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Solussationnaliser la crise en 3 ans crasse au défaut et à l'enflation ?


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Petite video instructive expliquant comment la France s´est dépetrée de ses multiples crises d´endettement au fil des siecles: le défaut ou la nouvelle arme de l´hyperinflation.

Solution radicale mais qui mettrait fin a la crise en a peine 3 ans.

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Ça marche tellement bien que des années après avoir fait défaut l'Argentine est toujours dans la merde. Impossible de se financer, économie en berne et régime keynesien qui menace de la faire sombrer de nouveau… Et ils sont tellement fiers de leur inflation qu'ils en maquillent les chiffres.

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Et quel débat : Personne ne dit que c'est impossible de faire défaut, c'est juste impossible de faire défaut et de continuer d'emprunter comme si de rien n'était.

Or si demain la France s'arrête d'emprunter elle devra malgré le petit délire du type de la vidéo trouver de l'argent pour faire face à ses dépenses courantes.

Et par pitié cessons d'appeler ça austérité. Comme si ne pas s'endetter était à la portée d'aucun gouvernement.

Enfin, venant d'un keykeynesien on peut s'attendre à tout.

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Jusqu'au bout de la vidéo 1, je m'attendais honnêtement à une phrase contre ces crimes mais… ça semble normal d'étriper son créancier, càd la personne ayant eu la bonté ou la naïveté de croire en son gouvernement, selon l'auteur.

Taverne?

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Petite video instructive expliquant comment la France s´est dépetrée de ses multiples crises d´endettement au fil des siecles: le défaut ou la nouvelle arme de l´hyperinflation. Solution radicale mais qui mettrait fin a la crise en a peine 3 ans.

Le problème, c'est que ça ne supprimera pas le coût de la dette.Tout ce que cela va faire, c'est le déplacer et au final, par les conséquences économiques complexes et imprévisibles, on devra de toutes façons en supporter la charge. Qu'il se fasse d'une façon ou d'une autre, l'effondrement du crédit se répercutera sur l'économie.. Peut-être que l'inflation aura un coût politique moindre en dissimulant le coût, mais je n'en suis pas certain.

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Ces vidéos parlent de tout sauf de l'annulation de la dette. Travail de gauchistes, comme d'hab.

Austérité = solution néo-classique = sauvetage de l'Etat + centralisme européen + 20 ans de souffrances

Inflation = solution keynésienne = sauvetage de l'Etat + euthanasie des rentiers + report du problème à dans 20 ans

Défaut = solution libertarienne (relire Lysander Spooner) = chaos politique + disparition de l'Etat Providence + déflation + reconstitution de l'épargne + nouveau cycle de croissance

Pour la première fois depuis longtemps, on a l'opportunité de marquer des points contre l'Etat social-démocrate. Ne la laissons pas passer.

Le défaut fait partie de la solution libérale !

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Je crois qu'au cours de l'histoire, les états surendettés n'ont jamais payé leurs dettes et ont toujours "remboursé" sur le dos de leurs créanciers par 2 mécanismes: le défaut ou l'inflation. Rien de neuf donc. Les gauchistes réinventent l'eau tiède.

La conclusion sur les biens "illégitimes" et les dividendes est top niveau, mélenchonesque. "si vous croisez un riche, faites lui les poches"

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je ne troll pas, j ouvre un débat :

La sortie de la crise par l´inflation/défaut n´est elle pas inévitable?

L'inflation on y aura droit, mais est-ce une sortie de crise et pas plutôt une aggravation ?

Défaut = solution libertarienne (relire Lysander Spooner) = chaos politique + disparition de l'Etat Providence + déflation + reconstitution de l'épargne + nouveau cycle de croissance

Pour la première fois depuis longtemps, on a l'opportunité de marquer des points contre l'Etat social-démocrate. Ne la laissons pas passer.

Le défaut fait partie de la solution libérale !

Oui et non. Le défaut permet effectivement d'aboutir au résultat que tu recherches (chaos politique), mais au passage, il spolie aussi pas mal de créanciers (dont tu fais partie, aussi, mine de rien). C'est, à titre individuel, un simple calcul coût / bénéfice : es-tu sûr de retirer finalement plus du chaos qui va suivre et de la perte de créance initiale ? Sur le long terme, je le pense, mais il va y avoir un mauvais moment à passer (vraiment mauvais).

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C'est aussi par de grandes réformes libérales et une baisse sélective des dépenses (arrêt des subventions, privatisations…) qu'il est possible de sortir de l'endettement à moyen/long terme. C'est la solution libérale. Et normalement en cinq ans ça devrait être bon.

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C'est aussi par de grandes réformes libérales et une baisse sélective des dépenses (arrêt des subventions, privatisations…) qu'il est possible de sortir de l'endettement à moyen/long terme. C'est la solution libérale. Et normalement en cinq ans ça devrait être bon.

