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Un libéral président de l'UMP ?


Nicknem

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Pour progresser dans un parti, il faut avoir la mentalité d'un petit maitre ou d'un esclave, voir les 2 tour à tour…

ça ne peut pas donner de bons libéraux ….

D'ailleurs, quelle est la différence entre un parti politique et une secte? (non ce n'est pas une devinette!)

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Facile le néerlandais ! (enfin quand on connait l'allemand)

Je pense que vous devez penser pareil du suisse allemand.

Oui, oui, c'est une langue germanique hein.

Mais avec les Flamands, c'est quelque chose…

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En parlant de progression dans un parti, la carrière de Chirac est un modèle du genre :

http://www.youtube.com/watch?v=jGIgMs5bJZw

je conseille ce documentaire même si on ne s'intéresse pas particulièrement à la politique ou à la carrière de Chichi, il montre sans complaisance quelles sont les qualités requises pour arriver au pouvoir et s'y maintenir : absence de convictions et opportunisme cynique poussé au plus haut point.

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je conseille ce documentaire même si on ne s'intéresse pas particulièrement à la politique ou à la carrière de Chichi, il montre sans complaisance quelles sont les qualités requises pour arriver au pouvoir et s'y maintenir : absence de convictions et opportunisme cynique poussé au plus haut point.

C'est pour ça que je me suis toujours demandé si les gens qui se disent "chiraquien" (et à ScPo, ils sont nombreux …) s'imaginent représenter une vraie pensée ou veulent juste avouer là leur opportunisme et leur manque de principes.

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Copé c'est le dernier des cons. La droite française est pas sauvée avec un pareil débile. Enfin, c'est pas comme si j'en avais kekchoz à foutre non plus.

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  • 2 weeks later...

Ph. Herlin publie un livre programme:

https://www.contrepo…ra-t-il-entendu

Intéressant.

Pour prolonger, tribune de Philippe Nemo dans V.A

Vous avez dit “valeurs” ?

Philippe Nemo le jeudi, 09/08/2012 dans Parlons Vrai

Certains, à l’UMP, entament bien mal le nécessaire processus de recomposition et de clarification de l’offre politique à droite. Ils prétendent qu’en se “droitisant” dans les dernières semaines de sa campagne, M. Sarkozy aurait renoncé par là même à certaines “valeurs”.

On mesure ici le succès culturel de la gauche qui est parvenue à imposer l’idée que la gauche est le Bien, d’où suit que quiconque prend nettement ses distances avec elle est moralement suspect. On concède certes à la droite le droit de critiquer la gauche sur le plan pratique, mais quand elle va jusqu’à camper face à elle un autre ensemble de “valeurs”, une autre conception du souverain bien et de l’intérêt général, quand elle refuse explicitement l’idée même de Révolution et d’avancée inéluctable de l’Histoire vers quelque paradis terrestre égalitariste, c’est une transgression. Les audacieux se trouvent rejetés avec le Front national dans le camp des réactionnaires et des méchants. Le grand péché de M. Sarkozy a été philosophique…

La soumission d’une bonne partie de l’UMP à ces oukases idéologiques durera aussi longtemps qu’elle fera l’économie d’une réflexion autonome et n’explicitera pas ces fameuses “valeurs” dont elle peut et doit se réclamer. J’en propose une liste sommaire : respect de la liberté de penser, de la liberté de la science et de la presse, des libertés religieuses ; conviction que le progrès social ne peut être obtenu que par le progrès économique et celui-ci par les libertés économiques ; “conservatisme” au sens anglo-saxon du terme, c’est-à-dire volonté ferme de conserver, non certes la société telle qu’elle est, mais les règles de la démocratie libérale qui lui permettent de progresser dans l’ordre et la justice ; honnêteté dans les affaires, respect du droit et de ses formes ; goût de l’effort, du travail et du mérite, reconnaissance des talents et de la réussite ; horreur de l’assistanat qui fait injure à la nature humaine ; respect des différences en matière de moeurs, mais choix réfléchi en faveur du couple et de la famille classiques ; reconnaissance du droit inaliénable des parents d’élever leurs enfants selon leurs propres convictions, sans devoir les abandonner à une école d’état idéologisée (et, désormais, ignorante et obscurantiste) ; amour de la France, de son histoire, de sa culture et de son peuple, et non de la prétendue “République”, cette affreuse idole autour de laquelle on a organisé un culte néopaïen et que certains groupes sectaires ont entrepris de substituer définitivement à notre pays de chair.

