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Face au racisme et à l'antisémitisme, le gouvernement déploie les grands moyens


Arna

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Tu crois sérieusement que quelqu'un peut devenir raciste parce qu'on parle de racisme ?

Moi j'ai une question très sérieuse.

Mon petit me demande "pourquoi je ne peux pas dire qu'il est tout noir lui? ou qu'on a l'impression qu'il sort d'une mine de charbon?"

Que répondre ?

Si quelqu'un a un lien sérieux pour aborder le sujet avec un enfant...

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Tu crois sérieusement que quelqu'un peut devenir raciste parce qu'on parle de racisme ?

non

 

je crois sérieusement que des gens peuvent devenir raciste à force de voir en permanence des gens sous-entendre qu'ils le sont

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On est passé de racisme comme hiérarchisation des gens selon leur naissance à racisme comme manque d'enthousiasme à verser dans l'exotisme.

 

Je n'ai pas vraiment l'impression que les vidéos de la campagne de sensibilisation fassent état du manque d'enthousiasme de certains à verser dans l'exotisme.

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je crois sérieusement que des gens peuvent devenir raciste à force de voir en permanence des gens sous-entendre qu'ils le sont

 

C'est curieux, moi, on pourrait m'accuser de racisme pendant 107 ans, ça me toucherait l'une sans faire bouger l'autre.

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Je n'ai pas vraiment l'impression que les vidéos de la campagne de sensibilisation fassent état du manque d'enthousiasme de certains à verser dans l'exotisme.

Pas vu les vidéos. C'est un peu comme les campagnes contre les violences conjugales ? Monsieur ne battez pas votre femme les arabes c'est mal ?
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C'est curieux, moi, on pourrait m'accuser de racisme pendant 107 ans, ça me toucherait l'une sans faire bouger l'autre.

 

oui, mais malheureusement ce n'est pas le cas de tout le monde. tu remarqueras d'ailleurs que toutes mes critiques contre cette campagne ne traitent pas du fond ou des intentions, mais de l'effet qui sera produit.

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Dont on sait qu'elles font basculer les hommes dans la violence.

Dame ! À force de se faire traiter de violeur, on devient violeur, n'est-ce pas ?

Non à force de se faire traiter de violeurs, on devient très critiques vis à vis des postures féministes et on les rejette en bloc.

  • Yea 1
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Va voir le fil des SJW.

Je n'ai pas beaucoup d'intérêts pour ces gens un peu débiles. Ce que sont la plupart des SJW : des gens très fragiles mentalement. Et je peux encore te servir un autre exemple : j'ai rencontré quelques féministes enragés au cours de ma vie et quand bien même ils m'ont souvent catégorisé comme un ennemi misogyne et machiste, je n'ai pas commencé à propager des opinions bidons sur l'infériorité de la femme par rapport à l'homme. Il Aurait fallu que ces idées soient déjà en moi pour que je finisse par les professer. Ou, alors, lorsque je tiens ce genre de propos, ce n'est que pour provoquer et m'amuser un peu.

Bref, on en revient à ma première impression : l'antiracisme ne crée pas de racisme, soit on l'était déjà avant, soit on ne l'est pas devenu ensuite, on fait que de la provoc'

Par contre, ce qui crée du racisme, ce sont les demis-raisonnements qui poussent à tirer des règles générales de comportements particuliers observés quelques fois ou dans des proportions statistiques négligeables.

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oui, mais malheureusement ce n'est pas le cas de tout le monde.

 

Tu chiffrerais à combien (à la grosse louche) le pourcentage de personnes qui deviendraient antisémites à la vue d'une vidéo où l'on voit un mec portant kippa se faire tabasser ?

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Dont on sait qu'elles font basculer les hommes dans la violence.

Dame ! À force de se faire traiter de violeur, on devient violeur, n'est-ce pas ?

Ah? Il y en a plein qui battent leurs femmes? Ah  bah c'est p-e que finalement il y a une raison.. Tiens, pourquoi pas moi !

 

;)

Pareil pour le racisme ?

 

La campagne, les campagnes de sensibilisation, ne s'adressent pas aux gens intelligents et biens dans leur peau..

