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Au boulot les jeunes


Lameador

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Il y a encore des ouvriers agricoles.

 

Maintenant, il y a aussi la mécanisation qui limite le recours à la main d'oeuvre.

Mon frère fait ses vendanges seul maintenant qu'il a une machine à vendanger.

 

 

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Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

 

Eux, ils ne se feront pas avoir comme les générations qui les ont précédés, comme tous ces boomers qui se sont fait exploiter par leur patron !


Ils ont tort et raison à la fois:
Pas besoin de développer pourquoi ils ont tort.

Mais ils ont aussi raison de ne pas accepter la tournure qu'ont pris notamment la guerre, perdue, des generations du à notre systeme de retraite. L'equilibre proprio/locataire et l'inaccessibilité de l'immo. Le zietgeist vert qui leur tombe dessus ... ect ect

Tout ça est très maladroitement abordée vu que in fine ce sont des problèmes étatiques et ils en demandent encore plus, mais je trouve leur réaction "intéressante" par rapport a celle de la mienne (nee dans les annees 80) ou notre seul objectif a ete de turbiner encore plus pour faire face peu ou prou aux meme problemes ...

  • Yea 1
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5 minutes ago, Marlenus said:

Mon frère fait ses vendanges seul maintenant qu'il a une machine à vendanger.

 

Mon neveu dont je parlais plus haut a aussi décidé de se mécaniser car il en a marre des "jeunes qui ne veulent plus rien foutre"... il a une trentaine d'années. :D

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Pour le coup c'est plus une question de frais (beaucoup moins cher) et d'autonomie.

 

On a la chance, en Corse, d'avoir des marocains qui viennent pour la saison et sont disponibles.

 

 

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Il faut pas non plus s’étonner que le système scolaire fabrique des gens qui ont une mentalité de fonctionnaires. Ils vivent en vase clos. Et même quand ils sont majeurs, ils continuent de se réfugier dans les jupes de maman qui vient au secours volontiers du pauvre bout de chou parce qu’à 18 ans, ce sont encore des gamins. 

  • Yea 2
Posté

Ça n'est pas qu'une question de système scolaire. L'éducation positive, bienveillante etc., où on passe son temps à s'enquérir des sentiments du gosse et à lui demander son avis avant de le faire manger / dormir / commencer une activité, c'est une plaie. La génération qui arrive n'a connu que ça, elle n'est pas au courant que le monde ne tourne pas autour de ses petits désirs personnels.

 

Et il peut y avoir une satisfaction dans ces métiers, ça n'est pas un "pis aller". Moi j'aime bien le travail manuel. Travailler dans les champs, sur un chantier, ça m'irait très bien, même aujourd'hui au présent. Je serais sans doute un peu moins efficace qu'un jeune en bonne santé et plein d'énergie, et j'ai des dépenses fixes un peu plus importantes qu'un étudiant, donc la question se pose différemment. Mais franchement parfois je me dis que je serais même plus heureuse à être peintre en bâtiment que dans mon poste actuel. Ce que j'aime, c'est voir le résultat, concret, de mon travail, avoir des échéances courtes et quelqu'un qui a besoin de mon travail...

 

Et souvent, en job étudiant d'été c'est assorti d'une bonne ambiance, d'amitiés rapides et de bonnes soirées (à 20 ans tu t'en fous de dormir 4h par nuit et de te réveiller encore légèrement alcoolisé, ça passe crème). Le chantier je l'ai fait bénévolement 2 semaines dans une asso pour retaper un château, avec soirées et déconne. Super bon souvenir.

  • Yea 5
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Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

 

Non, dans les temps précédents, ce n'étaient pas des saisonniers, mais des ouvriers agricoles, employés à l'année, avec certes de faibles revenus, mais ils étaient nourris, logés et blanchis par leur patron.

Je suis suffisamment vieux pour en avoir cotoyé quand j'étais gamin chez mes grands-parents agriculteurs. À l'époque, c'était plus confortable d'être ouvrier agricole qu'ouvrier dans l'industrie à effectuer des tâches taylorisées, à la chaine.

