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Les petites inventions qui font faire de grands bonds en avant


h16

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La différence me semble être de reconnaître l'échec dès le départ.

En effet, peu de personnes sont capables d'être des informaticiens corrects (et je suis gentil). Et ça peut se voir assez rapidement.

Peut-on faire de n'importe qui un excellent plombier ? Un excellent pâtissier ?

 

Non.

 

Et donc un excellent informaticien non plus.

 

Certes, mais entre n'importe qui et peu de personnes, il y a un gouffre, non ? 

Et je pense que la majorité (pas n'importe qui) des gens, avec une incitation suffisante, peuvent devenir des informaticiens corrects (et non excellents), tout comme c'est le cas pour les plombiers et les pâtissiers.

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bah en tout cas moi j'ai fait de la programmation a plusieurs reprise dans mon cursus et je dois dire que c'est clairement pas pour moi.Mais bon comme ca ne m'interessait pas c'est bon, ca doit etre dur pour ceux qui s'obstinent.En meme temps faut etre con pour s'obstiner dans un truc qu'on ne peut pas faire.

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Oui mais pouvoir et vouloir est différent. Bref, je n'aurais pas le dernier mot (pas ici :) )

Et en fait je continue de penser que la plupart des gens relativement rationnels peuvent devenir informaticiens sans trop de difficultés. Tout comme je pense qu'avec une incitation suffisante, les autres le peuvent aussi, même si ce n'est pas en accord avec leur personnalité, et qu'ils n'ont aucun intérêt à le faire.

 

Pour revenir au sujet initial, l'école peut tenter de faire une sélection d'un mois au cours de la piscine, les aptitudes que la piscine mesure ne sont pas celle d'un bon informaticien. Au mieux, ça mesure la motivation, qui sera une composante somme toute importante dans le cursus. L'avenir nous dira s'ils arrivent à faire mieux qu'Épitech, ce que sincèrement, je leur souhaite. Mais pour ça il faudra remettre certaines pratiques en question.

 

 

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Certes, mais entre n'importe qui et peu de personnes, il y a un gouffre, non ? 

Et je pense que la majorité (pas n'importe qui) des gens, avec une incitation suffisante, peuvent devenir des informaticiens corrects (et non excellents), tout comme c'est le cas pour les plombiers et les pâtissiers.

 

Non. Il va de soi que plus le travail est abstrait, moins le nombre de personnes capable de le faire est grand.

 

Informaticien, c'est relativement abstrait (en tout cas bien plus que plombier ou pâtissier).

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Il va de soi que plus le travail est concret, moins le nombre de personnes capable de le faire est grand.

 

:lol: non

Dans un cas (travail concret), il faudra de l'expérience et de multiples essais. Mais on arrivera à faire des boulangers de n'importe qui (ou à peu près).

Dans un autre (travail abstrait), l'expérience sert moins et on peut mettre autant d'essais qu'on veut, si ça ne marche pas, ça ne marche pas.

 

Ca explique empiriquement pourquoi il y a beaucoup plus de boulangers que de mathématiciens. Et d'ailleurs, les robots industriels s'attaquent d'abord aux tâches les plus basiques, concrètes.

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Mais on arrivera à faire des boulangers de n'importe qui (ou à peu près).

 

tu compares l'informatique a la boulange pour non-doues, c'est trop fassyle.

on fera des mauvais boulangers exactement comme on fera de mauvais informaticiens. La coordination motrice et l'experience necessaires pour faire des taches manuelle d'un niveau eleve (comme...chirurgien par exemple) sont exactement aussi rares que les competences necessaires pour faire un bon geek sans bras.

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on fera des mauvais boulangers exactement comme on fera de mauvais informaticiens.

Non.

S'il y a beaucoup plus de boulangers que d'informaticien, ce n'est pas par hasard.

S'il y a beaucoup plus d'informaticiens que d'astrophysiciens, ce n'est pas par hasard.

