Aller au contenu

Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Et genre les producteurs locaux n'ont pas de belle bagnole ni de belle barraque. Je connais quelques agriculteurs et là comme ça je te dirais que leur confort de vie est bien bien supérieur au mien.

Ces clichés sur le producteur local gentil, pas du tout motivé par le gain et tout pauvre lol.

Lien vers le commentaire

Disons que l'écart type chez les agriculteurs est assez énorme.

 

Il y a ceux qui roulent sur l'or, ou peu s'en faut, et ceux qui crèvent la misère. Dans le même pays.

 

Raymond Depardon a fait un film sublime sur les derniers.

Lien vers le commentaire

Mon gd père avait un ami comme ça, ceux que je connais aujourd'hui sont plutôt des entrepreneurs classiques.

Y avait un ou deux énergumènes dans mon village, mais ils doivent être morts.

 

Jusqu'il y a encore quelques années, il y avait "Lucien", un vieux célibataire bossu, moche comme un pou. Systématiquement le premier aux soirées de village, il venait avant en tracteur, ilfallait le ramener. D'ailleurs, je l'ai ramené chez lui plus d'une fois. Je l'ai toujours connu entre mes 15 et mes 22/23 ans puis je l'ai plus jamais vu. Bon, je vais plus aux bals de village non plus :D

Tout le monde le connaissait, c'était épique. Il repartait systématiquement totalement torché des soirées parce que tous les jeunes payait un coup. Il draguait à mort.

Il avait bien 70 balais le bougre !

 

Et son pote, le vicaire. Notre jeu préféré s'était énerver son chien (bon, un jour, il est sorti avec un fusil de chasse en hurlant, on l'a plus jamais fait chier), et à la chorale de l'église, faire un max de bruits "discrets" (tousser dans un blanc, racler sa gorge, chanter à tue tête super faux -j'étais balèze à ça-, faire tomber un truc, ...), juste pour le voir se retourner avec ses yeux méchants et faire des grands gestes derrière le curé qui, bien plus jeune et plus malin, comprenait bien qu'on l'emmerdait pour le fun :D

Lien vers le commentaire

Oh putain, y a carrément des articles sur lui :Dhttp://www.lameuse.be/497542/article/regions/verviers/2012-08-22/pays-de-herve-le-papy-sorteur-le-plus-celebre-de-la-region

 

(roh, il est seulement quinqua ? j'y crois pas, c'est vrai qu'il vivait chez sa soeur, j'avais oublié ce truc)

Lien vers le commentaire

Disons que l'écart type chez les agriculteurs est assez énorme.

 

Il y a ceux qui roulent sur l'or, ou peu s'en faut, et ceux qui crèvent la misère. Dans le même pays.

 

Raymond Depardon a fait un film sublime sur les derniers.

 

Dans la Beauce, certains roulent en Ferrari a force de toucher des subventions de la PAC, alors qu'en Normandie les eleveurs crevent de faim.

 

FNSEA, lobbyisme et petits fours.

Lien vers le commentaire

Je connais surtout des producteurs de lait (et donc, in fine, de viande mais ce n'est pas l'activité principale).

Pas drôle tous les jours.

 

Je me suis laissé dire quand dans le Condroz (région céréalière), c'était moins dur, mais j'ai pas pu vérifier moi même.

Lien vers le commentaire

C'est mieux que la pilule qui est une saloperie bourrée d'hormones.

A 15 ans, 20% des ados (à la louche, expérience perso) ont déjà eu des rapports sexuels, autant éviter au max les grossesses à cet age.

Doublé d'une capote bien sur.

Lien vers le commentaire

Oui exactement. J'aime beaucoup la reflexion du journaliste : "six heures de leçons de capitalisme en prime time, sur la chaîne qui dispose de la plus grosse subvention publique rapportée au point d’audience, méritait davantage de travail contradictoire. ix heures de leçons de capitalisme en prime time, sur la chaîne qui dispose de la plus grosse subvention publique rapportée au point d’audience, méritait davantage de travail contradictoire. "

Un peu naïf cependant !

Lien vers le commentaire

HOLY SHIT :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20140408.OBS3079/micro-etats-villes-flottantes-le-projet-fou-des-nouveaux-maitres-du-monde.html

 

Je ne sais pas quelle phrase choisir. Techno-fascisme, nouveau dieu, contre les pauvres, .... tout y est.