 

Au XIXème et encore au début du XXème les journaliers sont des travailleurs à la tâche l'été et au quasi chômage l'hiver, souvent très pauvre voire indigent. Ils émigreront vers les centres industriels ensuite.

  • Yea 3
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Y'a pas que chez les caissières ou chez les saisonniers que les djeunz ne veulent plus (ou ne savent pas) travailler.

 

Ma coiffeuse (dont le planning est bien rempli et qui a trois postes de travail dans son petit salon de coiffure) ne veut plus embaucher.  Trop de paperasserie pour des jeunes qui veulent bien travailler mais pas le soir ni le weekend.

 

Idem pour des artisans (peintre, jardinier) ou des amis consultants.  Quand ils ont besoin de renfort ils font appel à des indépendants.  Ils prennent de temps en temps des apprentis ou des stagiaires, mais surtout pas de salarié.

  • Yea 1
Posté

En tout cas perso, mon enfance m'a donné le goût du travail en bureau et pas en plein air.

Je pense que je préfère de loin un boulot comme l'offre mon employeur actuel aux enfants du personnel l'été qu'un boulot dans les champs.

Je précise que le boulot d'été dans ma boite c'est un boulot de bureau avec horaire de bureau et si on a quelques jean-foutre, en général cela se passe bien.

 

Posté
Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

 

Non, dans les temps précédents, ce n'étaient pas des saisonniers, mais des ouvriers agricoles, employés à l'année, avec certes de faibles revenus, mais ils étaient nourris, logés et blanchis par leur patron.

Je suis suffisamment vieux pour en avoir cotoyé quand j'étais gamin chez mes grands-parents agriculteurs. À l'époque, c'était plus confortable d'être ouvrier agricole qu'ouvrier dans l'industrie à effectuer des tâches taylorisées, à la chaine.

 

 

Citation

Cette diversité des salariés agricoles au niveau du travail, des conditions d’emploi, etc… se reflète au niveau du revenu. Les salaires sont très divers : il n’y a aucune uniformité selon les communes ou selon les spécialités. La diversité des modes de paiement (travail à la tâche ou à la journée, gages du domestique, etc…) rend difficile toute comparaison.
Une certitude : les salaires sont moins élevés que ceux payés en ville. Faisant des journées de 11 heures, et 13 heures l’été sinon plus, les ouvriers agricoles sont à la merci du chômage hivernal.

Si les domestiques peuvent faire quelques économies, ce n’est guère le cas pour les familles de journaliers. Femmes et enfants doivent travailler pour arrondir le budget (63 % des dépenses sont consacrées à la nourriture). Aussi à l’heure de la mort la fortune laissée aux héritiers est minime. Un tiers ne laisse rien, signe d’indigence. Les autres laissent une petite maison avec un jardin, une étable parfois, quelques dizaines d’ares, rarement plusieurs hectares, quand il s’agit des journaliers-propriétaires. Les plus nombreux n’ont en leur possession que quelques hardes, un lit, une table et des chaises, le minimum pour vivre. Le contraste est grand avec les cultivateurs et les employeurs.
Une étude détaillée des tables de successions et absences du canton d’Auneau pour les années 1850-1853 montre que la valeur moyenne de la masse successorale du salarié non propriétaire est de 270 francs alors que pour les propriétaires employeurs elle est de 20.136 francs. Dans ces conditions, on comprend qu’une bonne partie des ouvriers agricoles ait eu le désir de quitter ce travail, en émigrant.

https://sael28.fr/2021/01/15/ouvriers-agricoles-en-beauce-seconde-moitie-du-xixe-siecle/

 

Oui, tellement mieux logés que les ouvriers d'usine qu'ils emigraient.

C'est marrant les images d'Épinal.

  • Yea 1
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Je pense que les grands parents que Largo a côtoyé n’ont pas vécu en 1850. 

  • Haha 3
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Ah ah, merci Tramp.

 

 

@Adrian et @Jean_Karim Petit souci d'échelle de temps là. La génération Boomer ou même celle d'avant, ce n'était pas le 19e siecle.

