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La dette française aiguise l'appétit spéculatif


Bisounours

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http://www.les-crise…re-eurozone.jpg

Suivant que l'on prenne M1 ou M2 et partant de l'axiome que l'on ne pourra faire autre chose que dévaluer, on court droit à la catastrophe :o

Comment est-il possible que personne ne se soit jamais étonné de vivre non seulement au dessus des moyens de l'état mais à fortiori au dessus encore de la masse totale d'argent en circulation?

Non, on ne vit pas au dessus de nos moyens, si tu as le courage de lire ma démonstration, tu verras que nous sommes dans un système : demande de crédit (donc dette ) égale création monnétaire. Le problème est que le taux directeur demandait par la banque centrale n'existe pas et que nous sommes donc dans une masse monnétaire instable où le taux directeur de la banque centrale doit être généré par la croissance, les bulles financières etc.

en fait, si il n'y a pas de dette, il n'y a pas d'argent… et Cela explique la position de certains analyses Economiques en 2009 qui ont annoncé que le taux directeur devait être négatif pour relancer la croissance.

La dette est normal, elle ne sera jamais remboursé, c'est dû à notre modèle de création monétaire…

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Non, on ne vit pas au dessus de nos moyens, si tu as le courage de lire ma démonstration, tu verras que nous sommes dans un système : demande de crédit (donc dette ) égale création monnétaire. Le problème est que le taux directeur demandait par la banque centrale n'existe pas et que nous sommes donc dans une masse monnétaire instable où le taux directeur de la banque centrale doit être généré par la croissance, les bulles financières etc.

en fait, si il n'y a pas de dette, il n'y a pas d'argent… et Cela explique la position de certains analyses Economiques en 2009 qui ont annoncé que le taux directeur devait être négatif pour relancer la croissance.

La dette est normal, elle ne sera jamais remboursé, c'est dû à notre modèle de création monétaire…

C'est la dette publique qui est le problème.

Cela n'a pas de sens de parler de "la dette" en général.

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en fait, si il n'y a pas de dette, il n'y a pas d'argent…

Exclusivement dans un système à banque centrale, à réserve fractionnaire et à monnaie fiat.

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Non, on ne vit pas au dessus de nos moyens, si tu as le courage de lire ma démonstration, tu verras que nous sommes dans un système : demande de crédit (donc dette ) égale création monnétaire. Le problème est que le taux directeur demandait par la banque centrale n'existe pas et que nous sommes donc dans une masse monnétaire instable où le taux directeur de la banque centrale doit être généré par la croissance, les bulles financières etc.

en fait, si il n'y a pas de dette, il n'y a pas d'argent… et Cela explique la position de certains analyses Economiques en 2009 qui ont annoncé que le taux directeur devait être négatif pour relancer la croissance.

La dette est normal, elle ne sera jamais remboursé, c'est dû à notre modèle de création monétaire…

J'ai bien tout lu, merci pour ce petit exposé ;)

Mais un système comme tu le suggères où la banque centrale reverse les intérêts à l'état ne revient-il pas à permettre à l'état de faire tourner la planche à billets comme avant la loi de 1973 qui devait servir justement à créer ce "un euro" d'intérêt qui n'existe pas pour dissuader les états d'emprunter?

La dette appelle la dette , mais rien n'oblige à s'endetter au départ, non?

Ne peut-on pas dépenser uniquement ce dont on dispose ou éventuellement emprunter mais toujours avec de la monnaie existante à l'origine?

Dans un système basé sur l'or, nous sommes d'accords qu'en dehors de la production des mines ou de la libération ponctuelle d'argent "dormant", la masse monétaire serait quasi toujours constante peu importe la croissance et il serait impossible d'emprunter sans que la banque ne puisse disposer des fonds dans une certaine réserve. En quoi le système causerait-il un obstacle à la production de biens?