 

 

De notre envoyée spéciale, Dominique Nora

Ils ont déstabilisé des industries entières, amassé des milliards, maîtrisé vos données et s’immiscent de manière de plus en plus intime dans votre vie quotidienne… Mais les seigneurs de la Silicon Valley voient encore plus loin : ils imaginent à présent de créer des "pays" à eux, des communautés offshore, où la technologie règne en maître. Leur projet fétiche ? Une myriade de cités marines, ne dépendant d’aucun gouvernement souverain. Dans ces villes flottantes modulaires, on ne paierait pas d’impôts, on réglerait ses factures en bitcoins, on ne consommerait que de l’énergie verte, on apprendrait en ligne, on serait livré par drone et soigné à coups de thérapie génomique…

Délirant ? Non : face à la faillite des économies occidentales, les fondateurs et dirigeants de Google, Facebook, Amazon ou Apple et leurs financiers californiens pensent qu’ils feraient mieux que les politiques. Persuadés d’être les nouveaux maîtres du monde, les oligarques de la technologie jugent les gouvernements de la planète incapables de suivre le rythme de leurs innovations "de rupture". Ils rêvent de s’émanciper des lois qui s’appliquent au commun des mortels. Et expriment, parfois, des velléités ­sécessionnistes. Au péril de la démocratie ?

 

Les Etats-Unis, "Microsoft des nations"

Le 19 octobre dernier, à Cupertino, dans la Silicon Valley, le fondateur de l’entreprise de génomique Counsyl, Balaji Srinivasan, s’est fait applaudir par une salle comble d’apprentis entrepreneurs en qualifiant les Etats-Unis de "Microsoft des nations". Comprenez : un géant désuet et obsolescent, destiné à être balayé par l’histoire. Quand une entreprise de technologie est dépassée, a-t-il insisté au cours de sa conférence intitulée "Silicon Valley’s Ultimate Exit", vous n’essayez pas de la réformer de l’intérieur, vous la quittez pour créer votre propre start-up ! Pourquoi ne pas faire la même chose avec le pays ?

Srinivasan exprime juste avec brutalité ce que les champions de l’économie numérique pensent souvent sans le crier sur les toits.

Il y a beaucoup, beaucoup de choses importantes et excitantes que nous pourrions faire, mais nous en sommes empêchés parce qu’elles sont illégales, disait Larry Page, le cofondateur de Google, en mai dernier lors de sa conférence de développeurs. […] En tant que spécialistes de la technologie, on devrait disposer d’endroits sûrs où l’on pourrait essayer des choses nouvelles et juger de leurs effets sur la société et les gens, sans avoir à les déployer dans le monde normal."

Les seigneurs du numérique n’ont certes pas formé un parti. Mais ils sont nombreux à se réclamer, comme le créateur de l’encyclopédie internet Wikipédia, Jimmy Wales, d’une culture "libertarienne". Une école de pensée qui abhorre l’Etat et les impôts et sacralise la liberté individuelle, "droit naturel" qu’elle tient pour LA valeur fondamentale des relations sociales, des échanges économiques et du système politique. Historiquement marginale, cette mouvance gagne en influence aux Etats-Unis, avec des adeptes aussi bien dans le Tea Party qu’au sein des partis républicain et démocrate. Selon un sondage Gallup du 14 janvier 2014, 23% des Américains (contre 18% en 2000) sont en phase avec les valeurs des libertariens. A Washington, leur héros, Ron Paul, député républicain du Texas et ex-candidat à l’élection présidentielle, veut abolir la banque centrale américaine – la Federal Reserve – et prône le retour à l’étalon-or.

 

La Californie divisée en six nouveaux Etats

 

Les plus modérés restent dans le cadre du jeu politique conventionnel, comme Tim Draper, avec sa campagne "Six Californias". Partenaire de la prestigieuse société de capital-risque Draper Fisher Jurvetson (qui a financé des succès comme Hotmail, Skype ou Tesla Motors), Draper juge le Golden State "de plus en plus ingouvernable et sous-représenté à Washington". Il veut donc soumettre au suffrage populaire, en novembre prochain, une initiative pour éclater ce colosse en six nouveaux Etats à part entière, dont la Silicon Valley. Sa motivation ?