Face à cela, quelles sont les “valeurs” de la gauche, et y a-t-il le moindre motif pour qu’un honnête homme se sente plus proche d’elles que de celles énumérées ci-dessus ? J’en fais également une liste, nourrie par l’expérience qu’un homme de ma génération a pu avoir des pompes et des oeuvres des partis et organisations de gauche depuis 1981 : mépris du droit qualifié de “bourgeois” et sur lequel on s’“assoit” ; naïveté intellectuelle consistant à croire à la possibilité du contrôle de l’économie par l’état alors que la société est complexe et ne peut se gérer que par le pluralisme ; amour prodigieux du vol fiscal, comme si rien de ce que possèdent les Français après des vies et des générations de travail ne leur appartenait en propre ; méfiance maladive à l’égard de la liberté humaine, qui disparaît évidemment quand il y a plus de 50 % de dépenses publiques ; haine de ce qui réussit et brille ; corruption par confusion intéressée des sphères publique et privée ; pratique du mensonge et du double langage à la Orwell quand la réalité se dérobe à l’utopie ; ruine organisée de l’école au nom de l’égalitarisme ; destruction perverse des moeurs ; politique étrangère de faiblesse ; détestation de l’identité française et occidentale. Voilà, en vrac, les “valeurs” de la gauche, au nom desquelles certains, à l’UMP, osent exiger que l’on vote avec les socialistes contre le FN quand l’occasion se présente.

Le comble de la confusion intellectuelle est atteint quand on suggère que la droite trahirait l’“humanisme”. Si la frontière entre l’humain et l’inhumain devait passer entre les deux moitiés “sociale” et “libérale” de l’UMP, ce serait une image singulièrement mutilée de l’homme qui serait campée par là même. En effet, cela reviendrait à dire que plus il y a de prélèvements obligatoires et d’assistance, plus l’humanité s’épanouit. C’est évidemment le contraire, puisque parmi les attributs essentiels de la nature humaine, il y a la liberté, c’est-à-dire le fait de jouir de sa propriété, de conduire soi-même intelligemment sa vie et d’assumer soi-même les conséquences heureuses ou malheureuses de ses actes. Moins donc il y a de liberté, moins il y a d’homme ! Partant, c’est aux antipodes du socialisme, non à ses côtés, que se rencontrent les vrais humanistes.

Il est urgent que la droite mette de l’ordre dans ces questions philosophiques et cesse de se faire dicter ses “valeurs” par le camp adverse. Tant qu’elle ne fera pas cet effort, elle n’aura pas d’unité spirituelle et ne retrouvera jamais le pouvoir. Philippe Nemo, philosophe

Dernoir ouvrage paru : La Belle Mort de l'athéisme moderne, Puf, 2012

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Un nouveau candidat en lice:

Bruno Le Maire: «La reconstruction passe par la victoire aux élections locales de 2014.»

INTERVIEW - Pour l'ancien ministre, l'élection du président de l'UMP ne peut « se résumer à un duel Fillon-Copé ».

LE FIGARO. - Vous vous étiez donné l'été pour décider de votre candidature.  Le moment est-il venu?

Bruno LE MAIRE. - Oui, je suis candidat à la présidence de l' UMP. La droite est dans une situation sans précédent depuis 1958. Elle a perdu quasiment tous les pouvoirs locaux et nationaux. Si nous voulons que l'UMP retrouve le chemin de la victoire, il faut un renouveau profond de nos idées, de nos pratiques politiques et des personnes. Je veux être le candidat qui porte ce renouveau. Sur mon site Internet, j'ai présenté mes solutions en quatre volets: Union politique européenne, liberté d'entreprendre, restauration de l'autorité, renouvellement de notre famille politique. Ce projet a suscité de larges débats. J'ai aussi reçu le soutien d'une trentaine de parlementaires. Ma campagne sera dirigée par le sénateur Gérard Cornu, avec les députés Laure de La Raudière et Antoine Herth. Ma candidature est une démarche collective, pas une aventure solitaire. Je m'étais également fixé comme objectif d'obtenir au moins 1 000 parrainages ; je les ai largement dépassés.

La multiplication des candidatures  ne conduit-elle pas à la guerre des chefs?

Au contraire! C'est une richesse d'avoir plusieurs candidats de la valeur et du ­talent de François Fillon, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi ou Xavier Bertrand. La crainte des militants est que la campagne se résume à un duel Fillon-Copé alors que nous avons besoin de débat.

Comment doit se dérouler ce débat?

Je propose un débat public entre tous ceux qui se seront déclarés avant la date limite de dépôt des candidatures. Les militants pourront alors parrainer un candidat en connaissance de cause.

