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Vente d'armes...  

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Un autre exemple, plus proche des circonstances du bijoutier : 5 ans avec sursis.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/verdict-clement-pour-le-restaurateur-de-gueret-19-01-2007-2007693018.php

Oui, intéressant. Sans en faire de la légitime défense, il prend donc bien du sursis.

Bref, ma position pour que le bijoutier fasse du ferme n'est peut-être pas réaliste ; enfin, bon, je suis toujours gêné par le fait que je considère cet homicide plus grave que le braquage.

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Un autre exemple, plus proche des circonstances du bijoutier : 5 ans avec sursis.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/verdict-clement-pour-le-restaurateur-de-gueret-19-01-2007-2007693018.php

 

Voici ce que je lis :

Dès avant-hier,

le bâtonnier clermontois avait déjà, lors de sa plaidoirie, entrouvert la porte de la clémence

: « Le véritable auteur de votre geste, M. Basset, c'est un peu l'air du temps, qui veut nous

faire croire que l'on peut faire justice soi-même. Votre histoire, c'est celle d'un homme bien

qui a dérapé, de manière affligeante. Toutefois, ce procès ne peut pas et ne doit pas être celui

de la légitime défense ! »

 

 

 

Je suis désolé d'avoir à le dire mais normalement ce genre de propos est automatiquement qualifié de "culture de l'excuse". Pourquoi ici ce n'est pas le cas?

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Oui, intéressant. Sans en faire de la légitime défense, il prend donc bien du sursis.

Bref, ma position pour que le bijoutier fasse du ferme n'est peut-être pas réaliste ; enfin, bon, je suis toujours gêné par le fait que je considère cet homicide plus grave que le braquage.

 

Dans cette affaire le cambrioleur survivant a pris 18 mois ferme (il n'y avait pas eu de violence). La justice a donc jugée plus grave l'homicide, qui avait été requalifié en violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner, le sursis correspondant aux gages de réinsertion de l'auteur et à son absence de casier.

 

Pour la peine du bijoutier , tout dépendra de son attitude à l'audience, s'il arrive en disant "je vois pas ce qu'on me reproche" ou "ce serait à refaire je le referai" il va prendre du ferme mais ça ne devrait pas excéder 2 ans (5 ans dont 3 ans assortis du sursis simple par exemple).

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Bref, ma position pour que le bijoutier fasse du ferme n'est peut-être pas réaliste ; enfin, bon, je suis toujours gêné par le fait que je considère cet homicide plus grave que le braquage.

Puisqu'on en est aux ressentis, je trouve plus grave de prendre l'initiative d'aller tabasser et voler quelqu'un que de réagir violemment à cette agression, même si cette réaction a des conséquences regrettables.

En tous cas, dans cette histoire, ce n'est pas le bijoutier (qu'il faut juger quand même, attention) qui présente d'après moi le plus grand risque pour la société. Enfin j'imagine que le cadavre n'en représente plus.

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Puisqu'on en est aux ressentis, je trouve plus grave de prendre l'initiative d'aller tabasser et voler quelqu'un que de réagir violemment à cette agression, même si cette réaction a des conséquences regrettables.

En tous cas, dans cette histoire, ce n'est pas le bijoutier (qu'il faut juger quand même, attention) qui présente d'après moi le plus grand risque pour la société. Enfin j'imagine que le cadavre n'en représente plus.

+1, c'est tout à fait juste, il ne faut pas perdre de vue que ce n'est a priori pas le bijoutier qui a initié tout ce merdier.

 

Cependant, les braqueurs ont peut-être frappé le bijoutier, mais ils ne l'ont pas buté. Demeure la question de la rapidité de décision de faire parler la poudre, c'est potentiellement un danger pour la société d'avoir un allumé de la gâchette dans les parages.

