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Vers la faillite des États (et au-delà)


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Invité rogermila

J'ai l'impression qu'avec les agences de notation ça marche comme ça: elles refusent pendant très longtemps de dégrader une note, puis elles hésitent jusqu'au jour où elles dégradent et enchainent derrière avec plusieurs dégradations de suite, comme si le fait d'avoir commencé à larguer le caca les détendait pour le reste.

C'est de la foutaise.

Le problème américain est politique et même raciste.

Les milieux financiers ne veulent pas d'une ré-election d'Obama, c'est tout.

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C'est de la foutaise.

Le problème américain est politique et même raciste.

Y'a pas de problème de dette ? En fait c'est que des salauds de spéculateurs racistes, rien que des méchants ?

Ouf, me voilà rassuré ! Merci Roger !

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Invité rogermila

Y'a pas de problème de dette ? En fait c'est que des salauds de spéculateurs racistes, rien que des méchants ?

il y a toujours eu une dette importante aux Etats-unis et bien avant l'arrivée d' Obama au pouvoir.

Ce problème est carrément exacerbé actuellement car il est donné favori pour une re-election et tous les politiciens racistes veulent le faire chuter avec ça.

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il y a toujours eu une dette importante aux Etats-unis et bien avant l'arrivée d' Obama au pouvoir.

Certes mais enfin :

01/22/2009 10,626,877,048,913.08

08/04/2011 14,564,970,167,709.38

depuis qu'il est à la maison blanche c'est environ 4,000,000,000,000.00 (4T, ou si vous préférez 4 000 Milliards) de plus soit une hausse 40%!

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Ce problème est carrément exacerbé actuellement car il est donné favori pour une re-election et tous les politiciens racistes veulent le faire chuter avec ça.

En fait, roger est un analyste politique encore plus fin qu’il n’est un économiste visionnaire.

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C'est de la foutaise.

Le problème américain est politique et même raciste.

Les milieux financiers ne veulent pas d'une ré-election d'Obama, c'est tout.

Dette en 2008: 10.000 milliards de dollars

Dette en 2011: 14.500 milliards

Le plafond d'endettement vient d'être rééchelonné de 900 milliards de dollars, donc on atteindrait pour sûr plus de 15.000 milliards en 2012. Chapeau! Jamais un président n'avait autant endetté l'Amérique, et surtout jamais en aussi peu de temps (Bush l'a fait en 8 ans, Obama en 3 ans).

En pourcentage du PIB, 58% en 2000, 72% en 2008, plus de 100% en 2011 selon les dernières annonces du trésor. Même pas durant le new deal et la seconde guerre mondiale (là j'ai un doute, mais de toute façon c'était un autre contexte) on avait atteint un tel pourcentage digne de la Grèce. Les USA se sont hellénisés durant Obama et tu nous sors ta fine analyse de journaliste du monde diplodocus croisé avec un troll?

Les dépenses de l'Etat fédéral seulement, ont atteint 26% du PIB, un niveau jamais atteint auparavant, et les déficits ont atteint les 1500 milliards de dollars (contre 250 en 2008).

Ce type est un gros nul, une escroquerie marketing de la bien-pensance américano-européenne, un amateur, un type sans vision, juste une belle gueule avec des grosses oreilles.

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C'est de la foutaise.

Le problème américain est politique et même raciste.

Les milieux financiers ne veulent pas d'une ré-election d'Obama, c'est tout.

yo yo yo rogermila en force yo yo yo !

trollmila troll !

yo !

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Le plafond d'endettement vient d'être rééchelonné de 900 milliards de dollars, donc on atteindrait pour sûr plus de 15.000 milliards en 2012. Chapeau! Jamais un président n'avait autant endetté l'Amérique, et surtout jamais en aussi peu de temps (Bush l'a fait en 8 ans, Obama en 3 ans).

En tant temps de "paix", durant la deuxième guerre mondiale la dette US avait considérablement augmentée passant de 40% au début du conflit à près de 120% du PIB à la fin.

