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Programme économique 2012


John Connor

Messages recommandés

Bah, les besoins ponctuels seront probablement régis par un contrat spécifiant la rupture unilatérale, mais on peut supposer que la rémunération sur ces contrats sera supérieure, comme pour l'intérim actuellement.

Dans l'intérim il n'y a pas de rupture unilatérale puisqu'il y a de fait acceptation par les deux parties de la date de fin du contrat.

Après il reste les contrats sans date de fin et/ou début genre emplois agricole saisonnier ou contrat de mission mais là aussi il y a acceptation par les deux parties sur le fait que le contrat est signé pour une période définie dans le temps.

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Pour le contrat de travail, il me semblerai logique de reporter dans chaque contrat existant les parties collectives (conventions sectorielles, code du travail), et de permettre en parallèle une liberté sur les nouveaux contrats, je suis convaincu que les syndicats ont un potentiel de valeur ajoutée considérable au moment de la négociation du contrat individuel et que des conventions collectives de fait émergeraient (probablement basées sur les conventions légales existantes), au détail près qu’elles seraient optionnelles.

+1, il s'agit du vrai rôle des syndicats.

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Je suis de ceux qui pense que même pour le derniers des grouillots un licenciement sans motifs ni indemnité n'est pas valable, car je le répète un contrat qui lie deux parties ne peut être rompu à l'initiative d'une seule des partis sans un motif légitimes ni compensation.

La compensation a exercer par le salarié étant la réalisation d'un préavis après avoir démissionner et pour l'employeur une indemnité financière pour un licenciement sans motif et ceux même si rien de tout cela ne figurent dans le contrat, car je pense que la jurisprudence ira dans ce sens là.

Si ça se trouve, ça arrange également certains grouillots de pouvoir rompre le contrat sans aucun motif ni préavis, non ?

@Rocou : d'accord, merci, en réalité je suis un socialiste, et tu m'as fait voir la Lumière. Si on en est au point où tu me contredis quand je dis que les homo sapiens femelle ont une durée de gestation de 9 mois, estons-en là. :facepalm:

:mrgreen:

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Si ça se trouve, ça arrange également certains grouillots de pouvoir rompre le contrat sans aucun motif ni préavis, non ?

Pour n'importe quel salarié il serait préférable de pouvoir partir du jour au lendemain, tout comme il serait préférable pour n'importe quel employeur de pouvoir licencier qui bon lui semble sans raisons, ni indemnités.

Il s'agit de trouver le bon équilibre entre les intérêts du salarié et de l'employeur et pour ça rien de mieux que de laisser-faire les contractants et le cas échéants la justice.

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Pour pousser l'AE, je me suis laissé dire qu'on pourrait, par défaut, affecter un numéro de SIRET à tous les citoyens majeurs, avec les papiers pré remplis envoyés au domicile, etc… Comme les gens ont un naturel à l'inertie, ça ferait encore tomber une barrière mentale au fait de ne rien faire (et dans tous les cas, si pas d'activité en AE, pas de charges, donc ça ne changerait rien pour le pantouflard).

Et par défaut, tous les citoyens pourraient avoir une AE, et pas de restrictions floues pour les fonctionnaires (à part peut-être pour les fonctions régaliennes et les pompiers. Je me dis qu'un pompier/un secouriste qui fait ses quart et qui est crevé parce qu'il fait double ou triple journée sera mauvais pour lui et pour les autres, voire dangereux). Ainsi, les types planqués dans un bureau apprennent aussi ce que c'est de subir ce qu'ils font subir aux autres…

C'est une arnaque en vrai. Si il est vrai que tu ne cotises (charges + impôt libératoire) que pour un CA réalisé, c'est différent au niveau de l'impôt sur le revenu.

L'administration fiscale intègre ton revenu pour calculer le % à appliquer, % qui sera appliqué sur tes revenus autres que AE (alors que sur ceux de l'AE tu as déjà payé 2% d'impôt). C'est compliqué, le lièvre a été levé lors des déclaration revenus 2010.

