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Sloonz

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Tout ce qui a été posté par Sloonz

  1. Sans l’euro la banque centrale grecque aurait pu faire tourner la planche à billets, oui. Et ? c’est supposé être un bien ? On ne peut pas faire une monnaie unique pour Paris et la creuse. Les arguments du FN non, mais ça fait longtemps que ces arguments anti-euros qui circulent me sifflent dans les oreilles, parce qu’ils reprennent très exactement la logique protectionniste : deux zones économiques de compétitivité différente ne peuvent pas (avoir la même monnaie/ne pas avoir de douanes). Deux zones politiques ayant des politiques fiscales différentes ne peuvent pas (avoir là même monnaie/ne pas avoir de douanes).
  2. Marrant ça, chacun retient ce qu’il veut de la même video. Moi, ce que j’en retient, c’est que Nigel Farage a exactement le même discours que le FN (et l’extrême droite française en général) : la dette de la Grèce n’est un problème que parce que la Grèce a abandonné sa souveraineté monétaire, si c’était encore la drachme, un coup de blanche à billet (« ce dont la Grèce a besoin, c’est d’une dévaluation ») et c’est repartit comme en 40.
  3. L’État et La Loi, c’est pas de l’économie. Baccalauréat et Socialisme non plus.
  4. Sans vouloir être méchant, ceci commence à devenir épuisant, à force…
  5. Simple : chez les nazis, le Juif est mauvais par essence, et personne ne peut perdre son statut de juif autrement que part la mort. Chez les communistes, si le riche est mauvais, il possède une manière très simple de s’amender sans perdre la vie : offrir toute sa richesse au prolétariat. Par conséquent le nazisme est intrinsèquement mauvais, tandis que si le communisme a fait des morts, c’est par accident, « la faute a pas de chance ». (dit autrement, un nazisme pacifique est contraire aux prémisses du nazisme, tandis qu’un communisme pacifique est théoriquement envisageable)
  6. Sloonz

    Jeux vidéo

    Perso, je me perdais toujours quand il s’agissait de fuir la base sur le point d’exploser ^^
  7. Ce qui signifie que la diffamation est illégale, et donc que l’honneur est un droit
  8. Le pire, c’est que certains ne verront aucun problème avec cette proposition…
  9. Sloonz

    Armageddon économique ?

