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Interdire le tabac


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Euh sans parler santé mais désagréments, oui, clairement, les non-fumeurs subissent la tabagie des fumeurs.

Moi, c'est le bruit que je supporte mal (ça me donne des bourdonnements dans les oreilles, true story, ça se trouve je couve un cancer). Je propose une loi pour interdire d'en faire dans les lieux publics.

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Pas prouvé de lien de causalité, même dans le cas de cette cruche.

Oui certes, mais je ne parlais pas des effets du tabagisme passif sur la santé.

Je réagissais au caractère "mythique" de ce que subissent les non-fumeurs. (mégots qui traînent dans les rues inclus)

Moi, c'est le bruit que je supporte mal (ça me donne des bourdonnements dans les oreilles, true story, ça se trouve je couve un cancer). Je propose une loi pour interdire d'en faire dans les lieux publics.

N'est-ce pas déjà le cas ? (Tapage…)

Enfin, je n'appelais pas spécialement à l'intervention de l'état pour protéger les non-fumeurs, hein, mais je rappelais que non, fumer n'est pas neutre, et oui, on peut trouver ceux qui fument pénibles selon les circonstances.

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S'il s'agit de futilités comme l'odeur qui dérange, ils n'ont qu'à le dire au lieu de taper un scandale systématique. Fumer à proximité d'un arrêt de bus devient presque un crime contre l'humanité de nos jours.

Oui certes, mais je ne parlais pas des effets du tabagisme passif sur la santé.

Je réagissais au caractère "mythique" de ce que subissent les non-fumeurs. (mégots qui traînent dans les rues inclus)

Je n'ai jamais encore marché sur un trottoir de mégots non plus. Et je me rappellerai de cette ville québécoise où des cendriers étaient installés, à la manière des poubelles publiques. De suite, le fumeur est moins enclin à jeter le mégot dans la rue, étrangement. Comme quoi, taper et matraquer à l'aveugle montre son inefficacité une fois de plus.

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Fumer à proximité d'un arrêt de bus devient presque un crime contre l'humanité de nos jours.

Hé bien c'est quand même un comportement discourtois.

(Équivalent en malséance à écouter de la musique sans casque en en faisant profiter tout le monde)

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Eh bien c'est quand même un comportement discourtois (Équivalent en malséance à écouter de la musique sans casque en en faisant profiter tout le monde).

La musique m'insupporte beaucoup plus, mais ça reste tout de même dans le cadre des désagréments normaux de la vie en société (contrairement à quelqu'un qui te cracherait sa fumée de cigare dans la figure ou qui te crierait dessus).

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Heu sans parler santé mais désagréments, oui, clairement, les non-fumeurs subissent la tabagie des fumeurs.

Disons qu'excepté dans le cas d'un enfant qui subit la fumée d'un parent, un homme est toujours libre de ne pas fréquenter des non-fumeurs s'il estime que sa santé vaut plus.

Un non-fumeur qui fréquente des fumeurs subit autant la fumée de leur part que les personnes qui décident de vivre à côté d'un aéroport ou sous un couloir aérien subissent le bruit des avions.

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Disons qu'excepté dans le cas d'un enfant qui subit la fumée d'un parent, un homme est toujours libre de ne pas fréquenter des non-fumeurs s'il estime que sa santé vaut plus.

Un non-fumeur qui fréquente des fumeurs subit autant la fumée de leur part que les personnes qui décident de vivre à côté d'un aéroport ou sous un couloir aérien subissent le bruit des avions.

En l'occurence, pour l'affaire qui nous intéresse ici, la personne n'avait pas réellement le choix puisque ses collaborateurs de travail lui ont imposé leur tabagisme.

Cela dit, je ne comprends toujours pas de quelle manière la causalité a pu être affirmé par le juge vu que le cancer du poumon concerne également les non-fumeurs (par exemple, les usagers de voiture diesel présentent un risque accru).