En période de production de biens (plus ou moins durables), à masse monétaire égale et sans tenir compte de l'épargne qui dort, les prix baissent, mais en quoi cela dissuaderait davantage les investisseurs qu'un secteur comme (au hasard) les lecteurs de DVD qui se vendaient très cher il y a encore 15 ans et qui s'étant démocratisés ne coûtent presque rien aujourd'hui, sans pour autant décourager à l'innovation dans ce domaine? Du reste, si tous les prix baissent, les entreprises réalisent moins de chiffre en valeur absolue mais cela ne change rien en valeur relative , non?

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Mais un système comme tu le suggères où la banque centrale reverse les intérêts à l'état ne revient-il pas à permettre à l'état de faire tourner la planche à billets comme avant la loi de 1973

Cette loi ne change rien en pratique (et tous les autres pays qui ne l'ont pas ou aucun de ses équivalents constatent la même chose).

Ne peut-on pas dépenser uniquement ce dont on dispose ?

Ah tout de suite, si tu commences à utiliser du bon sens, on ne va jamais s'en sortir !

Dans un système basé sur l'or, nous sommes d'accords qu'en dehors de la production des mines ou de la libération ponctuelle d'argent "dormant", la masse monétaire serait quasi toujours constante peu importe la croissance et il serait impossible d'emprunter sans que la banque ne puisse disposer des fonds dans une certaine réserve. En quoi le système causerait-il un obstacle à la production de biens?

Un système basé sur l'or peut aussi avoir une monnaie fiat et une réserve fractionnaire. Ne mélangeons pas tout.

Si on fixe la monnaie sur la quantité d'or (étalon, donc), on sera en déflation constante. Ce n'est pas sale. Ce n'est pas mal. C'est même bien, mais ça demande un système de prix très souple pour s'adapter (ce qui est actuellement possible, et ne l'était pas il y a 50 ans, d'où les couinements des monétaristes).

En période de production de biens (plus ou moins durables), à masse monétaire égale et sans tenir compte de l'épargne qui dort, les prix baissent, mais en quoi cela dissuaderait davantage les investisseurs qu'un secteur comme (au hasard) les lecteurs de DVD qui se vendaient très cher il y a encore 15 ans et qui s'étant démocratisés ne coûtent presque rien aujourd'hui, sans pour autant décourager à l'innovation dans ce domaine? Du reste, si tous les prix baissent, les entreprises réalisent moins de chiffre en valeur absolue mais cela ne change rien en valeur relative , non?

L'argument général est qu'en déflation, il est toujours rentable d'attendre avant de dépenser (puisque ce sera moins cher demain) : si 100€ achètent 1 lecteur DVD maintenant et 2 dans 1 an, autant attendre 1 an.

Bon, c'est évidemment assez con, puisqu'en pratique, plein de biens n'ont aucune élasticité relative au temps (le sandwiche de demain me nourrira demain, pas aujourd'hui). Et d'autre part, si certains bien peuvent se placer dans la catégorie du "On peut attendre un peu", il y a forcément un moment où les gens n'attendent plus. Exemple typique : les produits hitech. En déflation constante et rapide, si les arguments contre la déflation tenaient, personne n'achèterait jamais un ordinateur ou un téléphone (puisqu'ils seront mieux demain, ou moins cher). Or, ces produits font partie de ceux qui rapportent le plus et font les plus gros marchés. On peut loler.

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NQH,

Je vais essayer :

Mais un système comme tu le suggères où la banque centrale reverse les intérêts à l'état ne revient-il pas à permettre à l'état de faire tourner la planche à billets comme avant la loi de 1973 qui devait servir justement à créer ce "un euro" d'intérêt qui n'existe pas pour dissuader les états d'emprunter?

Non, L'intêret c'est le paiement à l'état assureur en ce cas l'Etat devient vertueux (de gauche comme de droite) car c'est son intêret d'avoir une monnaie stable!

Est-il plus vertu de laisser un organisme public ou privé la gestion d'une monnaie national ou européen…C'est un problème de démocratie, l'argent à la valeur que l'on veut bien lui donner.

La dette appelle la dette , mais rien n'oblige à s'endetter au départ, non?

Pour l'Etat c'est des choix politique : moins d'impots, investissement etc, Pour avoir un bilan à l'équilibre si les recettes son inférieur au dépense , on emprunte, c'est une généralité comptable et administrative (on ne fait que du prévisionnel).