En plus, l'exonération de CFE dure 2 ans (ou 3), ensuite CA ou pas, tu dois t'en acquitter..

Moi, je suis sortie de ce système.

Pour n'importe quel salarié il serait préférable de pouvoir partir du jour au lendemain, tout comme il serait préférable pour n'importe quel employeur de pouvoir licencier qui bon lui semble sans raisons, ni indemnités.

Il s'agit de trouver le bon équilibre entre les intérêts du salarié et de l'employeur et pour ça rien de mieux que de laisser-faire les contractants et le cas échéants la justice.

Ca dépend de ton expérience, de ton réseau, de tes qualifications, du marché du travail…

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C'est une arnaque en vrai. Si il est vrai que tu ne cotises (charges + impôt libératoire) que pour un CA réalisé, c'est différent au niveau de l'impôt sur le revenu.

L'administration fiscale intègre ton revenu pour calculer le % à appliquer, % qui sera appliqué sur tes revenus autres que AE (alors que sur ceux de l'AE tu as déjà payé 2% d'impôt). C'est compliqué, le lièvre a été levé lors des déclaration revenus 2010.

En plus, l'exonération de CFE dure 2 ans (ou 3), ensuite CA ou pas, tu dois t'en acquitter..

Moi, je suis sortie de ce système.

Le régime a été pourri par l'administration qui exècre tout ce sort un tant soit peu du système. Je doute que cela ait été voulu par leurs initiateurs.

Il faudrait un coup de rabot pour supprimer toutes ces contraintes débiles qui se sont ajoutées au gré des humeurs de quelques fonctionnaires aigris.

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Le scénario possible pour 2012 :

- Hollande nomme un sectaire à Matignon, Aubry voire Montebourg, pour donner des gages au peuple de gauche, avec Mélenchon, Duflot et compagnie.

- Face à la débâcle financière due aux premières réformes importantes, changement de cap, tournant de la rigueur, une période hard s'ensuit. Le FN provoque peu ou prou l'implosion de la droite, et voit un axe de Dupont-Aignan à Lionel Lucca arriver. Il passe structurellement à une base électorale de 30%

- La misère s'installe durablement, on observe révolte sur révolte (agriculteurs, précaires, fonctionnaires, djeunes de banlieue, etc.) avec des épisodes séditieux dans les principales villes de France. Des milices d'auto-défense jabialiennes se forment un peu partout. Valls est nommé à Matignon, Dominique Strauss-Kahn est incarcéré à la prison de Fresnes pour exhibitionnisme durant un sommet du G20 (il est ministre de l'économie).

- La gauche perd élections sur élections, la droite molle remporte 2017 avec des socialistes jetés de l'Assemblée comme des malpropres, comme en 1993 (la droite avait alors pratiquement 500 députés sur 577)

- Et là, catastrophe des catastrophes, la France est placée sous la tutelle du Roi des Belges, vu que ce pays est entre-temps devenu le Qatar de l'Europe.

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Le scénario possible pour 2012 :

- Hollande nomme un sectaire à Matignon, Aubry voire Montebourg, pour donner des gages au peuple de gauche, avec Mélenchon, Duflot et compagnie.

- Face à la débâcle financière due aux premières réformes importantes, changement de cap, tournant de la rigueur, une période hard s'ensuit. Le FN provoque peu ou prou l'implosion de la droite, et voit un axe de Dupont-Aignan à Lionel Lucca arriver. Il passe structurellement à une base électorale de 30%

- La misère s'installe durablement, on observe révolte sur révolte (agriculteurs, précaires, fonctionnaires, djeunes de banlieue, etc.) avec des épisodes séditieux dans les principales villes de France. Des milices d'auto-défense jabialiennes se forment un peu partout. Valls est nommé à Matignon, Dominique Strauss-Kahn est incarcéré à la prison de Fresnes pour exhibitionnisme durant un sommet du G20 (il est ministre de l'économie).

