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Rehabiliter La Valeur Travail


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Néanmoins je pense un peu comme Sarko que toute activité est valorisante car elle permet à l'individu d'entrer en contact avec d'autres individus, de cooperer, de créer de la richesse pour la société. Dans ce sens tout travail apprend et permet à l'individu de progresser. La personne qui ne fait rien tombe dans un processus de vivre au jour le jour, de découragement et dès lors il peut se sentir inutile d'où des comportements de frustration et de marginalisation.

Sarko roule avec OCB, s'il est permit de faire des blagounettes douteuse. Autrement le CAC 40, alors question valorisation du travail, je crois que tu peux aller expliquer ça aux salariés d'EADS, ils seront certainement ravis de t'entendre.

La frustration vient de l'impossibilité de consommer, c'est exactement ce qui se passe en banlieue. Les jeunes sont gavés d'image de pub, de bagnolles, de lunettes D&G, et de la possession de ces apparats dépend leur statut social en fait.

Le travail, ça ne paye plus. Le travail est déjà une lutte au jour le jour, ou la marginalisation te pend au nez.

1/3 des SDF sont des salariés.

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La frustration vient de l'impossibilité de consommer, c'est exactement ce qui se passe en banlieue. Les jeunes sont gavés d'image de pub, de bagnolles, de lunettes D&G, et de la possession de ces apparats dépend leur statut social en fait.

N'importe quoi. Comment simplifier à l'extrême une situation complexe.

Tu n'as rien compris.

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Sarko roule avec OCB, s'il est permit de faire des blagounettes douteuse. Autrement le CAC 40, alors question valorisation du travail, je crois que tu peux aller expliquer ça aux salariés d'EADS, ils seront certainement ravis de t'entendre.

La frustration vient de l'impossibilité de consommer, c'est exactement ce qui se passe en banlieue. Les jeunes sont gavés d'image de pub, de bagnolles, de lunettes D&G, et de la possession de ces apparats dépend leur statut social en fait.

Le travail, ça ne paye plus. Le travail est déjà une lutte au jour le jour, ou la marginalisation te pend au nez.

1/3 des SDF sont des salariés.

Effectivement la situation est difficile. Dèja pour trouver un travail c'est dur. On demande aujourd'hui beaucoup debflexibilité aux gens…dèja chercher du travail et trouver du travail c'est du travail :icon_up: . Ehhh oui certains cumulent aujourd'hui 2 boulots et gagnent à peine le smic et dans ce sens quand Sarko dit qu'il faut travailler plus pour gagner plus on peut se poser des questions. Ton chiffre de 1/3 des SDF salariés est aussi revelateur de la limite de l'insertion par le travail.

Que beaucoup de jeunes trouvent une "existence" dans la consommation est certainement vrai. Mais on peut également supposer que ceux qui travaillent le font aussi pour améliorer leur existence: Achat de voiture, ordi, épargne pour construire ou acheter une maison…On peut également supposer que la frustration vient du fait que l'individu n'a pas assimilé les moyens légales pour y parvenir qui sont "travail" et "formation"…rien n'est gratuit.

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C'est pour cela que je ne suis pas d'accord avec AB, qui explique que plus il y a de travailleurs, plus on s'enrichit.

Ce serait peut-être le cas si les salariés étaient décisionnaires.

Mais je vois mal comment un gâteau peut se partager à l'infinie. Il y a aussi du mythe dans l'idée de croissance. On en voit un aperçu avec l'énergie.

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Décisionnaire de quoi ?

La valeur de travail, c'est simplement aimer travailler (même si le boulot est pénible). Certaines personnes sont ravies de ne serait-ce que nettoyer les rues et couloirs d'un bâtiment. Qu'on arrête de se croire en mesure de décider à leur place ce qui serait bon pour eux.

La frustration vient de l'impossibilité de consommer, c'est exactement ce qui se passe en banlieue. Les jeunes sont gavés d'image de pub, de bagnolles, de lunettes D&G, et de la possession de ces apparats dépend leur statut social en fait.

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Ouais et après on s'énervent !

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Je ne dis pas le contraire.