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Disons qu'excepté dans le cas d'un enfant qui subit la fumée d'un parent, un homme est toujours libre de ne pas fréquenter des non-fumeurs s'il estime que sa santé vaut plus.

Un non-fumeur qui fréquente des fumeurs subit autant la fumée de leur part que les personnes qui décident de vivre à côté d'un aéroport ou sous un couloir aérien subissent le bruit des avions.

Oui, le non-fumeur qui attend son bus est libre d'aller à l'arrêt suivant n'est-ce pas ?

Autant propriété privé = règlement selon le propriétaire, autant dans les cas flous de voie publique ça ne semble pas si clair.

Et ce n'est pas qu'une question de santé.

La musique m'insupporte beaucoup plus, mais ça reste tout de même dans le cadre des désagréments normaux de la vie en société (contrairement à quelqu'un qui te cracherait sa fumée de cigare dans la figure ou qui te crierait dessus).

Oui c'est seulement un désagrément, la réponse appropriée est le regard noir. De là à dire que c'est normal…

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Et je me rappellerai de cette ville québécoise où des cendriers étaient installés, à la manière des poubelles publiques. De suite, le fumeur est moins enclin à jeter le mégot dans la rue, étrangement. Comme quoi, taper et matraquer à l'aveugle montre son inefficacité une fois de plus.

C'est une excellente idée.

Au Japon, les fumeurs conservent sur eux une sorte de cendrier plat (ressemble à une pochette) pour stocker leurs mégots et le vident en passant devant les cendriers publics disséminés à intervalles réguliers.

Il y a même certains coins très fréquentés où il est interdit de fumer sauf dans des espaces signalés. Ces espaces portent des messages assez sobres et surtout dépourvus de niaiserie mangibougiste. On y lit par exemple : I carry a 700°C fire in my hand with people walking all around me. Ou encore, qu'un adulte se déplaçant cigarette en main promène la braise au même niveau que le visage des mioches. Avec un chouette picto pour l'illustrer. :icon_up:

Je ne verrais pas d'un mauvais oeil cet accommodement en région parisienne, à condition que les zones fumeur soient distribuées avec intelligence.

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J'ai connu quelque chose de similaire à la pochette, quand j'étais allé aux Deux-Alpes, assez pratique en effet. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de cendriers publics, et très vite, ça sature dans la pochette. J'ai mentionné dans mon message le Québec, et pourtant, ce n'est pas la province la plus tendre envers les fumeurs (n pieds depuis les portes pour fumer à l'aéroport Trudeau par exemple, et aussi la seule fois où l'on m'a demandé de justifier mon âge à l'achat). La pseudo-prévention est prise à l'envers en France, ce qui donne encore moins de "résultats".

Et puisque l'on parle tabac, je ne sais pas si je m'écarte du sujet en vous parlant de cela (mes excuses si c'est le cas), mais il y a quand même jusqu'à des conséquences totalement ridicules dans la loi Evin. Je suis amateur de sport automobile, et il est désormais impossible en France, voire en Europe, de trouver un journal/magazine comprenant des images d'archives non modifiées en raison de cette loi. Entre floutages, effets miroirs, … tout est fait pour dissimuler le sponsoring fumeur de l'époque. Impossible de trouver un support papier avec des photos potables. Un peu comme la pipe de Tati chez nos charmants camarades de la RATP d'ailleurs… Aberrant.

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Autant propriété privé = règlement selon le propriétaire, autant dans les cas flous de voie publique ça ne semble pas si clair.

Et ce n'est pas qu'une question de santé.

C'est une question de civilité, voir de civisme si l'on est vraiment policé.

Mais lorsque l'espace public se fait espace de décompensation pour le fumeur, vous pouvez toujours vous brosser pour obtenir de celui-ci le moindre respect. Ce n'est pas forcément conscient de sa part, et c'est même totalement et foutrement normal.

