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Émeutes Et Insécurité En France


Messages recommandés

Vous oubliez un point essentiel: depuis les années 30, les autorités marseillaises ont souvent été en cheville avec les mafias corse, italienne, etc. Le poisson pourrit par la tête.

Je l'ai mentionné plus haut discrètement, histoire pour ne pas passer pour la n-ième fois pour un bobo protecteur des voyous et anti-flics.

Mais à Marseille, y'a un blème apparemment avec les condés, assez lourd, assez structurant.

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Je l'ai mentionné plus haut discrètement, histoire pour ne pas passer pour la n-ième fois pour un bobo protecteur des voyous et anti-flics.

Mais à Marseille, y'a un blème apparemment avec les condés, assez lourd, assez structurant.

 

Quand les élus et autres personnages en haut de la hiérarchie sont des nuls corrompus, pas étonnant que le découragement règne et la corruption se répande en bas de la pyramide. Et puis, beaucoup de meurtres étant des règlements de compte, il n'est pas surprenant que la police se contente de compter les points.

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Vous oubliez un point essentiel: depuis les années 30, les autorités marseillaises ont souvent été en cheville avec les mafias corse, italienne, etc. Le poisson pourrit par la tête.

 

J'ai effectivement oublié de tailler un petit costume aux autorités. Là encore elles sont à l'image de la ville et étalent leur malhonnêteté avec un aplomb déconcertant, c'est lamentable. Ma mère vit cela de l'intérieur avec son travail dans un service municipal de secteur. Je vous fais grâce de tout ce qu'elle observe au quotidien, mais vous comprenez l'idée. 

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Quand les élus et autres personnages en haut de la hiérarchie sont des nuls corrompus, pas étonnant que le découragement règne et la corruption se répande en bas de la pyramide. Et puis, beaucoup de meurtres étant des règlements de compte, il n'est pas surprenant que la police se contente de compter les points.

J'ai récemment choqué quelqu'un en expliquant que ce dont les institutions de cette ville ont besoin relève de l'opération de dératisation. Le mot a choqué.

Comme ce qu'il s'est passé à New-York dans les années 70. La Police a été nettoyée de fond en comble, les règles ont changé, la situation s'est améliorée.

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J'ai récemment choqué quelqu'un en expliquant que ce dont les institutions de cette ville ont besoin relève de l'opération de dératisation. Le mot a choqué.

Comme ce qu'il s'est passé à New-York dans les années 70. La Police a été nettoyée de fond en comble, les règles ont changé, la situation s'est améliorée.

 

 

Jamais entendu parler. C'est à dire "nettoyée" ?

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Le problème c'est cela : parler de LA criminalité et de LA délinquance.

 

C'est comme avec les antiracistes : ils appellent à la fois "racisme" le fait de considérer une race inférieure et de l'asservir (en les réduisant en esclavage absolu) et le fait de refuser un boulot de maquilleuse à une jeune noire (car des clientes majoritairement blanches ne s'identifieront pas).

 

 

LE racisme ça n'existe pas.

 

LA criminalité c est le meurtre, la violence envers autrui, le viol, le vol, non?

 

LA délinquance ce sont les incivilités, les dégradations,  les insultes et le manque de savoir-vivre?

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La criminalité c'est à la fois, Véronique Courjault, Michel Fourniret, et Antonio Ferrara....

La délinquance c'est à la fois, une bagarre de bar, une vente de cocaïne, une dégradation volontaire, une baffe sur la compagne, une conduite en étant bourré, un faux en écriture publique....

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Car, nous l’avons dit, il n’y a de contagieux dans les actes humains que ce qu’ils ont d’affirmatif et de volontaire. C’est par ce caractère qu’un homme, en agissant, suggestionne autrui et même s’autosuggestionne. À l’origine de toute habitude, comme à l’origine de toute mode ou de toute coutume, il y a un acte de volonté et un acte de foi. Nul préjudice accidentel ne tend à devenir habituel ni à se reproduire par imitation. On comprend donc que les actes sciemment et volontairement nuisibles à tous se soient signalés de tout temps à l’attention, à la réprobation humaine (...)