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Non à force de se faire traiter de violeurs, on devient très critiques vis à vis des postures féministes et on les rejette en bloc.

 

Et pourquoi dans le cas du racisme et  de l'antisémitisme, on passerait de sceptique à raciste et/ou antisémite ?

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Peut-être que ces vidéos ne rendent pas racistes, mais plutôt :

 

1/ anti-antiracistes

2/ anti-"système" et tout ce qui est "vivre-ensemble"

 

Tout comme la lutte contre l'antisémitisme made in CRIF décrédibilise peut-être un peu la lutte contre l'antisémitisme. Ce qui fait le jeu des antisémites.

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Je n'ai pas beaucoup d'intérêts pour ces gens un peu débiles. Ce que sont la plupart des SJW : des gens très fragiles mentalement. Et je peux encore te servir un autre exemple : j'ai rencontré quelques féministes enragés au cours de ma vie et quand bien même ils m'ont souvent catégorisé comme un ennemi misogyne et machiste, je n'ai pas commencé à propager des opinions bidons sur l'infériorité de la femme par rapport à l'homme. Il Aurait fallu que ces idées soient déjà en moi pour que je finisse par les professer. Ou, alors, lorsque je tiens ce genre de propos, ce n'est que pour provoquer et m'amuser un peu.

Bref, on en revient à ma première impression : l'antiracisme ne crée pas de racisme, soit on l'était déjà avant, soit on ne l'est pas devenu ensuite, on fait que de la provoc'

Par contre, ce qui crée du racisme, ce sont les demis-raisonnements qui poussent à tirer des règles générales de comportements particuliers observés quelques fois ou dans des proportions statistiques négligeables.

L'antiracisme crée du racisme lorsque c'est du racisme : "eux contre nous", "tapons sur les méchants, après tout ce sont des méchants", "les x sont des méchants", etc.

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Et pourquoi dans le cas du racisme et de l'antisémitisme, on passerait de sceptique à raciste et/ou antisémite ?

On ne passe pas au racisme, plutôt au rejet de l'anti-racisme.C'est en ce sens que ce type de campagne qui nie par omission le racisme antiblanc et qui tend à faire du blanc le coupable universel est contre - productive. Elle n'aura pas d'impact sinon celui d'énerver.

  • Yea 2
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Tu chiffrerais à combien (à la grosse louche) le pourcentage de personnes qui deviendraient antisémites à la vue d'une vidéo où l'on voit un mec portant kippa se faire tabasser ?

aucune idée, je doute que ça touche énormément de gens directement, mais que ça "infuse" sur le temps long.

 

cependant j'en ai vu quelques cas dans mon entourage et je sais que j'aurais put tourner comme ça si j'avais pas eu des parent comme les miens.

d'ailleurs on ne passe pas forcément de rien à facho, mais plutôt une sorte d'inflexion lente et progressive, un agacement constant qui aigri au fur et à mesure. 

 

mais pour que l'effet soit négatif, pas forcément besoin que ça renforce le racisme de beaucoup de gens

 

franchement, combien de gens vont voir le spot et se dire "ouah, je devrais arrêter d'être raciste !" vis à vis de combien de gens qui vont se dire "ils nous font chier à tout le temps nous traiter comme des fachos".

 

 

Et pourquoi dans le cas du racisme et  de l'antisémitisme, on passerait de sceptique à raciste et/ou antisémite ?

parce qu'il y a des gens qui jetteront toujours le bébé avec l'eau du bain

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franchement, combien de gens vont voir le spot et se dire "ouah, je devrais arrêter d'être raciste !" vis à vis de combien de gens qui vont se dire "ils nous font chier à tout le temps nous traiter comme des fachos".

 

Techniquement, ils visent plus une prise de conscience avec ces spots. Mais vu qu'on nous les rabâche depuis que je suis en maternelle, c'est un coup d'épée dans l'eau.