J'entends "décompensation" dans un sens quasi-pyschiatrique du terme : le fumeur va avoir besoin de récupérer une part de contrôle sur son entourage et ses règles, de permettre au "soi" de reprendre l'ascendant sur la pression sociale, car celle-ci la place en déséquilibre, en situation d'infériorité.

Il faut voir que le fumeur, c'est un peu le pestiféré des temps modernes, dans notre société hygiéniste mangez-bougez-oubliez-pas-vos-cinq-fruits-et-légumes-par-jour. On le rends responsable des maladies des autres et c'est tout juste si on ne l'envoie pas en taule si un de ses proches contracte un cancer des poumons; on lui explique qu'il est responsable du trou de la sécu, avec son pote qui mange trop de cassoulet et son confrère l'amateur de bon vin; lorsqu'il se rend au bar, on le fout dehors, dans le froid, s'il a le malheur d'apprécier d'accompagner son verre d'alcool d'un peu de tabac…

Sans parler des regards. Certains vous regardent allumer une cigarette avec plus de véhémence que si vous veniez de violer un gosse. D'ailleurs, on dépouille bien Gainsbourg de sa Gitane alors que personne n'oserait toucher au César de Polanski.

Et le pire, c'est que ce sont les premiers à vous bourrer le melon à coups de pelle sur le tandem "discrimination & stigmatisation" à propos de tout est de n'importe quoi qui sont toujours sur les starting-blocks pour vous jeter la pierre et l'anathème à propos de votre tabagisme.

Alors vous comprendrez bien que vous recracher sa fumée à la gueule lorsque vous attendez le bus, pour le fumeur, c'est un geste salvateur. Une désignation symbolique comme bouc-émissaire afin de s'alléger de la frustration d'être considéré comme un malade mental qui mets délibérément sa vie et celle des autres en danger. Surtout que pour le fumeur, la cigarette est un puissant anxiolytique.

Et l'un dans l'autre, ce n'est pas plus mal : c'est un protocole de décompensation très "soft". Il pourrait tout aussi bien prendre sur lui trop longtemps, finir par péter un fusible et claquer le beignet de la vieille bigote qui aura eu le malheur d'avoir ce regard de trop.

Le jour où le sociétal arrêtera de cracher à la gueule du fumeur, celui-ci arrêtera peut-être de vous recracher sa fumée au nez. Pour l'instant, ça semble très mal parti.

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C'est une question de civilité, voir de civisme si l'on est vraiment policé.

Mais lorsque l'espace public se fait espace de décompensation pour le fumeur, vous pouvez toujours vous brosser pour obtenir de celui-ci le moindre respect. Ce n'est pas forcément conscient de sa part, et c'est même totalement et foutrement normal.

J'entends "décompensation" dans un sens quasi-pyschiatrique du terme : le fumeur va avoir besoin de récupérer une part de contrôle sur son entourage et ses règles, de permettre au "soi" de reprendre l'ascendant sur la pression sociale, car celle-ci la place en déséquilibre, en situation d'infériorité.

Il faut voir que le fumeur, c'est un peu le pestiféré des temps modernes, dans notre société hygiéniste mangez-bougez-oubliez-pas-vos-cinq-fruits-et-légumes-par-jour. On le rends responsable des maladies des autres et c'est tout juste si on ne l'envoie pas en taule si un de ses proches contracte un cancer des poumons; on lui explique qu'il est responsable du trou de la sécu, avec son pote qui mange trop de cassoulet et son confrère l'amateur de bon vin; lorsqu'il se rend au bar, on le fout dehors, dans le froid, s'il a le malheur d'apprécier d'accompagner son verre d'alcool d'un peu de tabac…

Sans parler des regards. Certains vous regardent allumer une cigarette avec plus de véhémence que si vous veniez de violer un gosse. D'ailleurs, on dépouille bien Gainsbourg de sa Gitane alors que personne n'oserait toucher au César de Polanski.