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Le bijoutier a fait feu en dehors de sa propriété, dans sa rue ? C'est déjà dérangeant. Je peux concevoir la légitimité de la neutralisation du voleur quand il est encore dans sa propriété, mais appliquer les droits inhérents à sa propriété en-dehors même de sa propriété ne me semble pas acceptable. Le conflit entre les deux parties a été transposé dans la rue, en public, aux yeux et aux dangers de tous. Ce qui devait rester dans l'espace clos du castle (pour faire référence à la Castle doctrine) se déroule dehors - on implique immédiatement tout le monde. À partir de ce moment-là, le bijoutier ne défendait plus sa propriété, il ne gérait plus sa propriété, il ne contrôlait pas les mouvements et les actes dans sa propriété, il se rendait justice à lui-même.

 

Mais en effet, la première victime est le bijoutier - l'agresseur est un criminel assumant les conséquences de ses actes. Il ne faut pas tout mélanger dans le même panier.

 

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Demeure la question de la rapidité de décision de faire parler la poudre, c'est potentiellement un danger pour la société d'avoir un allumé de la gâchette dans les parages.

Effectivement, et comme dit condorcet il faudra en juger selon son attitude par rapport à l'évènement (est-ce qu'il regrette ? est-ce qu'il s'en fout ? est-ce qu'il est content et prêt à recommencer ?).

Dans cette optique ceux qui lui disent qu'il a fait exactement ce qu'il fallait ne lui rendent potentiellement pas service.

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Dans cette affaire le cambrioleur survivant a pris 18 mois ferme (il n'y avait pas eu de violence). La justice a donc jugée plus grave l'homicide, qui avait été requalifié en violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner, le sursis correspondant aux gages de réinsertion de l'auteur et à son absence de casier.

Ok, merci de ces explications.

Ben, vu comme ça, seule la requalification peut peut-être se discuter ; l'homicide ayant été jugé plus grave, c'est déjà ça.

Puisqu'on en est aux ressentis, je trouve plus grave de prendre l'initiative d'aller tabasser et voler quelqu'un que de réagir violemment à cette agression, même si cette réaction a des conséquences regrettables. En tous cas, dans cette histoire, ce n'est pas le bijoutier (qu'il faut juger quand même, attention) qui présente d'après moi le plus grand risque pour la société. Enfin j'imagine que le cadavre n'en représente plus.

Qu'il ne soit pas le plus gros risque pour la société, c'est probable.

Ensuite, sa réaction ne s'est pas faite en légitime défense, mais après coups. C'est lui qui a pris l'initiative de tirer dans le dos alors qu'il était hors de danger. Le fait que sont geste soit plus compréhensible que le fait d'aller braquer, pourquoi pas ; reste que le geste en lui-même est pour moi plus grave.

Cependant, les braqueurs ont peut-être frappé le bijoutier, mais ils ne l'ont pas buté. Demeure la question de la rapidité de décision de faire parler la poudre, c'est potentiellement un danger pour la société d'avoir un allumé de la gâchette dans les parages.

Voilà pour les braqueurs, c'est ce que je veux dire ; et l'"allumé de la gâchette" explique le pourquoi je dis que ce n'est que probable qu'il ne soit pas un danger.
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Ensuite, sa réaction ne s'est pas faite en légitime défense, mais après coups.

C'est ce que je dis depuis hier. La légitime défense n'est pas un argument envisageable, mais ce n'est pas le seul argument possible (il n'était pas dans son état normal après l'agression, il n'avait pas forcément l'intention de tuer).
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C'est ce que je dis depuis hier. La légitime défense n'est pas un argument envisageable, mais ce n'est pas le seul argument possible (il n'était pas dans son état normal après l'agression, il n'avait pas forcément l'intention de tuer).

Ah ah, mais mes propos ne sont pas forcément originaux.

Après, je suis d'accord pour des circonstances atténuantes, principalement sur le fait qu'il n'était pas dans son état normal ; pour l'intention de tuer, là j'hésite grandement, il ne voulait peut-être pas, mais le fait de tirer dans le dos me fait dire que rien que la volonté de neutraliser par arme à feu, on sait que ça peut mal finir.

