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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

Messages recommandés

Cette après midi j'ai rompu quelques liens d'amitié avec des personnes qui croient que tout le malheur du monde est lié à un réseau juif, franc-maçon, etc. Auditeurs de Soral par ailleurs, comme par hasard....

Ces gens là sont irraisonnables, totalement aveuglés par leur lubie qui les rends, j'en conviens à présent, haineux envers les juifs. Ils sont la proie tout trouvée d'un système éducatif abrutissant. L'antisionisme devient antisémitisme. Soral et ses suppôts relancent, en cette période de crise, des souvenirs dont on se passerait bien...

Mais l'antisionisme a toujours été de l'antisémitisme, sans le cran de s'avouer comme tel.

Tiens l'autre soir, je quittais mon boulot avec quelques collègues, et l'un d'entre eux a lancé à un type de son équipe, non pas un "Allez, salut et à demain", mais un "Allez, Shoahnanas !". Il m'a fallu tout mon sang-froid pour ne pas hurler. Et les collègues, c'est assez dur de couper les ponts rapidement.

Un article sur le sujet dans Slate

http://www.slate.fr/story/74429/dieudonne-quenelle

J'avoue avoir du mal à y voir autre chose qu'un bizness avec pour fond de commerce la médiocrité ambiante, le ressentiment passionnel de quelques uns, le tout servi dans une ambiance conspirationniste un peu gluante.

Du point de vue du vendeur d'idées, c'est avant tout le succès matériel qui l'intéresse. Ce qui m'inquiète, ce sont les acheteurs d'idées.

Franchement, d'une part j'en doute et d'autre part quoi qu'il en soit le personnage m'est tellement antipathique que je ne veux m'associer à lui en aucune façon. Je suis trop occupé et je n'ai pas assez faim pour fouiller les poubelles à la recherche d'un truc comestible.

+42.

Tsamere, Jeremy Ferrari ou de Benoist (tous révélés au grand public sur France 2) sont vraiment très bons. Beaucoup plus que ceux qui sortent du Djamel's (même si j'adore Dedo).

De Benoist, je ne supporte pas sa voix. Ou sa diction, je ne sais pas.
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la saison ou il cherche son fils est relou, le prequel à Rome est bof.

 

Mais pour le reste, c'est un des meilleurs trucs que j'ai vu à la télé. Un bon point pour repérer les gens biens en soirées quand on y connait peu de monde est de faire quelques vannes tirées de la série ("cuillère ?", "le poissooooon", "le gras, c'est la vie", "chant de sloubi", "c'est pas faux", ...) et de voir qui réagit.

Les deux saisons manquent de dynamisme ; c'est le problème du passage de 3 minutes à 52 minutes... Et le personnage blasé dépressif d'Arthur n'aide pas.

 

Je doute un peu de sa capacité à maintenir en haleine sur des formats longs =/ (c'est un peu les retours que j'avais eu de son long métrage Davide et Mme Hansen).

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J'ai un ami qui ferait une crise cardiaque en entendant ça (ne serait-ce que parce que dans la saison 5, il y a Méléagant).

 

Sinon le coup des répliques fonctionne très bien. On pourrait aussi rajouter "par contre ce qu'il y'a de chiant avec cette chanson c'est qu'elle reste" ou "ça me tombe dessus comme une merde sur une planche" pour le niveau supérieur.

Bon, par contre faut réussir à placer la phrase.

 

Oui,héhé :D

 

Je ne loupe jamais non plus un "quelque chose de typique ?" ou "des pommes, nous on est fort en pommes".

 

 

Perso, j'aime bien le personnage de Méléagant mais Monsegneur le chevalier blanc errant solitaire me rend m'énerve énormément, et ne parlons pas d'Arthur qui comate une saison entière.

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Les deux saisons manquent de dynamisme ; c'est le problème du passage de 3 minutes à 52 minutes... Et le personnage blasé dépressif d'Arthur n'aide pas.

 

Je doute un peu de sa capacité à maintenir en haleine sur des formats longs =/ (c'est un peu les retours que j'avais eu de son long métrage Davide et Mme Hansen).