Y a-t-il des divergences entre vous?

Nous verrons! Mais si nous voulons être entendus par les Français, nous devons clarifier nos idées et dire qui nous sommes. La doctrine de notre famille politique ne doit pas être un robinet d'eau ­tiède: nos propositions doivent être fortes et assumées.

Par exemple?

Sur l'Europe: la sortie de la crise économique passe par plus d'Europe et par une autre Europe. Elle suppose la mise en ­place d'un gouvernement économique et d'un ministre des Finances européen, comme Nicolas Sarkozy le proposait. Elle requiert une Europe qui défend mieux ses intérêts: la réciprocité commerciale doit prendre le pas sur le dogme absolu du ­libre-échange. Elle exige des institutions plus claires et plus démocratiques. L'UMP doit assumer le choix d'une Union politique européenne devant laquelle les socialistes reculent.

Êtes-vous favorable à la mise en place  de courants au sein de l'UMP?

Je crains que cela soit facteur de divisions, alors que plus que jamais nous avons besoin de rassemblement. Respectons l'histoire de l'UMP. Ses fondateurs, Alain Juppé puis Nicolas Sarkozy, ont voulu rassembler la droite et le centre. Cette idée est une des conditions des victoires locales et nationales à venir. Je suis donc défavorable à la reconstruction d'un centre hors de l'UMP. En revanche, le centre pourrait gagner en autonomie au sein de notre famille en nous inspirant du fonctionnement de la CDU et de la CSU. Redonnons en priorité la parole aux militants. Je propose des consultations régulières des militants sur les sujets les plus importants et la possibilité de référendums d'initiative militante.

Le président de l'UMP élu cet automne doit-il être le candidat de 2017?

Il ne faut surtout pas confondre les échéances. La droite est aujourd'hui déboussolée. La reconstruction passe par la victoire aux élections locales de 2014. Rien ne sera possible en 2017 si nous ne gagnons pas en 2014. Pour cela, il ne suffira pas de parier sur un échec de la gauche: il faut renouer maintenant le dialogue avec les Français.

Quelle doit être la place  de Nicolas Sarkozy?

Il garde évidemment une place essentielle dans notre famille politique. Il a occupé les fonctions les plus élevées, il a su en 2007 renouveler le débat politique. Et il a une expérience nationale et internationale sans comparaison avec qui que ce soit dans notre famille.

Peut-il être candidat en 2017?

Ce sera à lui d'en décider, ce sera à nous de définir comment nous choisirons notre candidat. Je suis favorable à une primaire ouverte, condition du débat et du rassemblement.

Comme jugez-vous les cent premiers jours de François Hollande?

Ce sont cent jours pour rien: la majorité socialiste a simplement supprimé toutes les mesures utiles de la majorité précédente. Est-ce juste et efficace de supprimer le dispositif sur les heures supplémentaires? Non. Est-ce juste et efficace de supprimer la franchise de 30 euros sur l'aide médicale d'État? Non. À la rentrée, des décisions majeures se préparent sur le mariage homosexuel et la fin de vie. Sur ses sujets qui engagent l'avenir de notre société, je demande que le président de la République consulte les Français par référendum.

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la liste des candidats

Il n'y a pas de liste des candidats.

C'est du pipeau.

Comme je l'ai dit, l'UMP est un parti stalinien où toute forme de scrutin pluraliste et démocratique est exclus.

Les candidats (autres que Copé et Fillon) sont invités à se retirer sous peine d'être "brisés".

Dominique Dord, député de Savoie, renonce à sa candidature à la présidence de l'UMP et accuse Copé d'avoir verrouillé le scrutin.

Sa déclaration au "Figaro"

"La probabilité de voir un troisième candidat réunir les parrainages est quasi nulle, parce que la direction de l'UMP en a décidé ainsi. Réunir ces signatures sans avoir accès au fichier des adhérents, sans bénéficier des communications de l'UMP, tout en respectant une procédure ubuesque est impossible pour la plupart des précandidats, quelles que soient leurs qualités."

http://www.lefigaro….iens-fillon.php

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Brisés, peut être pas. Je dirais que ce sont des faire valoir de démocratie.

Si seulement deux candidats existent alors ils pourront se faire attaquer très facilement par le PS qui lui avait plusieurs candidats.

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Brisés, peut être pas. Je dirais que ce sont des faire valoir de démocratie.

Si seulement deux candidats existent alors ils pourront se faire attaquer très facilement par le PS qui lui avait plusieurs candidats.

C'est pourquoi il y aura sans doute NKM.

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