enfant", je ne parle pas seulement de la période de l'enfance, mais de toute la vie de la personne que tu mets au monde.)

Tu veux dire pour les enfants qui ont une vie valant moins que pas de vie du tout? J'ai l'esperance d'au moins apporter ca a mes enfants: mieux que rien...

Pas sur de comprendre ce que tu veux dire en fait...

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Faire un enfant est une démarche profondément égoïste, et nombriliste, les parents se foutent de leurs compétences, ou n'en doutent aucunement. L'autocensure à ce niveau est rarissime, voire même inversement proportionnelle aux capacités d'éducation. Donc, du point de vue de l'enfant, c'est bonne ou mauvaise pioche. Pour les 8 nouveaux-nés de Dominique Cottrez, la pioche était moyenne, peut on en dire autant pour ses deux filles adultes ?

 

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Je ne crois pas que les gens font des enfants pour une raison. 

Je ne peux pas dire que j'avais autre chose qu'un désir.

 

Gio cherche à appliquer des principes rationnels au désir de se reproduire.... pour pas dire pulsion

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Tu veux dire pour les enfants qui ont une vie valant moins que pas de vie du tout?

Dans bien des cas, c'est évident.

 

Je ne crois pas que les gens font des enfants pour une raison. 

Je ne peux pas dire que j'avais autre chose qu'un désir.

Permet moi de douter car tu as dit que si tes enfants se détournaient de toi tu serais anéanti.

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"Se détourner" au sens de "ne plus lui parler". C'est normal, non? Quand les enfants ont l'âge de faire ça, c'est quand même parmi les personnes de ton existence avec lesquelles tu as tissé le plus de liens et auxquelles tu tiens le plus. On a quand même le droit d'être anéanti à l'idée de ne plus jamais les voir, non? Selon toi, quelqu'un qui perd son enfant à vingt ans serait plus un monstre s'il laisse son chagrin s'exprimer que s'il dit "oh, il a une belle vie, je ne dois pas avoir l'impression qu'il était important pour moi" ?

WTF?

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Faire un enfant est une démarche profondément égoïste, et nombriliste

 

C'est souvent pas une démarche du tout, juste un truc qui te tombe sur la gueule.

T'as un bébé qui arrive de nul part, tu décide de pas le laisser crever de faim et après c'est l'engrenage.

 

 

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Permet moi de douter car tu as dit que si tes enfants se détournaient de toi tu serais anéanti.

Heu, qu'est-ce que tu appelles "raison" ?

 

J'ai besoin d'une raison pour aimer mon enfant ?

(il fait parti de mon plan de conquête du monde, d'accord, mais bon...)

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Dans bien des cas, c'est évident.

Dans "bien" des cas ou dans "quelques" cas isolees?

Non parceque pour une grande majorite des gamins, ca se passe quand meme plutot mieux que si ils n'etaient pas nes je pense. La vie c'est pas que de la douceur et des sucreries, mais meme les trucs difficiles font partie d'un tout plutot bien sympa a vivre par rapport au neant*.

 

Ca doit etre la french touch du pessimisme a l'oeuvre, je ne vois rien d'autre...  :w00t: !

 

*je me rends compte en lisant jubal que ca ne veut rien dire en effet cette phrase...

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"Se détourner" au sens de "ne plus lui parler". C'est normal, non? Quand les enfants ont l'âge de faire ça, c'est quand même parmi les personnes de ton existence avec lesquelles tu as tissé le plus de liens et auxquelles tu tiens le plus. On a quand même le droit d'être anéanti à l'idée de ne plus jamais les voir, non?

Ais-je dit le contraire ?

 

Selon toi, quelqu'un qui perd son enfant à vingt ans serait plus un monstre s'il laisse son chagrin s'exprimer que s'il dit "oh, il a une belle vie, je ne dois pas avoir l'impression qu'il était important pour moi" ?

WTF?

Lorsque l'expression de ce chagrin, même tout ce qu'il y a de plus sincère, est un instrument de manipulation qui, via la culpabilité, le chantage affectif, etc, n'a pas pour autre objectif de continuer indéfiniment à faire un enfer de la vie de ses enfants, oui c'est une monstruosité, et même plus. Cela veut dire que pour les parents, les enfants sont un instrument au service de leur bonheur. Sauf que l'instrument en question est un être vivant qui a lui aussi droit de vivre pour lui-même.

 

Heu, qu'est-ce que tu appelles "raison" ?

La réponse à la question "pourquoi ?". Si tu as fait des enfants pour les aimer, c'est bien une raison.

A ta place la question que je me poserais est la suivante : Que ferais-je lorsque mes enfants ne seront heureux qu'à partir du moment où je cesserais de les aimer, car l'expression de mon amour est la source de leur souffrance ? C'est la question que tous les parents devraient se poser à mon avis.

 

Ca doit etre la french touch du pessimisme a l'oeuvre, je ne vois rien d'autre...  :w00t: !

C'est la première fois que je dis quelque chose comme ça, mais je crois que si tu étais en face de moi tu aurais reçu mon poing.

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La réponse à la question "pourquoi ?". Si tu as fait des enfants pour les aimer, c'est bien une raison.