 

Parce que le but est de donner un vrai corps a la série et pas juste de faire du "un gars une fille" bis de petits épisodes a la con.

Astier dans le bonus du Livre I raconte qu'il y a plusieurs légendes d'Arthur, plusieurs histoires qui ont des faits en communs, et que ce sont des histoires, et qu'il a voulu raconter son histoire parmi d'autres. Moi je trouve ca bien, pas mal réussi, l'histoire est plus sombre qu'il n'y parait et ca rend le personnage d'Arthur plus attachant.

 

NON !

Elle est très bien cette suite. Et celui qui vient gueuler, je l'attaque avec la partie spondérique de mon fenouil.

 

La partie boulière, plutot?

 

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Mais l'antisionisme a toujours été de l'antisémitisme, sans le cran de s'avouer comme tel.

Ton "toujours" me gêne. Les Juifs ne possédaient pratiquement rien comme terre en Palestine en 1948.

Enfin bon, ce qui me contrarie plus aujourd'hui c'est la situation de Jérusalem ainsi que la politique colonialiste et la violence d'Israël.

Sinon, pour Kaamelott, il faudrait que je me les regarde à nouveau. C'est loin tous ça...

Dans mes souvenirs c'est plutôt tel que le décrit poney. Puis, certaines phrases m'ont marqué.

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Ton "toujours" me gêne. Les Juifs ne possédaient pratiquement rien comme terre en Palestine en 1948.

Enfin bon, ce qui me contrarie plus aujourd'hui c'est la situation de Jérusalem ainsi que la politique colonialiste et la violence d'Israël.

Va pour "presque toujours". Il y a aussi des idiots utiles, comme dans tous les mouvements lancés par l'URSS.
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Si vous voulez relativiser, il y a un bar dans le XXème ou un truc du genre qui monte régulièrement des scènes ouvertes ; je sais toujours pas comment je me suis retrouvé dans cette salle mais j'ai eu l'occasion de voir les stand-up les plus pathétiques de l'univers.

Le Café de Paris ou le Popul'air du Reinitas?

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Le Café de Paris ou le Popul'air du Reinitas?

Le Café de Paris, ça doit en effet être un des derniers qui fait ça.

@Hayek's Plovive : je ne critique pas tant le fond de ces saisons que la mise en scène qui aurait pu gagner en dynamisme. C'est une impression générale qui gagnerait à être précisée, mais j'ai le souvenir d'un certain nombre de scènes musicales très longues, et de quelques dialogues qui s'attardent dans le oui/non avant de trouver une direction.

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Y'a vraiment que les juifs pour prendre le supposé antisémitisme de Dieudonné au sérieux. C'est du vent, une simple posture qui lui rapporte, c'est tout.

 

Sans doute de la provoc au début, mais l'occasion fait le larron. Et à force de traîner avec ses potes du Parti antisioniste, ça lui est monté à la tête. Maintenant il va chercher du fric à Téhéran avec Thierry Messan, en faisant des courbettes aux Mollahs. Dieudonné illustre de façon édifiante comment l'antiracisme conduit au racisme le plus obsessionnel. Il est passé par toutes les étapes de l'anti-impérialisme, anticolonialisme, et finalement complotisme dont l'antisémitisme n'est que l'expression la plus ordinaire chez ces indignés. Il est devenu la figure du clown triste, bouffé par le ressentiment.

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Rincevent remarque à juste titre que le problème n'est pas tant Dieudonné que le public qui se laisse séduire par son discours antisémite lowcost.

 

Rincevent a une rhétorique obsidionale, à l'instar du CRIF ou de la Licra, qui fait pendant au victimisme de Dieudonné à propos des noirabes. Les antisémites et la Licra se nourrissent mutuellement, le livre de Simon Epstein décrit très bien ce vase communicant pendant l'entre-deux guerres. Le problème c'est qu'à force de crier au loup on perd en crédibilité: l'accusation d'antisémitisme est tellement galvaudée que c'est devenu un gage de médiocrité, cela finit par confirmer les soupçons antisémites quant à la caricature du lobby juif tout-puissant.  