Si la sociologie pure et simple, sans épithète, doit s’occuper de la réfraction que chaque race ou chaque variété normale de l’espèce humaine fait subir au rayonnement imitatif ; si elle doit noter curieusement en chacune d’elles sa fécondité en génies de tel ou tel ordre, qui ont dispersé de nouvelles semences au vent de l’histoire; si elle doit étudier la psychologie du génie, les conditions cérébrales autant que sociales de l’invention, point de départ de l’imitation ; pareillement, la sociologie criminelle a le devoir de pénétrer dans la psychologie physiologique et pathologique du criminel, d’examiner ses rapports avec celle de l’aliéné, de discuter les thèses contradictoires en partie du crime-atavisme, du crime-folie, du crime-maladie, et d’extraire de toutes ces recherches quelques résultats nets qu’elle puisse offrir au législateur. Là est le point délicat.

(...) le Droit pénal ne saurait s’empêcher d’être une échelle de délits et de crimes, ni, dans une certaine mesure, d’être un tarif de peines. Qu’il se fonde sur l’utilité et la volonté ou sur la croyance générales, il doit juger les actes humains d’autant plus criminels qu’ils sont un obstacle à la satisfaction de besoins plus forts et plus nombreux, ou qu’ils s’attaquent à des croyances plus enracinées et plus vulgarisées. Il y aura donc des degrés de criminalité, et ainsi de pénalité, parce qu’il y a des degrés de désir et des degrés de croyance.

http://ledroitcriminel.free.fr/la_science_criminelle/hist_soc_crim/sociologues/tarde_sociologie_crim.htm

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Ce qui a peu de sens tant qu'on ne définit pas ce qu'est cette prévention et répression.

Typiquement, la répression de droite est débile (mettons des gens qui n'ont rien à faire en prison en prison), et la prévention de gauche est débile (filons de l'argent gratuit à tout le monde) :)

Voilà. Le problème c'est la politisation de l'insécurité. Depuis la police jusqu'aux prisons, en passant par les tribunaux et le système judiciaire il faut tout revoir.

Si l'organisation au sein de la police était revue et rationnalisée, les peines étaient plus proportionnées, les faux-délits rangés au placard pour désencombrer les tribunaux et les prisons, et les juges moins militants, on aurait fait un grand pas. Mais tout ce délitement a une origine: les politiques gouvernementales visant à satisfaire certaines clientèles électorales, les magouilles et luttes internes localement au sein des administrations et des partis politiques, mais aussi généralement la très mauvaise gestion des deniers publics.

Autre chose que j'ai remarqué : on peut croiser au même carrefour la police (nationale ?), la gendarmerie, les CRS et la police municipale.

C'est encore une chose qui me frappe, tous ces corps de police et de militaires qui existent et qui souvent réalisent la même tâche. Il faut rationnaliser tout ça.

A mon avis, une seule devrait subsister et s'occuper de tout (enquêtes, circulation, etc...), ce serait la police municipale ou une police rassemblant plusieurs municipalités. Le modèle américain du sheriff de comté ou le département de police de la ville de New York seraient de bons exemples.

 

 

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Puisque ce fil semble avoir pris la place de celui consacré à la sécurité, je me permets de poster cet article de T. Dalrymple sur les réformes proposées par C. Taubira, qu'il critique sévèrement et à mon avis fort justement.

 

http://www.libertylawsite.org/2013/03/04/the-french-define-recidivism-down/

 

 

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De nouvelles émeutes et provocations de jeunes de banlieue. Les échauffourées ont provoqué des blessures chez deux "jeunes" de cité, une vingtaine de policiers a été blessée dont 5 ont été hospitalisés.

 

C'est un scandale; il faut envoyer l'armée.

 

Ah, on me souffle dans l'oreillette qu'il ne s'agit pas de jeunes de cité, mais de syndicalistes CGT. 

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Les policiers sont quand même des pros, arriver à avoir plus de policiers blessés que d'assaillants, c'est pas normal non ?

 

C'est tout simplement qu'ils se sont laissés faire et ont répliqué mollement, très mollement, car le préfet aux ordres du gouvernement socialiste n'a probablement pas donné comme consigne d'utiliser la force contre ces syndicalistes.

