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Lutter contre le harcèlement de rue implique de s'interroger sur ses causes.

La respiration. Je pense que si les harceleurs respiraient moins, ils seraient moins enclins à harceler.

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100% des femmes harcelées? Alors je n’existe pas Draguer n’est pas harceler

Publié le 27 avril 2015 à 9:00 dans Société

Mots-clés : féminisme, harcèlement, transports en commun

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L’affaire a fait grand bruit. « 100% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement dans les transports en commun ». Telle est la conclusion établie par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes dans un rapport remis à Najat Vallaud-Belkacem ce jeudi. 100% des femmes, vraiment ? Alors, je n’existe pas. Et bon nombre de mes amies non plus.

Je ne vais pas donner ma bénédiction implicite à ceux qui braillent contre vents et marées que tout va très bien, Madame la Marquise, et qui balayent d’un revers de main les témoignages si nombreux de femmes en détresse, car il n’est plus grande insulte à l’égard de ces dernières que de nier leur souffrance et les problèmes véritables auxquels nous sommes toutes confrontées. Je suis désolée que mes propos n’aillent pas dans le sens de l’idéologie sécuritaire la plus alarmiste, mais je dois vous avouer une chose : je ne me fais jamais emmerder. Ni dans le RER ou le métro que j’emprunte matin et soir, ni dans la rue, ni dans la banlieue où je vis depuis deux décennies. Pas même à Barbès où, il y a quelque temps, je profitais des premiers jours de soleil pour me délester de mon manteau d’hiver.

Suis-je une jeune fille discrète et très couverte ? Une femme costaud qu’on a trop peur d’embêter ? Une créature déconnectée des réalités qui vit cloîtrée dans une résidence de luxe ? Sûrement pas. J’ai la vingtaine, la féminité plantureuse et communicative, je m’habille comme bon me semble et ne me refuse rien. Je déambule le sein libre (avec un 100C…) si l’humeur m’en dit et j’enfile du très court quand l’envie m’en prend. Lorsqu’il est très tard et qu’il n’y a pas de bus, je rentre à pieds et pour aller plus vite, je coupe par un quartier réputé sensible où s’amoncellent en bandes les jeunes hommes désœuvrés. C’est vous dire à quel point je cherche les ennuis.

J’ai bien essayé de retourner cette étude dans tous les sens, mais il n’y a rien à faire : sans dire évidemment que le harcèlement sexuel n’existe pas, je dois reconnaître que celui-ci ne m’a jamais préoccupée.

D’ailleurs, harceler, ça veut dire quoi, au juste ?

Si l’on prend en exemple les Etats-Unis, où des féministes ont récemment planté une cinquantaine de panneaux « No catcall zone » pour interdire aux hommes d’accoster les femmes sous couvert de lutte anti-harcèlement, alors oui, je dois me faire harceler tous les jours… et je ne suis même pas au courant ! Pire encore, j’aime ça et me réserve le droit de faire la même chose.

Du haut de ma vingtaine, j’ai connu d’innombrables scènes de vie quotidienne pour lesquelles Isabelle Alonso aurait déjà porté plainte. J’ai vécu ce que vivent toutes les femmes, en particulier celles dont la féminité est assumée. Les klaxons, les regards, les sifflets, les compliments murmurés à l’oreille, les propositions et les invitations en tous genres… Et je ne me sens pas harcelée le moins du monde. Au contraire, je glane les compliments comme on ramasse des coquillages, me réjouissant de l’effet que je fais à des hommes dont je refuse pourtant les avances car ils ne me plaisent souvent pas.

Je me vois bien obligée de faire la conclusion suivante : nous vivons dans une société où la confusion entre séduction et harcèlement s’est normalisée. Il suffit de voir les réactions enflammées au tweet de Sophie de Menthon, qui admet qu’« être sifflée dans la rue est plutôt sympa », pour le comprendre : désormais, accoster une femme revient à lui fourrer de force le sexe au fond du gosier. Tant et si bien que beaucoup se sentent agressées à la moindre approche, n’hésitant pas à prendre des airs hautains, dégainer le mépris le plus glacial, oser les paroles les plus dévalorisantes, à fortiori quand le dragueur est un paria de la société. L’exemple du jeune de banlieue traité comme s’il avait la lèpre, je l’ai vu plus d’une fois. Et il n’est pas rare que ce soit à ce moment là que les choses se mettent à mal tourner car la méchanceté ne peut engendrer qu’elle-même. (voir cette vidéo, à partir de 16 min)

