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Référendum irlandais sur le traité de Lisbonne


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Un exemple récent vient le démontrer : la directive qui déréglemente totalement le temps de travail, rendant possible des semaines à 60 heures, voire 65 heures !

Il me semble que justement ça a été un abaissement de la limite. Il ment sans aucune honte, ça doit être une faculté des gens de son espèce.

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[…] Parce que quand quelque chose est très simple, le juriste fait croire que c'est compliqué […]

Ceux qui s'y connaissent en PNL devraient tilter. :icon_up:

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Lesquels ?
vendredi 13 juin 2008, mis à jour à 19:39

L'Union européenne veut isoler le "non" irlandais au traité

Reuters

Le non irlandais au traité de Lisbonne a provoqué la consternation de l'immense majorité des responsables européens, qui entendent poursuivre le processus de ratification pour tenter de rebondir.

Le résultat du seul référendum organisé parmi les Vingt-Sept sur ce texte qui remplace la défunte Constitution européenne et qui a déjà été ratifié par 18 pays n'a réjoui qu'une toute petite partie de la classe politique de l'UE, la même qui avait déjà salué les "non" français et néerlandais en 2005.

"Je suis absolument ravi", a déclaré Nigel Farage, un député britannique qui milite pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE. "Chaque fois qu'on interroge les gens, ils disent 'non'."

Le traité a été rejeté par 53,4% des électeurs irlandais malgré un taux de participation de 53,1% qui, selon les prévisions du gouvernement, devait assurer la victoire du "oui".

A l'autre bout du spectre politique, le président du groupe communiste au Parlement européen, Francis Wurtz, a lui aussi salué une "secousse salutaire" dans la fourmilière européenne.

Mais la plupart des autres responsables européens s'arrachent les cheveux en voyant s'effondrer le résultat d'une négociation qui aura pris en tout 10 ans, par la faute de quelques dizaines de milliers d'électeurs qui décident du sort de près de 500 millions de citoyens européens. (Salauds !)

L'EUROPE PIÉGÉE

"Nous sommes maintenant piégés dans une position dont il sera très difficile de nous extirper", a regretté le député européen Andrew Duff, un libéral-démocrate britannique, en estimant qu'organiser un référendum sur un sujet aussi complexe était une "idée folle" parce qu'elle ouvrait les vannes du "populisme, du nationalisme et de la xénophobie."

Les principales innovations du traité de Lisbonne, comme la création d'un président du Conseil européen et la généralisation du vote à la majorité qualifiée à partir du 1er janvier 2009 pour faire fonctionner l'Europe des Trente, sont en effet au pire condamnées, au mieux retardées d'un ou deux ans.

La France et l'Allemagne ont donné le ton en affirmant qu'il fallait poursuivre la ratification du traité dans les pays qui ne l'ont pas encore fait et même les pays les plus eurosceptiques, comme le Royaume-Uni, ne les ont pas démentis.

"Les chefs d'Etat ou de gouvernement des 27 Etats membres et la procédure de ratification est déjà achevée dans 18 pays. Nous espérons donc que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ont affirmé dans une déclaration commune Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

Le président français a été le premier à proposer un traité simplifié pour remplacer la défunte Constitution européenne et la chancelière allemande a réussi à en imposer l'idée pendant sa présidence de l'UE, au premier semestre de 2007.

"Je pense que le traité n'est pas mort", a dit pour sa part le président de la Commission, José Manuel Barroso, en disant "savoir" que tous les pays qui ne l'ont pas encore fait voulaient ratifier. "Il y a un consensus dans cette direction."

Le Conseil européen des 19 et 20 juin devra analyser la situation afin de définir une possible sortie de crise.

Il s'agit d'isoler le "cas irlandais" afin de montrer que tous les partenaires de l'Irlande estiment que le traité de Lisbonne est la seule réponse possible à la crise.

RENÉGOCIATION EXCLUE

"Le plan B n'existe pas, Lisbonne était le plan B", a déclaré le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "C'est au gouvernement irlandais de montrer comment la crise pourrait être résolue."

Certains, comme le Premier ministre polonais Donald Tusk, estiment possible de faire revoter les Irlandais (Vive le président libéral…), même si l'on voit mal quel changement cosmétique - une renégociation est exclue - permettra de les faire changer d'avis.

