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Liberté d'expression


Messages recommandés

Drumond, si c'est pas du trolling international.

 

Je viens de lire sa fiche sur Wikipédia, je connaissais pas...  (La France juive, 1 200 pages en 2 volumes) :o

 

Au passage, je vois que Drumont était apprécié de Bernanos, et comme je me souviens que Juan Asensio est spécialiste de Bernanos, je suis allé faire un tour sur son site, avant de trouver ça :

 

"Les toutes premières lignes du Salut par les Juifs de Léon Bloy sont la preuve accablante que l'antisémitisme, malgré ses innombrables transformations historiques, présente des caractéristiques constantes. Changez ainsi, dans les lignes qui suivent, «M. Drumont», appelé par Bloy «l'acéphale contempteur de Sem» (p. 39) par «M. Soral» ou bien, puisqu'il s'agit de lui, «Alain Soral», et vous serez convaincus par mes dires : «SALUS EX JUDÆIS EST. Le Salut vient des Juifs ! J'ai perdu quelques heures précieuses de ma vie à lire, comme tant d'autres infortunés, les élucubrations antijuives de M. Drumont, et je ne me souviens pas qu'il ait cité cette parole simple et formidable de Notre-Seigneur Jésus-Christ, rapportée par saint Jean au chapitre quatrième de son Évangile» "

 

http://www.juanasensio.com/archive/2013/01/17/le-salut-par-les-juifs-de-leon-bloy.html#more

 

Tout se rejoint, c'est fantastique :lol:

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Ah les cons. Quand on pense que ces censeurs bénéficient des mânes de l'argent spolié aux contribuables.

 

capture-plein-ecran-15032013-180919.bmp.

Ou alors ils trollent. Ce qui n'est pas complètement impossible, mais je n'ai plus d'infos fraîches de l'intérieur de la Licra depuis un certain temps.
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Pas de liberté pour les ennemis de la République. Contre les ennemis de l'intérieur, le Comité de Salut Public rétablira  la Loi sur les Suspects.

 

Sauvons la République des extrémismes
 
LE MONDE | le 03.07.2013

Après la mort de Clément Méric, le premier ministre a ouvert la voie à la dissolution de groupes politiques d'extrême droite sans pour autant en donner une liste exhaustive.
 
Il importe de rappeler les limites des interdictions qui ne visent que des groupes, mais laissent vaquer hommes et idées. Les anciens militants peuvent non seulement échapper à toute surveillance mais aussi se radicaliser. Or la seule interdiction de structures n'est pas en mesure de résoudre l'affaiblissement de la communauté républicaine. La contestation des valeurs égalitaires, une "altérophobie" tantôt antisémite tantôt islamophobe, tantôt les deux, sont des dynamiques sociales puissamment à l'oeuvre. Celles-ci réclament une politique globale alliant répression des troubles à l'ordre public et réintégration sociale des agents de déstabilisation de l'ordre républicain.
 
Pour le volet répressif, chacun sait que le skinhead menace moins la République, en tant que culture commune et contrat social, que ne le fait la banalisation de l'assignation à leur origine ethnique et cultuelle de certains de nos compatriotes. Disqualifier le skinhead est plus facile que d'interpeller ceux qui, élus, universitaires, hommes et femmes de presse, diffusent des conceptions altérophobes dont le style feutré est bien plus dommageable qu'un défilé de crânes rasés. Une répression républicaine ne saurait se limiter à viser la seule haine émanant du Lumpenproletariat. Au contraire : les discours de haine, les actes discriminatoires, la domination sociale sont d'autant plus efficaces qu'ils sont exercés par ceux qui, situés en haut de l'échelle sociale, savent en atténuer la visibilité et donc en limiter la dénonciation.
 
Mais lutter contre la haine, c'est aussi lutter contre les causes de son émergence. Car la confiance dans la République est aussi affaiblie par le bal des affaires, dont l'impact est d'autant plus grand que la crise se prolonge. La République doit donc combattre avec la même visibilité et le même acharnement les délinquants en cols blancs que ceux en cols bruns ; les premiers, de par les rancoeurs qu'ils suscitent, ne manquant pas de favoriser la prolifération des seconds.
 
Bien qu'il ne s'agisse pas de prime abord d'un même combat, la République doit faire savoir sa fermeté par l'instauration de peines planchers, de privation de droits civiques pour ceux qui menacent son contrat social, que ce soit pour incitation à la haine, violence, discrimination en raison de l'ethnie, la confession, le genre, la nationalité, l'orientation sexuelle ou pour détournement de fonds publics. On ne pourra pas faire reculer l'adhésion aux thèses d'extrême droite en faisant l'économie de la répression d'une corruption qui menace autant le pacte républicain que la lutte contre le racisme. Cette privation de droits civiques est certes insignifiante pour le skinhead, mais des élus et hommes de médias devraient être ainsi plus soucieux des conséquences de leur discours.
 