    Que les politiciens aient des excuses différentes ne change rien au même fait : s’ils se trouvent dans une situation économique qui leur permet de s’endetter (c’est à dire : des taux faibles pour les obligations d’état), ils s’endetteront. Dit autrement, la crise des dettes actuelles n’est rien d’autre qu’une bulle sur les emprunts d’état, dans la même lignée que la bulle immobilière qui a déclenché la crise financière actuelle. Si les endettements stratosphériques étaient le résultat de situations exceptionnelles, on observerait pas un endettement de TOUS les pays (ou presque) de manière quasi-simultanée. Si presque tous les pays s’endettent pareillement et en même temps, c’est bien qu’il y a des raisons structurelles.
  10. Ha, zut, j’ai dû oublier de t’envoyer l’invitation
  11. Bien sûr que si. Ce type a visiblement quelques difficultés à comprendre le libéralisme. Le problème c’est que, en bon Misesiens, on ne sait pas, on ne peut pas savoir, quelle part de la propriété d’une entreprise privilégiée/subventionnée est illégitime, et quelle part est légitime. Par conséquent, et par application des principes de non-rétroactivité de la loi et de sécurité juridique, la seule réponse acceptable à ce problème est d’arrêter les subventions et de supprimer les privilèges, pas de chercher des poux à ceux qui en ont bénéficié (il en va exactement de même des fonctionnaires et des services publics, du reste ; leur salaire est illégitime selon le droit anarcap, ce n’est pas pour autant que l’on demande de la part des fonctionnaires un remboursement de tous leurs revenus passés). Il s’agit du marché qui existerait dans un monde réel totalement libéral. Comme notre monde n’est pas entièrement libéral, nous devons inférer à partir de : 1. Ce que nous observons du monde réel 2. Ce que la théorie nous permet d’espérer obtenir dans un monde totalement libéral Dit autrement (et en simplifiant grandement cette question très complexe) : Dans la réalité, les salaires sont guidés à la fois par la loi de l’offre et de la demande (solution libérale) et par différentes réglementations conduisant à in fine à un contrôle des prix (solution anti-libérale). Cela donne le résultat qu’on connaît. Comme aucune société purement libérale n’existe, seule la théorie économique nous permet d’essayer de deviner ce que serait le résultat d’une solution purement libérale. Ce résultat, c’est ce qu’on appelle « le marché du travail ». Il n’est pas la peine de sortir des grands noms pour convaincre quoi que ce soit de la non-optimalité des marchés. Hayek, Mises, Rothbard, Bastiat l’acceptent très bien. Les libertariens ont une conception subjective de la valeur. Une solution qui serait « optimale » pour une personne A ne le serait pas pour une personne « B ». En conséquences, pour les libertariens, la notion d’optimalité est totalement illusoire. De même, il n’est pas raisonnable de dire que les libertariens ignorent les « market failure ». Les marchés sont avant tout des institutions humaines ; or, l’homme est faillible. Il est illusoire de rechercher le moindre mécanisme qui garantirait l’absence de « failure ». Relativement à cette question, la seule position possible est de comparer (à l’aide d’une théorie économique, ou, si on a la chance de le pouvoir, une étude historique) deux situations institutionnelles différentes et de comparer les risques des deux situations (avec les coûts) — en gardant à l’esprit que risque = gravité * probabilité. Il n’y a par ailleurs pas qu’un aspect économique dans cette question (comment et à quel coût minimiser le risque) mais également une question morale (qui devrait supporter les risques) avec des conséquences juridiques (responsabilité). Pour les libertariens, les trois questions, économique, juridique et morale se rejoignent : le propriétaire est celui qui prend la décision de prendre le risque. Il est alors responsable d’éventuels « failures », car il serait immoral de demander à une tierce partie de subir les conséquences d’un échec d’un choix qu’il n’a pas fait. Quant à la partie économique, le propriétaire étant responsable sur ses biens, il sera fortement encouragé à ne pas échouer et à soigneusement évaluer le risque ; s’il échoue régulièrement, il finira par voir son capital disparaître, et apparaître dans les mains de personnes qui ont prouvé (par leurs actions passées) qu’elles avaient de meilleurs compétences pour gérer le risque. Le résultat n’est pas forcément « optimal », dans le sens où il y aura nécessairement des erreurs (1. personne n’est infaillible ; 2. renouvellement des générations). Bien sûr que si, puisque les « sacro-saints principes du marché » (où est passé le principe de charité ?) demandent l’accord des deux parties. Je doute que ce dirigeant ait demandé l’avis à l’ensemble du Tiers Monde. Ne pas oublier par ailleurs l’individualisme fondamentalement inhérent au libertarianisme : le « Tiers Monde » n’est pas une entité, ni juridique, ni économique. On ne peut faire aucun raisonnement moral ou économique dessus, sans contredire les principes fondamentaux de l’éthique libérale, ou de l’économie autrichienne. Quel libertarien a prétendu que cela était le marché ? Ceci est d’une absolue mauvaise foi : quand les libertariens mettent des choses qui vont mal sur le dos des régulations, interventions et autres magouilles des États, ce n’est pas de la sauve « l’État existe donc normal qu’il y ait des problèmes », mais des raisonnements complets fondés sur une théorie économique cohérente. Les libertariens ne disent pas « s’il y a du chômage, c’est parce qu’il y a un État, point », mais expliquent en long, en large et en travers les mécanismes économiques qui relient les « régulations » incriminées aux résultats donnés. Par ailleurs, beaucoup de ces explications ne se font pas ad-hoc mais sont bel et bien des prévisions ; pour être dans l’actualité, il suffit de revoir Peter Schiff prédisant, en 2006, la crise économique qui a commencé en 2008. Définition d’« idéologique » ? Si c’est « pas appliqué en réalité », oui, c’est le cas. Tout comme l’est l’anarchisme. Encore une fois, le principe de charité est rapidement oublié, en sous-entendant que le libertarianisme défend l’esclavage. Deux choses l’une : * soit nous sommes dans une situation dans laquelle l’eau est rare. En ce cas, partager l’eau est un rique énorme, celui de ne pas pouvoir survivre soi-même avant d’atteindre le prochain point d’eau. Est-il juste de demander à quelqu’un de prendre un tel risque sans contrepartie ? * soit nous sommes dans une situation dans laquelle l’eau est abondante, et dans ce cas, j’aimerais bien savoir comment quelqu’un a pu s’appropprier toute l’eau dans une région donnée sans violer les principes libertariens. Mais bon, je reconnais que ces deux points, cela revient à tourner autour du pot. Je résume le raisonnement : la légitimité de la propriété conduit, dans des situations de « sauve-qui-peut », à des résultats horribles. Je me permettrai de signaler que c’est le cas de tout, même de la liberté, même de l’égalité. De la liberté. Supposons que, pour nourrir ma famille, je sois forcé de réduire quelqu’un en esclavage (pour la nourrir, je dois effectuer un travail qui va au delà de mes propres forces ; or, Vendredi, à côté, est actuellement désœuvré, mais ne veut pas m’aider). La liberté de Vendredi, dans ce cas, conduit à la mort de ma famille. Il y a donc un sérieux problème avec le concept de « liberté ». De l’égalité. Supposons que les récoltes soient mauvaises. La moitié de mes récoltes ont disparu. Mon voisin n’a plus rien. Si je lui donne la moitié de ce que j’ai (solution égalitariste), aucun de nous ne passera l’hiver. Si je ne lui donne rien, il mourra, mais moi et ma famille passeront l’hiver. L’égalité conduit donc à la disparition de toute la communauté. Il y a donc un sérieux problème avec le concept « d’égalité ». Brevets, propriété intellectuelle… tout ceci est tenu illégitime par la plupart des libertariens. Donc, la nourriture existe, mais il y a famine. Question : où est passée la nourriture ? Je connais cette théorie. Quelle est la limite entre possession et propriété. La fourchette est une possession. Qu’en est-il du couteau ? Du marteau ? De la perceuse ? De la machine à coudre ? De la machine-outil ? Une ordinateur chez moi serait une possession, tandis qu’un ordinateur dans une grosse entreprise serait une propriété ? Et l’ordinateur d’un auto-entrepreneur, possession ou propriété ? Et d’un patron d’une TPE ? Si à partir de mes seules possessions, légitimes en anarchie, et de mon seul temps libre, qui n’appartient qu’à moi en anarchie, je construit une mini-usine, cela devient une propriété, illégitime en anarchie ? Non. Incompréhensible par ailleurs, quand on lit plus bas : Doublement non. Et si cette organisation débouche sur salariat, monnaie, intérêt, propriété ? C’est LA différence fondamentale entre les libertariens et les libertaires. Les deux disent : « supprimez l’état ; laissez les hommes s’organiser entre eux ; il n’en ressortira que du bien, ou, en tout cas, une organisation plus juste et plus efficace qu’actuellement ». Les libertariens disent : « je PENSE que l’on aboutira à une situation que l’on peut appeler anarcho-capitaliste, où la propriété sera reconnue par des tribunaux privés, défendue par des entreprises de sécurité, où seuls les contrats feront office de loi. Si ce n’est pas le cas, hé bien, je me suis trompé, mais l’erreur est humaine, au moins, mon erreur n’aura engagé que moi » Les libertaires disent : « je VEUX que disparaissent crédit, propriété, tribunaux, salariat. S’ils réapparaissent, je les combattrai par la force si nécessaire, et ce ne sera pas en tout cas une vraie anarchie ». Pour résumé en gros, je ne vois que deux choses dans sa critique : - confondre « crony capitalism » et libertarianisme - déduire l’illégitimité de la propriété à partir de situations de panique Bref, la vulgate anti-libérale habituelle. Je ne comprend même pas comment tu as pu trouver cela intéressant.
  12. Cette capacité des gens à s’inventer eux-mêmes des problèmes ridicules et risibles à partir de trois fois rien m’émerveille chaque jour de plus en plus… Ton chef d’œuvre, je crois
  13. Serait-il possible de mettre dans le message original la liste des blogs (ou des sites genre contrepoints anglophones) pour lesquels on a une autorisation permanente ?
  14. Quelqu’un saurait où trouver toute la liste des taxes mises en place depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Élysée ? Je trouve que des trucs très vieux (2008) ou bien complètement non sourcés.
  15. Voilà, tu as compris tout seul la différence entre la racaille et les escrocs en col blanc : les premiers se caractérisent pas des atteintes à la personne ET à la propriété, les seconds uniquement par une atteinte à la propriété. Pas la peine d’en appeler à un complot médiatique contre les arabes.
  16. Le théorème de régression dit juste que la monnaie a du, un moment où à un autre, avoir dans sa demande une composante non monétaire. Dans le cas de bitcoin, POE se tue à vous le marteler : cette composante non-monétaire de la demande de bitcoin est clairement spéculative. Je ne vois pas où est le casse-tête.
  17. Question de geek : y a-t-il un moyen d’accéder au forum qui soit un peu plus agréable que la version HTML, pour un programme ? Si j’arrive à me trouver deux minutes, j’aimerais bien me faire un script pour accéder à lib.org par weboob
  18. Pour ma part, je trouve bien moins ridicules les prières décalées que ceux qui tentent d’intellectualiser et de justifier ça par une phraséologie profonde.
  19. C’est acceptable pour un Darwin Award ça, non ?
  20. Sloonz