- La gauche perd élections sur élections, la droite molle remporte 2017 avec des socialistes jetés de l'Assemblée comme des malpropres, comme en 1993 (la droite avait alors pratiquement 500 députés sur 577)

- Et là, catastrophe des catastrophes, la France est placée sous la tutelle du Roi des Belges, vu que ce pays est entre-temps devenu le Qatar de l'Europe.

Les milices d'auto-défense jabaliennes, je crois que c'est vraiment ce qui m'a le plus fait peur dans ce scenario :mrgreen: .

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Le régime a été pourri par l'administration qui exècre tout ce sort un tant soit peu du système. Je doute que cela ait été voulu par leurs initiateurs.

Il faudrait un coup de rabot pour supprimer toutes ces contraintes débiles qui se sont ajoutées au gré des humeurs de quelques fonctionnaires aigris.

Tout à fait. L'idée initiale devait paraître trop libérale. "Quoi, des gens qui vont savoir ce que c'est de se débrouiller tout seul, et de rendre des comptes à un client ? Pouah !"

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1. Suppression de l'impôt sur le revenu, sur les succesions, sur le tabac, l'alcool, les dividendes, les plus values et de l'ISF

2. Baisse de l'impôt sur les sociétés à 19.6%

3. Transformation de la TVA en impôt sur la consommation de 5%

4. Ouverture à la concurrence en matière de Sécurité Sociale

5. Adoption d'un régime de retraite sur le modèle suédois

6. Plafonnement des revenus ouvrant aux allocations familiales et transferts dans la mesure du possible aux entreprises privées et à des caisses de compensations

7. Retour à la loi de 1893 en matière d'accident du travail

8. Liberalisation du droit du travail

9. Suppression du financement publique des syndicats, partis politiques et associations

10. Privatisation des entreprises publiques ( y compris France Télévisions) à raison d'un quart pour des investisseurs institutionnels et trois quart distribués aux français.

Dans l'ensemble, c'est le "programme" qui me plaît le plus sur ce fil. Avec quelques précisions liées aux commentaires qu'il a suscités :

1. rien à reprocher à cela

2. je serais curieuse de savoir comment a été calculé ce taux, très précis. Et aussi de comment cette imposition est répartie : pour le moment la forte imposition des entreprises est dûe aussi aux cotisations sociales diverses et variées, non? Exemple : si on donne la possibilité aux entreprises d'"économiser" au fur et à mesure d'un contrat le montant de la contrepartie financière qu'elles devront payer si elles veulent rompre le contrat (au lieu que tout transite par les assedic), ça pourrait limiter l'impôt, non? De même que de nombreuses autres cotisations.

3. pourquoi pas, ça fait une bonne source de revenus constants. Mais la TVA a un coût de gestion, puisqu'elle est prélevée pour les uns (consommateurs) et déduites pour les autres (producteurs). Il serait intéressant de chiffrer ce coût!

4. j'aime bien l'idée si elle est accompagnée de la libéralisation des hôpitaux et des centres de soins. Je ne sais pas trop ce qu'ils feront de la dette de la sécu, par contre.

5. c'est une sorte de système par capitalisation déguisé en un système de répartition, visiblement. Plus proche d'un système viable, donc. Sauf que je ne vois pas trop comment passer d'un système à l'autre sans pousser à la rue toute une génération, voire deux. Il paraît qu'il y a un fil entier là-dessus, donc je ne rentre pas dans le débat.

6. je suis à fond pour les transferts.Pour le plafonnement en revenu en particulier, je trouve que cela pose le problème d'une incitation négative, donc pourquoi pas un complément venant d'institutions privées pour les revenus les plus faibles? Sinon, j'ajouterai que les allocations ont un coût de gestion important et que leur uniformisation serait pas mal non plus.