Sinon, je suis les discussions sur cette affaire depuis le début. Au départ, je ne pensais pas du tout intervenir, mais un certain nombre de personnes ont pu considérer cet acte comme moral, moins grave que le braquage ou en défense de sa propriété (voire légitime défense). A part le dernier point qui peut être vrai si les voleurs ont pris certains des bijoux, mais ne justifient pas l'usage d'une arme à feu entraînant la mort, je ne suis d'accord avec aucun de ces points.

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Pour ma part je considere l'acte comme moral, asocial et illégal (c'est sensé etre la meme chose, mais de nos jours, j'en doute), mais moral, et également moins "grave" que le braquage pour la simple raison qu'il était en position réactive.

 

Dans les deux cas, c'est conditionné au fait que le braquage se soit "mal" passé: coups portés, humiliation, menaces exagerées par rapport a la simple nécéssité d'éliminer la résistance active.

 

Par contre, je n'essaye pas de justifier ça par des histoires de légitime défense, manifestement hors de propos, ou de simple défense de la proprieté (qui ne justifie jamais un meurtre).

 

Ce qui justifie de mon point de vue le meurtre, c'est les conditions du braquage, pas le fait qu'ils se barrent avec des bijoux.

 

 

 

 

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Puisqu'on en est aux ressentis, je trouve plus grave de prendre l'initiative d'aller tabasser et voler quelqu'un que de réagir violemment à cette agression, même si cette réaction a des conséquences regrettables.

En tous cas, dans cette histoire, ce n'est pas le bijoutier (qu'il faut juger quand même, attention) qui présente d'après moi le plus grand risque pour la société. Enfin j'imagine que le cadavre n'en représente plus.

 

Je n'avais pas envisagé l'affaire sous cet angle. Je suis tout à fait d'accord avec toi.

 

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Puisqu'on en est aux ressentis, je trouve plus grave de prendre l'initiative d'aller tabasser et voler quelqu'un que de réagir violemment à cette agression, même si cette réaction a des conséquences regrettables.

En tous cas, dans cette histoire, ce n'est pas le bijoutier (qu'il faut juger quand même, attention) qui présente d'après moi le plus grand risque pour la société. Enfin j'imagine que le cadavre n'en représente plus.

 

Ce qui est finalement conforme avec la logique d'infantilisation de la société ; le juge étant une sorte de préfet de discipline qui colle des heures de retenue aux citoyens-élèves indisciplinés.

Le bijoutier se prenant une retenue pour avoir répondu à la violence par la violence.

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Pour la peine du bijoutier , tout dépendra de son attitude à l'audience, s'il arrive en disant "je vois pas ce qu'on me reproche" ou "ce serait à refaire je le referai" il va prendre du ferme mais ça ne devrait pas excéder 2 ans (5 ans dont 3 ans assortis du sursis simple par exemple).

 

Il a déjà regretté publiquement d'avoir tiré, je suppose qu'à la barre ce sera du même acabit.

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Ca me fait penser aux polices américaines de certaines villes (à Détroit, notamment, je crois mais ça se fait un peu partout) qui rachètent les armes illégales des gentils membres de gangs des quartiers difficiles sans prosécution et anonymement pour faire "baisser le nombre d'armes en circulation". La logique socialiste gangrène les États-Unis d'une manière assez terrifiante. 

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Ca me fait penser aux polices américaines de certaines villes (à Détroit, notamment, je crois mais ça se fait un peu partout) qui rachètent les armes illégales des gentils membres de gangs des quartiers difficiles sans prosécution et anonymement pour faire "baisser le nombre d'armes en circulation". La logique socialiste gangrène les États-Unis d'une manière assez terrifiante. 

 

Giuliani a fait ca aussi a NYC il me semble, non?

 

Pas racheter, mais juste récupérer dans des containers.

 

Ca me dit quelque chose. Ou alors dans les favelas a Rio?