(et la proportion de bons et de mauvais dans chaque discipline doit accroître encore l'écart)

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Non.

S'il y a beaucoup plus de boulangers que d'informaticien, ce n'est pas par hasard.

 

 

Ben, intuitivement, je dirais qu'il y a plus d'informaticiens que de boulangers.

 

Rapidement, avec les chiffres ici (fin 2011), on trouve ~30k chômeurs dans l'IT, avec un taux de chômage de 6%, ce qui donne ~500k "informaticiens". La proportion des "vrais" informaticiens est au pire de 50%, ça donne 250k informaticiens.

 

Par contre,  (chiffres fin 2002), on trouve ~40k entreprises de boulangeries en France, même si tu comptes en moyenne 3 boulangers par entreprise, tu as quand même deux fois moins de boulangers que d'informaticiens.

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S'il y a beaucoup plus de boulangers que d'informaticien, ce n'est pas par hasard.

S'il y a beaucoup plus d'informaticiens que d'astrophysiciens, ce n'est pas par hasard.

(et la proportion de bons et de mauvais dans chaque discipline doit accroître encore l'écart)

 

Sauf que le nombre d'informaticiens est supérieur au nombre de boulangers.

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Après "informaticien", c'est quand même vachement générique. Ca englobe un sacré nombre de métiers totalement différents. C'est comme si on comparait le nombre de médecins et le nombre de boulangers, en mettant dans "médecine" tous les spécialistes, les (neuro)chirurgiens, etc.

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ok mais c'est la quantite d'abstraction qui fait la difference dans le nombre et pas la nature manuelle du travail donc disons que j'ai rien dit meme si je sais qu'en son fond interieur personnel diabolique H16 deteste les manuels qu'ils meprise pour leur incapacite a lire Calculus Le Grand Livre De La Mathemasturbation

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Ben, intuitivement, je dirais qu'il y a plus d'informaticiens que de boulangers.

 

Rapidement, avec les chiffres ici (fin 2011), on trouve ~30k chômeurs dans l'IT, avec un taux de chômage de 6%, ce qui donne ~500k "informaticiens". La proportion des "vrais" informaticiens est au pire de 50%, ça donne 250k informaticiens.

 

Par contre,  (chiffres fin 2002), on trouve ~40k entreprises de boulangeries en France, même si tu comptes en moyenne 3 boulangers par entreprise, tu as quand même deux fois moins de boulangers que d'informaticiens.

(je parle dans le monde, pas juste en France qui a un biais évident ; et puis par "boulanger", c'est une spécialisation de ceux qui font des métiers de bouche, comme "webmestre" ou DBA par rapport à informaticien, hein)

Du reste, je note que vous vous échauffez la quenelle sur les informaticiens vs les boulangers, mais personne pour faire les mêmes remarques sur les astrophysiciens vs les informaticiens.

Tsk tsk. Quelle belle mauvaise foi.

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ok mais c'est la quantite d'abstraction qui fait la difference dans le nombre et pas la nature manuelle du travail donc disons que j'ai rien dit meme si je sais qu'en son fond interieur personnel diabolique H16 deteste les manuels qu'ils meprise pour leur incapacite a lire Calculus Le Grand Livre De La Mathemasturbation

Hu hu hu
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Je ne comprends pas en quoi l'informatique est théorique.

On construit des programmes qui produisent un résultat.

 

Être maçon c'est empiler des briques en en ciment, être informaticien c'est empiler des briques de code. Dans les deux cas on voit bien un résultat.

 

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En ce moment je suis surtout amené à utiliser des logiciels en langage de flux. (Drag'n'drop d'icônes qui représentent une tâche unitaire.)

 

Pour le coup c'est vraiment ça. Programmer de la sorte c'est jouer aux legos.

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Euh déjà, une petite partie des informaticiens seulement fabrique des programmes, on les appelle 'développeurs'. Je suis aussi dans la catégorie 'informaticien' alors que je ne touche pas au code.

