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Autisme et aide sociale a l'enfance


Adrian

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Le collectif EgaliTED rassemble près de 2800 familles et associations touchées par l’autisme. Nous travaillons depuis plusieurs années pour l’inclusion scolaire et sociale des autistes, la mise en oeuvre des meilleures pratiques fondées sur les preuves scientifiques, et la défense de leurs droits.

 Le collectif EgaliTED vous écrit pour vous demander de l’aide. Aidez-nous à faire cesser la destruction massive de familles d'enfants différents, handicapés, par l'Aide Sociale à l'Enfance.

 Le phénomène n’est pas nouveau. Il est documenté d’abord par le travail d’associations militantes sur le sujet par exemple Violette-Justice (Rapport_Violette), mais aussi par l’IGAS qui a nommé un chargé de mission sur le sujet (Rapport_IGAS) et qui admet qu'en France, la moitié des placement d’enfants « pourraient être évités » (68000_Drames_familiaux), mais que des progrès en la matière demanderont ... 25 ans ... L’action dans l’immobilisme.

 Car en France 136 000 enfants sont placés par an, en Italie, de population équivalente, 30 000 seulement (Sources : ONED chiffres de 2011 et SOS Village d’enfants). Pourtant on enregistre typiquement deux fois moins de décès d’enfants par maltraitance en Italie, qu’en France (Décès enfants_Italie, Décès_enfants_France).

 Vendredi dernier, encore, une mère de trois enfants vient de recevoir une décision de placement, suite à une procédure de l’ASE.

 L’ASE et le pédopsychiatre nommé par la justice reprochent à cette mère de mener une démarche diagnostique pour comprendre les difficultés de ses enfants, qu’elle pense être porteurs d’une forme de Trouble du Spectre Autistique. L’intuition de la mère se trouve confirmée par des diagnostics préliminaires, en cours d’approfondissement, établis par un pédopsychiatre en libéral.

 Le pédopsychiatre référent du tribunal, lui, affirme que les troubles des enfants seraient induits par la mère, un cas de « Münchhausen par procuration » selon lui. Ce diagnostic, qualifié par la justice anglaise de :

 « l'une des aberrations judiciaires probablement les plus graves de l'histoire » (Aberration_Judiciaire), est largement remis en cause par la communauté internationale.

Il est pourtant encore très souvent posé en France sur des familles avec autisme, par des pédopsychiatres de déformation psychanalytique. En effet le dogme des psychanalystes reste encore aujourd’hui, que l’autisme serait causé par une mauvaise relation mère-enfants, ceci malgré les résultats de la science dûment validés par la HAS et l’ANESM. Le rapport de l’IGAS note ainsi : « A l’évidence, l’efficacité de la politique française de santé mentale est ici posée ».

 La décision « de justice » retire à la mère ses trois enfants, et les place, on ne sait pas où, probablement séparément. La mère ne disposera que d’un droit de visite de 1 heure par quinzaine, supervisé, les grands-parents maternels, n’auront aucun droit de visite.

 Le tribunal, à la demande de l’ASE impose un arrêt de tous les traitements en cours, pourtant prescrits par médecin, et l’arrêt du soutien scolaire par AVS des enfants, pourtant notifié par la MDPH.

 On imagine sans peine les conséquences sur la santé des enfants et sur celle de la mère.

 Aussi, la procédure de diagnostic en cours des enfants sera arrêtée. Les mesures d’éducation adaptées jugées indispensables par la MDPH, suspendues.

 Il est inacceptable que des familles soient broyées par ce système, qui s'attaque de préférence aux plus faibles, mères isolées, familles étrangères, socialement défavorisées,…..

 Il est tout aussi inacceptable qu'on prive d'accès au diagnostic des familles, qu'on utilise des diagnostics erronés pour les détruire, sans voie de recours.

 Il est temps de rappeler que les enfants ont Droit à un diagnostic, Droit à une éducation adaptée, Droit à une vie en famille, que les familles devraient avoir un Droit d'accès aux documents opposés à leur encontre et un Droit à avoir des débats contradictoires sur les dossiers les concernant.