Modifié par h16
orth
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Chapeau! Jamais un président n'avait autant endetté l'Amérique, et surtout jamais en aussi peu de temps (Bush l'a fait en 8 ans, Obama en 3 ans).

Face à cet état de fait, une position gauchiste entendu ce matin consiste à dire que c'est à cause des multiples plans de sauvetage "qu'il a fallu faire pour sauver les banques" - et par la même occasion le monde tout entier.

L'administration Obama n'avait pas d'autre choix car on ne pouvait pas "laisser crever les pauvres". Obama est une victime du secteur de la finance. C'est la crise du capitalisme. :toufou:

En tant de "paix", durant la deuxième guerre mondiale la dette US avait considérablement augmentée passant de 40% au début du conflit à près de 120% du PIB à la fin.

Ils ont ensuite payé 50% de leur dette grâce à l'inflation. Fastoche.

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Depuis un certain temps il y a un joli graphe qui circule montrant qu'en fait la dette laissée par Bush est bien pire, et qu'une partie de la dette laissée par Obama provient des décisions de Bush de réduire les impôts :

(badurl) http://www.politicalruminations.com/2011/07/us-debt-the-debt-ceiling-and-the-deficit.html (badurl)

Elle est amusante leur façon de compter :mrgreen:

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En tant temps de "paix", durant la deuxième guerre mondiale la dette US avait considérablement augmentée passant de 40% au début du conflit à près de 120% du PIB à la fin.

Je n'avais pas accès aux chiffres de la seconde guerre mondiale, mais effectivement c'était bien ce que je me disais, et puis c'était en temps de guerre, le calcul de la dette face au PIB quand on doit mener une guerre face aux nazis et aux japonais est plutôt secondaire même si important.

Face à cet état de fait, une position gauchiste entendu ce matin consiste à dire que c'est à cause des multiples plans de sauvetage "qu'il a fallu faire pour sauver les banques" - et par la même occasion le monde tout entier.

L'administration Obama n'avait pas d'autre choix car on ne pouvait pas "laisser crever les pauvres". Obama est une victime du secteur de la finance. C'est la crise du capitalisme. :toufou:

Le lavage de cerveau ça marche bien en France, surtout quand on ne lit pas ce qui se passe ailleurs ou juste courrier international.

Depuis un certain temps il y a un joli graphe qui circule montrant qu'en fait la dette laissée par Bush est bien pire, et qu'une partie de la dette laissée par Obama provient des décisions de Bush de réduire les impôts :

http://www.political…he-deficit.html">(badurl) http://www.political…he-deficit.html (badurl)

Elle est amusante leur façon de compter :mrgreen:

De là à passer de 10000 à 15000 milliards de dette, mais oui bien sûr, c'est juste la faute à Bush, et il n'y a que de l'argent frais donné aux banques rien en rapport avec l'Obamacare, on y croit dur comme fer. Jamais vu autant de mauvaise foi que chez les supporters d'Obama.

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Résumé du rapport :

Notre agence nouvellement fondée a récemment été informée du fait qu’un illustre concurrent accorde actuellement la note AA+ aux USA (ce qui signifie « la capacité de l’emprunteur à répondre à ses obligations financières est très élevée »), et AAA à la France (ce qui signifie « la capacité de l’emprunteur à répondre à ses obligations financières est extrêmement élevée »). Nous ne connaissons pas les critères que ce concurrent a utilisés pour obtenir ces résultats et ces notes particulièrement généreuses (même après une légère révision de celle des USA).

Pour notre part, l’utilisation de critères comptables et financiers classiques nous a conduit à accorder la note CCC, perspective négative pour les USA, et B-, perspective négative pour la France (en suivant la même grille de notation que ce concurrent).

Ces notes classent donc les obligations de ces deux pays respectivement dans le bas et dans le milieu de la catégorie « junk bond ».