Pourtant, notre culture française et notre héritage latin nous ont donné le goût de l’amour, du flirt et de la beauté. Loin de les considérer comme triviaux, nous les honorons car ils nous rappellent des grâces supérieures à celles de notre monde et nous relient au jaillissement procréateur : c’est tout le miracle de la vie et de la création qui se trouve convoqué quand passe une jolie femme. Quel outrage commet un homme qui choisit, par un sifflet ou une parole flatteuse, d’en célébrer les charmes ? Il suffit souvent d’un merci, d’un sourire, d’une parole aimable, d’un au revoir poli, en somme du respect le plus élémentaire, pour que vous soyez alors gratifiée de paroles plus sympathiques encore et qu’on vous laisse filer sans heurts.

Des siècles de répression sexuelle et l’insécurité qui sévit actuellement en France ont probablement marqué notre inconscient au fer rouge : les femmes portent en elles un traumatisme et souvent, la peur bien ancrée du prédateur masculin qui leur a fait tant de mal par le passé. D’autres facteurs s’ajoutent : une sur-intellectualisation qui fait dédaigner le corps alors même que celui-ci n’est pas moins noble que l’esprit, et un féminisme puritain hérité de la branche la plus austère du christianisme, celle-là même qui n’aime pas la chair. Pour finir, notre époque déconnectée du ciel nous condamne à l’égalitarisme. La beauté comme l’excellence finissent clouées au pilori, comme tout ce qui est inné, car l’absence de structures spirituelles les font voir comme injustes. Les progressistes s’engagent dans la lutte : la séduction sera combattue et expurgée de tout ce qui en fait le sucre.

Les féministes qui prétendent empêcher les hommes de siffler les femmes sont les mêmes que celles qui ont fait interdire en 2013 la diffusion de la chanson « Blurred Lines » de Robin Thicke à l’Université d’Edimbourg et se sont arraché les cheveux face à la beauté insolente, friponne et indomptable d’Emily Ratajkowski, caracolant seins nus dans un clip jugé sexiste. Un appel au viol déguisé, soi-disant. Trop de beauté, trop de fertilité et trop de joie séductrice, surtout : la qualité des uns offense l’orgueil des autres.

La vraie violence contre les femmes n’est pourtant pas là où on nous dit qu’elle se trouve. Souvent, elle s’effectue en vase clos. C’est celle du travail ou du foyer. C’est la violence patronale ou conjugale et les femmes qui pensent avoir tout à perdre en quittant l’enfer qui les détruit. C’est la montée des intégrismes les plus toxiques pour la cause féminine et d’un traditionalisme patriarcal qui érige en norme alternative la culture des grands frères, des gamines interdites de short en été, privées d’hommes en toutes saisons quand elles ne sont pas mariées de force ou attaquées à l’acide pour délit d’occidentalisation. C’est contre cette violence qu’il faudrait se battre.

Alors, de grâce, chers puritains, luttez contre ce qui rabaisse la femme, non contre ce qui la magnifie. Ne nous enlevez pas l’un des bonheurs les plus purs et les plus simples. Ce bonheur est gratuit, il n’est pas l’apanage des sublimes : il s’offre à toute femme qui veut bien se laisser prendre. Il s’offrira à vous aussi, si vous le voulez bien. C’est le bonheur de séduire et de cueillir ça et là les fruits de sa beauté comme autant de butins de guerre. Et de sourire à l’homme qui vous désigne parmi la foule.

 
 
http://www.causeur.fr/harcelement-transports-feminisme-32541.html#

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Les féministes qui prétendent empêcher les hommes de siffler les femmes sont les mêmes que celles qui ont fait interdire en 2013 la diffusion de la chanson « Blurred Lines » de Robin Thicke à l’Université d’Edimbourg et se sont arraché les cheveux face à la beauté insolente, friponne et indomptable d’Emily Ratajkowski, caracolant seins nus dans un clip jugé sexiste. Un appel au viol déguisé, soi-disant. Trop de beauté, trop de fertilité et trop de joie séductrice, surtout : la qualité des uns offense l’orgueil des autres.