Ne peut-on pas dépenser uniquement ce dont on dispose ou éventuellement emprunter mais toujours avec de la monnaie existante à l'origine?

Non, la monnaie est un moyen d'echange et de stockage…Cela m'étonne que l'on fassse de l'argent avec de l'argent…

Dans un système basé sur l'or, nous sommes d'accords qu'en dehors de la production des mines ou de la libération ponctuelle d'argent "dormant", la masse monétaire serait quasi toujours constante peu importe la croissance et il serait impossible d'emprunter sans que la banque ne puisse disposer des fonds dans une certaine réserve. En quoi le système causerait-il un obstacle à la production de biens?

L'or est un atome qui n'est né de l'exploision de supernovae, la création de l'or 1 millions de degrés. En fait, il n'y en a qu'un quantité limité sur la planéte. Nous sommes donc en face d'une quantité finie d'étalon et la masse monétaire ne pourrait qu'être inflationiste…

J'ai d'ailleurs essayé d'expliquer à des français musulman comment fonctionne notre monnaie…Ils sont toujours persuadés que l'on a des reserves d'or…

En période de production de biens (plus ou moins durables), à masse monétaire égale et sans tenir compte de l'épargne qui dort, les prix baissent, mais en quoi cela dissuaderait davantage les investisseurs qu'un secteur comme (au hasard) les lecteurs de DVD qui se vendaient très cher il y a encore 15 ans et qui s'étant démocratisés ne coûtent presque rien aujourd'hui, sans pour autant décourager à l'innovation dans ce domaine? Du reste, si tous les prix baissent, les entreprises réalisent moins de chiffre en valeur absolue mais cela ne change rien en valeur relative , non?

Là, à la question non? je n'ai pas de réponse

C'est à dire?

Les prix des biens de consommations sont fixés par les lois du marketing industriel, c'est essentiellement des économies d'échelle. En le cas où les matières premières augmentent le prix augmente…même avec la démocratisation alors on va la où les couts salariaux et monnétaire sont plus intéressant(biensûr on préfere te vendre un produit 9,99 euros plutôt que 9,01).

Exemple, si je paie un employe 1000 dollars au USA et que je paie un autre employé en allemagne 1000 euros pour fabriquer le même produit avec un change de 1 dollars pour 1,30 euros , je suis plus avisé de fabriqué aux USA. si 1 dollars = 1euro alors on sait les coût de transport qui entre en jeux… La productivité est assez dépend des taux de change.

Autre exemple, les usines Renault utilisent des robot en France, mais en Roumanie, on remplace les robots par des hommes car c'est moins cher.

Keynes, d'ailleurs, préconisait une monnaie mondiale unique…

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Sinon quand on emprunt de l'argent, ce que la banque nous prête notre argent futur…l'argent que potentiellement nous sommes succeptibles de gagner, c'est pour cela que l'on te prête avec un CDI, un emploi stable et un bon salaire…

En fait, la banque descend le temps vers le futur prend ton argent et le ramène dans le présent afin de te le prêter avec intêret…

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Non, la monnaie est un moyen d'echange et de stockage…Cela m'étonne que l'on fassse de l'argent avec de l'argent…

Oh non, pas encore ce vieux sophisme aristotélicien !

Les prix des biens de consommations sont fixés par les lois du marketing industriel, c'est essentiellement des économies d'échelle. En le cas où les matières premières augmentent le prix augmente…même avec la démocratisation alors on va la où les couts salariaux et monnétaire sont plus intéressant(biensûr on préfere te vendre un produit 9,99 euros plutôt que 9,01).

Non (je vais passer sur le fait que le raisonnement semble n'avoir ni queue ni tête, ce que je met sur le compte de la formulation défectueuse).