Détail du rapport :

USA :

Le budget actuel (2011) établi par le gouvernement US fait état de recettes égales à 2173,7 milliards de $, et de dépenses égales à 3818,8 milliards de $, ce qui signifie que cet état dépense 75% de plus que ce qu’il gagne.

Par ailleurs, la dette totale de l’état US s’élève actuellement à 9894,8 milliards de $ (dette intragouvernementale non comprise), auxquels s’ajoutent 2 444,4 milliards de $ de dettes des collectivités locales et états fédérés. Cela représente 5,7 années de recettes fiscales, recettes qui ne parviennent de toute façon même pas à couvrir 56,9% des dépenses de l’état US.

Les prévisions budgétaires établies pour les 5 années, indiquées dans le même fichier excel à venir nous apparaissent par ailleurs hautement fantaisistes :

Le gouvernement pense ainsi, dans ses dernières prévisions, obtenir une hausse de ses recettes budgétaires de plus de 38% en deux ans (les recettes passeraient de 2173 à 3003 milliards entre 2011 et 2013), sans augmenter les impôts, et aucune baisse significative des dépenses n’est envisagée.

Bien qu’ayant longuement fait appel à notre imagination, nous ne voyons pas quel événement économique permettrait une telle hausse des recettes fiscales. En fait, celles-ci pourraient même baisser, sous l’effet d’un retour à une situation de récession liée au fait que l’état US n’a plus la capacité budgétaire pour augmenter son déficit et relancer l’économie par de nouveaux plans keynésiens.

Pour ces raisons, il nous apparaît que les USA sont actuellement vulnérables au niveau de leur capacité à rembourser leurs dettes, et que cette capacité dépend entièrement de la présence de conditions économiques très favorables, et de la volonté des créanciers à continuer à refinancer une dette qui augmente rapidement.

Ces critères correspondent à la définition de la note CCC.

Par ailleurs, compte tenu de l’absence de volonté réelle de prendre en compte les problèmes budgétaires actuels, et du fait que la balance des paiements fortement déficitaire ne permettra pas un apport de liquités permettant de couvrir même partiellement les besoins de l’état US, la perspective de la note CCC des USA est établie à « négative.

France :

Le budget actuel prévu pour les 4 années à venir (2011 à 2014) est disponible ici (page 24) :

Le budget 2010 de la France faisait état de recettes nettes de 273,3 milliards d’€, et de dépenses de 424 milliards d’euros. Les recettes ne couvraient donc que 64 % des dépenses de cet état.

Par ailleurs, la dette publique de la France s’élève actuellement à un peu plus de 1600 milliards d’euros, soit 5,9 années de recettes fiscales (qui ne suffisent même pas à couvrir 2/3 des dépenses engagées).

Le budget 2011 prévoyait un début de réduction du déficit (4,3% du PIB au lieu de 7,7%). Cependant, ces chiffres ont déjà été revus fortement à la hausse, le déficit 2011 étant maintenant prévu à 5,7% du PIB (l’ensemble de la presse a montré son sens critique et sa capacité de distanciation habituelle en parlant d’une « trajectoire de réduction du déficit public inchangée »).

Les prévisions établies pour les années suivantes ne prévoient aucune réduction des dépenses, mais une hausse des recettes de 17,5% entre 2011 et 2013. Bien que cela soit légèrement moins fantaisiste que la hausse de recettes de 38% espérée par le gouvernement US, nous ne voyons là non plus pas quels facteurs économiques permettraient une telle hausse des recettes, dans un contexte où la conjoncture économique européenne se dégrade sensiblement.

Par ailleurs, la France a récemment contracté des engagements dans le cadre du FESF, pour garantir les dettes de pays actuellement en très grande difficulté.

De notre point de vue, ces engagements (159 milliards d’€ pour le moment, en attendant d’autres programmes éventuels) ont de fortes chances de se traduire par de fortes pertes et risquent d’alourdir sensiblement du déficit français.