 Il est temps que ces excès, graves, cessent. Nous avons trop de cas de signalements infondés, Laisser perdurer une telle situation est inadmissible. De plus agir vigoureusement serait un début de réponse aux rudes injonctions (§9 et §12) du Comité des droits de l’Enfants de l’ONU, daté du 22 Juin dernier : Injonctions_ONU.

 Aussi nous vous demandons, Madame, Monsieur le Ministre, de mener une action vigoureuse auprès de vos juges pour enfants et de vos équipes ASE pour

  • Que les décisions de placement soient prises sur la base de faits concrets et bien établis, et non sur la parole de praticiens dogmatiques et notoirement discrédités par la science.
  • Qu'avant jugement, les personnes porteuses de troubles mentaux aient la possibilité, le droit de disposer d’un diagnostic clair et conforme à la CIM 10 et de l’éducation adaptée correspondante, en famille.
  • Que la procédure de jugement contradictoire s’applique aussi lors ces jugements.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/faisons-cesser-la-destruction-170583

 

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L’ASE et le pédopsychiatre nommé par la justice reprochent à cette mère de mener une démarche diagnostique pour comprendre les difficultés de ses enfants, qu’elle pense être porteurs d’une forme de Trouble du Spectre Autistique. L’intuition de la mère se trouve confirmée par des diagnostics préliminaires, en cours d’approfondissement, établis par un pédopsychiatre en libéral.

Le pédopsychiatre référent du tribunal, lui, affirme que les troubles des enfants seraient induits par la mère, un cas de « Münchhausen par procuration » selon lui. Ce diagnostic, qualifié par la justice anglaise de :

« l'une des aberrations judiciaires probablement les plus graves de l'histoire » (Aberration_Judiciaire), est largement remis en cause par la communauté internationale.

Il est pourtant encore très souvent posé en France sur des familles avec autisme, par des pédopsychiatres de déformation psychanalytique. En effet le dogme des psychanalystes reste encore aujourd’hui, que l’autisme serait causé par une mauvaise relation mère-enfants, ceci malgré les résultats de la science dûment validés par la HAS et l’ANESM. Le rapport de l’IGAS note ainsi : « A l’évidence, l’efficacité de la politique française de santé mentale est ici posée ».

La décision « de justice » retire à la mère ses trois enfants, et les place, on ne sait pas où, probablement séparément. La mère ne disposera que d’un droit de visite de 1 heure par quinzaine, supervisé, les grands-parents maternels, n’auront aucun droit de visite.

 

:wallbash:

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J'ai peur qu'en système parfaitement libéral, l'eugénisme voire l'abandon des enfants anormaux risquent de devenir la norme pour les familles à revenu faible. L'assurance d'une prise en charge presque totale des handicapés décourage autant l'usage  des moyens abortifs en amont que la liquidation social des anormaux en aval. Pour bien des familles modestes, il est impossible d'assurer une vie salariée en gérant un handicapé à vie, ces deux charges lourdes s'annulant réciproquement. L'idée d'étouffer son marmot pour mettre fin à un calvaire familial, cette idée a traversé l'esprit de presque tous les parents d'handicapé.

 

On souligne régulièrement et à juste titre les effets pervers de l'État-providence sur la moralité, dans ce cas de figure il apparaît dorénavant comme un moindre mal.

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C'est à dire des gamins qui sont mal diagnostiqués, ou diagnostiqués trop tard, qui ne sont pas redirigés chez les professionnels de la santé qui pourraient les aider, qui sont pris en charge au jour le jour de manière aberrante, dont les parents se méfient comme de la peste de tout ce qui ressemble de loin à un psy...

