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Suite des discussions sur l'amour libre


Métazét

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J'entends bien, mais là, on a dépassé de loin le niveau du sujet, déjà j'ai été assez surpris de la retenue qui fait qu'on n'a pris que des êtres humains comme exemples et non l'inévitable bonobo, qui sors quasi systématiquement quand on veut expliquer que foutre à tout va, c'est bon et bien.

Ah oui, le bonobo, le seul animal capable de commettre un début de génocide. On a déjà vu une tribu bonobo en exterminer littéralement une autre (et par exterminer, c'est buter tout le monde, mâles, enfants et femmes, et le faire avec ce qu'on peut interpréter comme une bonne dose de cruauté).

edit : ouh, une crtique de Polanyi, la nouvelle érégie de l'anthropologie économique… :glare:

edit 2 ; française, la nouvelle érégie de l'anthropologie économique française !

Egérie, me semble-t-il.

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OMG. Sérieusement??? (je dis ça sans pression sociale, bien sûr)

Ben oui, pourquoi ?

C'est un troll, c'est pas possible autrement.

Donc avoir un avis différent de la majorité, et l'exprimer, c'est troller. Ah.

On m'a passé Amours de Jacques Attali. Ca vaut ce que ça vaut mais certains passages m'ont marqué. Particulièrement, ceux qui tendraient à démontrer que la monogamie n'est pas "naturelle". Exemple; les Mosuo ethnie chinoise:

Donc dans cette société, il n'y a pas de jalousie. Mais cela a un prix : l'effacement quasi-total du père. Ce que Métazet refuse apparemment. En fait, il ne va pas assez loin en ayant une vision trop rigide de la parentalité (sûrement à cause de l'endoctrinement bisounourso-hollandiste).

Non, plutôt à cause de la vision traditionnelle du couple, que je ne rejette pas en bloc. En fait, la monogamie a un sens, mais dans un contexte bien précis : celui des relations orientées vers la procréation. Le seul problème de la vision traditionnelle du couple est d'étendre l'exclusivité aux relations qui, manifestement, ne sont pas susceptibles d'entraîner une procréation.

Certes. Mais l''exemple des Mosuo permet de donner un exemple concret qui permet d'avoir un aperçu des conséquences réelles de la théorie de Métazet. Aperçu très imparfait certes, mais aperçu quand même.

Sinon, on est réduit à un pur exercice d'imagination forcément contaminé par les croyances de son auteur. Par exemple, Métazet est convaincu que le polyamour est absolument évident. Il s'imagine donc qu'une société régie par le polyamour est possible, souhaitable voir parfaite. Mais ça ne repose sur rien, sauf sa croyance de départ.

Faux. J'ai amené des arguments. Je ne vais pas tout répéter, mais dans les grandes lignes je conceptualise l'amour comme une simple relation amicale qui se trouve être plus intense, et toucher la personne dans son intégralité. Dans l'amitié, tu apprécies l'autre pour son intelligence, sa gentillesse, son humour, etc. Eh bien dans l'amour, tu ajoutes juste à la liste sa beauté, son charme, son corps.

En vertu de cette analyse de l'amour comme simplement une forme d'amitié, j'en déduis qu'il n'y a pas de raison de le traiter différemment de l'amitié. Tu peux avoir plusieurs amis, n'est-ce pas ? Donc, semblablement, tu peux avoir plusieurs amours.

D'ailleurs, il y a une grosse incohérence chez Métazet puisqu'il me semble qu'il est marié. Il privilégie une relation amoureuse par rapport aux autres, sans expliquer exactement pourquoi. On peut donc déduire que les relations de Métazet avec sa femme et ses maîtresses ne sont pas de même nature. Son mariage a pour but la procréation, et ses autres relations sont juste des relations passagères.

Bon, pour commencer, je n'ai pas de maîtresses. Ensuite, si j'en avais, je ne vois pas pourquoi ce seraient juste des relations passagères. Tes amis sont seulement de passage ?

Or, dans une société de polyamour, on ne voit pas très bien pourquoi on ferait une différence entre relations (et pourquoi il y en aurait des procréatrices et d'autres non).