Pour ces raisons, il nous apparaît que la France, avec un déficit un peu moins important que celui des USA, dispose encore marginalement de la capacité à répondre à ses obligations vis à vis de ses créanciers, uniquement dans un contexte économique favorable. Toute dégradation de ce contexte entamerait probablement cette capacité.

Cela correspond aux critères d’une note B-

Compte tenu de l’absence de volonté réelle de prendre en compte les problèmes budgétaires actuels, et du fait que la balance des paiements qui se dégrade sensiblement depuis plusieurs années ne permettra pas (contrairement au Japon) un apport de liquidités permettant de couvrir même partiellement les besoins de l’état français, la perspective de la note B- de la France est établie à « négative ».

fish.png

(vu chez Mr Fish)

Avertissement à l'attention des autorités légales et judiciaires (on ne sait jamais !) : Le contenu de ce "rapport" me semble malheureusement être le fidèle reflet de la réalité, toutefois cette nouvelle agence de notation existe seulement dans mon imagination, existence qui est donc à prendre au second degré…tout comme les merveilleux AA+ ou AAA de Standard & Poors, Fitch et Moody's d'ailleurs.

Ceux qui sont à la recherche d'une vraie agence de notation, un peu plus sérieuse que les agences US ou anglaises, pourront aller voir du coté de Dagong.

http://www.objectifeco.com/economie/anticipations-tendances/article/loic-abadie-rating-s-initie-la-notation-des-usa-a-ccc-et-de-la-france-a-b-perspective-negative

:lol:

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Ce qui m'a frappé c'est cette phrase : Les recettes ne couvraient donc que 64 % des dépenses de cet état.

En points de PIB le déficit n'a pas l'air méchant, mais tout de même, ça fait une belle casserole de 150 milliards quand même. Et rien que pour 2010…

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D'abord, est-il exact que ces agences de notation ont bénéficié d'une sorte d'agrément d'Etat leur conférant un statut particulier par rapport à la concurrence ?

C'est une vraie question. Parce que je suis une nioube.

Ensuite, si c'est exact, l'idée de ce type (abrogation de cette position privilégiée sous bénédiction d'Etat) devrait aller dans le bon sens, non ?

(badurl) http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/08/regulateurs-et-legislateurs-ont-confere-aux-agences-de-notation-le-statut-d-oracle_1557218_3234.html (badurl)

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Ce qui m'a frappé c'est cette phrase : Les recettes ne couvraient donc que 64 % des dépenses de cet état.

En points de PIB le déficit n'a pas l'air méchant, mais tout de même, ça fait une belle casserole de 150 milliards quand même. Et rien que pour 2010…

Donc en %age des dépenses le déficit est de 36 % et en %age des recettes : 56 %…

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C'est de la foutaise.

Le problème américain est politique et même raciste.

Les milieux financiers ne veulent pas d'une ré-election d'Obama, c'est tout.

Etre opposé à ce que fait Obama, c'est être raciste ? Et être opposé à ce que fait Sarkozy, c'est mépriser les personnes verticalement déficientes ? Et si l'autre conne était passée, s'opposer à elle aurait été sexiste ? :rolleyes:

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Et être opposé à ce que fait Sarkozy, c'est mépriser les personnes verticalement déficientes ?

<–<

Blague à part, je suis sidéré. Obama est tout sauf noir. Un noir, c'est un mec dans un ghetto, qui galère. C'est la figure social dont je parle. Le père de Barack Hussein Obama est un économiste, un politicien. Barack est un patricien, certainement pas un nigger, au sens où les rappeurs l'entendent.

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<img src='http://www.liberaux.org/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/dry.gif' class='bbc_emoticon' alt='<–<' />

Blague à part, je suis sidéré. Obama est tout sauf noir. Un noir, c'est un mec dans un ghetto, qui galère. C'est la figure social dont je parle. Le père de Barack Hussein Obama est un économiste, un politicien. Barack est un patricien, certainement pas un nigger, au sens où les rappeurs l'entendent.