 

Et si je vous dis que les conditions de travail d'un agriculteur d'aujourd'hui sont la plupart du temps moins difficiles que celle d'un commerçant, j'espère que vous n'allez pas me sortir une archive du XVIe qui prouve que la vie d'un laboureur est plus dure que celle d'un drapier.

 

Posté
20 minutes ago, Largo Winch said:

Et si je vous dis que les conditions de travail d'un agriculteur d'aujourd'hui sont la plupart du temps moins difficiles que celle d'un commerçant, j'espère que vous n'allez pas me sortir une archive du XVIe qui prouve que la vie d'un laboureur est plus dure que celle d'un drapier.

 

Non mais je ne m'embarquerais pas dans ce genre de comparaison surtout que cela dépend ce que l'on appelle difficile, si on compte les emm... avec l'administration, avec les circuits de revente ou juste le côté physique.

 

Et je suis quand même prêt à parier qu'il y a plus d'accident du travail et de décès au travail d'agriculteur en proportion.

 

Posté
il y a 44 minutes, Marlenus a dit :

Et je suis quand même prêt à parier qu'il y a plus d'accident du travail et de décès au travail d'agriculteur en proportion.

Dans les faits divers locaux (04 et 05), les accidents d'agris sont surreprésentés (beaucoup d'accidents avec tracteur).

Posté

J'ai lu l'article et je ne suis pas certain que "c'était mieux avant, quand les hommes allaient faire la moisson avec leurs compagnons virils et les femmes à la caisse du supermarché ". 

Dans mon cas personnel j'ai effectivement très peu travaillé l'été pour les raisons évoquées (train de vie honteusement entretenu par la générosité familiale), mais aussi parce que j'en avais peu l'occasion (les 2 étés en classe prépa à la rigueur mais les periodes estivales suivantes sont passées en stages pour l'école d'ingénieur). 

En somme je vaquais mon temps à me balader dans la nature, lire des livres des journees entières, aller au cinéma ou participer à des marathons de jeux de société. D'un point de vue économique quel est la rationalité d'aller faire un job mal payé, contraignant et dévalorise socialement quand tu peux donner des cours de maths ou de physique pour 25 a 30€ de l'heure ?  Je l'ai bien vu en stage "ouvrier" où un mois de travail m'a fait gagner l'équivalent de 4 ou 5 heures de cours :rolleyes: (mais c'etait un salaire gagne à la sueur de son front !).

 

En outre les témoignages n'abondent que dans un sens, celui du superviseur, et l'on n'évoque pas celui du jeune employé. On débarque pour une situation où la bonne Ednat ne nous a jamais préparé et où il faut se prendre en main pour savoir ce qu'il faut faire, cela peut être déroutant au début. 

 

On n'évoque pas non plus les magouilles proverbiales du middle management, saisissant la moindre opportunité pour amadouer et berner les pauvres naïfs sous ses ordres. 

Pour reprendre l'exemple de mon stage ouvrier, la convention précisait bien 35h hebdomadaires et mon patron prétendait vouloir me faire travailler le week-end, alors que je commençais à 6h et finissait à 14 (voire 15 quand on me donnait du travail supplémentaire), le calcul est donc vite fait, d'autant plus que la convention prohibait explicitement et en toutes lettres le travail durant le week-end. Il est cependant resté mordicus sur sa volonté de me faire travailler toute la semaine, malgré ma relecture du contrat sous ses yeux, les RH ne semblaient pas comprendre le problème elles non plus :rolleyes:. Et je n'ai pas eu l'impression d'être un fainéant pour refuser de me plier aux exigences unilatérales d'un mediocre en chemise. Par ailleurs, nombre de mes camarades furent victimes des retentions d'informations ou autre pratique d'un autre âge de la part des RH ou des managers durant leurs expériences estivales. Ne pensez vous pas qu'avoir le sentiment de se faire flouer ou tromper ne pousse pas nécessairement au bonheur au travail et à la productivité ?

 

En conclusion, évidemment qu'il arrive que des jeunes soient des tire au flanc (en même temps c'est un peu de leur âge) mais ne pas vouloir optimiser son temps et défendre ses droits ou son confort personnel n'est pas une tare ou un vice, bande de docteurs de conscience médisants.