Ce ne sont pas les prix des facteurs de production qui impliquent les prix des produits finis (tout au plus impliquent-ils l'offre agrégée des producteurs sur un marché donné) ; au contraire, ce sont les prix des produits qui impliquent les prix des facteurs de production. Pour reprendre un exemple cher à Böhm-Bawerk (et que le hasard m'a fait relire pas plus tard qu'avant-hier), ce n'est pas parce que les actions des sociétés minières valent cher que l'or est a un tel prix ; mais c'est parce que l'or vaut une petite fortune que les actions des sociétés minières prennent de la valeur.

Croire le contraire, c'est une des erreurs majeures des néoclassiques, et ça mène à une incompréhension radicale du rôle du prix sur un marché, et de la place des bénéfices dans une économie.

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Critiques constructives :

L'argent a un autre rôle que l'echange et le stockage?

Croire le contraire, c'est une des erreurs majeures des néoclassiques, et ça mène à une incompréhension radicale du rôle du prix sur un marché, et de la place des bénéfices dans une économie.

Je suis tout ouïe pour que tu m'expliques un prix…selon Böhm-Bawerk.

Je suis en congès un peu de temps:D

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Question subsidiaire :

Quel effet aurait sur la masse monétaire européenne une sortie de l'Euro de la Grèce, Espagne et d'autres?

Les euros circulant dans ces pays seraient détruits? Donc grosse baisse de la masse monétaire européenne? Ou bien seraient-ils dédoublés par des drachmes ou autres et seraient réinjectés dans le reste de l'europe?

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Bonne remarque, si la masse monétaire perdue est supérieure au capital 'perdu', c'est déflationniste et ça peut annuler ou du moins restreindre l'effet des tonnes de pognon sortis de la BCE ces dernières années.

Ça n'élimine pas l'hypothèse inflationniste, mais ça la rends moins mécaniquement inévitable.

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L'argent a un autre rôle que l'echange et le stockage?

Oui. Il véhicule l'information des prix, qui a un rôle central (Jesrad dirait "stigmergique") dans la coordination décentralisée des activités productives.

Je suis tout ouïe pour que tu m'expliques un prix…selon Böhm-Bawerk.

Qu'est-ce qui n'était pas clair dans le message auquel tu réponds ?

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Bonne remarque, si la masse monétaire perdue est supérieure au capital 'perdu', c'est déflationniste et ça peut annuler ou du moins restreindre l'effet des tonnes de pognon sortis de la BCE ces dernières années.

ça n'élimine pas l'hypothèse inflationniste, mais ça la rends moins mécaniquement inévitable.

Donc l'euro pourrait soudainement reprendre une certaine valeur notamment vis à vis de l'or ou du dollar ? le placement dans l'or (dit anti-inflationniste) pourrait prendre du plomb dans l'aile?

Mais est-ce qu'une sortie de l'euro des pays sus-cités détruirait automatiquement les euros en circulation dans ces pays? ils pourraient bien être conservés par ces pays pour éviter de devoir payer des euros au prix fort par la suite, a fortiori si ces pays mènent par la suite avec leur monnaie locale une politique inflationniste, telle que c'est très probable, ils auraient intérêt à conserver des euros, non?

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Mais est-ce qu'une sortie de l'euro des pays sus-cités détruirait automatiquement les euros en circulation dans ces pays? ils pourraient bien être conservés par ces pays pour éviter de devoir payer des euros au prix fort par la suite, a fortiori si ces pays mènent par la suite avec leur monnaie locale une politique inflationniste, telle que c'est très probable, ils auraient intérêt à conserver des euros, non?

Si j'ai bien lu l'article de h16 du jour, c'est déjà ce qui se passe. Les euros transférés des banques grecques aux banques étrangères (ou tout simplement sous le matelas) ne seront pas détruits. Et on peut parier sans risques que les grecs ne vont pas se précipiter pour les changer en drachmes vu la dévaluation qu'ils vont se prendre. Donc, je ne pense pas que l'impact sur la masse monétaire de la zone euro soit si important (sans compter que l'économie de la Grèce est petit comparée au reste de la zone euro). Par contre si l'Italie ou l'Espagne sortait, ce serait une autre paire de manches…

L'euro est une expérience assez nouvelle, mais y a t-il exemple d'autres situations similaires et de comment la masse monétaire a été gérée ? Je pense notamment aux pays décolonisés. Mais vu qu'ils n'avaient pas besoin d'une dévaluation comme la Grèce, l'exemple serait probablement peu intéressant.