 

http://www.causeur.fr/harcelement-transports-feminisme-32541.html#

 

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J’ai la vingtaine, la féminité plantureuse et communicative, je m’habille comme bon me semble et ne me refuse rien. Je déambule le sein libre (avec un 100C…) si l’humeur m’en dit et j’enfile du très court quand l’envie m’en prend.

 

 

WOOT

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Le papier d'Altana Otovic est très bien, sensé et équilibré.

Je regrette juste cette petite phrase sur le soi-disant traumatisme de l'inconscient collectif, qui nous ramène vers les heures les plus sombres de la psychanalyse des profondeurs: "Des siècles de répression sexuelle et l’insécurité qui sévit actuellement en France ont probablement marqué notre inconscient au fer rouge : les femmes portent en elles un traumatisme et souvent, la peur bien ancrée du prédateur masculin qui leur a fait tant de mal par le passé."

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On partirait sur un autre débat, mais in fine, la plupart des jugements rendus sont également soumis à une certaine subjectivité, celle du juge, des jurés, de la qualité des avocats ou autre. C'est d'autant plus le cas pour ce genre de définition. 

 

Le terme adéquat, plus que subjectif, c'est arbitraire. Et donc oui, les crimes/délits définis n'importe comment sont totalement soumis à l'arbitraire des juges ce qui pose des problèmes de sécurité juridique et de droits de la défense incompatibles avec l'état de droit.

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Le terme adéquat, plus que subjectif, c'est arbitraire. Et donc oui, les crimes/délits définis n'importe comment sont totalement soumis à l'arbitraire des juges ce qui pose des problèmes de sécurité juridique et de droits de la défense incompatibles avec l'état de droit.

 

+1, c'est tout à fait ça. 

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Citronne, je doute de ton libéralisme.

Tu raisonnes en pur positiviste. Pour un jusnaturaliste l'existence d'un crime est conditionnée a des principes très concrets.

Déjà parce que sur le principe un libéral défend l'État de droit. Cela veut dire que le crime qui repose sur des données subjectives (comme l'incitation, l'appel a la haine cités plus haut) sont à bannir, car du point de vue du DN ce sont des crimes qui n'existent pas. Et le fait qu'aucun coupable ni aucun acte de culpabilité ne puissent être identifiés montre un certain niveau de bulshit et il est, je pense, du propre du libéral d'être dans ces conditions sceptiques.

 

Je me demande si on pourrait classer ta première phrase comme une sorte de point godwin liborgiesque. Comme si ce propos faisait un quelconque sens.

En soi, mes oppositions quant à tes propos portaient sur :

- Les féministes sont xénophobes 

- Pas de crime si pas de coupable

 

Loin de moi, comme je l'indiquais auparavant, l'idée de prétendre être une professionnelle du droit. Le débat est ouvert sur ce qu'on peut considérer comme du harcèlement ou pas, et considérer les interactions sociales (sifflets, quolibets, regard appuyé ou prolongé, main aux fesses...) comme violation d'une législation en vigueur ou pas.

 

Comme indiqué auparavant, je n'estime pas pour ma part que sifflets, interpellations ou regards appuyés soient une forme de harcèlement ou de problème pour moi et cf. article de fryer sus-mentionné, en étant polie et aimable, on obtient de biens meilleurs résultats qu'avec les habituels réponses, voulues méprisantes, des passantes.

 

En revanche, tes délires sur les féministes se laissant aller à leurs penchants xénophobes, en réalité but inavoué, en se cachant derrière leur idéologie et "pas de coupable = pas de crime" me semblaient un peu trop gros.

 

 

Citronne,

 

un délit n'a pas toujours besoin d'une victime, c'est vrai. Il en va ainsi de certaines infractions en droit des sociétés, où la seule violation de certaines normes (comptables, par exemple) peut être pénalement répréhensible. 

 

J'attire ton attention sur un point : nous ne parlons pas de normes comptables. Les bons sentiments ont un effet excessivement pervers : à vouloir simplifier la vie à la "victime", notamment au niveau probatoire, on en arrive petit à petit à une véritable présomption de culpabilité. C'est le cas au civil pour le harcèlement sexuel. 