Même si le gouvernement irlandais n'est pas entré dans les détails, il a reconnu qu'une renégociation du traité était difficilement envisageable, ce qui semble indiquer que Dublin pourrait reposer la question une fois la ratification achevée dans les 26 autres pays de l'Union européenne.

Le choix serait alors clair pour des Irlandais solitaires, qui pourraient par exemple obtenir une déclaration au sommet rassurant ceux qui craignent que Lisbonne entraînera l'abandon de leur neutralité ou la légalisation de l'avortement.

"Nous avons déjà eu sept ans de négociations et de renégociations", a expliqué le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan. "Il est très difficile d'avoir la renégociation d'un traité lorsque 27 pays sont concernés."

Paradoxalement, qu'ils se réjouissent ou qu'ils se désolent du vote irlandais, les responsables européens estiment que cela démontre qu'on ne peut pas continuer comme si de rien n'était.

"Le fait que les travailleurs en Irlande se soient opposés (…) montre que nous avons besoin d'une Europe plus sociale et apte à répondre aux inquiétudes de la vie quotidienne de ses citoyens notamment sur des sujets tels que la hausse du prix des denrées alimentaires et de l'essence", a dit le chef du groupe socialiste au Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz.

Même son de cloche du côté des gouvernements.

"Ce que montre le référendum, c'est qu'il y a à l'heure actuelle une dichotomie assez importante entre une stratégie européenne qui est bonne à moyen terme (…) et les préoccupations des citoyens", a estimé le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

Yves Clarisse

http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/…rs.asp?id=73027

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Un exemple récent vient le démontrer : la directive qui déréglemente totalement le temps de travail, rendant possible des semaines à 60 heures, voire 65 heures !

Il me semble que justement ça a été un abaissement de la limite. Il ment sans aucune honte, ça doit être une faculté des gens de son espèce.

non, c'était 48heures la limite hedbo de travail selon l'europe.

une nouvelle disposition vient de porter ça à 65h.

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Franchement je suis heureux mais sans plus. Le non irlandais ne supprime pas l'étatisme, c'est un coup de frein seulement à l'étatisme européen, mais cet étatisme continue à avancer dans d'autres domaines. Il avance aussi au niveau des pays et des régions.

Et franchement, ça fait tellement de temps qu'ils essaient de nous la faire avaler, les politiciens sont des gens patients et inventifs, ils y arriveront en fin de compte malheureusement.

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Avec cette nouvelle, je suis partagé.

D'un côté, je trouve le non fort rigolo et prometteur d'un sacré bordel. En outre, ça va rendre la présidence française inextricable, ce qui est bien fait pour sarko. Et puis, ça va rendre le machin européen politique encore plus mou que jamais.

D'un autre côté, les politocards vont finir par comprendre ; en gros, les prochains traités ne seront pas classés comme tels (avec des modifications qui passeront par un parlement européen en évitant au maximum les voies référendaires).

En clair, je crains fort que ce non ne soit qu'une péripétie vers des décisions européennes plus étatistes car encore plus détachées des citoyens de base, et camouflées pour éviter ce genre d'ennuis…

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D'un côté, je trouve le non fort rigolo et prometteur d'un sacré bordel. En outre, ça va rendre la présidence française inextricable, ce qui est bien fait pour sarko

Avec un peu de chance ça va le détourner de ses objectifs econlogiques européens …

objectifs

D'un autre côté, les politocards vont finir par comprendre ; en gros, les prochains traités ne seront pas classés comme tels (avec des modifications qui passeront par un parlement européen en évitant au maximum les voies référendaires).

En clair, je crains fort que ce non ne soit qu'une péripétie vers des décisions européennes plus étatistes car encore plus détachées des citoyens de base, et camouflées pour éviter ce genre d'ennuis…

C'est claire on ne les aura pas 3 fois …

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En clair, je crains fort que ce non ne soit qu'une péripétie vers des décisions européennes plus étatistes car encore plus détachées des citoyens de base, et camouflées pour éviter ce genre d'ennuis…

Les bureaucrates se rendent compte, et l'avouent publiquement, qu'ils ne peuvent plus construire l'UE avec les peuples (suffrages directs). Ça sent le sapin.

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- Le traité de Lisbonne à la poubelle.