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De nouvelles émeutes et provocations de jeunes de banlieue. Les échauffourées ont provoqué des blessures chez deux "jeunes" de cité, une vingtaine de policiers a été blessée dont 5 ont été hospitalisés.

 

C'est un scandale; il faut envoyer l'armée.

 

Ah, on me souffle dans l'oreillette qu'il ne s'agit pas de jeunes de cité, mais de syndicalistes CGT. 

 

Pourquoi suggérer qu'il doit y avoir une différence de traitement? Au fond le mécanisme d'ensauvagement de la société est exactement le même : clientélisme et angélisme. Sous l'influence de l'extrême gauche et de Taubira, le gouvernement a envoyé un signal d'impunité en amnistiant les syndicalistes casseurs. De la sorte, le PS estime envoyer "un signal positif envers les victimes de la crise, qui constitue un geste d'apaisement".  Victimisation et bons sentiments autorisent ainsi le droit de casser et de piller, en requalifiant des violences en expression d'un mouvement social. Ces formations de bandes violentes se trouvent légitimées par l'autorité politique et judiciaire.

 

Tu le remarque d'ailleurs justement : "C'est tout simplement qu'ils se sont laissés faire et ont répliqué mollement, très mollement, car le préfet aux ordres du gouvernement socialiste n'a probablement pas donné comme consigne d'utiliser la force contre ces syndicalistes."

 

De même l'augmentation considérable des vols et agressions ces derniers mois peut être interprétée comme une conséquence du signal d'impunité envoyé par la nouvelle politique pénale. Le discours relativiste et laxiste de la gauche dénonce la sanction comme un obstacle à la réinsertion de populations présumées en difficulté qu'elle considère en clientèle électorale. Ainsi, sous l'impulsion de Taubira et de divers lobbies, le gouvernement annonça la suppression de la rétention de sûreté, la fermeture des centres fermés pour les mineurs, des peines automatiques pour les récidivistes, des peines plancher et la généralisation de l'aménagement des peines, autrement dit, sa volonté de vider les prisons. A la suite de quoi les bandes de délinquants ont clairement reçu ce signal d'affaiblissement de la dissuasion comme une incitation à piller et agresser.   

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Pourquoi suggérer qu'il doit y avoir une différence de traitement? Au fond le mécanisme d'ensauvagement de la société est exactement le même : clientélisme et angélisme. Sous l'influence de l'extrême gauche et de Taubira, le gouvernement a envoyé un signal d'impunité en amnistiant les syndicalistes casseurs. De la sorte, le PS estime envoyer "un signal positif envers les victimes de la crise, qui constitue un geste d'apaisement".  Victimisation et bons sentiments autorisent ainsi le droit de casser et de piller, en requalifiant des violences en expression d'un mouvement social. Ces formations de bandes violentes se trouvent légitimées par l'autorité politique et judiciaire.

 

Tu le remarque d'ailleurs justement : "C'est tout simplement qu'ils se sont laissés faire et ont répliqué mollement, très mollement, car le préfet aux ordres du gouvernement socialiste n'a probablement pas donné comme consigne d'utiliser la force contre ces syndicalistes."

 

De même l'augmentation considérable des vols et agressions ces derniers mois peut être interprétée comme une conséquence du signal d'impunité envoyé par la nouvelle politique pénale. Le discours relativiste et laxiste de la gauche dénonce la sanction comme un obstacle à la réinsertion de populations présumées en difficulté qu'elle considère en clientèle électorale. Ainsi, sous l'impulsion de Taubira et de divers lobbies, le gouvernement annonça la suppression de la rétention de sûreté, la fermeture des centres fermés pour les mineurs, des peines automatiques pour les récidivistes, des peines plancher et la généralisation de l'aménagement des peines, autrement dit, sa volonté de vider les prisons. A la suite de quoi les bandes de délinquants ont clairement reçu ce signal d'affaiblissement de la dissuasion comme une incitation à piller et agresser.   