Par ailleurs, on ne saurait viser de jeunes gens non intégrés sans revenir à ceux qui légitiment dans leur fauteuil un passage à la violence. La liberté d'expression est un bien précieux : si elle est enlevée aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires, c'est que l'on juge que la contestation permanente de la légitimité de l'Etat appelle des signes de son raffermissement.
 
La manifestation projetée un temps par Riposte laïque et Résistance républicaine contre "les islamo-racailles" et les "antifas", les défilés des Indigènes de la République faisant l'apologie de groupes terroristes, relèvent de l'agitation factieuse permanente qu'assurent ces structures depuis plusieurs années. S'il faut dissoudre, alors il importe autant de frapper des groupes qui se livrent à la violence, comme la Ligue de défense juive, que ceux qui construisent socialement cette violence.
 
En somme, il faut considérer que, au stade où nous en sommes d'accommodation de notre société aux haines, il importe de mettre en place un dispositif capable de réprimer aussi bien en haut qu'en bas. Le dépôt de plainte pour incitation à la haine ne doit plus être le fait sporadique d'associations : l'Etat doit systématiquement rappeler à l'ordre républicain ceux qui s'en écartent.
 
Cela passe peut être par un dispositif voué à ce fait, comme cela existe en Allemagne, et non sans penser également à l'exemple du pôle financier : l'instauration d'une structure permanente de veille et saisine du juge quant aux infractions aux principes fondamentaux de la République. En ce qui concerne des ressortissants étrangers condamnés pour de tels faits, la procédure d'expulsion reste la plus adéquate.
 
Cela signifie enfin un travail d'intégration des citoyens aux normes républicaines. La République n'est pas un marché idéologique ouvert. Elle ne peut tenir dans un rapport consumériste à ses valeurs, où les individus prendraient ce qui leur sied et se réfugieraient ensuite derrière leur individualisme libéral. Il est en ce sens symptomatique que nombre de nos concitoyens ne trouvent rien à redire aux discours qui, sous couvert de lutte contre le communautarisme, subvertissent les valeurs républicaines en établissant une hiérarchie des civilisations, revenant en ce sens à des représentations coloniales.
 
L'instauration de cours de morale républicaine est déjà un premier pas en ce sens. Dans le même esprit, les cours d'éducation civique doivent devenir effectifs. Matière sans épreuve au baccalauréat, les heures qui lui sont dévolues sont dans les faits utilisées pour tenter d'absorber le pléthorique programme d'histoire-géographie. Ce dernier doit justement être repensé non pour imposer un savoir officiel, mais réintroduire du commun : tout le long du cursus scolaire, instaurons un cours d'histoire-géographie de la France, venant compléter le cours général actuel et instituant un socle culturel commun.
 
Posons-nous enfin la question de savoir si la défiance à l'égard des élites et l'exutoire xénophobe ne tient pas aussi au fait que près d'un cinquième des électeurs ne voit pas son vote traduit dans la représentation politique. Intégrons donc aussi ceux qui votent à l'extrême droite. Il nous faut soit une part de députés élue à la proportionnelle, soit, mieux encore, un Sénat élu au suffrage universel direct.
 
Plutôt que d'instaurer un cordon sanitaire autour des hommes et des femmes et d'ouvrir toutes les fenêtres à leurs idées, faisons l'inverse : assurons à ceux qui jouent le jeu des institutions que leur propos peut venir s'exprimer dans les instances législatives, refusons toute compromission idéologique. Ne nous contentons pas de la facilité qui consiste à ostraciser des groupes marginaux : mettons-nous nous-mêmes en cause, pour fabriquer du commun.
 
Nicolas Lebourg (Historien des extrêmes droites) et Stéphane François (Politologue spécialiste des extrêmes droites)

 

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  • 2 months later...

 

Première mise en examen en France pour "apologie du terrorisme"

Traducteur de la revue en ligne d'Al-Qaida Inspire, un homme de 26 ans, habitant en Normandie, est poursuivi pour "apologie du terrorisme" et "provocation à la commission d'actes de terrorisme". C'est la première mise en examen en France pour ce type de délit depuis que la loi, votée en 2012, le permet.

 

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  • 1 month later...
  • 1 month later...

Léon Bloy censuré par les tribunaux de la néo-inquisition.

 

Défense de Léon Bloy

 Par Alexis Galpérine
 Publié le 27/11/2013

Léon Bloy.

Publié il y a 121 ans, maintes fois réédité, « Le Salut par les Juifs » est aujourd'hui censuré par une décision de justice. Son arrière-petit-fils, Alexis Galpérine, réagit.À la suite d'une plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), le juge des référés de Bobigny a ordonné, mercredi 13 novembre, la censure partielle du Salut par les Juifs de Léon Bloy. Une décision étonnante, lorsqu'on sait que ce livre a été régulièrement réédité depuis sa parution au Mercure de France en 1892. Il est disponible chez différents ­éditeurs. C'est sa présence au catalogue d'une maison d'édition (Kontre Kulture) occupée à remettre en circulation plusieurs textes antisémites, dont La France juive, d'Édouard Drumont, le livre qui a motivé la colère que laisse éclater Léon Bloy dans Le Salut par les Juifs, qui semble avoir troublé le discernement des avocats de la ­Licra et des juges de Bobigny. Léon Bloy, qui qualifie à plusieurs reprises l'antisémitisme de « crime » dans son Journal (collection « Bouquins », Laffont), ne peut aucunement être confondu avec Édouard Drumont. Nous avons reçu cette mise au point d'Alexis Galpérine, violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et arrière-petit-fils de Léon Bloy.
 