Voila. :chine:

Obama bounty: noir à l'extérieur, blanc à l'intérieur…

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En plus du point de vue strictement noir c'est un blanc. ^^

Bon, métisier mis à part son élection a quand même fait sangloter de joie pas mal de blacks aux USA et dans le monde.

D'un point de vue pratique c'est cette projection émotionnelle qui compte.

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D'abord, est-il exact que ces agences de notation ont bénéficié d'une sorte d'agrément d'Etat leur conférant un statut particulier par rapport à la concurrence ?

C'est une vraie question. Parce que je suis une nioube.

Ensuite, si c'est exact, l'idée de ce type (abrogation de cette position privilégiée sous bénédiction d'Etat) devrait aller dans le bon sens, non ?

1-

Pour emprunter à la banque centrale il faut apporter des titres en gage, dotés d'une bonne notation. Seule le AAA était admis avant la crise. A présent entre les quantitative easing de la fed, la BCE qui accepte les bons grecs en gage, et se met à acheter des bons espagnols italiens et autres, on a pas fini de rigoler (et de voir les prix monter dans les trimestres à venir quand les hamster du trésor et des banques centrales pédaleront comme des fous dans leur tambour à imprimer des billets électroniques pour faire des superquantitative supereasing).

2-

Les banques ont le privilège légal d'émettre du crédit. En contrepartie elles ont des obligations légales plafonnant divers ratios. A l'échelle internationale, transposée dans les droits nationaux, se trouvent les impératifs spécifiés aux termes des accords Bâle II (actif) et Bâle III (en cours de mise déploiement). Certains de ces ratios portent sur les risques évalués par les agences de notations, ou la présence d'obligations d'état ou de titres ayant de bonnes notations.

3-

Les places boursières obligent les entreprises dont les titres son cotés de documenter le risque associé, et de le faire noter.

Pour ces trois aspects, certaines agences de notations sont agrées. En pratique il n'y a que 3 agences de notations globales, qui bénéficient d'un large privilège légal dans la planète financière. On peut difficilement ne pas spécifier d'agrément, sinon des agences de notation complaisantes vont voir le jour. Dans l'idéal il faudrait avoir plusieurs agences agréées par pays, et quand un client ferait appel à une agence ayant ponctuellement une mission d'évaluation globale celle-ci sous-traiterait à des agences agrées dans les différents pays concernés. En pratique c'est difficile à organiser car le marché des agences de notation pour entreprises cotées ne justifie pas une infinité de prestataires, et parcequ'on peut difficilement permettre aux dictatures dures ou moles de spécifier leurs propres agences de notations qui seraient toutes à la botte des puissants et pipoteraient les étrangers. La solution de l'oligopole des 3 agences de notation n'est pas non plus satisfaisante. L'Europe s'en dotera sans doute d'une d'ici quelques mois, sous une forme inféodée à la BCE, ou indépendante en Suisse, ou autre. La Chine a la sienne.

Un autre moyen serait d'abolir le privilège des banques et de changer de système financier. Mais cela demande heu… un peu de réflexion et de pouvoir politique pour cela !

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<img src='http://www.liberaux.org/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/dry.gif' class='bbc_emoticon' alt='<–<' />

Et bien pour t'avoir revu debout récemment, tu es moins petit que ce dont je me souvenais (à moins que tu ne portes des talons) ; tu es plus grand que l'Elyséen.

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dry.gif

Blague à part, je suis sidéré. Obama est tout sauf noir. Un noir, c'est un mec dans un ghetto, qui galère. C'est la figure social dont je parle. Le père de Barack Hussein Obama est un économiste, un politicien. Barack est un patricien, certainement pas un nigger, au sens où les rappeurs l'entendent.

Assez d'accord. Et de toute façon il est métis, pas noir, donc Roger dit n'importe quoi.

Les places boursières obligent les entreprises dont les titres son cotés de documenter le risque associé, et de le faire noter.