Et le pire, c'est que ce sont les premiers à vous bourrer le melon à coups de pelle sur le tandem "discrimination & stigmatisation" à propos de tout est de n'importe quoi qui sont toujours sur les starting-blocks pour vous jeter la pierre et l'anathème à propos de votre tabagisme.

Alors vous comprendrez bien que vous recracher sa fumée à la gueule lorsque vous attendez le bus, pour le fumeur, c'est un geste salvateur. Une désignation symbolique comme bouc-émissaire afin de s'alléger de la frustration d'être considéré comme un malade mental qui mets délibérément sa vie et celle des autres en danger. Surtout que pour le fumeur, la cigarette est un puissant anxiolytique.

Et l'un dans l'autre, ce n'est pas plus mal : c'est un protocole de décompensation très "soft". Il pourrait tout aussi bien prendre sur lui trop longtemps, finir par péter un fusible et claquer le beignet de la vieille bigote qui aura eu le malheur d'avoir ce regard de trop.

Le jour où le sociétal arrêtera de cracher à la gueule du fumeur, celui-ci arrêtera peut-être de vous recracher sa fumée au nez. Pour l'instant, ça semble très mal parti.

Ha oui quand même… En fait le fumeur, c'est un jeune déçu.

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Le jour où le sociétal arrêtera de cracher à la gueule du fumeur, celui-ci arrêtera peut-être de vous recracher sa fumée au nez. Pour l'instant, ça semble très mal parti.

Le truc, c’est que si un fumeur me crache ouvertement sa fumée au nez, il se pourrait que moi-même je décompense :doigt:

Sur le fond, le problème, ce n’est pas tant l’interdiction de fumer dans les lieux publics (ou privés), c’est l’étendue croissante en périmètre et gigantesque en territoire de la définition de lieu public.

Un quartier non fumeur, ça ne me choque pas, un pays non fumeur, c’est clairement idiot.

Merde, mon vaporisateur electrique ne provoque pas de nuisances par rapport a la cigarette 'analogique', mais je fait attention a ne pas souffler a la tronche des gens et a ne 'vaper' qu'en exterieur ou chez moi… surtout avec le modele qui ressemble a une pipe a crack :icon_up:

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Oui, le non-fumeur qui attend son bus est libre d'aller à l'arrêt suivant n'est-ce pas ?

Autant propriété privé = règlement selon le propriétaire, autant dans les cas flous de voie publique ça ne semble pas si clair.

Et ce n'est pas qu'une question de santé.

Disons que même dans un espace clos le tabagisme passif n'est pas prouvé scientifiquement à coup sûr, dans un espace à l'air libre ou un espace clos grand, il n'y a rien qui permette de dire que le passif peut souffrir des conséquences du tabagisme des autres, sinon tout le monde serait atteint. Je trouve la décision du tribunal pour le moins surprenante, il semble ne s'être basé sur aucun fait scientifique et aucune étude.

C'est une question de civilité, voir de civisme si l'on est vraiment policé.

Mais lorsque l'espace public se fait espace de décompensation pour le fumeur, vous pouvez toujours vous brosser pour obtenir de celui-ci le moindre respect. Ce n'est pas forcément conscient de sa part, et c'est même totalement et foutrement normal.

C'est marrant les non-fumeurs sont toujours en train d'accuser les fumeurs de leur fumer à la gueule et d'être impolis, je n'ai jamais eu à souffrir d'un abruti de ce genre, je crois qu'on aime bien monter les uns contre les autres sans vrais raisons.

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C'est marrant les non-fumeurs sont toujours en train d'accuser les fumeurs de leur fumer à la gueule et d'être impolis, je n'ai jamais eu à souffrir d'un abruti de ce genre, je crois qu'on aime bien monter les uns contre les autres sans vrais raisons.