PAR ALEXIS GALPÉRINE:

Devant le jugement rendu en référé par le tribunal de Bobigny, qui censure Le Salut par les Juifs, la famille de Léon Bloy se doit de réagir, non pas sur le ton d'une vertueuse indignation, mais pour rétablir certains faits incontes­tables et aisément vérifiables. Voir le nom de Bloy associé à celui d'Édouard Drumont et autres colporteurs de la propagande antisémite n'est pas seulement pé­nible, et même extrêmement douloureux, c'est à l'évidence un contresens énorme, et non innocent, qui ne peut manquer de faire bondir les connaisseurs de l'œuvre bloyenne.

Il ne peut être question ici, dans le cadre d'une tribune, d'entrer dans le détail de la pensée de Bloy, de portée essentiellement théologique, et qui appellerait d'amples développements. Cela a été fait cent fois par des personnalités venues d'horizons différents et dont l'autorité morale ne saurait être mise en doute.

Pour le lecteur averti, il n'est nul besoin de se référer aux écrits les plus éloquents sur la destinée ­d'Israël. Pour les autres, on peut recommander de se reporter à un chapitre du Sang du pauvre, consacré à un poète yiddish oublié, et considéré généralement comme l'un des plus beaux textes sur le peuple juif et sur sa souffrance multiséculaire.(...)

http://www.lefigaro.fr/livres/2013/11/27/03005-20131127ARTFIG00338-defense-de-leon-bloy.php

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Juste pour savoir free jazz, la maison d'édition Kontre Kulture, tu sais dans quel genre d'univers elle gravite?

 

Je connais pas, mais il est dit dans cet article que cette maison publie des auteurs d'extrême droite. Je n'en ai rien à foutre, c'est la censure de textes classiques de la littérature française qui est scandaleuse, en purgeant les passages qui ne sont pas conformes à la ligne du parti, comme au temps de l'URSS. En plus Bloy n'était pas antisémite, c'est une censure scélérate qui s'ajoute aux multiples atteintes à la liberté d'expression et à la répression croissante des comportements incorrects.  

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Je connais pas, mais il est dit dans cet article que cette maison publie des auteurs d'extrême droite. Je n'en ai rien à foutre, c'est la censure de textes classiques de la littérature française qui est scandaleuse, en purgeant les passages qui ne sont pas conformes à la ligne du parti, comme au temps de l'URSS. En plus Bloy n'était pas antisémite, c'est une censure scélérate qui s'ajoute aux multiples atteintes à la liberté d'expression et à la répression croissante des comportements incorrects.  

C'est dans la galaxie d'Alain Soral. http://www.egaliteetreconciliation.fr/

 

Regarde les logos situés sur la barre horizontale grise. Kontre Kulture est en premier.

 

Les masques tombent dis donc. :lol:

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Mais je me contrefous d'Alain Soral. En revanche il est clair que ces procédés de censure d'un de nos plus grands écrivains, par des associations d'apprentis Torquemada suceurs d'argent public, ressemblent de plus en plus à ceux de l'URSS. Outre que cette censure est totalement contre-productive, cela va faire une publicité du tonnerre à cette maison d'édition.

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C'est un peu pour gagner des sousous non ? Cf cet article.

 

En effet, surement s'en foutent-ils de Léon Bloy, et même de censurer Léon Bloy, mais si on ajoute Soral à l'équation, on a quelqu'un de susceptible d'anti-sémitisme, donc condamnable par la justice, donc condamnable à verser des sous.

 

Je me demande bien pourquoi et à quel titre c'est la Licra qui profite d'ailleurs ; en tant que représentante des juifs offensés ?

 

 

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C'est un peu pour gagner des sousous non ? Cf cet article.

En effet, surement s'en foutent-ils de Léon Bloy, et même de censurer Léon Bloy, mais si on ajoute Soral à l'équation, on a quelqu'un de susceptible d'anti-sémitisme, donc condamnable par la justice, donc condamnable à verser des sous.

Je me demande bien pourquoi et à quel titre c'est la Licra qui profite d'ailleurs ; en tant que représentante des juifs offensés ?

Aucun projet de civilisation c'est juste pour l'oseille.

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  • 3 weeks later...

Le gouvernment britannique pense à vos enfants

 

On vous propose de les protéger de la Pornographie mais également de

  • Violent material
  • Extremist and terrorist related content
  • Anorexia and eating disorder websites
  • Suicide related websites
  • Alcohol
  • Smoking
  • Web forums
  • Esoteric material
  • Web blocking circumvention tools

 

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  • 3 weeks later...

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