7. je ne suis pas spécialiste, donc pas d'avis sur la question

8. tout à fait pour. Mais j'aimerais réagir sur les commentaires.

Un contrat de travail doit prévoir des obligations en cas de rupture des deux côtés, en terme de temps et de compensations financières. Premièrement, c'est un contrat, donc on ne peut pas s'en dégager comme ça sans conséquence. Deuxièmement, former un employé a un coût pour une entreprise, et choisir un emploi plutôt qu'un autre a un coût d'opportunité pour le salarié, donc ils n'ont aucune raison de s'engager l'un envers l'autre s'ils peuvent perdre leur investissement en deux temps trois mouvements.

Par contre, ces coûts et les durées/conditions de travail varient tellement en fonction des secteurs, qu'il me paraît contre-productif de créer un contrat de travail "unique". Disons plutôt qu'il ne doit pas exister de contrat de travail type, mais plutôt l'obligation de l'existence d'un contrat ; il me semble que le plus logique serait l'obligation de choisir un contrat type lié à un domaine d'activité et à ses exigences (ça existe déjà, c'est le principe des conventions collectives), avec une marge de modification de ce contrat type pour chaque employeur.

9. il serait temps, en effet!

10. pas sûr que ce soit le meilleur choix de tout vendre : certaines entreprises détenues par l'Etat pourraient être rentables si elles étaient mieux gérées, et il gagnerait à les garder comme source de revenus (autre que l'impôt) plutôt que de les vendre une bonne fois pour toutes. Par contre, modifier le statut des employés et supprimer leurs privilèges seraient une bonne idée d'économie. Particulièrement pour les entreprises qui sont vendues ou ont été vendues, proposer aux anciens employés un nouveau statut ou un licenciement (je pense à l'absurdité du statut des employés de France Télécom après la privatisation).

Pour ce qui est de la répartition des revenus des ventes, il me semblerait plus judicieux de rembourser la dette avec plutôt que de l'offrir aux français. Puisque de toute façon, à moins de se mettre en faillite, c'est à nous que l'Etat va présenter la note, autant l'alléger un peu.

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Pour n'importe quel salarié il serait préférable de pouvoir partir du jour au lendemain, tout comme il serait préférable pour n'importe quel employeur de pouvoir licencier qui bon lui semble sans raisons, ni indemnités.

Juste, sauf que :

Pour n'importe quel salarié il serait préférable d'avoir un préavis et une indemnité en cas de départ forcé, tout comme il serait préférable pour n'importe quel employeur d'avoir un préavis et une indemnité en cas de vacance forcée du poste…

Il ne reste plus qu'à trouver un milieu acceptable pour les deux, de façon à ce que les deux parties acceptent de signer un contrat ensemble.

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2. je serais curieuse de savoir comment a été calculé ce taux, très précis.

Vé petite, ne cherche pas à comprendre, les voix de l'E.tat sont émpénétrables cong !

10. pas sûr que ce soit le meilleur choix de tout vendre : certaines entreprises détenues par l'Etat pourraient être rentables si elles étaient mieux gérées, et il gagnerait à les garder comme source de revenus (autre que l'impôt) plutôt que de les vendre une bonne fois pour toutes. Par contre, modifier le statut des employés et supprimer leurs privilèges seraient une bonne idée d'économie.

Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Même pour des libéraux convaincus, transformer une entreprise publique française en entreprise bien gérée représente un défi sans commune mesure avec toute réalisation humaine accomplie jusqu'à maintenant..

Fresnes c'est parce que c'est le bois dont sont fait les queues de billards?

Plutôt du bois de boulogne je dirais.

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Pour le contrat de travail, il me semblerai logique de reporter dans chaque contrat existant les parties collectives (conventions sectorielles, code du travail), et de permettre en parallèle une liberté sur les nouveaux contrats, je suis convaincu que les syndicats ont un potentiel de valeur ajoutée considérable au moment de la négociation du contrat individuel et que des conventions collectives de fait émergeraient (probablement basées sur les conventions légales existantes), au détail près qu’elles seraient optionnelles.