C’est un fait avéré (reporté par l’immense majorité des ex-fumeurs qui reprennent leur fonctions sensorielles normales) que les fumeurs sont incapables de ressentir physiquement le dérangement provoqué par la fumée, ça ne les empêche pas pour l’immense majorité d’entre eux de ne pas être des salopards et d’essayer de ne pas déranger, il y a juste une distance tellement considérable entre les sensations de quelqu’un de particulièrement sensible a la fumée et les sensations d’un gros fumeur que l’incompréhension est reine.

Je suis totalement solidaire des fumeurs quand ils se plaignent de l’oppression croissante qu’ils subissent, mais ce n’est pas une raison pour prétendre que la fumée n’est pas nuisible.

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Disons que même dans un espace clos le tabagisme passif n'est pas prouvé scientifiquement à coup sûr, dans un espace à l'air libre ou un espace clos grand, il n'y a rien qui permette de dire que le passif peut souffrir des conséquences du tabagisme des autres, sinon tout le monde serait atteint.

Encore une fois l'aspect santé est totalement absent de mes propos. A l'air libre comme dans un espace clos grand, près (quelques mètres) , ça pue, c'est une gène.

Enfin merde quoi.

C'est de la responsabilité individuelle de chacun de ne pas gêner les autres, en aucunes façons, et surtout pas pour un petit plaisir perso. C'est quand on oublie ça qu'on se retrouve avec des lois soviétiques à la con pour le rappeler.

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Disons que même dans un espace clos le tabagisme passif n'est pas prouvé scientifiquement à coup sûr, dans un espace à l'air libre ou un espace clos grand, il n'y a rien qui permette de dire que le passif peut souffrir des conséquences du tabagisme des autres, sinon tout le monde serait atteint. Je trouve la décision du tribunal pour le moins surprenante, il semble ne s'être basé sur aucun fait scientifique et aucune étude.

L’exposition a la fumée a une incidence négative sur la santé, et ce de façon non négligeable, que celle-ci vienne d’une cigarette ou d’une autre source, par contre, ce qui est indémontrable, c’est le lien de causalité sur un cas de cancer en particulier, c’est tout le problème des nuisances ‘statistiques’.

On en revient au problème de l’évaluation du cout (total, pas juste ‘économique’) du micromort, comme pour les autres pollutions, ce n’est pas parce que ce cout est probablement surévalué q’il est nul.

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Encore une fois l'aspect santé est totalement absent de mes propos. A l'air libre comme dans un espace clos grand, près (quelques mètres) , ça pue, c'est une gène.

Même à quelques mètres? juste une cigarette? A l'air libre?

C'est bien ce qu'il me semblait, beaucoup de non-fumeurs (et j'en suis un) ont tout simplement été transformé dans ce débat en simples personnes de mauvaise foi et profondément parano pour considérer qu'à quelques mètres la fumée d'une cigarette les dérange ou leur porte tort. Si on part comme ça tout nous dérange, n'importe quel bruit ou odeur même celles qui passent inaperçus, ce n'est même plus une gêne normale c'est de la parano voire du délire. Donc j'insiste, le but de ce débat était de monter les uns contre les autres, ainsi l'Etat s'assurait l'appui d'une majorité pour leurs mesures liberticides.

L’exposition a la fumée a une incidence négative sur la santé, et ce de façon non négligeable,

Il y a exposition et exposition, un gamin exposé toute sa jeunesse à la fumée de ses parents aura plus de chances d'avoir des problèmes respiratoires. Un type qui va boire un coup une demi-heure par jour avec 2 types qui fument dans le bar, certainement pas.

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C'est bien ce qu'il me semblait, beaucoup de non-fumeurs (et j'en suis un) ont tout simplement été transformé dans ce débat en simples personnes de mauvaise foi et profondément parano pour considérer qu'à quelques mètres la fumée d'une cigarette les dérange. Si on part comme ça tout nous dérange, n'importe quel bruit ou odeur même celles qui passent inaperçus, ce n'est même plus une gêne normale c'est de la parano voire du délire. Donc j'insiste, le but de ce débat était de monter les uns contre les autres, ainsi l'Etat s'assurait l'appui d'une majorité pour leurs mesures liberticides.