Déclaration d’Olivier Besancenot.

Le breuvage libéral est imbuvable pour les peuples car il signifie destruction de tous les droits sociaux et alignement par le bas de la législation européenne. Un exemple récent vient le démontrer : la directive qui déréglemente totalement le temps de travail, rendant possible des semaines à 60 heures, voire 65 heures !

Le 13 juin 2008.

Ce type, c'est vraiment un abruti de premiere.

Il trouve que les Irlandais n'aiment pas le breuvage liberal? Etre con et ignorant a ce point et ecoute des Francais, c'est a se rouler par terre:

Ici, monsieur le revolutionnaire

Sinon, ces Irlandais savent ce qui est bien, champagne!

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L'Europe continuera de fonctionner, mais avec le traité de Nice (unanimité des décisions, etc…), dernière avancée chiraco-jospinienne. Ce qui veut dire avec l'intégralité de la législation européenne supranationale actuelle qui continue d'être la légalité pour l'ensemble des 27. Et la commission continuera d'amasser les textes. On peut se réjouir de ce "non", mais cela ne change rien à la réalité de l'Europe.

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Mais la plupart des autres responsables européens s'arrachent les cheveux en voyant s'effondrer le résultat d'une négociation qui aura pris en tout 10 ans, par la faute de quelques dizaines de milliers d'électeurs qui décident du sort de près de 500 millions de citoyens européens. (Salauds !)

Message répété ad nauseum par les politicards et la presse française. 1 % de la population européenne a décidé pour les autres. Exact, mais les électeurs irlandais représentent 100% des citoyens européens consultés. Sinon, même si ce vote ne sert qu'à retarder de quelques années l'instauration d'un super Etat centralisé, ces années sont bonnes à prendre.

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L'Europe continuera de fonctionner, mais avec le traité de Nice (unanimité des décisions, etc…), dernière avancée chiraco-jospinienne. Ce qui veut dire avec l'intégralité de la législation européenne supranationale actuelle qui continue d'être la légalité pour l'ensemble des 27. Et la commission continuera d'amasser les textes. On peut se réjouir de ce "non", mais cela ne change rien à la réalité de l'Europe.

Garder l'unanimité est fondamental.

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Franchement je suis heureux mais sans plus. Le non irlandais ne supprime pas l'étatisme, c'est un coup de frein seulement à l'étatisme européen, mais cet étatisme continue à avancer dans d'autres domaines.

Je suis d'accord mais il me semble qu'au fil du temps les populations en ont de plus de plus marre de l'autocratisme et de l'autoritarisme bruxellois.

Après tout, en quinze ans, quatre référendums ont été perdus: Danemark (1992), France et Pays-Bas (2005), Irlande (2008).

Bon, je suis d'accord, les motifs qui ont sous-tendu tous ces votes négatifs sont divers et variés, mais voir l'Union européenne - cette pétaudière organisée - se prendre une baffe dans la gueule de temps en temps est un spectacle délectable.

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Je suis d'accord mais il me semble qu'au fil du temps les populations en ont de plus de plus marre de l'autocratisme et de l'autoritarisme bruxellois.

Après tout, en quinze ans, quatre référendums ont été perdus: Danemark (1992), France et Pays-Bas (2005), Irlande (2008).

Bon, je suis d'accord, les motifs qui ont sous-tendu tous ces votes négatifs sont divers et variés, mais voir l'Union européenne - cette pétaudière organisée - se prendre une baffe dans la gueule de temps en temps est un spectacle délectable.

Ces référendums avec 52,5% de oui-oui/nonistes sur 30-40% de votants de 70% de la population ( quelques centaines de milliers voire millions d'immigrés et des jeunes adolescents en moins qui ne peuvent pas voter ) plus ou moins endoctrinée par les médias, c'est de toute façon n'importe quoi. L'UE pense y trouver à chaque fois une certaine légitimité et c'est heureusement l'inverse qui se passe.

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Pourquoi de nombreux gauchistes se réjouissent-ils de la victoire du non? Ne se rendent-ils pas compte que les 2 pays les plus étatistes d'Europe (France et Allemagne) y perdent de l'influence?

Le ratio impôts + charges sur PNB y a baissé de 10 points dans les dernières années. La fédération des assurances vient de publier un rapport sur pourquoi toutes les assurances "sociales" devraient être laissées au soin du secteur privé (santé, vieillesse, chômage) sans provoquer le moindre tollé.