 

  • Yea 6
  • Nay 1
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J'ai un neveu qui bosse à mcdo et je confirme que ça magouille fort et qu'il se fait bien entuber parce que de toute manière les volontaires se bousculent pour le remplacer.

  • Yea 1
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il y a 46 minutes, Pelerin Dumont a dit :

D'un point de vue économique quel est la rationalité d'aller faire un job mal payé, contraignant et dévalorise socialement quand tu peux donner des cours de maths ou de physique pour 25 a 30€ de l'heure ?

Économiquement, aucun intérêt. Culturellement, tu fréquentes des gens que tu n'aurais sans doute jamais pu croiser autrement (Ceci étant, le soutien scolaire pour lycéens et collégiens permet aussi de rentrer dans l'intimité de foyers qui ne sont pas du tout de ton milieu, je ne néglige pas ce que ça m'a apporté).

  • Yea 4
Posté
Il y a 2 heures, Pelerin Dumont a dit :

J'ai lu l'article et je ne suis pas certain que "c'était mieux avant, quand les hommes allaient faire la moisson avec leurs compagnons virils et les femmes à la caisse du supermarché ". 

Dans mon cas personnel j'ai effectivement très peu travaillé l'été pour les raisons évoquées (train de vie honteusement entretenu par la générosité familiale), mais aussi parce que j'en avais peu l'occasion (les 2 étés en classe prépa à la rigueur mais les periodes estivales suivantes sont passées en stages pour l'école d'ingénieur). 

En somme je vaquais mon temps à me balader dans la nature, lire des livres des journees entières, aller au cinéma ou participer à des marathons de jeux de société. D'un point de vue économique quel est la rationalité d'aller faire un job mal payé, contraignant et dévalorise socialement quand tu peux donner des cours de maths ou de physique pour 25 a 30€ de l'heure ?  Je l'ai bien vu en stage "ouvrier" où un mois de travail m'a fait gagner l'équivalent de 4 ou 5 heures de cours :rolleyes: (mais c'etait un salaire gagne à la sueur de son front !).

 

En outre les témoignages n'abondent que dans un sens, celui du superviseur, et l'on n'évoque pas celui du jeune employé. On débarque pour une situation où la bonne Ednat ne nous a jamais préparé et où il faut se prendre en main pour savoir ce qu'il faut faire, cela peut être déroutant au début. 

 

On n'évoque pas non plus les magouilles proverbiales du middle management, saisissant la moindre opportunité pour amadouer et berner les pauvres naïfs sous ses ordres. 

Pour reprendre l'exemple de mon stage ouvrier, la convention précisait bien 35h hebdomadaires et mon patron prétendait vouloir me faire travailler le week-end, alors que je commençais à 6h et finissait à 14 (voire 15 quand on me donnait du travail supplémentaire), le calcul est donc vite fait, d'autant plus que la convention prohibait explicitement et en toutes lettres le travail durant le week-end. Il est cependant resté mordicus sur sa volonté de me faire travailler toute la semaine, malgré ma relecture du contrat sous ses yeux, les RH ne semblaient pas comprendre le problème elles non plus :rolleyes:. Et je n'ai pas eu l'impression d'être un fainéant pour refuser de me plier aux exigences unilatérales d'un mediocre en chemise. Par ailleurs, nombre de mes camarades furent victimes des retentions d'informations ou autre pratique d'un autre âge de la part des RH ou des managers durant leurs expériences estivales. Ne pensez vous pas qu'avoir le sentiment de se faire flouer ou tromper ne pousse pas nécessairement au bonheur au travail et à la productivité ?

 

En conclusion, évidemment qu'il arrive que des jeunes soient des tire au flanc (en même temps c'est un peu de leur âge) mais ne pas vouloir optimiser son temps et défendre ses droits ou son confort personnel n'est pas une tare ou un vice, bande de docteurs de conscience médisants.