Tout simplement parce que l'intérêt supérieur de l'enfant, c'est d'avoir un père et une mère et de ne pas avoir un foyer éclaté.

Donc Métazet prône en fait une relation monogame agrémentée d'aventures.

Métazet possède les organes génitaux de sa femme, puisqu'il refuse qu'elle ait un enfant avec un autre. Pour lui la paternité est importante. L'exemple des Mosuo montre donc qu'il n'est pas allé au bout de sa logique. C'est pour ça que je l'ai cité.

Je ne possède pas les organes génitaux de ma femme (quelle perspective horrible !). C'est juste une question d'intérêt supérieur de l'enfant. Je ne souhaite donc pas qu'elle ait des enfants avec un autre, et je ne souhaite pas faire d'enfants avec une autre, parce que ça ne serait pas dans l'intérêt supérieur des enfants. Maintenant, si ma femme avait des enfants avec un autre, je ne pense pas que la quitter et lui faire la gueule serait une solution. Tant pis, il faudrait assumer.

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En gros, les société "primitives" ne sont certainement pas similaires à un état historique de nos sociétés à nous, sinon depuis le temps elles auraient évolué comme nous. En fait il s'agit de sociétés dégénérées qui ne font que prouver que leurs institutions mènent à des culs de sac.

Je trouve cet argument moyen. Il suppose que l'évolution a une finalité. C'est faux en biologie. Ce n'est pas bon signe pour le transposer en sociologie.

Je crois qu'il y a un sens historique, dans la mesure où une pratique technologique ne s'oublie pas - tout au plmus peut-elle être remplacée par une meilleure - mais je ne pense pas qu'a un niveau technologique correspond une seule organisation sociétale optimum.

Ensuite, si j'en avais, je ne vois pas pourquoi ce seraient juste des relations passagères.

Si tu ne veux pas abîmer ta maitresse, il faut que ce soit une relation passagères (2 - 3 mois au plus). Ensuite, une fois les corps connus on se lasse, si on ne fait pas autre chose. Autre chose, c'est passer du temps ensemble, faire des projets exclusifs etc… Dans les projets, il y a vivre ensemble avant (d'habitude) de faire des enfants.

je ne souhaite pas faire d'enfants avec une autre, parce que ça ne serait pas dans l'intérêt supérieur des enfants.

Souhaiter ne suffit pas. A partir du moment où tu baises, il y a un risque de fabriquer des enfants. Et on a le mauvais sexe pour savoir si on les gardes ou pas.

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Maintenant, si ma femme avait des enfants avec un autre, je ne pense pas que la quitter et lui faire la gueule serait une solution. Tant pis, il faudrait assumer.

Ou mieux : te quitter et se mettre avec lui. Tu sais, l'intérêt supérieur de l'enfant. Enfin, tant qu'il n'est pas raciste hein, là ça va pas. Par contre, s'il est marxiste incestueux c'est ok.

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Je trouve cet argument moyen.

Je le dirai à De Maistre la prochaine fois qu'on se croisera.

Il suppose que l'évolution a une finalité. C'est faux en biologie. Ce n'est pas bon signe pour le transposer en sociologie.

Toute évolution est téléologique avec un état stable plus ou moins moins large en fonction des contraintes du système. La manière d'assembler des molécules pour donner les formes de vies terriennes, c'est quand même vachement restreint quand on y réfléchit, faut pas se laisser leurrer par les variations résiduelles.

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Toute évolution est téléologique avec un état stable plus ou moins moins large en fonction des contraintes du système. La manière d'assembler des molécules pour donner les formes de vies terriennes, c'est quand même vachement restreint quand on y réfléchit, faut pas se laisser leurrer par les variations résiduelles.

L'état stable est quand même super large. Il va des archobactéries à nous, en passant par les oliviers millénaires et des parasites comme celui du paludisme.

Comme les états possibles sont une explosion combinatoire, il est loin d'être évident de supposer que l'age de l'univers suffit à les explorer tous pour arriver à un état stable. Et il est même possible qu'un état stable ne soit pas atteignable. Epistémologiement, les attracteurs étranges ont été mis en évidence sur des petits modèles de population animale.

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Donc avoir un avis différent de la majorité, et l'exprimer, c'est troller. Ah.