Transformé par le débat mon cul, je soutiens les fumeurs ET la fumée me dérange, ça ne me pose aucun problème, y'a plein de trucs qui me dérangent et que je suis prêt a défendre.

Il y a exposition et exposition, un gamin exposé toute sa jeunesse à la fumée de ses parents aura plus de chances d'avoir des problèmes respiratoires. Un type qui va boire un coup une demi-heure par jour avec 2 types qui fument dans la salle, certainement pas.

Ah ça, on est plutot dans le nanomort a ce niveau :icon_up:

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Mais lorsque l'espace public se fait espace de décompensation pour le fumeur, vous pouvez toujours vous brosser pour obtenir de celui-ci le moindre respect. Ce n'est pas forcément conscient de sa part, et c'est même totalement et foutrement normal.

Indépendamment de l'aspect psychiatrique sur lequel je me garderai bien de te suivre :icon_up:, il faut être un peu épais pour aller tanner un fumeur en manque qui se grille une clope sur le quai au sortir d'un voyage de plusieurs heures.

C’est un fait avéré (reporté par l’immense majorité des ex-fumeurs qui reprennent leur fonctions sensorielles normales) que les fumeurs sont incapables de ressentir physiquement le dérangement provoqué par la fumée, ça ne les empêche pas pour l’immense majorité d’entre eux de ne pas être des salopards et d’essayer de ne pas déranger, il y a juste une distance tellement considérable entre les sensations de quelqu’un de particulièrement sensible a la fumée et les sensations d’un gros fumeur que l’incompréhension est reine.

Forcément : l'odorat des fumeurs est amputé.

Cela dit, comme on ne redevient jamais non-fumeur et qu'on reste toujours ex-fumeur, la sensibilité est je pense exacerbée par l'envie de reprendre.

M'enfin il y a une belle différence entre cracher sa fumée sciemment à la gueule des gens et "embaumer" involontairement dans son sillage.

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Encore une fois l'aspect santé est totalement absent de mes propos. A l'air libre comme dans un espace clos grand, près (quelques mètres) , ça pue, c'est une gène.

Enfin merde quoi.

C'est de la responsabilité individuelle de chacun de ne pas gêner les autres, en aucunes façons, et surtout pas pour un petit plaisir perso. C'est quand on oublie ça qu'on se retrouve avec des lois soviétiques à la con pour le rappeler.

Tous les jours, je croise plus de gens à l'hygiène douteuse dans le bus, de déjections canines sur le trottoir ou encore d'ordures ménagères éventrées que de fumeurs. Et l'odeur en est plus gênante. Les insectes estivaux également. L'odeur et la fumée du tabac sont gênantes, j'en consens, je vis avec quelqu'un qui ne manque pas de me le rappeler - en intérieur. A l'air libre, vous m'excuserez, mais je rejoins Tremendo.

Responsabilité individuelle des fumeurs oui, mais collectivisme oppressant des non-fumeurs, sûrement pas !

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Transformé par le débat mon cul, je soutiens les fumeurs ET la fumée me dérange, ça ne me pose aucun problème, y'a plein de trucs qui me dérangent et que je suis prêt a défendre.

Personnellement, elle me dérange dans un espace clos, plein, sans aération et la moitié des gens fumant, mais à quelques mètres, dans la rue, un type avec sa clope, je comprends pas comment ça peut déranger, c'est quasiment imperceptible.

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Tous les jours, je croise plus de gens à l'hygiène douteuse dans le bus, de déjections canines sur le trottoir ou encore d'ordures ménagères éventrées que de fumeurs. Et l'odeur en est plus gênante. Les insectes estivaux également. L'odeur et la fumée du tabac sont gênantes, j'en consens, je vis avec quelqu'un qui ne manque pas de me le rappeler - en intérieur. A l'air libre, vous m'excuserez, mais je rejoins Tremendo.