La Californie taxe beaucoup ses citoyens pour une performance médiocre, nous explique-t-il. Parmi les 50 Etats américains, la Californie est celui qui dépense le plus pour l’éducation, alors qu’elle ne se classe que 46e pour ses résultats. Elle compte parmi les Etats qui consacrent le plus d’argent aux prisons, alors qu’elle affiche parmi les pires statistiques en matière de récidive."

Tim Draper veut donc remplacer l’administration bureaucratique de Sacramento, la capitale de l’Etat, par six nouveaux gouvernements plus en phase avec les intérêts économiques des grandes régions. Pour faire de la Silicon Valley le paradis des cyber-yuppies ? "Non, rétorque-t-il. Cette idée est aussi très populaire dans les zones les plus pauvres de Californie, qui estiment ne pas bénéficier des fruits de la redistribution." Selon lui, "six nouveaux Etats pourraient innover, échanger les meilleures pratiques, et se faire concurrence pour séduire les comtés limitrophes".

 

Des "micro-nations" offshore

 

Performance, concurrence : ce sont les mots-clés d’initiatives plus audacieuses encore, qui préconisent de sortir carrément du cadre politique. Patri Friedman, petit-fils du célèbre économiste libéral Milton Friedman, a ainsi créé en 2008 le Seasteading Institute, qui milite pour couvrir la planète de "villes-nations flottantes" échappant à la souveraineté des Etats.

Ces micro-nations permettront à une génération de pionniers de tester de nouvelles idées de gouvernement, nous explique le directeur exécutif de l’Institut, Randolph Hencken. Celles qui réussissent le mieux pourraient alors inspirer des changements aux gouvernements autour de la planète."

Techno-utopie ? Pas si sûr… Deux anciens cadres de l’Institut, Dario Mutabdzija et Max Marty, ont créé la société BlueSeed pour contourner la loi américaine sur l’immigration. Ils projettent de fonder un village incubateur de start-up, avec une communauté de geeks vivant et travaillant sur un navire géant ancré à la limite des eaux territoriales américaines, à 22 kilomètres au large de Half Moon Bay, au sud de San Francisco. "Cet emplacement permettrait aux entrepreneurs du monde entier de créer et de développer leur société près de la Silicon Valley, sans avoir besoin de visas de travail américains", lit-on sur leur site web

Les résidents de ce bâtiment battant pavillon des îles Marshall ou des Bahamas pourraient rallier le continent par ferry, munis d’un simple visa business, plus facile à décrocher. La PME, qui a déjà levé plus de 9 millions de dollars, négocie le leasing d’un navire et pourrait se lancer dès l’été 2014, si elle parvient à récolter 18 millions supplémentaires.

Paradis des geeks

De son côté, le Seasteading Institute, qui a déjà levé 1,5 million de dollars auprès du multimilliardaire libertarien Peter Thiel, pousse son projet de "Ville flottante". L’Institut a mandaté le bureau d’études néerlandais DeltaSync pour imaginer un concept sûr, financièrement abordable, confortable et modulaire. Son étude de faisabilité de 85 pages, publiée en décembre 2013, préconise des unités architecturales en béton renforcé, pouvant s’agglomérer ou se détacher à la guise de leurs occupants. Ces micro-communautés, paradis des geeks, où le prix du foncier avoisinerait 4.000 euros/m2, développeraient leur économie autour des technologies de l’information, mais aussi du tourisme médical, de l’aquaculture et des énergies alternatives.

Avant d’envisager d’établir leurs communautés en haute mer – ce qui est compliqué et coûteux –, Patri Friedman et ses partenaires songent à établir la première ville flottante dans les eaux plus calmes du golfe de Fonseca, en Amérique centrale. Selon la presse américaine, ils négocient avec le Honduras, dont le gouvernement compte des sympathisants du mouvement libertarien. "On a encore beaucoup de travail, mais je suis optimiste : si tout va bien, la première communauté flottante pourrait être inaugurée à la fin de la décennie", annonce Randolph Hencken.