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J'ai peur qu'en système parfaitement libéral, l'eugénisme voire l'abandon des enfants anormaux risquent de devenir la norme pour les familles à revenu faible. L'assurance d'une prise en charge presque totale des handicapés décourage autant l'usage des moyens abortifs en amont que la liquidation social des anormaux en aval. Pour bien des familles modestes, il est impossible d'assurer une vie salariée en gérant un handicapé à vie, ces deux charges lourdes s'annulant réciproquement. L'idée d'étouffer son marmot pour mettre fin à un calvaire familial, cette idée a traversé l'esprit de presque tous les parents d'handicapé.

On souligne régulièrement et à juste titre les effets pervers de l'État-providence sur la moralité, dans ce cas de figure il apparaît dorénavant comme un moindre mal.

Au contraire, dans une société libérale chacun a de quoi payer pour ses enfants car on n'est plus taxé à 65% comme aujourd'hui.
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C'est à dire des gamins qui sont mal diagnostiqués, ou diagnostiqués trop tard, qui ne sont pas redirigés chez les professionnels de la santé qui pourraient les aider, qui sont pris en charge au jour le jour de manière aberrante, dont les parents se méfient comme de la peste de tout ce qui ressemble de loin à un psy...

Ok, oui dans ce cas ça doit être usant de venir rafistoler les dégâts fait par les gagas de la psychanalyse. Il y avait eu un film à ce sujet Le Mur, c'était vraiment effrayant de voir une vieille bigote psychanalyste manipuler une peluche ou je ne sais quoi pour montrer sa théorie et son diagnostique.

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C'est pas tellement les français que quelques individus bien placés dans le système universitaire français qui s'accrochent à leurs chaires.

Mais de façon générale j'ai l'impression que les étudiants se désintéressent complètement de ce machin. Les études de psycho souffrent déjà assez d'être une discipline de glandu pour en plus passer pour des jobards grâce à la psychanalyse.

 

Ceci dit j'ai une question pour les étudiants en psycho, comment présente-t-on la psychanalyse sérieusement aujourd'hui en fac, spécialement lorsqu'en parallèle on suit des cours de méthodologie ? Comment a-t-on validé tous les concepts de la psychanalyse ? Si elle obtient des résultats comment sait-on que c'est grâce à sa maitrise de concepts importants et pas plutôt au fait de laisser quelqu'un vider son sac devant son thérapeute ?

 

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Ceci dit j'ai une question pour les étudiants en psycho, comment présente-t-on la psychanalyse sérieusement aujourd'hui en fac, spécialement lorsqu'en parallèle on suit des cours de méthodologie ?

Ca dépend. Quand tu es dans une fac orientée psychanalyse *kof* Paris 7 *kof*, on ne te présente à peu près que la psychanalyse. Quand tu es dans une fac orientée TCC *kof* Paris 5 *kof*, on ne te présente à peu près pas le psychanalyse. Et oui, ça se passe comme ça.
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Mais de façon générale j'ai l'impression que les étudiants se désintéressent complètement de ce machin. Les études de psycho souffrent déjà assez d'être une discipline de glandu pour en plus passer pour des jobards grâce à la psychanalyse.

En pratique il y a des tas d'étudiants qui sont à fond là dedans et ce sont des filières très sélectives (ce n'est pas parce que c'est n'importe quoi que c'est facile à assimiler, au contraire).

 

Ceci dit j'ai une question pour les étudiants en psycho, comment présente-t-on la psychanalyse sérieusement aujourd'hui en fac, spécialement lorsqu'en parallèle on suit des cours de méthodologie ? Comment a-t-on validé tous les concepts de la psychanalyse ? Si elle obtient des résultats comment sait-on que c'est grâce à sa maitrise de concepts importants et pas plutôt au fait de laisser quelqu'un vider son sac devant son thérapeute ?

Le mieux c'est de constater directement : http://www.univ-lyon2.fr/culture/podcasts/podcast-psychologie-383008.kjsp
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En pratique il y a des tas d'étudiants qui sont à fond là dedans et ce sont des filières très sélectives (ce n'est pas parce que c'est n'importe quoi que c'est facile à assimiler, au contraire).