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Corrigez moi si je me trompe mais il me semble que chaque banque centrale a une part de la masse d'Euro. Donc passer au Drachme: c'est convertir cette portion.

Au même moment, on remplace la partie fiduciaire en circulation (une semaine). Les grecs ne pourront garder des euros car ceux-ci seront captés à un moment où à un autre tant que la portion de masse d'Euro grec ne sera pas détruit. Là où l'emploi de l'euro risque de perdurer, c'est dans l'économie informelle qui, par nature, évite les banques.

Une fois la phase de remplacement terminée, l'usage de l'Euro peut être interdit dans les commerces.

La plus grosse partie sera celle de la conversion des contrats internationaux libellés en Euro.

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@Docteur ès lettres

Un point de culture générale sur sophisme aristotélicien

.

Aristote n'est pas un sophiste mais un philosophe.

Gorgias fût l'un des plus grands des sophistes du moins le considèretons comme cela à notre époque, dans dans milieu qui n'ont rien a voir avec la dette Greque; un @docteur es lettre devrait savoir cela sans qu'il ne me soit besoin de lui rappeller…

Je suis toujours en attente de contradictions constructives de ma pensée "sophiste aristotélicienne" car , je ne lis pas de litérature sur le monnétarisme ou l'économie (Je travaille et je cultive mon jardin) mais je sais la différence entre un philosophe et un sophiste…

Présente moi, des arguments constructifs car malheureusement le sophiste de nous deux, ce n'est pas moi.

Oui, il faut assumer ces lectures, les assimiler et les débattre sinon , il y a le forum du 20minutes…. monsieur l'animateur…

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Mais c'est qu'il essaye de mordre le machin !

Alors la cheville, c'est plus loin, là tu mordille le pied de table…

Ne poste plus sans présenter tes excuses pour ne pas savoir faire la distinction entre les sophistes et l'erreur logique connue sous le nom de sophisme, sinon, quand on me demandera qui j'ai lourdé, je répondrai 'personne'.

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je sais la différence entre un philosophe et un sophiste…

Ah oui, le sophiste, c'est celui qui produit un raisonnement et des jugements concernant la vérité et la réalité ; le philosophe, lui, c'est celui qui produit un raisonnement et des jugements concernant la vérité et la réalité… mais c'est un philosophe, quoi.

P.S. : Manifestement, tu ne sais pas la différence entre un pseudonyme et un titre. Mon pseudonyme, c'est "Rincevent". Mon titre, c'est "Docteur ès lettres". Quelqu'un dont on connait le nom, l'appeler par son titre, c'est mépriser la personne.

P.P.S. : Je me permet de te conseiller d'obéir gentiment à l'injonction de neuneu2k. C'est un conseil d'ami, il ne faut pas fâcher les gens comme tu le fais.

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@Docteur ès lettres

Un point de culture générale sur sophisme aristotélicien

.

Aristote n'est pas un sophiste mais un philosophe.

Gorgias fût l'un des plus grands des sophistes du moins le considèretons comme cela à notre époque, dans dans milieu qui n'ont rien a voir avec la dette Greque; un @docteur es lettre devrait savoir cela sans qu'il ne me soit besoin de lui rappeller…

Je suis toujours en attente de contradictions constructives de ma pensée "sophiste aristotélicienne" car , je ne lis pas de litérature sur le monnétarisme ou l'économie (Je travaille et je cultive mon jardin) mais je sais la différence entre un philosophe et un sophiste…

Présente moi, des arguments constructifs car malheureusement le sophiste de nous deux, ce n'est pas moi.

Oui, il faut assumer ces lectures, les assimiler et les débattre sinon , il y a le forum du 20minutes…. monsieur l'animateur…

Faut épingler cette discussion.

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Une personne physique ou entreprise vient faire un crédit de 100 euros à sa banque X à 4% d'intérêt, la personne remboursera 104 euros.