A ta place la question que je me poserais est la suivante : Que ferais-je lorsque mes enfants ne seront heureux qu'à partir du moment où je cesserais de les aimer, car l'expression de mon amour est la source de leur souffrance ? C'est la question que tous les parents devraient se poser à mon avis.

Je n'ai pas fait des enfants pour. J'en ai fait un. Point.

Bien sûr j'ai des attentes, de l'espoir voire de l'ambition pour cet enfant. Mais je n'ai pas fait cet enfant pour quoique ce soit.

Après si ça peut t’apaiser, je l'ai peut être fait pour répondre à un appel de mon sang qui me demandait d'en faire ?

Va savoir.

 

Ta question est terrifiante et je ne vais naturellement pas me la poser. (Et de toutes façons, tout va bien se passer.)

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"Je prefererais ne pas exister" n'a aucun sens.

S'il était impossible de préférer la non existence à l'existence alors le suicide serait impossible. On se suicide précisément parce que l'existence est insupportable.

 

Tu es objectiviste, gio ?

Pas plus que ça mais j'ai lu Atlas Shrugged il y a peu et la relation qu'entretient Hank Rearden avec Lillian pendant une bonne partie du bouquin m'a fait un peu penser à la relation que j'ai eu avec mes parents.

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C'est la première fois que je dis quelque chose comme ça, mais je crois que si tu étais en face de moi tu aurais reçu mon poing.

T'inquiete pas va, tu aurais ete en face de moi tu n'aurais rien fait du tout...  :icon_wink:

 

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Que ferais-je lorsque mes enfants ne seront heureux qu'à partir du moment où je cesserais de les aimer, car l'expression de mon amour est la source de leur souffrance ?

 

Réponse: En trouvant une façon d'exprimer mon amour qui ne leur cause pas de souffrance.

Mathieu_D doit manquer d'imagination, la réponse n'était pas très difficile.

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 Réponse: En trouvant une façon d'exprimer mon amour qui ne leur cause pas de souffrance.

Sauf que lorsque tu as dépassé la quarantaine ou la cinquantaine, rares sont les gens qui peuvent réviser intégralement ce à quoi ils ont toujours cru toute leur vie et ce sur quoi ils ont fondés le sens de leur existence. Il faudrait tout simplement qu'ils deviennent quelqu'un d'autre.

 

Qui plus est, tout cela suppose d'avoir compris que c'est l'expression de ton amour qui est la source de la souffrance de tes enfants, ce qui est incompréhensible pour beaucoup de gens, leur cerveau ne peut tout simplement pas le concevoir.

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Je trouve ça assez difficile de juger la situation de Gio et de sa relation avec ses parents, sans rien y connaitre (ou si peu). J'ai un demi-frère en totale rupture avec ma mère et je comprends tout à fait comment cela peut-être pesant. Je conçois parfaitement qu'il y a un moment où, en tant que parent, il faut savoir lâcher prise plutôt que de s'obstiner à être une source quotidienne de tracas et de souffrance. Je ne vois pas comment un tel conflit pourrait finalement se résoudre de manière heureuse si ce n'est pas la volonté des deux parties d'ailleurs.

 

"Ma famille a moi c'est celle que j'ai choisie, car on a besoin d'affection dans la viiiiie !" :icon_wink:

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Un enfant est aussi un être humain. Qu'il évolue dans un sens imprévu, c'est normal et souhaitable. Je serais attristé d'avoir un gosse qui soit un clone de moi-même, ou l'écran de mes rêves déchus.

En somme, il faut laisser un espace de liberté à son gamin : 

 

12038790.jpg

 

Violon sans hésiter, il ne faut pas passer à côté d'une occasion de contribuer à la culture du violon.

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L'amour parental peut être étouffant et déstabilisant car il créé un attachement plus ou moins pathogène et toxique. La rupture de la relation est peut être alors nécessaire, comme la fin d'une addiction. Evidemment, la culpabilité joue à fond son rôle là dedans car si l'enfant ne répond pas à cette attente énorme, ça craint pour lui. Les parents ne doivent pas, ou très discrètement :) vivre pour et à travers leur progéniture. Les parents qui disent que perdre un enfant, c'est comme si ils perdaient un bras ou une partie d'eux, ceux là n'ont définitivement pas coupé le cordon.

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L'amour parental peut être étouffant et déstabilisant car il créé un attachement plus ou moins pathogène et toxique. La rupture de la relation est peut être alors nécessaire, comme la fin d'une addiction. Evidemment, la culpabilité joue à fond son rôle là dedans car si l'enfant ne répond pas à cette attente énorme, ça craint pour lui. Les parents ne doivent pas, ou très discrètement :) vivre pour et à travers leur progéniture. Les parents qui disent que perdre un enfant, c'est comme si ils perdaient un bras ou une partie d'eux, ceux là n'ont définitivement pas coupé le cordon.

Ta fille tu l'engueules à partir de combien de repas où elle ne vient pas ?

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:) elle est partie de la maison après son bac, donc à 18 ans, d'abord à 370km, puis à 500km à partir de sa troisième année d'études. Et c'est très bien comme ça. Elle a appris et moi aussi. Elle revient périodiquement pour les périodes de vacances, on s'engueule, on rigole de nos difficultés passées, mais on s'adore.

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