 

Oui, j'avoue ne pas être affreusement choqué que des jeunes se refusent à travailler les soirs où les weekends (même si pour ma part, j'ai de bons souvenirs d'un emploi, certes pas du tout physique, où il m'arrivait d'enchainer six nuits minuit 7h, après tout c'est quand on est jeune qu'il faut faire ça)

Posté
12 minutes ago, Carl Barks said:

Oui, j'avoue ne pas être affreusement choqué que des jeunes se refusent à travailler les soirs où les weekends (même si pour ma part, j'ai de bons souvenirs d'un emploi, certes pas du tout physique, où il m'arrivait d'enchainer six nuits minuit 7h, après tout c'est quand on est jeune qu'il faut faire ça)

Ce qui est choquant, c'est qu'ils refusent dès l'entretien d'embauche, dans des métiers où c'est la norme pour tous les employés, car ce sont des commerces ouverts le soir et le weekend, et que donc il faudra bien quelqu'un pour le faire. Si tu vas travailler en caisse, dans la vente ou en restauration, tu fais en fonction des nécessités du secteur, plutôt que de laisser les autres se démerder sans toi et faire tout le travail.

 

Ils croient que la boutique se tient toute seule quand ils vont y acheter leur alcool à 22h?

 

Et puis ça laisse libre d'autres moments, pendant les vacances d'été vous n'allez pas me faire croire qu'ils ne peuvent pas s'amuser à d'autres moments que le vendredi soir ? 

  • Yea 1
Posté

Ils négocient, et s'ils obtiennent ce qu'ils demandent, c'est qu'ils avaient raison de le demander, au vu du marché. Il n'y a pas plus de "juste prix" absolu que, réciproquement, de juste quantité de travail pour un prix donné. Je me suis éreinté en bossant dans l'hôtellerie pendant mes études, mais si les nouveaux jeunes obtiennent autant en en faisant moins, tant mieux pour eux. Se plaindre de leur paresse (c'est à dire, de la "shrinkflation" de leur offre de travail) n'a pas plus de sens que de se plaindre de la cupidité des commerçants en période d'inflation. 

  • Yea 9
Posté
il y a 20 minutes, Miss Liberty a dit :

Ce qui est choquant, c'est qu'ils refusent dès l'entretien d'embauche, dans des métiers où c'est la norme pour tous les employés, car ce sont des commerces ouverts le soir et le weekend, et que donc il faudra bien quelqu'un pour le faire. Si tu vas travailler en caisse, dans la vente ou en restauration, tu fais en fonction des nécessités du secteur, plutôt que de laisser les autres se démerder sans toi et faire tout le travail.

 

Ils croient que la boutique se tient toute seule quand ils vont y acheter leur alcool à 22h?

 

Et puis ça laisse libre d'autres moments, pendant les vacances d'été vous n'allez pas me faire croire qu'ils ne peuvent pas s'amuser à d'autres moments que le vendredi soir ? 

Oui, certes, si on postule pour être serveur et que l'on veut garder ses soirées, on a raté un truc (à moins de travailler dans un coffre shop)

Mais je tends aussi à mélanger avec une autre problématique évoquée plus haut, qui est de se voir imposer des horaires à rallonge. Et comme on (je ne sais plus qui) s'amuse aussi des jeunes qui veulent forcément un travail passionnant, je pense justement qu'il faut que ce soit un minimum intéressant pour rester après 18h30 au bureau.

Posté

Cette question des négociations, cela me fait penser au "vieux" qui veulent absolument négocier du télétravail intégral dans les boites où ce n'est pas la norme.

 

Tout dépend qui a le plus besoin de l'autre dans ces échanges.

 

Posté
il y a 4 minutes, Carl Barks a dit :

Oui, certes, si on postule pour être serveur et que l'on veut garder ses soirées, on a raté un truc (à moins de travailler dans un coffre shop)

Mais je tends aussi à mélanger avec une autre problématique évoquée plus haut, qui est de se voir imposer des horaires à rallonge. Et comme on (je ne sais plus qui) s'amuse aussi des jeunes qui veulent forcément un travail passionnant, je pense justement qu'il faut que ce soit un minimum intéressant pour rester après 18h30 au bureau.