La banque X qui n'a pas l'argent et possède en fond propre 10 euros qu'elle ne doit pas prêter car cette argent lui donne de la crédibilité etc. donc elle emprunte à la banque centrale les 100 euros à un taux de 1%. La banque centrale par un système d'imprimerie connue en Europe depuis Gutenberg crée ces 100 euros.

Donc dans 1 an :

La personne physique ou l'entreprise remboursera 104

La banque X devra rembourser 101 euros dans 1 an à la Banque Centrale donc la banque X gagne 3 euros.

La banque centrale récupère ces 100 euros plus 1 euros.

Comment le particulier va t-il trouve les 4 euros qu'il lui manque?

Il va travailler pour rembourser (C'est évident ou rembourser avec une assurance si il perd son travail assurance chômage ou assurance de prêt).

Lors de l'émission des 100 euros par la banque central, la masse monétaire existante devient égale à la masse monétaire initiale (t0) + 100 euros, dans 1 ans, cette masse monétaire, ne pouvant être multipliée par la main divine, sera toujours égal monétaire initiale (t0) + 100 euros. Donc la masse monétaire final après remboursement sera monétaire initiale (t0) -1 euros

C'est faux. La masse monétaire finale (après remboursement des prêts particulier-banque et banque-banque centrale) est exactement la même que l'initiale (sinon le bilan comptable de la banque centrale n'est pas équilibré, les sorties ne sont pas égales aux entrées). La banque centrale n'a aucune raison de détruire l'euro qu'elle a gagné et qui ne fait pas partie de la ligne de crédit de 100 euros créée initialement.

Dans le remboursement d'un crédit, seule la ligne de crédit initialement créée est détruite avec le remboursement de celui-ci.

Si votre raisonnement était cohérent, la question que je poserais est: "pourquoi, à l'instar de la banque centrale, la banque X ne détruit pas elle aussi les 3 euros qu'elle a gagnés?" ou "pourquoi la banque centrale détruit l'euro qu'elle a gagné alors que les autres banques privées ne le font pas ?"

Seule la répartition des 4 euros d'intêrets a été modifiée, de la poche du débiteur vers celles de ses deux créanciers direct (la banque privée) et indirect (la banque centrale).

Si le système de banque centrale entraine l'endettement privé ou étatique, et de nombreuses bulles, c'est justement en créant trop de monnaie par une politique inflationniste qui, initialement, est conduite et voulue comme un booster de croissance mais qui fait de la croissance un peu trop artificielle parfois. C'est ce qui a conduit aux "subprimes" suite à la politique inflationniste par des taux bas ( argent peu cher) de Greenspan.

Et puis, si les banques centrales avaient une politique déflationniste par destruction de la monnaie comme vous le dites, ça se saurait.

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Ah oui, le sophiste, c'est celui qui produit un raisonnement et des jugements concernant la vérité et la réalité ; le philosophe, lui, c'est celui qui produit un raisonnement et des jugements concernant la vérité et la réalité… mais c'est un philosophe, quoi.

C'est pourtant simple : les philosophes ce sont les potes à Platon. Les enfoirés de sophistes, c'est les autres.

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C'est faux. La masse monétaire finale (après remboursement des prêts particulier-banque et banque-banque centrale) est exactement la même que l'initiale (sinon le bilan comptable de la banque centrale n'est pas équilibré, les sorties ne sont pas égales aux entrées). La banque centrale n'a aucune raison de détruire l'euro qu'elle a gagné et qui ne fait pas partie de la ligne de crédit de 100 euros créée initialement. Dans le remboursement d'un crédit, seule la ligne de crédit initialement créée est détruite avec le remboursement de celui-ci. Si votre raisonnement était cohérent, la question que je poserais est: "pourquoi, à l'instar de la banque centrale, la banque X ne détruit pas elle aussi les 3 euros qu'elle a gagnés?" ou "pourquoi la banque centrale détruit l'euro qu'elle a gagné alors que les autres banques privées ne le font pas ?" Seule la répartition des 4 euros d'intêrets a été modifiée, de la poche du débiteur vers celles de ses deux créanciers direct (la banque privée) et indirect (la banque centrale). Si le système de banque centrale entraine l'endettement privé ou étatique, et de nombreuses bulles, c'est justement en créant trop de monnaie par une politique inflationniste qui, initialement, est conduite et voulue comme un booster de croissance mais qui fait de la croissance un peu trop artificielle parfois. C'est ce qui a conduit aux "subprimes" suite à la politique inflationniste par des taux bas ( argent peu cher) de Greenspan. Et puis, si les banques centrales avaient une politique déflationniste par destruction de la monnaie comme vous le dites, ça se saurait.