 

J'attire ton attention sur un second point : la subjectivité dont je parle signifie qu'on ne répond plus, ici, aux règles de la logique. Une définition précise alliée à l'application des règles logiques permet une certaine prévisibilité dans l'application d'une norme juridique. Une définition imprécise se fondant sur le ressenti (le harcèlement est typique) n'assure pas cette prévisibilité : nous sommes tous coupables en puissance (à ce titre, l'apologie du terrorisme est un cas d'école. Faire l'apologie de la Résistance, est-ce une apologie du terrorisme? En quoi cela l'est moins que dire "je me sens Charlie Coulibaly"?).

 

Prenons le harcèlement sexuel, défini à l'article L.1153-1 du Code du travail :

 

"Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante 

 

Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers."

 

- qu'est-ce que la dignité? Quand est-ce "humiliant"? Ou offensant? Ou intimidant? Cela dépend grandement du ressenti, qui varie d'un individu à l'autre. Un même fait pourrait donc être répréhensible ou non en fonction du ressenti du récepteur...

 

- qu'est-ce qu'une pression grave? Je vous laisse le soin de méditer là-dessus.

 

- A noter qu'outre les imprécisions, on a un régime probatoire allégé pour la victime alléguée. C'est une méthode potentiellement efficace, dès lors, d'accuser l'employeur de harcèlement : à lui de se débrouiller pour prouver qu'il est innocent. Fort heureusement, il y a eu tant d'abus que, désormais, se dire victime de harcèlement agace les juges...

 

 

Of course,

 

Malheureusement, en mélangeant les goûts, les couleurs, et les genres (hahahaha...), je me suis retrouvée à m'emmêler les pinceaux.

L'idée n'était absolument pas d'estimer que les jeunes femmes qui se faisaient alpaguer dans la rue étaient effectivement victime de harcèlement ou pas. 

Elle était de répondre à la généralité que "sans coupable = pas de crime". Ce qui est quand même un peu gros à mon sens. Après, je suis potentiellement à côté de la plaque.

 

 

Quelqu'un a dit plus haut dans le fil que l'appellation de harcèlement ne convenait pas, parce qu'elle implique les agissements répétés d'un même individu sur une autre personne, et que dans le monde réel ils se succèdent en général. Et c'était une remarque si intelligente que la discussion aurait pu s'arrêter là.

Et d'ailleurs si on parlait d'incivilité, de vulgarité ou de manque de politesse, tout le monde verrait immédiatement qu'un traitement pénal du problème est tordu.

 

Comme on disait, l'utilisation du mot "crime" était mauvaise. De la même façon, toute personne raisonnée et raisonnable ne parlerait pas de traitement pénal pour ce genre de propos. Voir même de traitement juridique dans l'absolu.

 

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http://www.causeur.fr/harcelement-transports-feminisme-32541.html#

 

Relativement intéressant. 

Elle a le travers malheureusement comme beaucoup de faire l'apologie pour contrer les adversaires. Comme s'il était impossible de pouvoir garder une simple neutralité de ton.

Cela peut être potentiellement son avis réel. Il en devient malheureusement beaucoup trop facilement démontable par l'adversaire.

 

Mais

 

Il suffit souvent d’un merci, d’un sourire, d’une parole aimable, d’un au revoir poli, en somme du respect le plus élémentaire, pour que vous soyez alors gratifiée de paroles plus sympathiques encore et qu’on vous laisse filer sans heurts.

 

Oui, trois fois oui.

 

Elle développe quelques idées intéressantes mais vagabonde quand même dans quelques délires paranoïaques à mon sens. 

 

Le papier d'Altana Otovic est très bien, sensé et équilibré.

Je regrette juste cette petite phrase sur le soi-disant traumatisme de l'inconscient collectif, qui nous ramène vers les heures les plus sombres de la psychanalyse des profondeurs: "Des siècles de répression sexuelle et l’insécurité qui sévit actuellement en France ont probablement marqué notre inconscient au fer rouge : les femmes portent en elles un traumatisme et souvent, la peur bien ancrée du prédateur masculin qui leur a fait tant de mal par le passé."

 

Lol.

Oui ce n'est pas le seul moment où ses envolées encéphaliques ont dépassé les limitations de vitesse des autoroutes allemandes.

 

Le terme adéquat, plus que subjectif, c'est arbitraire. Et donc oui, les crimes/délits définis n'importe comment sont totalement soumis à l'arbitraire des juges ce qui pose des problèmes de sécurité juridique et de droits de la défense incompatibles avec l'état de droit.

 

Merci pour le terme, c'est ce que je cherchais :).