J'ai fait des boulots d'esclave, je n'étais pas honteux. La frustration, c'est quand tu rentres chez toi, et que ton boulot ne te permet rien d'autre que de te divertir devant ta TV. La question n'est pas de dire ce qui est noble ou pas, ce que l'on aime ou pas.

Le travail est censé être récompensé par une le bonheur.

C'était l'ivresse d'un repas au temps jadis, une piña colada en terrasse de nos jours. Voir, le simple repos mérité.

Mais le travail ne permet plus cette détente. Et ce n'est pas un choix, c'est imposé par d'autres qui exigent des rendements hallucinant.

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Mais je vois mal comment un gâteau peut se partager à l'infinie.

Précisément parce qu'il n y a pas de gateau à partager. C'est une vision malthuso-marxiste typiquement erronée de l'économie.

Quand tu vas acheter un gateau à la boulangerie-patisserie le dimanche, le patissier ne te dis pas: "repassez à midi comme ça je saurai combien de personnes veulent du gateau, et je partagerai le seul gateau que j'ai préparé aujourd'hui en un nombre X de parts égales entre tout ceux qui en veulent". Non il ne te dit pas ça, il te donne ton gateau, à toi, qui correspond à la qualité et à la quantité que toi tu souhaites avoir pour le prix sur lequel vous êtes d'accord. Dans une économie c'est pareil. On est pas là pour partager un gros gateau. Chacun est là pour créer son propre gateau, et si le gateau qu'on te propose de gagner tous les mois ne te conviens pas dans ton entreprise, dans une économie libérale on te laisse libre de quitter l'entreprise et d'aller faire reconnaitre tes compétences ailleurs.

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Je ne dis pas le contraire.

J'ai fait des boulots d'esclave, je n'étais pas honteux. La frustration, c'est quand tu rentres chez toi, et que ton boulot ne te permet rien d'autre que de te divertir devant ta TV. La question n'est pas de dire ce qui est noble ou pas, ce que l'on aime ou pas.

Le travail est censé être récompensé par une le bonheur.

C'était l'ivresse d'un repas au temps jadis, une piña colada en terrasse de nos jours. Voir, le simple repos mérité.

Mais le travail ne permet plus cette détente. Et ce n'est pas un choix, c'est imposé par d'autres qui exigent des rendements hallucinant.

Le travail n'est pas "récompensé", il est rémunéré. Et pas par du "bonheur", mais par du fric.

A te lire, on a l'impression que tu considères un travailleur comme un gamin que son papa récompense lorsqu'il a tondu la pelouse.

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Faut pas confondre une planète et la boulangerie. Quand il n'y aura plus de pétrole, il n'y en aura plus, tu pourras reppasser à la pompe l'apres midi, ca ne changera rien.

Récompense sonnante et trébuchante, c'est pareille. Le fric permet d'acceder au bonheur. C'est bien ce que je reproche à la société qui ne conçoit le bonheur que par le fric.

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Récompense sonnante et trébuchante, c'est pareille. Le fric permet d'acceder au bonheur. C'est bien ce que je reproche à la société qui ne conçoit le bonheur que par le fric.

On appelle cela le "matérialisme historique". Personne n'est aussi obsédé par le fric qu'un gauchiste.

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Faut pas confondre une planète et la boulangerie. Quand il n'y aura plus de pétrole, il n'y en aura plus, tu pourras reppasser à la pompe l'apres midi, ca ne changera rien.

Encore une raisonnement malthusien: quand il n y aura plus de pétrole, on aura développé d'autres énergies qui fonctionneront mieux. On aura développé des technologies qui permettent d'aller chercher le pétrole plus profondément. On aura trouvé un moyen de fabriquer du pétrole à partir d'ordures ménagères. On aura… plein de choses. On ne vit pas sur un stock fini, c'est pas comme ça que ça marche. Si c'était le cas l'humanité se serait cassé la gueule à chaque fois qu'une ressource rare a disparu ou est devenu plus difficile à exploiter. Or —> c'est pas le cas.

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Faut pas confondre une planète et la boulangerie. Quand il n'y aura plus de pétrole, il n'y en aura plus, tu pourras reppasser à la pompe l'apres midi, ca ne changera rien.