Je doute très fortement de l'intérêt des conventions collectives.

Et donc des syndicats.

Pour moi cela me fait penser socialisme.

En effet je ne vois pas pourquoi un syndicat pourrait négocier des choses pour moi.

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En effet je ne vois pas pourquoi un syndicat pourrait négocier des choses pour moi.

Un syndicat connait la boite, connait les contrats passés et les 'bugs' qui ont pu être découverts dans ces contrats, il connait la 'jurisprudence' interprétative des RH et du management, il peut donc assister efficacement le travailleur dans la négociation parce qu'il est expert du domaine, le travailleur n'est pas expert du domaine de la négociation en général et n'est jamais expert de la boite ou il n'a pas bossé avant par définition :-)

Il s'agit tout simplement de la spécialisation des taches, je n'irai jamais négocier un contrat majeur sans un expert du domaine, dans le cadre du marché du travail particulier a une entreprise, l'expert du domaine, c'est le syndicat.

La convention collective, c'est le résultat d'années de débugging du contrat, d'une quantité gigantesque d'itérations de négociation, partir de zéro n'est pas forcément idiot, partir de zéro sans chercher avant a comprendre la raison d'être de chaque règle c'est foncer dans le mur.

Et de fait, en cas de violation de l'esprit du contrat, si l'employeur viole la partie 'culturelle' implicitement acceptée (par exemple, un licenciement pour faute reconnu majoritairement par les autres travailleurs comme injuste), il me semble bien plus sain et naturel de recourir d'abord a l'infra justice locale de la revendication collective des travailleurs et de la négociation que d'aller tout de suite voir un juge.

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Perso je doute toujours du statut salarié/ délégué syndical dans une boite.

On tombera dans les mêmes errements qu'actuellement avec les promotions qui n'existent pas etc etc.

C'est aussi parce qu'on a l'image du syndicalisme en France, qui est à l'ouest. Regarde en Allemagne, ça marche beaucoup mieux, et ils sont plus responsables…

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Un syndicat connait la boite, connait les contrats passés et les 'bugs' qui ont pu être découverts dans ces contrats, il connait la 'jurisprudence' interprétative des RH et du management, il peut donc assister efficacement le travailleur dans la négociation parce qu'il est expert du domaine, le travailleur n'est pas expert du domaine de la négociation en général et n'est jamais expert de la boite ou il n'a pas bossé avant par définition :-)

Il s'agit tout simplement de la spécialisation des taches, je n'irai jamais négocier un contrat majeur sans un expert du domaine, dans le cadre du marché du travail particulier a une entreprise, l'expert du domaine, c'est le syndicat.

La convention collective, c'est le résultat d'années de débugging du contrat, d'une quantité gigantesque d'itérations de négociation, partir de zéro n'est pas forcément idiot, partir de zéro sans chercher avant a comprendre la raison d'être de chaque règle c'est foncer dans le mur.

Et de fait, en cas de violation de l'esprit du contrat, si l'employeur viole la partie 'culturelle' implicitement acceptée (par exemple, un licenciement pour faute reconnu majoritairement par les autres travailleurs comme injuste), il me semble bien plus sain et naturel de recourir d'abord a l'infra justice locale de la revendication collective des travailleurs et de la négociation que d'aller tout de suite voir un juge.

+1 a ceci près qu'une convention collective ne devraient s'appliquer que par entreprise et non par branche.

Une branche c'est trop vaste, au sein d'une branche, il y a une multitude d'entreprises qui fonctionnent différemment.

En outre, l'adhésion à une convention devrait être facultative. C'est extrêmement énervant d'être catalogué dans une branche par l'administration (attribution du code APE) et d'être par conséquent obligé de suivre la convention collective du secteur.

Perso je doute toujours du statut salarié/ délégué syndical dans une boite.