Responsabilité individuelle des fumeurs oui, mais collectivisme oppressant des non-fumeurs, sûrement pas !

Tous les comportements incivils sont à blâmer. Tenir le propos "les autres sont méchants donc je peux l'être aussi" l'est également.

Personnellement, elle me dérange dans un espace clos, plein, sans aération et la moitié des gens fumant, mais à quelques mètres, dans la rue, un type avec sa clope, je comprends pas comment ça peut déranger, c'est quasiment imperceptible.

Il y a des nuances évidemment. On en veut moins au fumeur que l'on croise en sens inverse une seconde qu'à celui qui s'allume sa clope pile sur le banc à côté.

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Personnellement, elle me dérange dans un espace clos, plein, sans aération et la moitié des gens fumant, mais à quelques mètres, dans la rue, un type avec sa clope, je comprends pas comment ça peut déranger, c'est quasiment imperceptible.

Tu ne comprends peut etre pas, mais ce n'est pas du tout imperceptible, je suis disponible pour un test en aveugle en plein air a 5 metres de distance sur 2 minutes d'observation quand tu veux :icon_up:

Et les jours ou mes yeux ou ma gorge sont irrités, c'est non seulement perceptible, mais franchement désagréable.

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Tu ne comprends peut etre pas, mais ce n'est pas du tout imperceptible, je suis disponible pour un test en aveugle en plein air a 5 metres de distance sur 2 minutes d'observation quand tu veux :doigt:

Tu as le flair d'un chien ma parole :icon_up:

Bon sérieusement, ton cas est peut-être différent du mien, je ne dis pas que je ne la sens pas, mais si par exemple je suis en train de faire autre chose , en train de parler, de regarder ailleurs et qu'un type passe avec sa clope à 5 mètres dans la rue, c'est comme si elle n'existait pas, et même si je la sens, elle ne me dérangera pas particulièrement, ce sera une odeur parmi d'autres.

Et les jours ou mes yeux ou ma gorge sont irrités, c'est non seulement perceptible, mais franchement désagréable.

Bon j'y connais pas grand chose, mais t'es sûr que c'est pas le pollen par exemple, ou quelque chose que l'on trouve dans l'air dès que le vent souffle et qui tombe des arbres? Au printemps c'est super chiant.

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Bon j'y connais pas grand chose, mais t'es sûr que c'est pas le pollen par exemple, ou quelque chose que l'on trouve dans l'air dès que le vent souffle et qui tombe des arbres? Au printemps c'est super chiant.

Certain, mais ce n’est pas pour ça que je souhaite l'interdire hein, juste ça m'énerve les gens qui prétendent qu'on ne peut pas être dérangé et que si on est dérangé, c'est qu'on a une volonté sous-jacente anti fumeurs.

De plus, c’est très dépendant de la façon de fumer de la personne et de l’humidité, je suppose que la taille des cendres est le facteur déclenchant.

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Tous les comportements incivils sont à blâmer. Tenir le propos "les autres sont méchants donc je peux l'être aussi" l'est également.

Incivils oui. Néanmoins, je ne pense pas que sortir pour fumer sur sa terrasse, se mettre derrière l'arrêt de bus pour en griller une, ou demander à quelqu'un sur un banc ou ailleurs si ça le dérange que j'en allume une, tout cela fasse de moi une personne incivile.

Il y a des nuances évidemment. On en veut moins au fumeur que l'on croise en sens inverse une seconde qu'à celui qui s'allume sa clope pile sur le banc à côté.

Justement, j'en parle au-dessus. J'ai du demander à quelques reprises à la personne se trouvant sur le même banc que moi, par suroccupation des autres bancs, si ça le dérangeait que j'en allume une. Le constat est édifiant, les gens préfèrent partir sans dire mot que de dire non. Dois-je en déduire que le tabac c'est mal ou que ma politesse choque ? :icon_up:

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