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Au moins, tu admets être un troll sur le sujet.

C'est dommage pour la bonne tenue d'un débat qui aurait un potentiel intéressant mais ça a le mérite d'être honnête :P.

Meuh non c'est pas potentiellement intéressant, on a déjà rabâché les arguments 100 fois et la conclusion c'est ça : du point de vue politico-normatif quand on a le libéralisme on n'a pas besoin du féminisme (et philib va se ramener avec son :icon_rolleyes: mais pas répondre pour autant).

Du coup pour ne pas crever d'ennui on peut essayer de trouver des explications descriptives. Pourquoi le féminisme existe-t-il alors qu'il ne sert à rien ? Quelles sont les raisons de son succès, qui plus est sous la forme néo-marxiste la plus débile qui soit ? Les comportements dénoncés par les féministes sont-ils réels, dans quelle mesure et quelle est leur vraie explication ?

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Ma théorie sur l'existence du féminisme, qui découle d'une observation empirique très pointue de mon cercle amical (on notera la haute qualité scientifique de l'échantillon) :

 

- certaines féministes le sont par souci d'équité. Elles ne sont ni les plus militantes, ni les plus bruyantes. Elles désirent simplement une rémunération égale à travail égal avec compétences égales, ce qui me paraît logique.

 

- d'autres le sont par opportunisme. Elles sont atroces. Elles sont militantes, bruyantes. Le patriarcat est la cause de la guerre, de la petite taille des femmes, de la violence, de la délinquance, des violences faites aux femmes et aux enfants et se manifeste par l'urbanisme, les numéros de sécu, le prix des lingettes.

 

La cause de leur opportunisme? A mon avis, le fait que ce sont de petites bourgeoises n'est pas innocent. Être communiste quand on est bourgeoise et qu'on aspire à le rester, c'est compliqué. Fort heureusement, en substituant le capitalisme/libéralisme par le patriarcat, on garde la même grille de lecture du monde (holiste et simpliste) et on peut se placer dans le Camp du Bien (ie des victimes). 

 

- les dernières le sont par pur cynisme. Duflot en est l'archétype : vous la critiquez pour sa médiocrité? C'est du sexisme. Cela marche aussi avec le racisme ou l'antisémitisme. 

 

Le succès du féminisme débile s'explique justement par sa débilité. C'est accessible aux simples d'esprit, numériquement plus nombreux. Ces simples d'esprit connaissent mal l'élégance, le doute et font preuve d'une grande intolérance à l'égard de ce qui ne va pas dans leur sens. Du coup, elles font beaucoup de bruit. Ce qui attire d'autres simples d'esprit.

 

Quant aux problèmes rencontrés par les femmes, c'est un gros sujet. Il faudrait distinguer sujet par sujet.Certains me semblent réels, notamment les impacts d'une maternité sur une carrière. 

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Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...Une connaissance, militante à Osez le Féminisme, me permet d'être au courant des dernières débilités du moment dans ce domaine. Vous voulez un lien vers la vidéo du documentaire exposant cette thèse? Ou vers un autre documentaire expliquant que la règle grammaticale "le masculin l'emporte sur le féminin" aurait un lien de causalité avec l'asservissement des femmes? Certaines font même un lien entre patriarcat et capitalisme.

 

Mais le sujet ne semble pas être de disséquer la stupidité de chacune de ces thèses. En 320 pages, ça a déjà dû être fait à l'époque.

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 certaines féministes le sont par souci d'équité. Elles ne sont ni les plus militantes, ni les plus bruyantes. Elles désirent simplement une rémunération égale à travail égal avec compétences égales, ce qui me paraît logique.

 

À celles là, il faut leur conseiller d'ouvrir un bouquin d'économie.

 

 

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Ma théorie sur l'existence du féminisme, qui découle d'une observation empirique très pointue de mon cercle amical (on notera la haute qualité scientifique de l'échantillon)  

Liborg approved

 

Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...Une connaissance, militante à Osez le Féminisme, me permet d'être au courant des dernières débilités du moment dans ce domaine. Vous voulez un lien vers la vidéo du documentaire exposant cette thèse? Ou vers un autre documentaire expliquant que la règle grammaticale "le masculin l'emporte sur le féminin" aurait un lien de causalité avec l'asservissement des femmes? Certaines font même un lien entre patriarcat et capitalisme.