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Y'a vraiment que les juifs pour prendre le supposé antisémitisme de Dieudonné au sérieux. C'est du vent, une simple posture qui lui rapporte, c'est tout.

 

C'est un humoriste qui me fait beaucoup rire, mais il faut bien avouer qu'au bout d'une heure de blagues exclusivement sur les juifs et le génocide, c'est un peu lourd. Je trouve son obsession assez suspecte.

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Dieudonné illustre de façon édifiante comment l'antiracisme conduit au racisme le plus obsessionnel. Il est passé par toutes les étapes de l'anti-impérialisme, anticolonialisme, et finalement complotisme dont l'antisémitisme n'est que l'expression la plus ordinaire chez ces indignés. Il est devenu la figure du clown triste, bouffé par le ressentiment.

Je ne comprends pas vraiment si c'est une pique aux anti-impérialistes ou pas.

L'anti-impérialisme est tout de même présent chez lez libertariens et je n'ai jamais eu l'impression que ça entraînait obligatoirement de l'antisémitisme.

Par contre, le fait de passer de anti-impérialisme â anti-sionisme (et donc, dans son cas, antisémitisme) est tout à fait possible.

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Jamais pigé non plus l'engouement pour Kamelott, après avoir vu deux ou trois épisodes, ça m'a semblé du sous Monty Python sur le mode beauf & lourdingue, et rapidement gonflé. En revanche Alexandre Astier est un violoncelliste talentueux, j'ai écouté une belle interprétation par lui des Suites de Bach.

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Y a l'anti imperialisme version libertarienne qui consiste à vouloir limiter le pouvoir des Etats et donc en premier lieux, des plus grands (ie les USA).

Y a l'anti imperialisme version gaucho-socialisto-nationnaliste qui ... mmmh... est la merde qu'il est.

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Je ne comprends pas vraiment si c'est une pique aux anti-impérialistes ou pas.

L'anti-impérialisme est tout de même présent chez lez libertariens et je n'ai jamais eu l'impression que ça entraînait obligatoirement de l'antisémitisme.

Par contre, le fait de passer de anti-impérialisme â anti-sionisme (et donc, dans son cas, antisémitisme) est tout à fait possible.

Un livre à lire : "L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme".

Pour le reste c'est le triptyque fatal du gauchisme le plus sectaire, qui conduit du marxisme aux agités pro-palestiniens et à la haine de tout ce qui vient de l'occident. Les post colonial studies produisent à peu près autant de déchets que les gender studies.

De toute façon quand quelqu'un parle de lutte contre l'Empire, on voit tout de suite le genre de zozo. En soirée, passée la seconde pinte, j'aime bien lancer ce runing gag : "comme le prétend la version officielle des media de l'Empire..." - ça marche à toutes les sauces.

Quant aux libertariens, à part quelques émules des néo-cons, ils sont plutôt sur une position isolationniste traditionnellement.

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Un livre à lire : "L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme".

Pour le reste c'est le triptique fatal du gauchisme le plus sectaire, qui conduit du marxisme aux agités pro-palestiniens et à la haine de tout ce qui vient de l'occident. Les post colonial studies produisent à peu près autant de déchets que les gender studies.

De toute façon quand quelqu'un parle de lutte contre l'Empire, on voit tout de suite le genre de zozo. En soirée, passée la seconde pinte, j'aime bien lancer ce runing gag : "comme le prétend la version officielle des media de l'Empire..." - ça marche à toutes les sauces.

Quant aux libertariens, à part quelques émules des néo-cons, ils sont plutôt sur une position isolationniste traditionnellement.

A chaque fois que j'entends quelqu'un me parler d'Israël ou de la Palestine, je dis toujours la même chose : si j'étais président de la république, je ferais voter une loi précisant que toute personne parlant de ce conflit serait automatiquement et instantanément déchue de sa nationalité française, et expulsée vers l'un de ces deux pays qu'il soutient. Ca jette un grand froid en général, cela a aussi l'avantage de répandre l'idée que je n'aime pas du tout entendre parler de cette petite escarmouche négligeable et inintéressante.

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