Ensuite, programmer ça tient plus de l'horlogerie que de la maçonnerie. On empile pas des briques de code, mais on assemble et adapte des mécanismes - souvent avec beaucoup de travail d'adaptation - qui se retrouvent imbriqués de manière fort complexe... ce qui demande une grande capacité d'abstraction pour suivre l'action. Sinon, ça coince ou ça ne fait pas ce qu'on veut comme on veut.

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Euh déjà, une petite partie des informaticiens seulement fabrique des programmes, on les appelle 'développeurs'. Je suis aussi dans la catégorie 'informaticien' alors que je ne touche pas au code.

Ensuite, programmer ça tient plus de l'horlogerie que de la maçonnerie. On empile pas des briques de code, mais on assemble et adapte des mécanismes - souvent avec beaucoup de travail d'adaptation - qui se retrouvent imbriqués de manière fort complexe... ce qui demande une grande capacité d'abstraction pour suivre l'action. Sinon, ça coince ou ça ne fait pas ce qu'on veut comme on veut.

 

Tu chipotes, tu cherches des comparaisons pour embellir ton métier. (Et ce que tu décris me correspond.)

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J'ai l'impression que dans les CV qu'on m'envoie, je ne récupère que les informaticiens qui feraient d'excellents boulangers...

cf:

 

La différence me semble être de reconnaître l'échec dès le départ.

En effet, peu de personnes sont capables d'être des informaticiens corrects (et je suis gentil). Et ça peut se voir assez rapidement.

Et puis c'est mon impression globale du recrutement d'informaticiens.

Parce que tu te sens dévalorisé dans ton métier par ce terme ou quoi?

Parce que c'est une très mauvaise abstraction (sauf si le ciment est remplacé par de l'or).
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@pankkake : c'était une demi-vanne, que je balançais ;).

Blague à part, je pense réellement qu'on peut apprendre n'importe quoi à n'importe quoi, à deux conditions : que la personne ai envie d'apprendre ladite chose, et que son cerveau fonctionne normalement (à peu près dans la norme. Par exemple, donner des cours de judo à des personnes trisomiques, c'est plus compliqué).

Après, suivant le pli et le fonctionnement de chacun, ce que quelqu'un apprendra sans aucun effort, quelqu'un d'autre mettra dix fois plus de temps. Et ce temps, il a un cout (pour l'élève et le prof). 

Mais pour moi, à partir du moment où le prof a la "bonne méthode"tm pour délivrer la compétence à acquérir, ça marche. Et c'est ça aussi qui peut prendre beaucoup de temps. La bonne méthode pour apprendre une langue n'est pas la même que pour apprendre à danser, etc...

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@pankkake : c'était une demi-vanne, que je balançais ;).

Blague à part, je pense réellement qu'on peut apprendre n'importe quoi à n'importe quoi, à deux conditions : que la personne ai envie d'apprendre ladite chose, et que son cerveau fonctionne normalement (à peu près dans la norme. Par exemple, donner des cours de judo à des personnes trisomiques, c'est plus compliqué).

Après, suivant le pli et le fonctionnement de chacun, ce que quelqu'un apprendra sans aucun effort, quelqu'un d'autre mettra dix fois plus de temps. Et ce temps, il a un cout (pour l'élève et le prof). 

Mais pour moi, à partir du moment où le prof a la "bonne méthode"tm pour délivrer la compétence à acquérir, ça marche. Et c'est ça aussi qui peut prendre beaucoup de temps. La bonne méthode pour apprendre une langue n'est pas la même que pour apprendre à danser, etc...

Mhmmh disons que bon il y a tout de même des différences de moteurs. Nous avons tous un cerveau organisé de la même façon globalement, mais le diable est dans les détails.
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Mhmmh disons que bon il y a tout de même des différences de moteurs. Nous avons tous un cerveau organisé de la même façon globalement, mais le diable est dans les détails.

Toi, tu as voulu apprendre à faire du yoyo de compétition, mais tu n'a jamais trouvé le bon prof !

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