 

Mais le sujet ne semble pas être de disséquer la stupidité de chacune de ces thèses. En 320 pages, ça a déjà dû être fait à l'époque.

zyva, balance des trucs débiles dans le genre ça fera rire entre deux lolcats et une complainte de Phil'

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@ Poney : Laquelle? Dans ce documentaire, il y en avait une douzaine (de scientifiques, j'entends). Sa thèse consiste bien à dire que la petite taille des femmes résulte d'une domination multi-millénaire, invisible, qui les a impactée génétiquement et a modifié leur alimentation? Une forme de traumatisme inconscient hérité du fond des âges, une inégalité gravée dans les corps? 

 

Je trouve plutôt contestable, fut-ce en logique, de considérer que le dimorphisme sexuel est une inégalité...

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Meuh non c'est pas potentiellement intéressant, on a déjà rabâché les arguments 100 fois et la conclusion c'est ça : du point de vue politico-normatif quand on a le libéralisme on n'a pas besoin du féminisme (et philib va se ramener avec son :icon_rolleyes: mais pas répondre pour autant).

 

Je doute de ton féminisme... :P

 

 

 

Du coup pour ne pas crever d'ennui on peut essayer de trouver des explications descriptives. Pourquoi le féminisme existe-t-il alors qu'il ne sert à rien ? Quelles sont les raisons de son succès, qui plus est sous la forme néo-marxiste la plus débile qui soit ? Les comportements dénoncés par les féministes sont-ils réels, dans quelle mesure et quelle est leur vraie explication ?

 

On peut arriver à trouver une réponse tout aussi rapidement que la conclusion que tu as eu dans ton premier paragraphe : 

Parce que la majorité des gens sont bêtes. 

 

Ma théorie sur l'existence du féminisme, qui découle d'une observation empirique très pointue de mon cercle amical (on notera la haute qualité scientifique de l'échantillon) :

 

- certaines féministes le sont par souci d'équité. Elles ne sont ni les plus militantes, ni les plus bruyantes. Elles désirent simplement une rémunération égale à travail égal avec compétences égales, ce qui me paraît logique.

 

C'est pourtant loin d'être logique comme affirmation.

 

 

 

Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...

 

Moi qui mettais bêtement ça sur le compte de mes gênes asiatiques. Tout s'explique :o

 

 

- les dernières le sont par pur cynisme. Duflot en est l'archétype : vous la critiquez pour sa médiocrité? C'est du sexisme. Cela marche aussi avec le racisme ou l'antisémitisme. 

 

 

J'appelle ça de l'opportunisme plus que du cynisme. Mais effectivement ça marche pour tout et selon la culture dans laquelle on vit, on en est plus ou moins cible.

Je trouve quand même que ce type d'idéologie prédomine beaucoup aux US, où tu ne peux absolument pas faire référence à la couleur de peau (même dire black chocolate au lieu de dark chocolate peut être mal vu, en tout cas au Texas), de la même façon c'est souvent là-bas que les groupuscules féministes que tu décris sont les plus actifs.

 

 

 

 

Le succès du féminisme débile s'explique justement par sa débilité. C'est accessible aux simples d'esprit, numériquement plus nombreux. Ces simples d'esprit connaissent mal l'élégance, le doute et font preuve d'une grande intolérance à l'égard de ce qui ne va pas dans leur sens. Du coup, elles font beaucoup de bruit. Ce qui attire d'autres simples d'esprit.

 

Quant aux problèmes rencontrés par les femmes, c'est un gros sujet. Il faudrait distinguer sujet par sujet.Certains me semblent réels, notamment les impacts d'une maternité sur une carrière. 

 

Ce que je me demande, c'est pourquoi la thématique du harcèlement de rue est-elle si populaire actuellement ?

Est-ce juste un effet de mode de type, les dangers de la pillule ou le chicoungougna il y a quelques années ?

 

tu sais qu'il existe sérieusement une thèse là dessus.

 

J'ai loupé une très bonne occasion de devenir maitre de conférence. Ne renoncez jamais à vos rêves de jeunesse.

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Ce que je me demande, c'est pourquoi la thématique du harcèlement de rue est-elle si populaire actuellement ?

Est-ce juste un effet de mode de type, les dangers de la pillule ou le chicoungougna il y a quelques années ?