Ben merde alors et objectivement pour toi qui est dedans il y a quelque chose à en tirer de la psychanalyse ?

Un podcast en particulier ? J'aime bien apprendre des trucs, mais là il y a quand même beaucoup trop de contenu pour que je puisse raisonnablement penser y consacrer du temps en loisir.
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Ben merde alors et objectivement pour toi qui est dedans il y a quelque chose à en tirer de la psychanalyse ?

Le problème c'est qu'il y a des pans entiers de réflexion où il n'y a pour ainsi dire qu'eux, donc à un moment donné il faut soit apprendre leur vocabulaire soit se condamner à ne rien comprendre à ce qui se passe. Dans la pratique aussi ils sont omniprésents et ce sont loin d'être tous des mauvais.

 

Un podcast en particulier ? J'aime bien apprendre des trucs, mais là il y a quand même beaucoup trop de contenu pour que je puisse raisonnablement penser y consacrer du temps en loisir.

http://www.univ-lyon2.fr/culture-savoirs/podcasts/rene-roussillon-enseignement-de-methodologie-clinique-m1-2013-2014-555964.kjsp?RH=podcasts

Au moins le premier cours ici, disons. Il est très symptômatique et c'est intéressant de l'écouter jusqu'au bout en gardant l'esprit ouvert, parce que 90% du temps le mec raconte des choses tout à fait sensées. Sur la question de la conscience je le trouve bien moins à l'ouest que les thomistes :mrgreen:

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le problème de la psychanalyse, au final, ne serait ce pas qu'ils ont pas tort sur tout ?

 

je veux dire, énormément de gloubiboulga mélangé à pleins de choses justes soit parce que la théorie était bonne, soit parce que Freud a compris intuitivement quelque chose de vrai et a construit une théorie explicative bancale autour

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En en discutant avec un pote une fois, ca a l'air d'etre un relent du vieux débat inné/acquis. Aux US c'est 100% inné et on shoote aux médocs pour qu'ils aillent faire des mass shootings, et en France c'est du 100% acquis et on les soigne à dose homéopathique pas et du coup ils se jettent sur les rails du métro.

 

Ou alors sinon c'est pas ca du tout et c'est autre chose.

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Hein? Ils ne sont pas à 100% médicamenteux aux États-Unis, enfin je ne crois pas. Il y a des techniques d'apprentissage qui ne relèvent pas du tout de la psychanalyse, plus de la compréhension neurologique du phénomène. Donc pas du tout dichotomique comme ce que tu dis.

Il faut vraiment que je retrouve cet article.

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le problème de la psychanalyse, au final, ne serait ce pas qu'ils ont pas tort sur tout ?

 

je veux dire, énormément de gloubiboulga mélangé à pleins de choses justes soit parce que la théorie était bonne, soit parce que Freud a compris intuitivement quelque chose de vrai et a construit une théorie explicative bancale autour

 

A partir d'un certain niveau de fumisterie, il devient humiliant de se faire avoir.

Les victimes de la psychanalyse sont des gens en situation de faiblesse et qui ont généralement pour réflexe de cacher cette faiblesse.

Et qui on autant envie de raconter qu'ils ont lâché des milliers d'euros pour rien à un charlatan que de se retrouver à poil en pleine rue.

Si les psychanalystes réussissent parfois à aider des gens, c'est en tant qu'êtres humains comme les autres, pas en tant qu'héritiers de Freud.

Onfray a sauvé son honneur en retournant sa veste sur la Freud et en démontrant (avec d'autres) que la psychanalyse  était une charlatanerie de A à Z.

 

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Ben justement, comme dit lancelot, tous les psychanalystes ne sont pas des gros glands et si Ils ont le cerveau qui fonctionne j'imagine qu'ils sont capables de s'en servir de manière critique vis à vis de la psychanalyse

Je veux bien que des tas de machins soient de la fumisterie mais tout, Non seulement c'est peu probable mais c'est en plus statistiquement compliqué d'avoir tort sur tout

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