    L'Europe vue par la Chine

    Gain de dix secondes compensé par un troll de 20 pages. Mais lancer un troll de vingt pages, ça n’a pas de prix. Je lance le compteur. Plus que 19 pages et des brouettes. (plus sérieusement, je pensais que tout le monde était familier de cet acronyme ici).
  21. Sauf que dans ce même message tu viens de donner exactement la solution pour éviter ce qui serait pour le coup catastrophique : un sarcophage. Donc oui, le pire qui puisse arriver c’est qu’on soit obligé de confiner définitivement le réacteur. On est loin de l’extinction de l’humanité que certains essayent de nous vendre (oui, j’exagère à peine sur l’exagération). Donc résumons nous : le séisme du siècle, un tsunami jamais vu auparavant, apparemment quelques erreurs humaines + la loi de murphy qui s’en mêle, et le pire scénario (et encore, c’est pas parce que la réaction a continué qu’on doit immédiatement en conclure, ça y est, que le cœur va fondre, c’est sûr à 100%, hein) qui puisse résulter de tout cela c’est un confinement définitif de quelques réacteurs. Et on nous vend ça comme l’argument final et définitif contre le nucléaire. Tu vois pas le souci ?
  22. Ha ouais, donc le scénario le plus catastrophique qui puisse arriver, c’est qu’on ne puisse pas relancer les réacteurs… Je suis vraiment mort de trouille.
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