C'est surtout l'expression bisounorso-hollandiste qui m'a faire dire ça. Je n'apprécie pas beaucoup Hollande mais je ne vois pas très bien ce qu'il vient faire là dedans.

Non, plutôt à cause de la vision traditionnelle du couple, que je ne rejette pas en bloc. En fait, la monogamie a un sens, mais dans un contexte bien précis : celui des relations orientées vers la procréation. Le seul problème de la vision traditionnelle du couple est d'étendre l'exclusivité aux relations qui, manifestement, ne sont pas susceptibles d'entraîner une procréation.

Oui ça d'accord. On peut se demander pourquoi les couples qui ne veulent pas d'enfant se jure fidélité.

Tout simplement parce que l'intérêt supérieur de l'enfant, c'est d'avoir un père et une mère et de ne pas avoir un foyer éclaté.

Je ne possède pas les organes génitaux de ma femme (quelle perspective horrible !). C'est juste une question d'intérêt supérieur de l'enfant. Je ne souhaite donc pas qu'elle ait des enfants avec un autre, et je ne souhaite pas faire d'enfants avec une autre, parce que ça ne serait pas dans l'intérêt supérieur des enfants. Maintenant, si ma femme avait des enfants avec un autre, je ne pense pas que la quitter et lui faire la gueule serait une solution. Tant pis, il faudrait assumer.

La monogamie repose justement sur l'intérêt supérieur de l'enfant. Personne ne nie qu'on peut désirer plusieurs femmes en même temps. Par contre, la majorité des gens s'accordent pour dire qu'une relation privilégiée est préférable pour élever un enfant dans un climat serein.

Par exemple imaginons un qui homme tombe amoureux de deux femmes en même temps. Comment fait il pour choisir entre les deux amours? Si les deux amours qu'il a pour les deux femmes est exactement de même nature, il ne pourra pas choisir. Comme on ne peut pas choisir entre deux amis.

La pierre d'achoppement de ta théorie est justement l'intérêt supérieur de l'enfant. Cet intérêt oblige à choisir, ce qui ne se passe jamais en amitié.

Or, dans l'exemple donné plus haut, si il y a désir d'enfant, l'homme choisira la femme avec laquelle il a envie de partager son lit, sa maison, sa vie.

Faux. J'ai amené des arguments. Je ne vais pas tout répéter, mais dans les grandes lignes je conceptualise l'amour comme une simple relation amicale qui se trouve être plus intense, et toucher la personne dans son intégralité. Dans l'amitié, tu apprécies l'autre pour son intelligence, sa gentillesse, son humour, etc. Eh bien dans l'amour, tu ajoutes juste à la liste sa beauté, son charme, son corps.

En vertu de cette analyse de l'amour comme simplement une forme d'amitié, j'en déduis qu'il n'y a pas de raison de le traiter différemment de l'amitié. Tu peux avoir plusieurs amis, n'est-ce pas ? Donc, semblablement, tu peux avoir plusieurs amours.

Ta théorie de l'amour me fait penser à Kundera.

Voilà ce qu'il dit dans l'Insoutenable légèreté de l'être:

"Tomas se disait : coucher avec une femme et dormir avec elle, voilà deux passions non seulement mais différentes mais presque contradictoires. L'amour ne se manifeste par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir là ne concerne qu'une seule femme)."

Il y a une raison fondamentale de traiter l'amour différemment de l'amitié : on n'a pas le désir du sommeil partagé avec un ami.

En définissant l'amour comme une amitié intense tu ne peux pas voir cette contradiction, pourtant

le désir du sommeil partagé se retrouve même chez toi, puisque tu es marié.

Le vrai poly-amour se serait le désir du sommeil partagé avec plusieurs femmes, l'envie de faire des projets, avoir des enfants avec plusieurs femmes. Or, ta propre théorie refuse cette possibilité en raison de l'intérêt supérieur de l'enfant.

En fait, ta théorie devrait s'appeller poly-désir, poly-concupiscence et non poly-amour.