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Je suis d'accord mais il me semble qu'au fil du temps les populations en ont de plus de plus marre de l'autocratisme et de l'autoritarisme bruxellois.

Après tout, en quinze ans, quatre référendums ont été perdus: Danemark (1992), France et Pays-Bas (2005), Irlande (2008).

Bon, je suis d'accord, les motifs qui ont sous-tendu tous ces votes négatifs sont divers et variés, mais voir l'Union européenne - cette pétaudière organisée - se prendre une baffe dans la gueule de temps en temps est un spectacle délectable.

Cinq : les Irlandais avaient voté contre Nice. Evidemment, non n'étant pas la bonne réponse, on leur avait reposé la question et cette fois-là ils avaient malheureusement changé d'avis.

Ça devrait faire sept : on devrait au pire redemander aux Français et aux Néerlandais. Au lieu de ça on leur a dit "ah, votre réponse est non, alors dans ce cas la démocratie dicte que, finalement, on ne vous pose pas la question".

Il y a de l'agitation qui se perd.

Même si c'est vain: "CONGRATULATIONS IRISH PEOPLE, WELL DONE".

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Message répété ad nauseum par les politicards et la presse française. 1 % de la population européenne a décidé pour les autres. Exact, mais les électeurs irlandais représentent 100% des citoyens européens consultés.

Je suis sûr qu'en cas de victoire du oui, certains auraient osés pointer une "confirmation populaire" des ratifications parlementaires.

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Ce type, c'est vraiment un abruti de premiere.

Il trouve que les Irlandais n'aiment pas le breuvage liberal? Etre con et ignorant a ce point et ecoute des Francais, c'est a se rouler par terre:

Ici, monsieur le revolutionnaire

Sinon, ces Irlandais savent ce qui est bien, champagne!

A Dublin on voyait fleurir les pancartes "NO - Keep taxes low"

D'ailleurs, certains collègues et amis irlandais me disaient craindre l'harmonisation fiscale souhaitée par la France !

La position de l'etat francais, c'est que les irlandais votent une deuxieme fois. MDR

Leur constitution les y oblige, donc il n'est pas impossible qu'il y ait un second vote.

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Ce type, c'est vraiment un abruti de premiere.

Il trouve que les Irlandais n'aiment pas le breuvage liberal? Etre con et ignorant a ce point et ecoute des Francais, c'est a se rouler par terre:

Ici, monsieur le revolutionnaire

Sinon, ces Irlandais savent ce qui est bien, champagne!

Ici, monsieur le revolutionnaire —>Très bon article … mais il y a une erreur (qui n'enlève rien au fond)

extrait:

l’Irlande a reçu 56 milliards d’euros depuis 1973, date de son adhésion à l’Union Européenne, soit moins de 44 euros par an par habitant

Il n'y aurait pas un leger problème dans ces chiffres:

En million :56000/35 ans = 1600/an

1600/4 (millions d'habitants) , on trouve 400€/hab/an …

Je pense que l'auteur de l'article à oublié un zero, ça doit etre 440€/hab/an et non 44 …

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Dans le texte du lien on trouve ça:

l’Irlande a reçu 56 milliards d’euros depuis 1973, date de son adhésion à l’Union Européenne, soit moins de 44 euros par an par habitant

Il n'y aurait pas un leger problème dans ces chiffres:

En million :56000/35 = 1600/an

1600/4 (millions d'habitants) , on trouve 400€/hab/an …

Je pense que l'auteur de l'article à oublié un zero, ça doit etre 440€/hab/an et non 44 …

Ce qui est de toute façon idiot, c'est de croire que c'est cet argent qui a permis à l'Irlande de prospérer depuis 20 ans. Le Portugal a reçu des sommes équivalentes voire plus que l'Irlande et est pourtant aujourd'hui dépassé en PIB/hab par la Slovénie. En réalité si l'Irlande s'est redressée c'est grace à la grande réforme (libérale bien sûr :icon_up:) de 1987 ! Malheureusement cette idée fausse selon laquelle les Irlandais sont de nouveaux bourgeois ingrats est véhiculée partout dans les chroniques de nos petits journaleux.

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