Si je me rappelle bien ça a commencé par la vidéo de cette journaliste à Bruxelles qui passait dans les rues et se faisait insulter par pas mal de monde. C'est ce genre de cas que je considère comme du harcèlement selon ma définition qui n'est pas forcément très bonne.

Ça a ensuite déclenché une sorte de course à la victimisation bêbête et de surenchères en surenchères on se retrouve avec des débats dur genre est-ce que draguer c'est violer ?

Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...Une connaissance, militante à Osez le Féminisme, me permet d'être au courant des dernières débilités du moment dans ce domaine. Vous voulez un lien vers la vidéo du documentaire exposant cette thèse? Ou vers un autre documentaire expliquant que la règle grammaticale "le masculin l'emporte sur le féminin" aurait un lien de causalité avec l'asservissement des femmes? Certaines font même un lien entre patriarcat et capitalisme.

 

Mais le sujet ne semble pas être de disséquer la stupidité de chacune de ces thèses. En 320 pages, ça a déjà dû être fait à l'époque.

Le fameux capitalisme anglo-saxon n'est-ce pas ? Celui là même qui n'a pas de genre pour le pluriel ?

Ou peut-être le capitalisme germain pour qui le pronom du pluriel est le même que le féminin singulier ?

:icon_ptdr:

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@ Poney : Laquelle? Dans ce documentaire, il y en avait une douzaine (de scientifiques, j'entends). Sa thèse consiste bien à dire que la petite taille des femmes résulte d'une domination multi-millénaire, invisible, qui les a impactée génétiquement et a modifié leur alimentation? Une forme de traumatisme inconscient hérité du fond des âges, une inégalité gravée dans les corps? 

 

Je trouve plutôt contestable, fut-ce en logique, de considérer que le dimorphisme sexuel est une inégalité...

 

être petit est sacrément casse-couille même si c'est carrément moins patent chez les femmes.

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@ Poney : Laquelle? Dans ce documentaire, il y en avait une douzaine (de scientifiques, j'entends). Sa thèse consiste bien à dire que la petite taille des femmes résulte d'une domination multi-millénaire, invisible, qui les a impactée génétiquement et a modifié leur alimentation? Une forme de traumatisme inconscient hérité du fond des âges, une inégalité gravée dans les corps? 

 

Je trouve plutôt contestable, fut-ce en logique, de considérer que le dimorphisme sexuel est une inégalité...

 

Je ne sais plus comment elle s'appelle, c'est une thèse défendue l'an dernier à Paris en histoire, je pense, qui essaye de prouver que la différence de gabarit entre hommes et femmes est bien une inégalité parce que c'est la fautopatriarcat qui fait que les hommes, depuis l'age des cavernes, s'adjuge les plus beaux morceaux de nourriture au dépends des femmes.

 

Au moins, ça a eu le mérite de faire beaucoup rire après son passage en séminaire chez nous.

 

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Je ne sais plus comment elle s'appelle, c'est une thèse défendue l'an dernier à Paris en histoire, je pense, qui essaye de prouver que la différence de gabarit entre hommes et femmes est bien une inégalité parce que c'est la fautopatriarcat qui fait que les hommes, depuis l'age des cavernes, s'adjuge les plus beaux morceaux de nourriture au dépends des femmes.

 

Au moins, ça a eu le mérite de faire beaucoup rire après son passage en séminaire chez nous.

 

 

J'ai un cours de Sociologie du genre (Gender Studies) dans ma formation de science politique, et cette thèse a été évoqué très sérieusement. Je ne vois pas ce qui permet a priori de la juger délirante.

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J'ai un cours de Sociologie du genre (Gender Studies) dans ma formation de science politique, et cette thèse a été évoqué très sérieusement. Je ne vois pas ce qui permet a priori de la juger délirante.

 

Probablement peux-tu nous en faire un bref résumé histoire qu'on dépasse les a priori.

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J'ai un cours de Sociologie du genre (Gender Studies) dans ma formation de science politique, et cette thèse a été évoqué très sérieusement. Je ne vois pas ce qui permet a priori de la juger délirante.

 

Le fait que ce soit complètement triso, ça ne respecte pas le rasoir d'occam (ocam ? okham ?), qu'on observe la même chose chez pleins d'autres espèces animales et notamment les grands singes (en tout cas d'après mes souvenirs) ?

 

Ha oui, et nonossage requis

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