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Ah oui, le bonobo, le seul animal capable de commettre un début de génocide. On a déjà vu une tribu bonobo en exterminer littéralement une autre (et par exterminer, c'est buter tout le monde, mâles, enfants et femmes, et le faire avec ce qu'on peut interpréter comme une bonne dose de cruauté).

Anthropomorphisme?

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L'état stable est quand même super large. Il va des archobactéries à nous, en passant par les oliviers millénaires et des parasites comme celui du paludisme.

Bien sûr, mais il existe (même en supposant que son étendue est infine, ce n'est qu'un sous-infini dans l'infini des possibles).

Pour prendre un autre domaine, on considère que les langues naturelles sont toutes plus ou moins équivalentes dans leur capacité à transmettre du sens, et qu'il existe potentiellement une infinité de langues viables. Pourtant, toute langue pour être viable doit respecter un certain nombre de contraintes à la fois physiques (il faut qu'elle respecte l'appareil articulatoire humain) et internes (certaines combinaisons de règles/possibilités données au locuteur sont rares voire impossibles).

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Si tu ne veux pas abîmer ta maitresse, il faut que ce soit une relation passagères (2 - 3 mois au plus). Ensuite, une fois les corps connus on se lasse, si on ne fait pas autre chose. Autre chose, c'est passer du temps ensemble, faire des projets exclusifs etc… Dans les projets, il y a vivre ensemble avant (d'habitude) de faire des enfants.

Souhaiter ne suffit pas. A partir du moment où tu baises, il y a un risque de fabriquer des enfants. Et on a le mauvais sexe pour savoir si on les gardes ou pas.

 

Je ne comprends pas ton raisonnement. Si une maîtresse est une amie "améliorée" (bon, excuse moi l'expression, j'en n'ai pas d'autres qui me viennent à l'esprit...), alors manifestement, on ne fait pas avec elle que baiser, on fait aussi toute autres choses que l'on ferait avec un ami "normal" (là aussi, l'expression est pas terrible, désolé...). Or, ces autres choses ne consistent pas à vivre ensemble ou à faire des projets exclusifs (en ce sens que ce serait des types de projets qu'on ne pourrait pas avoir avec d'autres amis). Et pourtant, on ne se lase pas de ses amis (enfin j'espère que tu ne t'en lasses pas !).

 

Quant au risque de fabriquer des enfants... j'ai déjà expliqué ma vision de la contraception. Seul est pleinement légitime, entre amants non en couple, le sexe non péno-vaginal.

 

La monogamie repose justement sur l'intérêt supérieur de l'enfant. Personne ne nie qu'on peut désirer plusieurs femmes en même temps. Par contre, la majorité des gens s'accordent pour dire qu'une relation privilégiée est préférable pour élever un enfant dans un climat serein.

Par exemple imaginons un qui homme tombe amoureux de deux femmes en même temps. Comment fait il pour choisir entre les deux amours? Si les deux amours qu'il a pour les deux femmes est exactement de même nature, il ne pourra pas choisir. Comme on ne peut pas choisir entre deux amis.

La pierre d'achoppement de ta théorie est justement l'intérêt supérieur de l'enfant. Cet intérêt oblige à choisir, ce qui ne se passe jamais en amitié.

Or, dans l'exemple donné plus haut, si il y a désir d'enfant, l'homme choisira la femme avec laquelle il a envie de partager son lit, sa maison, sa vie.

Ta théorie de l'amour me fait penser à Kundera.

Voilà ce qu'il dit dans l'Insoutenable légèreté de l'être:

"Tomas se disait : coucher avec une femme et dormir avec elle, voilà deux passions non seulement mais différentes mais presque contradictoires. L'amour ne se manifeste par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir là ne concerne qu'une seule femme)."

Il y a une raison fondamentale de traiter l'amour différemment de l'amitié : on n'a pas le désir du sommeil partagé avec un ami.

En définissant l'amour comme une amitié intense tu ne peux pas voir cette contradiction, pourtant

le désir du sommeil partagé se retrouve même chez toi, puisque tu es marié.

Le vrai poly-amour se serait le désir du sommeil partagé avec plusieurs femmes, l'envie de faire des projets, avoir des enfants avec plusieurs femmes. Or, ta propre théorie refuse cette possibilité en raison de l'intérêt supérieur de l'enfant.