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cette discussion me rappelle ça :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Howard_Becker#Outsiders

 

 

Becker s'inspire tout d'abord du fonctionnalisme des anthropologues dont la lecture de la société se fait à partir des fonctions qui assurent sa stabilité. Il va s'opposer à leurs idées. Dans Outsiders, Becker mène son étude en se fondant sur le monde des musiciens de jazz et sur les fumeurs de marijuana dans les années 1950. Il choisit de faire une observation participante, afin de connaître les représentations du monde de ses « déviants ». Il construit une théorie interactionniste de la déviance, en réaction à la tradition fonctionnaliste. Il refuse du fonctionnalisme, en particulier, l'idée que la déviance soit le produit de facteurs sociaux pesant sur les individus. Becker déplace la conception de la déviance qui ne serait plus uniquement le produit de celui qui transgresse la norme mais aussi de la réaction de la société à cette transgression. L'acte déviant est ainsi pour lui le résultat d'un double processus:

  • premièrement, l'acte doit être défini comme déviant par la société. Becker s'intéresse ainsi à ce qu'il nomme les entrepreneurs de morale, c’est-à-dire aux acteurs qui se mobilisent pour qu'une activité donnée soit catégorisée socialement comme déviante (ainsi l'homosexualité dans les années 1950). Ils détiennent souvent le pouvoir normatif et par les lois qu'ils font passer, posent la norme légale, écrite. Becker cherche ainsi à montrer que la marijuana n'est devenue illégale aux États-Unis qu'à la suite d'une campagne menée par des entrepreneurs de morale. Toute étude de la déviance, pour Becker, ne doit pas penser les actions comme, en soi, déviantes, mais comme ayant été définies comme telles par les entrepreneurs de morale, en un temps donné.
  • d'autre part, il faut que l'acteur entreprenant une action déviante soit étiqueté comme tel lors d'une interaction sociale. Becker propose la typologie suivante :
Perçu comme déviant non-déviant obéissance 1 - accusé à tort 2 - conformiste désobéissance 3 - pleinement déviant 4 - secrètement déviant

Le déviant reconnu comme tel n'est donc que l'un des types possibles : il est, en particulier, possible de demeurer secrètement déviant. Le processus d'étiquetage répond à des logiques sociales qui rendent plus probable le fait que certains acteurs soient définis comme délinquant (comme l'illustre par exemple le comportement différent de la police envers les consommateurs de stupéfiant en fonction de leur milieu social).

Becker pense, enfin, que la délinquance se construit à travers une carrière. Elle est le résultat d'un processus social, par lequel le délinquant apprend à la fois à pratiquer une activité délinquante et à reconstruire sa représentation de cette activité pour préserver une image de lui acceptable (c'est ce que Becker nomme la « carrière déviante »). Le délinquant passe ainsi par plusieurs étapes avant de devenir pleinement délinquant, et le passage d'une étape à l'autre n'est en rien obligatoire. Un fumeur de marijuana doit ainsi apprendre à fumer et à éprouver les plaisirs de la drogue, puis doit apprendre à se procurer la marijuana pour devenir un fumeur régulier. Il doit, dans le même temps, reconsidérer l'image négative du drogué (par exemple comme un être ne sachant pas se contrôler) pour préserver son estime de soi. La délinquance est donc, pour Becker, le résultat d'un processus d'apprentissage social, qui passe par une redéfinition de son identité sociale.

 

Peut-être que l'atmosphère de déliquescence actuelle conduit à un rejet des "entrepreneurs de morale" actuels...et donc de leur morale.
Les gens, étiquetés de plus en plus facilement "fachos" ont le choix entre le conformisme et la déviance. Rejetant les entrepreneurs de morale, le choix du conformisme s'affaiblit. La déviance s'installe (jusqu'à devenir un jour le nouveau conformisme?).

 

Si, sans cesse et inlassablement, tu assignes tel rôle à telle population, ils finissent par se redéfinir en fonction de cette étiquette. Cela est admis pour les gangs, la délinquance etc. Pourquoi pas pour le racisme?

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mais c'est vrai que c'est intéressant comme question: pourquoi ça réagit comme ça quand il est question de racisme et pas de libéralisme ? je sais pas.

peut être parce que quand il s'agit des gens, c'est eux-même qui se sentent attaquer

 

Je pense aussi qu'il existe un phénomène paradoxal d'émergence du discours raciste chez des gens qui se sentent excessivement accusés de racisme.