La liberté… contre la démocratie

En attendant, le Seasteading Institute a recruté des dizaines d’ambassadeurs bénévoles pour prêcher sa cause sur la planète. Et il s’est lancé dans une évaluation des candidats potentiels : "1.200 citoyens de 57 pays – à 45% non américains – nous ont déjà dit qu’ils étaient volontaires", affirme son directeur exécutif. Il faut dire que les vidéos promotionnelles de son site web sont alléchantes : de vrais bijoux marketing, qui racontent une fable à laquelle tout le monde a envie de croire.

A écouter Friedman et ses amis, en effet, seul le système politique sclérosé et ses vieilles lois terrestres empêchent de résoudre les grands problèmes de notre civilisation. Selon eux, repartir d’une "feuille blanche", comme les pères fondateurs, permettrait de "libérer le génie inhérent à la race humaine". Des "esprits éclairés formeraient des centaines de cités-laboratoires, pour expérimenter", ils inventeraient de nouvelles formes de gouvernance et développeraient les technologies permettant de "nourrir les gens qui ont faim, enrichir les pauvres, guérir les malades, restaurer les océans, nettoyer l’atmosphère, se débarrasser des énergies fossiles."

Problème : il y a un gouffre béant entre les objectifs humanitaires et environnementaux affichés par le Seasteading Institute… et l’idéologie hypercapitaliste que ses promoteurs et financiers libertariens appellent de leurs vœux ! Patri Friedman ne cesse de critiquer la démocratie comme "inadaptée" à la création d’un Etat libertarien. Quant à son principal mécène, Peter Thiel, il assène en avril 2009, sur le site du think tank Cato Institute : "La liberté n’est pas compatible avec la démocratie." Et se dit convaincu que nous sommes dans une "course à mort entre la technologie et la politique".

Thiel, dont la famille a émigré d’Allemagne quand il avait un an, déplore le ralentissement technologique américain, dont il fait une analyse très personnelle. "Les hommes ont atterri sur la Lune en juillet 1969, et Woodstock a commencé trois semaines plus tard. Rétrospectivement, on peut voir que c’est le moment où les hippies ont pris le contrôle du pays et où la vraie guerre culturelle sur le progrès a été perdue", écrivait-il en 2011 dans le "National Review". Pour lui, le sort de la planète pourrait donc "dépendre des efforts d’une seule personne [lui-même ?], qui construise et propage la machinerie de liberté susceptible de rendre le monde sûr pour le capitalisme". Diable…

 

Sentiment de toute-puissance

Ses pairs ne sont pas tous aussi radicaux. Mais, enivrés par leurs performances boursières (avec respectivement 476 et 371 milliards de dollars, Apple et Google sont deux des trois premières capitalisations américaines) et leur spectaculaire réussite personnelle (10 des 29 milliardaires de moins de 40 ans sur la planète viennent du monde de la technologie), les nouveaux tycoons du numérique souffrent indubitablement d’un complexe de supériorité. Ils en viennent à regarder de haut ces chefs d’Etat qui les reçoivent en égaux et quémandent leurs investissements.

Page et Brin (Google), Bezos (Amazon) ou encore Zuckerberg (Facebook) n’ont-ils pas, en moins de deux décennies, créé des sociétés plus riches – et mieux gérées – que nos trésors publics ? Leur software n’est-il pas en train de "dévorer le monde", selon l’expression de Marc Andreessen, inventeur du premier navigateur internet Mosaïc ? Leurs technologies de rupture n’ont-elles pas déjà déstabilisé des industries aussi puissantes que la téléphonie, la musique, le cinéma, la télé, la publicité, les médias ? Et même des institutions comme l’éducation supérieure, la médecine, la monnaie ? Ils pensent donc que c’est au système politique qu’il faut désormais s’attaquer !

Ce sentiment de toute-puissance s’est déjà clairement manifesté, à l’automne dernier, quand un conflit sur le budget a forcé le gouvernement fédéral américain à fermer provisoirement une partie de ses services.

Les entreprises transcendent le pouvoir, lançait alors Chamath Palihapitiya, un ancien employé de Facebook qui a créé son fond de capital-risque, lui aussi soutenu par Peter Thiel. Si elles ferment, le marché boursier s’effondre. Si le gouvernement ferme, rien n’arrive, et nous continuons à avancer, parce que cela n’a pas d’importance. La paralysie du gouvernement est en réalité bonne pour nous tous."