C'est cette obligation de notation qu'il faut faire sauter, et obliger les émetteurs à informer de la nature du produit financier et de son collatéral, pour éviter l'assymétrie d'information qui a eu lieu avec les subprimes où se cachaient divers sous-produits adossés a des prêts immobiliers pourris etc etc…et les investisseurs n'étaient même pas au courant.

Pour ces trois aspects, certaines agences de notations sont agrées. En pratique il n'y a que 3 agences de notations globales, qui bénéficient d'un large privilège légal dans la planète financière. On peut difficilement ne pas spécifier d'agrément, sinon des agences de notation complaisantes vont voir le jour. Dans l'idéal il faudrait avoir plusieurs agences agréées par pays, et quand un client ferait appel à une agence ayant ponctuellement une mission d'évaluation globale celle-ci sous-traiterait à des agences agrées dans les différents pays concernés. En pratique c'est difficile à organiser car le marché des agences de notation pour entreprises cotées ne justifie pas une infinité de prestataires

Le client ne doit plus être l'émetteur de produit financier mais bien l'investisseur, au contraire je crois que dans un tel système le nombre d'agences de notation peut se multiplier sans jamais atteindre une taille critique.

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C'est cette obligation de notation qu'il faut faire sauter, et obliger les émetteurs à informer de la nature du produit financier et de son collatéral, pour éviter l'assymétrie d'information qui a eu lieu avec les subprimes où se cachaient divers sous-produits adossés a des prêts immobiliers pourris etc etc…et les investisseurs n'étaient même pas au courant.

Tout a fait, il n'y a rien de plus frustrant pour un investisseur qui cherche a cibler une entreprise pour son business physique que de voir sa trésorerie rapporter une part non négligeable de ses revenus par des placements financiers plutôt que d'être utilisée pour faire croitre l'activité.

Que les entreprises qui veulent avoir une réserve de trésorerie souhaitent la faire fructifier, c'est normal, mais les trésoriers vont souvent trop loin, cachés derrière des bilans opaques parce que liés a la notation officielle et non a l'exposition détaillée de leur position aux investisseurs.

Si je veux acheter de la dette grecque, j'achète de la dette grecque tout seul comme un grand, si j'achète des actions d'un constructeur automobile, c'est pas pour qu'il achète de la dette grecque avec !

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Invité rogermila

Le coup de colère de jean Claude Trichet contre les chefs de gouvernement qui font de la démagogie electoraliste en ne réduisant pas les dépenses.

"Ce que nous attendons, c'est que les gouvernements fassent ce que nous considérons être leur travail, à la hauteur de leurs responsabilités. Nous avons demandé de manière extrémement claire pendant les derniers jours au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions et d'accélérer le retour à une situation budgétaire normale",

"Nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol, nous avons demandé à l'ensemble des gouvernements européens, les Dix-Sept, d'accélérer les décisions très importantes qu'ils ont prises le 21 juillet",

"Ce que nous demandons, c'est que l'ensemble des décisions qui ont été prises le 21 juillet soient mises en oeuvre le plus rapidement possible".

http://www.latribune…ur-travail.html

Et en réponse Valérie Pecresse se réjouit du maintien de la notation de la france et annonce…… qu'aucune mesure nouvelle n'est prévue dans l'immédiat.

:icon_ptdr: :icon_ptdr:

Valérie Pécresse, ministre du Budget, a confirmé que la France tiendra ses engagements pour conserver sa note AAA qui lui permet d'être en position optimale pour emprunter sur les marchés financiers.

"Pour la conserver, il faut garder le cap du redressement de nos finances publiques. Nous allons continuer à baisser le déficit budgétaire. Notre trajectoire de retour aux équilibres publics est la bonne",

. Elle n'a cependant annoncé aucune mesure nouvelle

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"Ce que nous attendons, c'est que les gouvernements fassent ce que nous considérons être leur travail, à la hauteur de leurs responsabilités. Nous avons demandé de manière extrémement claire pendant les derniers jours au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions et d'accélérer le retour à une situation budgétaire normale",

La norme c'est quoi si ce n'est le déficit!

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