 

Maintenant, ça ne veut pas dire qu'ils sont en effet accusés de racisme excessivement, en tout cas ils pourraient ne pas en faire cas si des politiques d'opposition ne leur disaient pas "regardez, on vous accuse excessivement de racisme", cf. par exemple la critique du discours de la repentance. Ensuite, il ne faut pas s'étonner de ce que les gens adoptent des positions ambiguës, c'est quand même fréquent dans la rhétorique. Typiquement la position serait, "arrêtez de nous demander de nous repentir, nous ne sommes pas repentants", c'est à dire (i) soit nous ne sommes pas racistes donc pas repentants (ii) soit nous sommes racistes et pas repentants. Les deux options sont permises.

 

Je ne trouve pas étonnant que ce discours anti-repentance ait du succès puisque déjà c'est un discours d'opposition au gouvernement qui représente une bonne défense face au contradicteur (défense contre le procès d'intention), et qu'en plus il rend acceptable la floraison d'un folklore raciste partagé à l'intérieur. Comme dirait Levi-Strauss il est très bon à penser.

 

Donc le racisme ne me semble pas être la motivation principale du genre de discours raciste qui est renforcé par la rhétorique antiraciste, mais ce dernier surfe quand même peut-être sur un petit fond raciste. Maintenant est-ce que ce petit fond doit être nécessairement beaucoup plus développé que la xénophobie spontanée la plus partagée... Je ne sais pas.

 

C'est curieux, moi, on pourrait m'accuser de racisme pendant 107 ans, ça me toucherait l'une sans faire bouger l'autre.

 

Peut-être parce que tu es déjà casé politiquement (au sens où tu n'est pas en recherche d'un groupe auquel adhérer). Mais bon ce n'est qu'une hypothèse que je vous soumets.

 

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Perso, les propos qui sont tenus dans cette campagne, je les ai deja entendu autour de moi, et pas de gens specialement racistes. Je vais leur faire la joie de leur apprendre qu'ils le sont ! ;)

Le racisme, ca existe vraiment, et ce genre de propos a côté c'est du pipi de chat. Surtout que les raccourcis et les generalités sont forcement le propre de ce genre de discussion.

Alors expliquer que ces propos c'est du racisme, je ne comprends pas bien l'intérêt.

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Salut

 

La campagne actuelle procède du même procédé qu'a utilisé mitterand avec sos racisme, c.a.d. une classique manoeuvre de disqualification par la gauche (le bien) contre tous les opposants même modéré (la droite).

Un classique stalinien, tu es avec nous ou tu es un nazi.

La le repoussoir est le même (LHLPSR).

 

On rentre dans la campagne électorale où tous les coups sont permis. 

 

Discuter du racisme est oiseux, c'est comme répondre à un stalinien  qui vous traite de nazi. 

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Cette campagne, c'est six vidéos mettant en scène des agressions, inspirées de faits réels.

Ah pardon je pensais qu'on parlait des vidéos dans le lien du figaro dans le 1er post.

(je ne suis pas abonné figaro, ceci explique p-e cela)

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Peut-être que ces vidéos ne rendent pas racistes, mais plutôt :

 

1/ anti-antiracistes

2/ anti-"système" et tout ce qui est "vivre-ensemble"

 

Tout comme la lutte contre l'antisémitisme made in CRIF décrédibilise peut-être un peu la lutte contre l'antisémitisme. Ce qui fait le jeu des antisémites.

Oui, c'est de ça qu'il s'agit.

Reconnaissons que si c'est bien le taf de l'état de lourdement conscientiser les gens sur la morale, il a surtout réussi sur le "lourdement" et pas franchement sur le "conscientiser". Peut-être est-ce parce que sur le plan "morale", il est en déficit chronique ?

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Cette campagne, c'est six vidéos mettant en scène des agressions, inspirées de faits réels.

Réelle comme les spots du mariage forcé avec Julie gaillet qui était top crédible ?

Un sage a dis un jour

Le gouvernement, il gouverne et il ment

Le parlement il parle et il ment

J'applique et hors de question de faire confiance

  • Yea 1
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