On tombera dans les mêmes errements qu'actuellement avec les promotions qui n'existent pas etc etc.

C'est pourtant bien pratique d'avoir un interlocuteur dans l'entreprise. Le soucis c'est quand cet interlocuteur est irresponsable et se prend pour un "justicier" pour qui la "défense" des salariés signifie emmerder l'employeur.

Ou alors quand l'interlocuteur passe son temps à tenter d'extorquer des "zaquis" à l'employeur et les brandit comme autant de victoires contre l'ennemi.

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C'est pourtant bien pratique d'avoir un interlocuteur dans l'entreprise. Le soucis c'est quand cet interlocuteur est irresponsable et se prend pour un "justicier" pour qui la "défense" des salariés signifie emmerder l'employeur.

Ou alors quand l'interlocuteur passe son temps à tenter d'extorquer des "zaquis" à l'employeur et les brandit comme autant de victoires contre l'ennemi.

C'est quand même parfois pratique d'avoir des emmerdeurs. Là où j'ai bossé, c'était interdit de se syndiquer. Comme j'ai tendance à râler et que je déteste me faire diriger par plus con que moi, et plus glandeur, j'avais tendance à souvent aller gueuler un peu plus haut et un jour la menace est tombée juste avant les élections syndicales : "si tu te présentes ou si tu te syndiques, on te vire". Bien sur, le lendemain je faisais la file à au syndicat libéral pour m'inscrire( icon_mrgreen.gif), et c'est parce que j'avais vraiment autre chose a foutre que je ne me suis pas présenté sur les listes, sinon rien qu'avec mes collègues j'étais élu.

J'ai quand même appris après une formation rapidos que j'avais presté des heures sensées être payées doubles alors qu'on ne m'avait versé qu'un salaire simple. J'ai été faire la tête au carré a mon manager direct qui a prétexté un tas de truc ("frais de salaire bla bla bla"). J'ai failli hurlé quand quelques semaines après on a reçu une lettre pour nous remercier du travail effectué (fin d'année, tout ça) en avançant les millions de bénéfice, avec en cadeau : un stylo bille (pas un beau hein, un crevé machin chinois avec le nom de la boite dessus). J'demande pas un 22ieme mois de salaire, mais putain, payez moi mes heures quoi !

Nan, un syndicat, c'est très utile, si c'est pas des cons, parce que si nul n'est sensé ignorer la loi, impossible de tout connaitre, et parfois, c'est pratique d'avoir un gars rodé au droit du travail si t'as un patron qui pratique un interprétation un peu large du droit…

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Bien sur, le lendemain je faisais la file à au syndicat libéral pour m'inscrire( icon_mrgreen.gif),

Tu n'as jamais pensé à faire la chose pour laquelle tu étais payé, c'est à dire bosser?

Je n'ai jamais compris, aussi bien du temps où j'étais salarié que depuis que je suis employeur, pourquoi certaines personnes signent un contrat puis s'en dédissent dès qu'elles le peuvent. Ma réflexion vaut dans un sens comme dans l'autre.

Je n'ai jamais compris pourquoi il fallait "s'inscrire" dans un syndicat dans la mesure où ce ne sont plus les cotisations, loin de là, qui font le budget du syndicat et que ce dernier n'est plus, depuis longtemps, dans son rôle social d'aide aux salariés dans le besoin (maladie, chômage, etc.). Le seul intérêt de se syndiquer, c'est de protéger son cul et de se ménager des heures de délégations.

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Je doute très fortement de l'intérêt des conventions collectives.

Et donc des syndicats.

Pour moi cela me fait penser socialisme.

En effet je ne vois pas pourquoi un syndicat pourrait négocier des choses pour moi.