Ce que les gens appellent "austérité", quoi.

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Ce que les gens appellent "austérité", quoi.

Nan, ce que les gens appellent "austérité" c'est la tentative de sauvetage de l'Etat à la mode sociale démocrate, par augmentation des impôts et baisses symboliques dans les dépenses.

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Dès qu'il y a baisse de dépense c'est assimilé à de l'austérité. En fait, le seul principe de revenir à l'équilibre budgétaire est considéré comme tel.

On se moquait de Christine Lagarde et sa rilance, mais en assimilant un principe aussi sain à la connotation négative du mot "austérité", les socialistes ont bien réussi encore une fois à imposer leur idéologie comme axiome syntaxique…

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Le mot austérité me paraît également mal adapté. Décongestion économique serait amha plus à propos. Il s'agit de donner un bol d'air à la société civile étouffée par le carcan administratif et les dépenses somptuaires de l'Etat. Je ne perçois rien d'austère là dedans.

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Dès qu'il y a baisse de dépense c'est assimilé à de l'austérité.

Dès que les dépenses n'augmentent pas autant que souhaité c'est assimilé à de l'austérité.

Personnellement je préfère le défaut. C'est affreux pour ceux qui ont été trompés par les hommes de l'état et qui se retrouvent bourrés d'OAT (mais qui de toutes façons vont se faire avoir par l'inflation ou les taxes) et c'est bien fait pour ceux qui ont investit consciemment dans le pillage des gens. Et si au passage cela peut réduire la concentration bancaire, c'est pas forcément plus mal non plus non ?

L'autre avantage du défaut, c'est que ça nous protège de l'endettement pendant quelques temps, alors que dans le cas - peu probable - où un gouvernement libéral arriverait à assainir les comptes publiques, ça ferait mal que les gouvernements qui suivent en profitent pour recommencer à s'endetter joyeusement.

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Inflation = solution keynésienne = sauvetage de l'Etat + euthanasie des rentiers + report du problème à dans 20 ans

Sauf que mon petit doigt me dit que la France est en train de partir doucement en stagflation, et qu'une relance keynésienne ne ferait qu'aggraver la tendance. Et ça du point de vue de l'état ça reporte le problème, mais du point de vue du salarié lambda c'est 20 ans (ça me paraît long 20 ans, donc c'est façon de parler) de souffrance ininterrompue.

Pour la première fois depuis longtemps, on a l'opportunité de marquer des points contre l'Etat social-démocrate. Ne la laissons pas passer.

Le défaut fait partie de la solution libérale !

Mouais, je n'y crois pas, mais pas du tout. Et puis, je suis de l'avis d'h16 : c'est très plaisant de regarder un immeuble pourri se faire dynamiter, mais pas quand il y a encore tous les meubles dedans.

Aussi la masse du peuple n'est pas franchement de cet avis : tout ce que je vois c'est que pour l'instant les gens brandissent des symboles révolutionnaires pour lutter contre ce qu'ils appellent l'austérité. En fait ce qu'ils veulent c'est que tout continue comme avant, que surtout rien ne change. Ceci dit ce n'est pas exclu qu'une opposition apparaissent en France entre les tenants de vraies réformes en profondeur, et les tenants du statu quo à tout prix.

Là où je suis inquiet c'est que je vois beaucoup de jeunes manifester pour le statu quo, alors que ce sont ceux qui y ont objectivement le plus à perdre (et qui ont déjà perdu beaucoup). Dans ces tenants du statu quo j'inclus bien sûr les jeunes qui voient en Mélanchon un sauveur - façon le petit fakir.

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Le défaut permet effectivement d'aboutir au résultat que tu recherches (chaos politique), mais au passage, il spolie aussi pas mal de créanciers (dont tu fais partie, aussi, mine de rien).

Est-ce que ça ne serait pas "bien fait" pour ceux qui prêtent de l'argent aux États ? Cependant, il y en a un paquet qui ne doivent même pas être au courant.

Mélanchon

Mélenchon.

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Là où je suis inquiet c'est que je vois beaucoup de jeunes manifester pour le statu quo, alors que ce sont ceux qui y ont objectivement le plus à perdre (et qui ont déjà perdu beaucoup). Dans ces tenants du statu quo j'inclus bien sûr les jeunes qui voient en Mélanchon un sauveur - façon le petit fakir.

Le problème c'est justement que ces gens ne réalisent pas que Mélenchon c'est le statut quo (voire l'aggravation de la situation). Ceux qui votent pour lui le font nettement en espérant un bon et gros changement.