Non, La masse masse n'est pas constante mais l'argent de la BCE est détruit après la fin du crédit….La masse monétaire n'ai jamais stable

Quand la banque centrale injecte des liquidités, elle augmente la masse monnétaire disponible à prêter aux Banques pendant une période donnée.

La période achevée ,la BCE est remboursé et elle détruit l'argent (c'est comme ça), que fait-elle des intêrets??? ca dépends

Le le bilan comptable de la BCE est à l'équilibre, pas la masse monnétaire sur le graphique de suivant on voit très bien qu'affirmer la stabilité de la masse monétaire M3 est faux

(http://fr.wikipedia….oney_Supply.jpg) ou on peut remettre en question la source mais je te laisse chercher.

La création de monnétaire est inscrite au passif et à l'actif donc je suppose que tu confonds la notion de bilan a l'équilibre et de création monnétaire.

http://www.fairhedge…bilan-de-la-bce

http://www.professeu…-les-deux-ltro/

http://www.paperblog…nt-quel-risque/

Definition de de Wikipédia :

M0 appelée aussi base monétaire ou monnaie centrale représente l'ensemble des engagements monétaires d'une banque centrale (pièces et billets en circulation, avoirs en monnaie scripturale comptabilisée par la banque centrale).

M1 correspond aux billets, pièces et dépôts à vue (515 000 000 000 de billets et de pièces en 2000 dans la zone euro).

M2 correspond à M1 plus les dépôts à termes inférieurs ou égaux à deux ans et les dépôts assortis d'un préavis de remboursement inférieur ou égal à trois mois (comme, par exemple, pour la France, le livret jeune ou le CODEVI, les livrets A et bleu, le compte d'épargne logement, le livret d'épargne populaire…).

M3 correspond à M2 plus les instruments négociables sur le marché monétaire émis par les institutions financières monétaires (IFM), et qui représentent des avoirs dont le degré de liquidité est élevé avec peu de risque de perte de capital en cas de liquidation (ex : OPCVM monétaire, certificat de dépôt, créance inférieure ou égale à deux ans)

M4 correspond à M3 plus les Bons du Trésor, les billets de trésorerie et les bons à moyen terme émis par les sociétés non financières.

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Hank Rearden :

Oui , 100 sont détruit et 1 euro est censé être créé par la croissance….externe?

La BCE a crée 1000 milliards d'euros à un taux directeur de 1% sur 3 ans, ne pensez-vous qu'elle remplace les états planche à billets?

Pour la création monnétaire, l'expliquation est là :

http://www.francecul…er?play=4445567

Cette excellent débat avec mr Lenglet et Mr Duval:

http://www.francecul…er?play=4445577

Pour les autres sujets :

http://www.francecul…s-benassy-quere

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Pourquoi les taux d'emprunt de la France à 10 ans sont-ils si bas?

Apparament d'après ce que j'ai pu lire, ce sont les banques françaises qui achètent massivement de la dette française ces dernier temps et cela me paraît logique car leurs bilans en sont gavés. Si les taux français augmentent fortement leurs bilans se dégraderaient et elles seraient obligées de passer des provisions. Comme elle n'achètent plus de dettes de pays périphériques et que les dettes du nord ne rapportent rien (cf émission allemende à 0%) elles ont intérêts à défendre la dette française. Grâce à la liquidité de la BCE et à leurs filiales de gestion d'actifs elles sont équipées pour soutenir la dette française.

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