Bravo, je te décerne la médaille de la Résistance Contre le Socialisme. Et évite de jouer à des sports d'équipes comme le foot ou le rugby, ce sont des sports collectifs, donc collectivistes, donc socialistes. :facepalm:

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Bravo, je te décerne la médaille de la Résistance Contre le Socialisme. Et évite de jouer à des sports d'équipes comme le foot ou le rugby, ce sont des sports collectifs, donc collectivistes, donc socialistes. :facepalm:

Pour autant, je suis d'accord avec Marlenus, je n'aime pas non plus quand des syndicats négocient des conventions à ma place, ils peuvent négocier aussi des conditions qui ne me plaisent pas.

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Pour autant, je suis d'accord avec Marlenus, je n'aime pas non plus quand des syndicats négocient des conventions à ma place, ils peuvent négocier aussi des conditions qui ne me plaisent pas.

1 - Où as-tu lu que neuneu2k proposait une obligation de le faire?

2 - Les vêtements que tu portes, tu les as fabriqués toi-même? La maison dans laquelle tu vis, tu l'as construite de tes propres mains? La garantie de ton ordinateur, c'est toi qui l'a négocié tout seul, à la main, avec le constructeur?

Bref : tout de même, il y a d'un côté le monde imaginaire, de l'autre le monde réel. Un jeune bleu, un jeune diplômé, est incapable de négocier son contrat, il n'a que trop peu d'expérience. Se faire aider est un plus.

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Tu n'as jamais pensé à faire la chose pour laquelle tu étais payé, c'est à dire bosser?

Je n'ai jamais compris, aussi bien du temps où j'étais salarié que depuis que je suis employeur, pourquoi certaines personnes signent un contrat puis s'en dédissent dès qu'elles le peuvent. Ma réflexion vaut dans un sens comme dans l'autre.

Faire la file pour aller bosser ? Je ne vois pas ou tu veux en venir. Si tu insinues que j'ai pris un congé ou quoi pour ça, je bossais en 3/5ieme donc, c'était un jour off pour moi (et de toute façon je bossais en soirée/nuit ou tôt le matin).

Il ne s'agit pas de se dédire de son contrat, il s'agit de faire respecter les lois. Se syndiquer, qu'on aime ou pas ça, c'est un droit légal. Dire à son ouvrier "si tu te syndique, je te vire", c'est non seulement de l'abus de pouvoir mais aussi, j'estime, me prendre pour un neuneu et me chier dans les bottes. Et si tu me chies dans les bottes, t'en ramassera une partie en retour. Quant à bosser, le jour où j'ai demandé ma démission pour reprendre mes études, en 10 minutes, j'avais en lieu et place un contrat de cadre -que j'ai refusé net et sec-, et chaque fois que j'y retourne pour saluer, on me rappelle combien j'ai ma place "quand je veux" (ce qui n'arrivera jamais, sauf katastrof dans ma vie). Alors, je n'ai aucun regret, et j'aime autant de dire qu'ils ont fini par payer ce qu'ils me devaient.

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Il ne s'agit pas de se dédire de son contrat, il s'agit de faire respecter les lois.

Parfois (euphémisme) les lois sont absurdes et anti-productives. Faire respecter les lois, juste pour les faire respecter, a mon humble avis, c'est idiot. D'autant que dans une boîte, ton job, ce n'est pas d'emmerder le patron mais bien de faire ce pour quoi tu est payé. Par exemple, depuis la défiscalisation des heures supplémentaires, j'ai constaté une grosse volonté des salariés pour faire des heures suppl. Inutile de te dire comment ils sont furieux quand on leur dit qu'ils ont atteint leur quota maxi fixé par la convention collective. Le type qui irait dénoncer le fait que les salariés demandeurs dépassent leur quota, pour moi, c'est un emmerdeur.

De deux choses l'une: soit ton boss ne respectait pas ses engagement vis à vis du contrat que vous aviez signé tous les deux, auquel cas, oui tu as eu raison de lui rentrer dans le lard, soit tu étais payé comme convenu auquel cas je ne comprends pas ta volonté de faire "respecter la loi" si ce n'est pour emmerder ton boss.