 

il y a 32 minutes, Miss Liberty a dit :

Ce qui est choquant, c'est qu'ils refusent dès l'entretien d'embauche, dans des métiers où c'est la norme pour tous les employés, car ce sont des commerces ouverts le soir et le weekend, et que donc il faudra bien quelqu'un pour le faire. Si tu vas travailler en caisse, dans la vente ou en restauration, tu fais en fonction des nécessités du secteur, plutôt que de laisser les autres se démerder sans toi et faire tout le travail.

 

Ils croient que la boutique se tient toute seule quand ils vont y acheter leur alcool à 22h?

 

Et puis ça laisse libre d'autres moments, pendant les vacances d'été vous n'allez pas me faire croire qu'ils ne peuvent pas s'amuser à d'autres moments que le vendredi soir ? 


Ce que je constate, par exemple, à Marseille, c'est que les restaurants fondés par des jeunes reflètent aussi souvent ces choix et priorités : certains n'ouvrent que le midi ou le soir, d'autres n'ouvrent pas le week-end. Après tout, c'est normal d'essayer d'avoir une vie en adéquation avec le reste de la société. C'est ce décalage qui crée en grande partie les malheurs de la profession de restauration (alcoolisme, addiction aux drogues, etc).

  • Yea 1
Posté

Puisqu'on en est à échanger nos expériences, je donne la mienne. Je travaille comme journaliste dans une grande rédaction. Si les CDD/apprentis de 25 ans m'agacent, c'est par le côté formaté de leurs propositions (beaucoup d'angles SJW/féministes/etc.). Par contre, ils ne me semblent pas rechigner à la tâche. Et c'est un secteur où le jeune est bien corvéable s'il y a une conférence ou un reportage à des horaires chiants.

 

  • Yea 3
Posté

Le vrai sujet que je vois c’est qu’ils ont plus tendance à attendre que les trucs leur tombent tous cuits dans la bouche. Y a moins de curiosité, et donc la progression est plus poussive.

 

Apres possible que mon secteur soit en partie déserté par les meilleurs, parce que un peu moins à la mode qu’il y a 10/15 ans.

  • Yea 1
Posté
32 minutes ago, Bézoukhov said:

Le vrai sujet que je vois c’est qu’ils ont plus tendance à attendre que les trucs leur tombent tous cuits dans la bouche. Y a moins de curiosité, et donc la progression est plus poussive.

Mmmh dans la data il y a toujours une vraie curiosité. (Il vaut mieux dans ce métier, on périme en 6 mois si on arrête la veille...).

Pas eu à me plaindre de mes 4ème années. A tout prendre ils sont peut être un peu moins exigeant *en moyenne* avec leurs projets.

Posté
7 hours ago, Jean_Karim said:

https://sael28.fr/2021/01/15/ouvriers-agricoles-en-beauce-seconde-moitie-du-xixe-siecle/

 

Oui, tellement mieux logés que les ouvriers d'usine qu'ils emigraient.

C'est marrant les images d'Épinal.

 

7 hours ago, Tramp said:

Je pense que les grands parents que Largo a côtoyé n’ont pas vécu en 1850. 

Ma grand mère, famille d’ouvriers agricole, est montée de classe sociale parce qu’elle s’est mariée à un ouvrier.

Posté
14 hours ago, Pelerin Dumont said:

D'un point de vue économique quel est la rationalité d'aller faire un job mal payé, contraignant et dévalorise socialement quand tu peux donner des cours de maths ou de physique pour 25 a 30€ de l'heure ?  Je l'ai bien vu en stage "ouvrier" où un mois de travail m'a fait gagner l'équivalent de 4 ou 5 heures de cours :rolleyes: 

 

Ah bah oui, sont vraiment cons ces jeunes pauvres qui acceptent des boulots dévalorisés mal payés alors qu'on peut bien gagner sa vie par ailleurs, tout en étant dans de meilleures conditions.

 :facepalm:

 

Après avoir lu ton long message, je comprends l'importance du stage ouvrier dans les écoles d'ingé ou de commerce.

Mais apparemment, ton post en est l'illustration, tout le monde n'est pas apte à en tirer les leçons.

 

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