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25 minutes ago, Gilles said:

On voit bien que ça ne sert à rien de vouloir tout mettre dans le panier, ni d'aller chercher un complot de la moitié de l'humanité là où l'irrespect général (partiellement culturel) et l'insécurité suffisent à faire la différence sur le harcèlement de rue.

À noter que la notion de catcalling est initialement américaine avant de s'implanter en France. Donc il y a encore de l'espoir pour notre culture.

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Pourquoi quoi ?

Pourquoi la notion est apparue là-bas ? Parce que ce sont eux qui mènent la réflexion sur ces questions.

Pourquoi ça dédouane un peu la culture française ? Parce que ça illustre que ça n'arrive pas spécifiquement chez nous.

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Tu dis que ce sont les américains qui mènent la réflexion sur le harcèlement de rue, la preuve étant l'emploi du mot "catcalling" qui n'a pas d'équivalent en français.

 

Je reste dubitatif et tente un trolling foireux en inversant le tout avec le mot entrepreneur qui n'a pas d'équivalent en anglais.

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Oh, ok. La différence étant que la notion de catcalling (avec ses connotations féministes) est apparue très récemment (c'est du même ordre que le manspreading, mansplaining etc.). Je ne connais pas l'histoire de la notion d'entrepreneur mais elle est sans doute apparue à une époque où la réflexion sur le sujet était menée en français.

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Il y a 2 heures, Tramp a dit :

On dit que la pauvreté crée la violence. Mais la conclusion de la science éco est pourtant inverse : c'est la violence qui crée la pauvreté quand la cooperation crée de la valeur.

 

Les deux s'auto-entretiennent. Les pauvres ont moins à perdre à foutre le boxon.

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Il y a 5 heures, Lancelot a dit :

Oh, ok. La différence étant que la notion de catcalling (avec ses connotations féministes) est apparue très récemment (c'est du même ordre que le manspreading, mansplaining etc.). Je ne connais pas l'histoire de la notion d'entrepreneur mais elle est sans doute apparue à une époque où la réflexion sur le sujet était menée en français.

 

Le mot entrepreneur a je crois été inventé par Jean-Baptiste Say, qui a je crois enseigné aux USA.

 

 

Edit: bon en fait non, mais je me souviens d'une histoire la dessus dans le dictionnaire du libéralisme de nemo. Genre le bouquin de Say à servi de base au professeur d'économie de l'université de Virginie ou quelque chose comme ça

 

Edit edit: à l'époque le bouquin de say (le traité d'économie je crois) faisait référence en la matière et était très considéré. La encore je renvoies au dico de nemo. 

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il y a 6 minutes, NoName a dit :

Le mot entrepreneur a je crois été inventé par Jean-Baptiste Say, qui a je crois enseigné aux USA. 

Je n'ai pas souvenir qu'il ait enseigné aux USA, mais c'est en effet lui qui a inventé le mot (à une époque où, précisément, la réflexion sur ce sujet était menée en français). ;)

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Il y a 6 heures, Lancelot a dit :

Pourquoi quoi ?

Pourquoi la notion est apparue là-bas ? Parce que ce sont eux qui mènent la réflexion sur ces questions.

Pourquoi ça dédouane un peu la culture française ? Parce que ça illustre que ça n'arrive pas spécifiquement chez nous.

Pourquoi y aurait-il de l'espoir pour notre culture ? Parce qu'on aurait ignoré plus longtemps que d'autres un problème spécifique à la moitié de la population de nos contrées ?

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Si ce problème était si typiquement lié à la culture française comme on a pu le lire ici, c'est étonnant que les féministes françaises aient eu besoin d'attendre plusieurs années après qu'il soit décrit aux États-Unis par des américains pour en prendre conscience.

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Il y a 4 heures, Lancelot a dit :

Si ce problème était si typiquement lié à la culture française comme on a pu le lire ici, c'est étonnant que les féministes françaises aient eu besoin d'attendre plusieurs années après qu'il soit décrit aux États-Unis par des américains pour en prendre conscience.

 

Personne n'a attendu que les américains mettent un mot dessus pour constater le harcèlement de rue. Il ne faut pas non plus tout rapporter aux SJW d'outre-Atlantique...

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Il y a 3 heures, Fagotto a dit :

C'est même un point de vue classique dans la majorité des sociétés conservatrices, 

 

Bien des aspects du féminisme de la troisième vague donne l'impression d'un conservatisme victorien à l'envers.

 

Il y aurait un article génial à faire sur ce thème.

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il y a 2 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Bien des aspects du féminisme de la troisième vague donne l'impression d'un conservatisme victorien à l'envers.

 

Il y aurait un article génial à faire sur ce thème.