Quoiqu'il en soit, ton histoire n'est pas très claire. Un coup il veulent de virer, un coup ils te font un pont d'or? T'as eu raison de les quitter, sont l'air un peu con dans cette boîte icon_mrgreen.gif

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Parfois (euphémisme) les lois sont absurdes et anti-productives. Faire respecter les lois, juste pour les faire respecter, a mon humble avis, c'est idiot. D'autant que dans une boîte, ton job, ce n'est pas d'emmerder le patron mais bien de faire ce pour quoi tu est payé. Par exemple, depuis la défiscalisation des heures supplémentaires, j'ai constaté une grosse volonté des salariés pour faire des heures suppl. Inutile de te dire comment ils sont furieux quand on leur dit qu'ils ont atteint leur quota maxi fixé par la convention collective. Le type qui irait dénoncer le fait que les salariés demandeurs dépassent leur quota, pour moi, c'est un emmerdeur.

De deux choses l'une: soit ton boss ne respectait pas ses engagement vis à vis du contrat que vous aviez signé tous les deux, auquel cas, oui tu as eu raison de lui rentrer dans le lard, soit tu étais payé comme convenu auquel cas je ne comprends pas ta volonté de faire "respecter la loi" si ce n'est pour emmerder ton boss.

Quoiqu'il en soit, ton histoire n'est pas très claire. Un coup il veulent de virer, un coup ils te font un pont d'or? T'as eu raison de les quitter, sont l'air un peu con dans cette boîte icon_mrgreen.gif

La loi prévoit un salaire supérieur entre 23h et 7h, j'estime y avoir droit et pas qu'on me le cache et qu'on rechigne quand je le fais remarquer.

Pour le reste, je les ai fait chier pour pas mal de trucs, mais derrière ça, mon travail était irréprochable, je le sais, ils le savaient, et c'est d'ailleurs pour ça que je me permettais de leurs faire remarquer certains comportements dégeulasses, comme faire venir son personnel, le laisser poireauter dans un coin, lui interdire de partir tout en lui interdisant de pointer et donc d'être payé.

edit : pour que ça soit plus clair, il s'agissait d'une chaîne de restaurants (non, pas Mc Do) avec 250 places assises, le personnel doit pointer, mais si le manager décide qu'il n'y a pas assez de clients à servir, alors, t'attends. Passer sa soirée à attendre un rush, pointer 2h (et donc gagner 18€ brut pour avoir perdu ta fin d'aprèm et ta soirée) et rentrer chez toi, c'était assez courant. Comme j'étais entre les cadres et les ouvriers, c'était toujours à moi de faire tampon. Quand j'ai compris que pour respecter la charte de management (25% de food cost max, 30% de frais de salaire, …), les cadres passaient outre certaines lois (les heures payées doubles, les formations pour produits dangereux -et le matos allant avec-, bouffe périmée quand même servie, …), pendant que la chaîne continuait a engranger des millions, oui, j'ai gueulé, et bien gueulé, et je trouve ça très libéral comme position. Je n'ai jamais compris le libéralisme et la liberté d'entreprise comme le droit de n'employer que des étudiants à raison de 12/15h par semaine par contrat (mais ou il fait écrit "horaire variable" bien sur), tout en les faisant venir sans les payer (et sans les renvoyer chez eux "au cas ou"), sans les payer au tarif de nuit quand ils viennent à 5h du mat pour démonter une cuisine, la nettoyer et la remonter pour qu'elle soit niquel à l'ouverture de 11h -et nier quand on revient avec la preuve 2 semaines plus tard-, … Et je te passe de nombreux autres exemples.

Non pas qu'employer des étudiants à mi-temps soit scandaleux, c'est comme ça je paye mes étude depuis 6 ans, mais les prendre pour des abrutis, non; les menacer et ne pas respecter les conventions de travail, non; etc etc

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