Récompense sonnante et trébuchante, c'est pareille. Le fric permet d'acceder au bonheur. C'est bien ce que je reproche à la société qui ne conçoit le bonheur que par le fric.

Deux erreurs : pour la première, le marché s'adapte très bien dans le cas du pétrole, lorsqu'il sera beaucoup trop cher à pomper, des solutions alternatives qui sont beaucoup trop onéreuses à l'heure actuelle verront le jour. La deuxième erreur est de considérer que "la société" conçoit quelque chose…

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Faut pas confondre une planète et la boulangerie. Quand il n'y aura plus de pétrole, il n'y en aura plus, tu pourras reppasser à la pompe l'apres midi, ca ne changera rien.

Il y aura toujours du pétrole, ne serait-ce qu'un bidon dans un musée. Par ailleurs le pprix du pétrole reflette les attentes d'investissements dans d'autres sources d'énergies.

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Il y aura toujours du pétrole, ne serait-ce qu'un bidon dans un musée. Par ailleurs le pprix du pétrole reflette les attentes d'investissements dans d'autres sources d'énergies.

Mind !

Avec son pétrole, il veut vous embarquer sur la planète ATTAC. La planète couverte de brumes dont on ne revient jamais.

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C'est pour cela que je ne suis pas d'accord avec AB, qui explique que plus il y a de travailleurs, plus on s'enrichit.

Ce serait peut-être le cas si les salariés étaient décisionnaires.

Mais je vois mal comment un gâteau peut se partager à l'infinie. Il y a aussi du mythe dans l'idée de croissance. On en voit un aperçu avec l'énergie.

Ca, c'est justement la vision socialiste de l'économie, celle que la gauche la plus forcenée veut imposer comme "modèle économique". Alors, pour rappel: il n'y a pas de gâteau à dimension fixe que l'on divise en X parts, mais au contraire une multiplication de petits pains. Voilà l'un des miracles d'une économie libre.

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Je ne suis pas pauvre, je gagne 2200 net par moi ce qui me permet de vivre tranquillement.

Ce qui est loin d'être le cas de tous. C'est donc facile pour un "possédant" de faire abstraction de cette obligation.

Mais pour un pauvre c'est obsédant, car les lendemains sont incertains.

Moi je ne veux pas de modèle économique. Je veux juste que l'économie soit décidée par ses acteurs, pas par une élite auto proclamé, héritière, actionnaire. Il y a plein de solution, genre la SCOP, une revalorisation du travail par un partage des taches ingrates dans l'entreprise.

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Moi je ne veux pas de modèle économique. Je veux juste que l'économie soit décidée par ses acteurs, pas par une élite auto proclamé, héritière, actionnaire. Il y a plein de solution, genre la SCOP, une revalorisation du travail par un partage des taches ingrates dans l'entreprise.

C'est toi qui veux créer des décideurs artificiels (alors que, de surcroît, ils parasitent déjà l'économie: Etat, syndicats, etc.), pas nous. Renversement gaucho de la réalité très caractéristique.

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Je veux juste que l'économie soit décidée par ses acteurs, pas par une élite auto proclamé, héritière, actionnaire.

Les héritiers, les actionnaires sont des propriétaires, c'est-à-dire des acteurs économiques par excellence. Logique qu'ils décident quoi faire avec leurs biens. Comme toi, de ta maison, ou de celle que tu hériteras peut-être de tes parents.

Il y a plein de solution, genre la SCOP, une revalorisation du travail par un partage des taches ingrates dans l'entreprise.

Tant que c'est volontaire et non imposé par l'État, tout est possible dans une société libérale. Pour rappel, les coopératives et les société de secours mutuelles furent des idées parfaitement libérales au 19e siècle et furent créées sans le concours de l'État.

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C'est pas le sujet, mais ne compare pasun bien personel dont tu es le seul à jouir, ta voiture, ta maison, avec un bien collectif comme une entreprise.

Il y un truc qui m'echappe la dessus, l'héritage, chez les libéraux qui vantent le mérite. Qui a plus de mérite ? L'actionnaire héritier ou le salarié qui fait tourner la boite ?