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Les flics donnaient plutôt l'argent du contribuable et ceci  pour rattraper le laxisme sur les armes.

 

Imaginez le bénéfice pour le criminel : la victime est désarmée et elle a plus d'argent !

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Si c'est un employé de la Navy, ça veut dire que le gouvernement est incapable de détecter les tarés au sein de sa propre armée. Tu voudrais qu'il y arrive au sein de l'ensemble de la population ? On croirait entendre un de ces types qui pensent que le gouvernement peut empêcher l'usage des drogues au sein de la société entière quand il démontre chaque jour qu'il n'y arrive pas dans ses propres prisions !

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Washington est une zone "sans arme".

Connard.

C'est au sein de la marine (donc avec que des gens en armes).

Tu veux supprimer les armes de l'armée, de la marine, de l'aviation ?

Ca va donner, les guerres sans arme.

Connard.

T'es en forme, actuellement.

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J'adore comment les braqueurs courent comme des lapins terrorisés dans la microseconde où les choses ne se passent plus comme ils l'avaient fantasmé.

Ce qui est globalement logique : un lion qui attaque un autre lion le fait parce qu'il estime avoir des chances de remporter le combat sans se faire trop de bobos (ou pas de bobos). Dès lors que le risque devient trop grand (le lion attaqué se révèle plus solide que prévu), le lion attaquant lâche l'affaire. C'est vrai aussi pour à peu près tous les animaux territoriaux (les humains sont territoriaux).
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Sortie cette semaine du livre d'Alain Laurent : "En finir avec l'angélisme pénal", en réponse à ceux qui veulent en finir avec "le populisme pénal".

 

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Interview l'année dernière par Institut Coppet.

Comme si cela ne suffisait pas, et c’est un élément nouveau qui accroît encore sa malfaisance foncière, le socialisme à la française s’est depuis au moins deux décennies toujours plus culturellement gauchisé sous l’influence de son « écolo-boboisation » et de l’influence prépondérante qu’y exerce désormais la bourgeoisie intellectuelle de gauche et d’extrême gauche. Méprisant et délaissant les salariés modestes accusés de « populisme », il s’est voué à la défense de tout ce qui est réputé « exclu » et « stigmatisé » : délinquants et détenus, cancres, chômeurs et endettés volontaires, squatteurs, fraudeurs « sociaux », « minorités visibles », « racaille », sans-papiers et dévots de la charia. Bref, de tous ceux qui contreviennent à la simple observance des « règles de juste conduite » (Hayek) assises sur la responsabilité de soi, le respect des droits de propriété d’autrui et le droit de vivre en sûreté – qu’il faudrait… laisser faire et laisser passer, c’en est la version socialiste évidemment contrefaite et antithétique de celle des libéraux cohérents. Le socialisme est ainsi devenu le principal foyer de confection et de propagation de la tyrannie du « politiquement correct » (l’anti-sécuritaire, la religion de l’ « Autre »…) qui empoisonne la vie sociale et intellectuelle en France. Et qui, en conjuguant pillage et angélisme, détruit à petits feux le peu de vraies libertés dont nous disposons.

Le ressort de cette extension du domaine de la lutte et le lien entretenu avec la social-étatisation sont clairs bien que peu souvent perçus : c’est l’égalitarisme, cette corruption de l’idée classique et légitime d’égalité (hommes et femmes, électeurs…). Égalité, donc, entre individus productifs et créateurs et individus irresponsables et assistés, entre citoyens de souche et immigrés illégaux, entre citoyens respectueux des droits des autres et délinquants, entre civilisations fondées sur le primat de la liberté individuelle et civilisations tribales théocratiques et monolithiques, entre parents et enfants ou enseignants et élèves. Mais tout en maintenant ou accroissant quelques inégalités révélatrices : entre agresseurs et victimes devant la Justice, ou simples citoyens et oligarques de la nomenklatura d’État…

 

http://www.institutcoppet.org/2012/05/08/lhorreur-socialiste-par-alain-laurent/

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