De même, Balaji Srinivasan a-t-il rappelé, lors de sa conférence, que l’Amérique de l’après-guerre était dominée par Boston pour l’éducation supérieure, New York pour la finance, la publicité et l’édition, Los Angeles pour le divertissement et Washington DC pour les lois. "Nous avons mis une tête de cheval dans chacun de leurs lits, a-t-il plaisanté, en référence à la scène mythique du film 'le Parrain'. Nous sommes devenus plus forts que l’ensemble de toutes ces villes".

Il n’est pas sûr que ces idées, répandues dans la blogosphère, se traduisent dans la vie réelle. Mais même si tous les fantasmes de ces techno-oligarques ne se concrétisent pas, ils attirent l’attention sur de vrais glissements qu’il serait dangereux d’ignorer. Une réelle perte de légitimité des Etats et de la classe politique, l’émergence d’une génération nomade de travailleurs numériques souvent plus loyaux à des communautés virtuelles qu’à leur propre nation. Et l’arrogance d’une hyperclasse entrepreneuriale tentée de s’affranchir des contraintes de la démocratie. Et qui en aura les moyens.

Menace d'un techno-fascisme

Les pessimistes lisent dans ces tendances la menace d’un techno-fascisme 2.0. Mais pour les optimistes, ces tentations isolationnistes pourraient au contraire annoncer un retour de balancier. Jusqu’ici, en effet, les Steve Jobs, Larry Page et autres Elon Musk (Tesla, Space X) sont des héros populaires : les incarnations modernes du rêve américain. A ceci près que, contrairement aux Rockefeller ou aux Rothschild (et à l’exception d’un Gates ou d’un Zuckerberg, récemment devenus philanthropes), ces seigneurs du numérique se préoccupent comme d’une guigne de rendre une partie de leur bonne fortune à la société.

Ils mènent un train de vie de plus en plus ostentatoire, à l’image du cofondateur de Facebook Sean Parker s’organisant un mariage princier inspiré du "Seigneur des anneaux" ou du financier Vinod Khosla, privatisant une plage publique californienne pour une fête. Ils mettent le feu au marché immobilier de San Francisco. Font fortune en exploitant à leur insu les données personnelles des usagers de leurs services. Ouvrent en catimini leurs serveurs aux agences de sécurité. Tous, bien sûr, sont obsédés par la réduction de leur facture fiscale, partout sur la planète.

Et si ces techno-milliardaires devenaientaussi détestés que les banquiers de Wall Street ou les barons du pétrole ? Pour Bill Wasif, du magazine "Wired", ce serait le début de leur perte. Car contrairement aux magnats de l’industrie ou des matières premières, le succès des géants du numérique dépend de l’adhésion de leurs millions d’usagers à leur marque, aux applications, réseaux sociaux et communautés virtuelles qu’ils créent. "Si le service est gratuit, c’est que le produit, c’est toi", dit l’adage de l’économie numérique. Alors, ne l’oublions pas, ce qui fait leur valeur… c’est nous !

 

Lien vers le commentaire

C'est pas le premier article sur le seasteading à paraître (notamment dans le nouvel obs), j'ai l'impression que c'est devenu la nouvelle marotte de certains journalistes en mal de vilains à dégommer. Et d'ailleurs, c'est un peu toujours les mêmes arguments qui reviennent.

Lien vers le commentaire

J'édite en gras.

 

Au final, il y a quelques phrases rageuses bien visibles qui collent avec le ton de l'article, mais l'essentiel n'est pas si mal rapporté.

Et le seasteading institute, s'il essait vraiment de se (re)peindre en vert, mérite de se faire déglinguer au moins pour ça.

 

De même, critiquer les faiblessses du système démocratique, voir le rejeter, sans définir clairement l'alternative proposée (à moins que ce soit le cas, mais que le journaliste n'ait pas fait son boulot ?) , c'est vraiment tendre le bâton pour s'en prendre une.

 

 

Au passage, le coup du paradis flottant pour milliardaires anars ... ça ressemble plus à une diversion, à une opération de propagande justement destinée à faire flipper les gouvernements qu'à autre chose. Les mecs .. quand ils veulent ils s'achètent un yacht ou deux (par sécurité) pour y vivre en permanence, en apatride.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...