En fait, ta théorie devrait s'appeller poly-désir, poly-concupiscence et non poly-amour.

 

Bon, alors c'est juste une question de vocabulaire ?

Je ne dis pas que l'amour est de même nature dans les deux cas. Je distingue différents types d'amour. L'amour conjugal est propre au couple et comporte le désir de vie commune, d'enfant, etc. L'amour romantique n'est pas propre au couple et ne comporte ni désir de vie commune ni désir d'enfant. Ce type d'amour peut tout à fait ne pas être exclusif, contrairement au premier.

 

J'anticipe ta question : et si un homme tombe conjugalement amoureux de plusieurs femmes à la fois ?

 

Eh bien il est pas dans la merde...

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Je ne comprends pas ton raisonnement. Si une maîtresse est une amie "améliorée" (bon, excuse moi l'expression, j'en n'ai pas d'autres qui me viennent à l'esprit...), alors manifestement, on ne fait pas avec elle que baiser, on fait aussi toute autres choses que l'on ferait avec un ami "normal" (là aussi, l'expression est pas terrible, désolé...). Or, ces autres choses ne consistent pas à vivre ensemble ou à faire des projets exclusifs (en ce sens que ce serait des types de projets qu'on ne pourrait pas avoir avec d'autres amis). Et pourtant, on ne se lase pas de ses amis (enfin j'espère que tu ne t'en lasses pas !).

 

Quant au risque de fabriquer des enfants... j'ai déjà expliqué ma vision de la contraception. Seul est pleinement légitime, entre amants non en couple, le sexe non péno-vaginal.

 

Bon, alors c'est juste une question de vocabulaire ?

Je ne dis pas que l'amour est de même nature dans les deux cas. Je distingue différents types d'amour. L'amour conjugal est propre au couple et comporte le désir de vie commune, d'enfant, etc. L'amour romantique n'est pas propre au couple et ne comporte ni désir de vie commune ni désir d'enfant. Ce type d'amour peut tout à fait ne pas être exclusif, contrairement au premier.

 

J'anticipe ta question : et si un homme tombe conjugalement amoureux de plusieurs femmes à la fois ?

 

Eh bien il est pas dans la merde...

Ok dans ce cas là on est plus ou moins d'accord. Je pensais que tu ne faisais pas de différence entre amour conjugal et amour romantique.
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J'anticipe ta question : et si un homme tombe conjugalement amoureux de plusieurs femmes à la fois ?

 

Eh bien il est pas dans la merde...

 

C'est surtout qu'il a intérêt à avoir gagné au loto.

 

J'aimerai bien que parfois ce débat ne soit pas dans les nébuleuses galactiques de l'univers, mais prenne en compte deux faits indubitables. Enfin, j'espère qu'on va pouvoir s'entendre sur le fait que c'est indubitable.

Fait indubitable numéro 1 : les homo sapiens sapiens disposent d'une ressource appelée "temps". Les homo sapiens sapiens sont, à un instant temporel T, localisé géographiquement quelque part. Notamment, il est impossible d'être simultanément au même endroit géographiquement au même moment dans le temps.

Fait indubitable numéro 2 : les homo sapiens sapiens doivent, pour subvenir à leur besoin, travailler. Dans le cas général, ils échangent du temps contre ce que l'on appelle de l'argent. Dans le cas général, l'homo sapiens sapiens à une quantité d'argent limitée.

 

A partir de là, les histoires de polyamour c'est du pipeau intégral, qui nie absolument ces deux faits. Je connais un pote qui est l'amant d'une femme déjà maquée (en concubinage), leur relation se limite à se voir une fois tous les 10 jours pendant une heure. Super la relation. Dans ces conditions, autant aller aux putes, payer, se barrer, et oublier.

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C'est surtout qu'il a intérêt à avoir gagné au loto.

L'addition des amantes, c'est la soustraction du portefeuille, la multiplication des emmerdes et la division des hommes.
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C'est surtout qu'il a intérêt à avoir gagné au loto.

 

J'aimerai bien que parfois ce débat ne soit pas dans les nébuleuses galactiques de l'univers, mais prenne en compte deux faits indubitables. Enfin, j'espère qu'on va pouvoir s'entendre sur le fait que c'est indubitable.