 

Tes réflexions sont intelligentes comme toujours, mais tu te fous de la gueule du monde. Vraiment. Lors des émeutes de 2005, qui ont vu l'Etat décreter l'ETAT D'URGENCE, il y a eu en 21 jours au total 56 policiers (cinquante-six) blessés. Sur 21 jours.

 

Ici, une petite manif de rien du tout de deux ou trois heures et on est déjà à pratiquement la moitié du même bilan.

 

Croire que la réaction policière est du même type lors des évènements syndicaux que lors des évènements provoqués par les "jeunes" comme on dit, relève de la connerie pure, de l'aveuglement, ou de la mauvaise foi totale.

 

Tu ne les as pas vues les charges de flics sur les jeunes de banlieue toi, tu n'as jamais dû voir cela.

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Le message est ici clair : toi, le jeune de banlieue, chope-toi un boulot à deux balles, livreur de n'importe quoi, plongeur dans un resto, etc. Et surtout, surtout, prends ta carte à la CGT, garde-la en permanence sur toi, et fais comme avant, fais comme si de rien n'était.

 

Sois toujours avec une douzaine de potes aussi encartés à la CGT, tu ne risqueras rien, jamais rien, sauf peut-être une petite garde à vue de temps en temps. Tu pourras saccager, brûler, menacer, séquestrer, en toute impunité.

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Les CRS n'avaient pas connu un tel affrontement et une telle violence avec des manifestants «depuis au moins quatre ou cinq ans». C'est Alain Gibelin, directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC), 27 ans de métier, qui l'a affirmé hier. Dix-neuf policiers ont été blessés dont deux sérieusement : la manifestation Goodyear de jeudi illustre la radicalisation croissante des mouvements sociaux. Une évolution que dénoncent policiers et responsables politiques.

[..]

Barres de fer transformées en javelots, grilles d'égout en fonte, arceaux de parking, panneaux de signalisation descellés, morceaux de chaussée goudronnée, les Goodyear ont transformé en roquette tout ce qui leur passait sous la main ou sous les pieds. Pour la police, «ça a été une pluie ininterrompue de projectiles durant trois heures». Dans la soirée, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a condamné cette «violence».

 

Si à la place de ces syndicalistes cela avait été de jeunes arabes ou de jeunes noirs, je suis pratiquement sûr que au moins la moitié n'en serait pas ressortis vivants.

 

Je dis bien : pas vivants, tant la réaction des autorités aurait été impitoyable.

 

Et pendant ce temps-là, Ivan Rioufol, Eric Zemmour, et les Belles Ames habituelles ne disent rien, ne pensent rien, ne théorisent rien, et n'anticipent rien. Le Barbare aux Portes de la Cité, l'Ennemi Intérieur, ce n'est pas le syndicaliste violent.

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Si à la place de ces syndicalistes cela avait été de jeunes arabes ou de jeunes noirs, je suis pratiquement sûr que au moins la moitié n'en serait pas ressortis vivants.

 

Je dis bien : pas vivants, tant la réaction des autorités aurait été impitoyable.

 

Tu exagères. Un seul Malik Oussékine et le gouvernement sauterait. Il me semble d'après les images vues que le gouvernement prend davantage de gants avec les jeunes déçus.

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Tes réflexions sont intelligentes comme toujours, mais tu te fous de la gueule du monde. Vraiment. Lors des émeutes de 2005, qui ont vu l'Etat décreter l'ETAT D'URGENCE, il y a eu en 21 jours au total 56 policiers (cinquante-six) blessés. Sur 21 jours.

 

Ici, une petite manif de rien du tout de deux ou trois heures et on est déjà à pratiquement la moitié du même bilan.

 

 

Je n'ai pas les chiffres de l'engagement policier pendant les deux cas, mais je suppose que le nombre de flics dans la rue en 2005 était vastement supérieur au nombre de crs qui étaient en face des cgtistes.

 

Si en 2005 c'était 56 blessés pour 5000 mobilisés en 21 jours et dans l'autre 19 blessés pour 400 mobilisés en 3 heures, la différence en terme de violencidute est d'autant plus grande. (again : les chiffres là sont pris totalement au pifomètre, mais je me doute qu'il s'agit de quelque chose dans ce goût là).

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