 

Une partie du corpus féministe me semble provenir des considérations protestantes et puritaines sur le corps de la femme. 

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à l’instant, Johnnieboy a dit :

Une partie du corpus féministe me semble provenir des considérations protestantes et puritaines sur le corps de la femme. 

 

Je ne sais pas, il faudrait que je me plonge un peu plus dans les écrits féministes U.S pour vérifier, et j'ai bien la flemme.

 

Mais plutôt qu'une filiation intellectuelle avec le puritanisme, on a plutôt l'impression qu'un discours a priori complètement opposé abouti à des énoncés quasi-similaires, mais inversé. Il a plutôt une analogie structurelle qu'une filiation intellectuelle. C'est très étonnant.

 

D'ailleurs j'ai découvert ce machin hier: https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_féministe

 



les sciences économiques sont traditionnellement focalisées sur des sujets dits « culturellement masculins » comme l'autonomie, l'abstraction et la logique

o_O

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15 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Bien des aspects du féminisme de la troisième vague donne l'impression d'un conservatisme victorien à l'envers.

 

Il y aurait un article génial à faire sur ce thème.

 

Camille Paglia en parle assez souvent.

Sur ce sujet, ne pas oublier le mouvement féministe anti-porno, assez important aux US. 

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il y a 8 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Je ne sais pas, il faudrait que je me plonge un peu plus dans les écrits féministes U.S pour vérifier, et j'ai bien la flemme.

 

Mais plutôt qu'une filiation intellectuelle avec le puritanisme, on a plutôt l'impression qu'un discours a priori complètement opposé abouti à des énoncés quasi-similaires, mais inversé. Il a plutôt une analogie structurelle qu'une filiation intellectuelle. C'est très étonnant.

 

D'ailleurs j'ai découvert ce machin hier: https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_féministe

 

 

 

o_O

Ne sais tu pas que la science, les mathématiques, la logique et la raison sont des instruments d'oppression bourgeoises et donc machistes ?

 

Je rigole pas, j'ai vraiment lu des conneries dans ce genre là. Du lyssenkisme pur jus. 

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il y a 3 minutes, NoName a dit :

Ne sais tu pas que la science, les mathématiques, la logique et la raison sont des instruments d'oppression bourgeoises

 

Honnêtement, à part des tarés isolés et irrécupérables comme Rancière et les maoïstes post-68, l'opposition "science bourgeoise" / "science prolétarienne" n'a guère eu de succès (je parle bien sûr des pays du Bloc de l'Ouest).

 

Mais apparemment les féministes veulent concurrencer aux écolos et les post-modernes sur le marché du rejet de la science à gauche.

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17 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

Bien des aspects du féminisme de la troisième vague donne l'impression d'un conservatisme victorien à l'envers.

 

Il y aurait un article génial à faire sur ce thème.

Il y a une explication assez simple à mon avis : fondamentalement il s'agit d'une idéologie basée sur l'identité collective. Les individus ne peuvent être définis que par leur appartenance à des catégories (d'où les présentations à rallonge "en tant que cis-black-trans-whatever..." et la tendance à vouloir multiplier ces catégories). Or fondamentalement ces catégories sont des ensembles de stéréotypes auxquels nous serions contraints de nous conformer. L'image de la femme pour un féministe est la même caricature que l'image de la femme pour un puritain, ça découle des mêmes stéréotype mais avec une couche égalitariste en plus. Typiquement "les femmes sont faibles donc il faut leur accorder un traitement spécial pour qu'elles soient égales aux hommes".

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il y a 23 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Je ne sais pas, il faudrait que je me plonge un peu plus dans les écrits féministes U.S pour vérifier, et j'ai bien la flemme.

 

Mais plutôt qu'une filiation intellectuelle avec le puritanisme, on a plutôt l'impression qu'un discours a priori complètement opposé abouti à des énoncés quasi-similaires, mais inversé. Il a plutôt une analogie structurelle qu'une filiation intellectuelle. C'est très étonnant.

 

D'ailleurs j'ai découvert ce machin hier: https://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_féministe

 

C'est dans la veine de Christine Delphy qui se voyait répondre par ses amis marxistes que les femmes n'étaient pas exploitées économiquement, donc elle a pondu dans L'Ennemi principal une théorie de l'exploitation via le "travail gratuit" des femmes.

 

Cela s'intègre d'une façon plus large dans la critique qui est faite à l'économie de ne pas se préoccuper de la sphère non-marchande.

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il y a 27 minutes, Corned beef a dit :

C'est dans la veine de Christine Delphy

 

Le bon côté de Delphy, c'est qu'elle a été l'une des très rares en France a attaquer la validité de la théorie marxiste de l’extraction de plus-value.

 

Maintenant, vu les théories qu'elles ont pondues à côté...

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