Fait indubitable numéro 1 : les homo sapiens sapiens disposent d'une ressource appelée "temps". Les homo sapiens sapiens sont, à un instant temporel T, localisé géographiquement quelque part. Notamment, il est impossible d'être simultanément au même endroit géographiquement au même moment dans le temps.

Fait indubitable numéro 2 : les homo sapiens sapiens doivent, pour subvenir à leur besoin, travailler. Dans le cas général, ils échangent du temps contre ce que l'on appelle de l'argent. Dans le cas général, l'homo sapiens sapiens à une quantité d'argent limitée.

 

A partir de là, les histoires de polyamour c'est du pipeau intégral, qui nie absolument ces deux faits. Je connais un pote qui est l'amant d'une femme déjà maquée (en concubinage), leur relation se limite à se voir une fois tous les 10 jours pendant une heure. Super la relation. Dans ces conditions, autant aller aux putes, payer, se barrer, et oublier.

 

Techniquement, ton pote n'est pas dans une vraie relation de polyamour puisque - enfin je suppose - le concubin n'a pas donné son aval et n'est sans doute pas au courant.

Ensuite, comme dit à henriparisien, je distingue l'amour romantique et l'amour conjugal. Tu as sans doute entièrement raison de considérer le polyamour conjugal comme du pipeau intégral, par rapport aux deux faits indubitables évoqués. Mais en ce qui concerne le polyamour romantique, je ne vois pas bien en quoi il contrevient à ces deux faits davantage qu'une simple relation amicale.

Ensuite, le problème avec les péripatéticiennes - métier que je trouve aussi honorable qu'un autre, au demeurant - c'est que justement, tu payes, tu te barres, et tu oublies. Il ne s'agit que d'une prestation de service, à la base, même si bien sûr tu peux finir par bien aimer ta péripatéticienne préférée comme tu peux bien aimer ta boulangère, ta banquière, ta factrice, etc. En amour, même "seulement" romantique, il s'agit d'une relation de gratuité désintéressée, de bienveillance réciproque, de tendresse authentique.

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  • 2 weeks later...

Parce qu'il n'y a pas de réponse a donner, la conception de metazet de l'amour n'est pas généralement partagée, c'est aussi simple que ça, et son argumentaire ne parle pas de cette incompatibilité fondamentale, si on prends ses présupposés, il a raison, et alors, c'est sur le présupposé qu'il y a désaccord, pourquoi je discuterai des trucs qui en découlent ?

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Note: je n'ai jamais prétendu démontrér, par des raisons evopsy ad-hoc que ma vision est universelle, parce que au fond, je m'en tape qu'elle soit universelle, tout ce que je reproche a metazet, c'est son zèle évangélisateur.

Les justifications pseudo-scientifiques ou pseudo-historiques du comportement sont en général assez ridicules, vous changeriez de valeurs suite a une explication evo-psy vous (ça ne vise pas particulièrement metazet, ses contradicteurs sont dans la même pose rationaliste).

Le comportement humain a peut être des causes rationnelles, mais ça n'en fait pas un produit de la raison.

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Parce qu'il n'y a pas de réponse a donner, la conception de metazet de l'amour n'est pas généralement partagée, c'est aussi simple que ça, et son argumentaire ne parle pas de cette incompatibilité fondamentale, si on prends ses présupposés, il a raison, et alors, c'est sur le présupposé qu'il y a désaccord, pourquoi je discuterai des trucs qui en découlent ?

 

Le pavé en question réfute l'argument du "l'amour libre c'est bien mais ça coute cher", et comme tu ne fais pas parti de ceux qui on avancé cet argument, tu n'as effectivement pas à discuter. Ce pavé ne prouve pas que sa conception de l'amour est la meilleure mais juste que son raisonnement n'est pas aussi bancal qu'il n'y parait.

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On se moque mais le dernier pavé de Metazet est plutôt bien argumenté ... et il est resté sans réponse.

C'est le dernier qui parle qui a raison ? Parce que dans ce cas j'ai fait deux ou trois pavés auxquels il n'a pas répondu avant. Donc j'ai gagné :icon_wink:

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