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C'est pas le sujet, mais ne compare pasun bien personel dont tu es le seul à jouir, ta voiture, ta maison, avec un bien collectif comme une entreprise.

Il y un truc qui m'echappe la dessus, l'héritage, chez les libéraux qui vantent le mérite. Qui a plus de mérite ? L'actionnaire héritier ou le salarié qui fait tourner la boite ?

Les libéraux vantent parfois le mérite, mais ils n'oublient jamais le droit. Qu'un actionnaire ait hérité sa fortune ou pas, peu me chaut, du moment qu'il ne l'a pas volé.

Par ailleurs, tu as l'air d'oublier que pour faire "tourner une boîte", il faut un peu plus que de l'huile de coude : il faut des ressources, des outils, des bâtiments, des véhicules, des lignes de téléphones, des ordinateurs, de la trésorerie. C'est le salarié qui investit dans tout ça, ou bien c'est l'actionnaire ? Est-ce que ce ne sont pas aussi, juste un tout petit peu, les actionnaires qui font "tourner les boîtes" ?

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Les libéraux vantent parfois le mérite, mais ils n'oublient jamais le droit. Qu'un actionnaire ait hérité sa fortune ou pas, peu me chaut, du moment qu'il ne l'a pas volé.

Par ailleurs, tu as l'air d'oublier que pour faire "tourner une boîte", il faut un peu plus que de l'huile de coude : il faut des ressources, des outils, des bâtiments, des véhicules, des lignes de téléphones, des ordinateurs, de la trésorerie. C'est le salarié qui investit dans tout ça, ou bien c'est l'actionnaire ? Est-ce que ce ne sont pas aussi, juste un tout petit peu, les actionnaires qui font "tourner les boîtes" ?

Vaste sujet de reflexion.Il faux des capitaux, mais aussi de l'expérience.

Nous sommes obligés d'aller vers l'actionnariat salarial au risque de voir tout exploser dans un tourbillon spéculatif.

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C'est pas le sujet, mais ne compare pasun bien personel dont tu es le seul à jouir, ta voiture, ta maison, avec un bien collectif comme une entreprise.

Bon, ça suffit.

Quand je prends un auto-stoppeur, ma voiture ne devient pas un bien collectif.

Elle est à moi. Et quand je rentrerai chez moi, je pourrai la bruler ou la donner à X si j'ai envie.

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Vaste sujet de reflexion.Il faut des capitaux, mais aussi de l'expérience.

Qui a dit le contraire ?

Nous sommes obligés d'aller vers l'actionnariat salarial au risque de voir tout exploser dans un tourbillon spéculatif.

Parce que ?

Non rien…

Edit : et merde, grillé par h16.

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…un bien collectif comme une entreprise.

L'entreprise n'est pas un bien collectif. C'est le lieu de rencontre entre le capital et le travail qui permet la production de biens ou de services. Les héritiers et les actionnaires, comme propriétaires du capital, sont bien des acteurs économiques. P'tain, même Marx savait cela.

…l'héritage, chez les libéraux qui vantent le mérite.

No problemo. Le gars méritant c'était le père qui a réussi à épargner assez pour en faire profiter ses enfants. Spolier les enfants de leur héritage, c'est bafouer le travail du père.

Qui a plus de mérite ? L'actionnaire héritier ou le salarié…

Qui a le plus de mérite : celui qui, au lieu de se contenter d'investir des la dette publique, risque ses ronds dans une entreprises qui n'être pas rentable ou faire faillite ou celui qui aura un salaire assuré et constant (et même en augmentation) tant que l'entreprise tournera ?

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La situation générale de l'emploi en France pollue singulièrement la perception des relations entre le salarié et l'entreprise. Avec notre taux de chômage, le rapport de force est en faveur de l'entreprise, quoique que cela ne soit pas vrai partout car il est des secteurs où l'on manque de bras.

Quand notre Petit Nicolas aura libéralisé le marché du travail et que nous serons enfin en situation de plein emploi (rêve, rêve), les choses seront plus claires. Le salariat sera de nouveau vu pour ce qu'il est en vérité : un contrat par lequel le salarié échange son travail contre une paie convenue d'avance, au bénéfice de chacun sinon il n'y aurait pas d'accord.

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