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Je ne suis absolument pas en faveur d'un défaut : une grosse purge c'est bien quand il n'y a pas d'autre solution. Mais pour le moment on peut encore faire plein de choses libéralo-compatibles. On abandonne déjà sans même avoir essayé ? On ne va pas ruiner plein de gens et se prendre une énorme récession alors qu'on aurait pu l'éviter.

De plus un défaut c'est aussi le retour de la demande à des politiques socialistes contrairement à ce que l'on pourrait croire : si il n'y a plus de dette les gens pensent pouvoir réclamer du soutien de l'Etat, et celui ci se remet à dépenser abusivement au bout de quelques années (et si si, il y aura toujours des crétins pour prêter, ou alors l’état redirigera plus ou moins autoritairement l'épargne vers le financement de la dette publique). Et au bout de 30 ans, rebelote.

Ce qu'il faut dans la durée c'est des réformes. Dans l'état actuel des choses un défaut serait perçu comme un échec du système libéral (parce que pour 99% de la population on est dans un système libéral). Il faut au contraire prouver qu'on peut se sortir de la crise justement en faisant preuve de libéralisme. Enfin c'est mon avis.

Bien sur, si on fait que dalle alors go défaut, mais c'est pas le mieux.

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+1

A mon avis, avant d'envisager le défaut, envisageons d'abord l'austérité, la déréglementation des marchés et les réformes structurelles.

Le problème est que nos élites ne veulent pas de l'austérité, donc si cela continue comme ça encore quelques années, on aura plus que le défaut comme solution valable.

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Défaut ou inflation, ça se discute, mais dans les deux cas, ça n'a de sens qu'accompagné d'une discipline budgétaire stricte: pas de nouvelle dettes, jamais.

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Défaut ou inflation, ça se discute, mais dans les deux cas, ça n'a de sens qu'accompagné d'une discipline budgétaire stricte: pas de nouvelle dettes, jamais.

J'ai bien peur que le défaut soit une sorte de reset et on recommence de zéro puisque désormais on a de la marge.

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C'est en règle générale ce qui se passe si on regarde l'Histoire : quel pays ayant fait défaut a une rigueur budgétaire maintenant ? Il suffit de regarder la liste des défauts souverains pour se rendre compte que cela ne provoque aucune avancée libérale : http://fr.wikipedia….9faut_souverain

Et on continue toujours à prêter allégrement à tous ces états… donc je persiste à dire qu'un défaut n'est qu'une solution de dernier recours et n'amène rien de bon. On y est pas encore (mais ça pourra venir).

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La plupart des états occidentaux étaient englués dans le socialisme dans les années '70. Les réformes libérales des années '80 qui ont permis de remettre l'économie sur les rails, ont du même coût garanti la stabilité des Etats et lancé la bulle de la dette publique qui explose aujourd'hui.

C'est ce que tous les technocrates espère rééditer dans les années qui viennent.

A vous de voir si vous êtes satisfait des effets à long terme de la politique raisonnable, réfléchie et respectable des politiciens libéraux des années 80.

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A vous de voir si vous êtes satisfait des effets à long terme de la politique raisonnable, réfléchie et respectable des politiciens libéraux des années 80.

Tu t'illusionnes un peu sur ton pouvoir de persuasion des masses.

La plupart des gens (pauvres ou riches) chérissent le status quo. La voix du libéralisme n'est ni entendue, ni écoutée. Le socialisme est ce que les gens connaissent, aiment et votent dès qu'on leur demande, au moins en Belgique, en France, et dans une bonne partie des états du sud. Bref : il est probable qu'il y ait une entourloupe à la 80s, et que ce soit pour faire perdurer le système une génération encore.

Note cependant que les volumes des emmerdes rendent ce scénario moyennement probable, mais qu'il arrive ou non, la phase suivante, ce n'est certainement pas moins d'état.

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Une information qui permet de savoir si la "réforme" est possible, et si elle va changer les choses, c'est le montant des sommes en jeu.

La dette publique, c'est 1700 milliards d'€, les engagements de retraite (juste pour les fonctionnaires !), c'est plus de 1000 milliards d'€ (je sais que c'était 900 milliards d'€ en 2004, donc c'est forcément plus aujourd'hui). Les fonctionaires étant à 18% à peu près de la population active, qui cotise également à des organismes obligatoires, les engagements de retraites (rappellons que cet argent n'existe plus, en bonne pyramide de Ponzi) sont donc supérieur à 4500 milliards d'€ (toujours en 2004 - je n'ose imaginer aujourd'hui).

Rajoutons les dettes des collectivités, des organismes para-publics, et des caisses d'amortissement qui apparaissent de manière incomplète dans les comptes publics (au pif la SAAD, pour la SNCF).

On obtient des montants monstrueux (là, ça doit tourner autour de 8000 milliards d'€).

Soyons réalistes, est-ce que 5 ans de mesures, même "vraiment" libérales vont réussir à faire quelque chose ?

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