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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Avoir des années de retard ne signifie pas forcément avoir redoublé. Puis, avoir redoublé n'est pas quelque chose de grave.

Bon, j'essaye de défendre ma situation. :D

.

Vas y, je te soutiens grand.

Licence eco c'est putain de facile aussi, il suffit d'ejaculer des conneries keynésienne sur ses feuilles de cours et ça passe tout seul.

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Dit comme ça, je suis plutôt d'accord. Mais bon, je ne suis pas en position de donner mon point de vue sur ce sujet vu que j'ai commencé des études d'éco cette année et qu'au second semestre je ne suis aller qu'au minimum des cours de TD obligatoires, sans travailler en dehors, pour pouvoir passer mes examens.

 

Idem, mais l'incapacité à assister à des centaines d'heures de futilités résumables en dix chaque semestre, je le considère comme un signe de bonne santé mentale. Quoique je suis souvent allé en amphi ces derniers temps, mais c'était plutôt pour draguer des poulettes socialiser. :D

 

Licence eco c'est putain de facile aussi, il suffit d'ejaculer des conneries keynésienne sur ses feuilles de cours et ça passe tout seul.

 

Faut pas se laisser avoir par son propre caractère aussi, je fais du droit et devant ma copie j'arrive pas à m’empêcher de troller sur le socialisme aveugle de la cour de cassation et le constructivisme du législateur français. 

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Faut pas se laisser avoir par son propre caractère aussi, je fais du droit et devant ma copie j'arrive pas à m’empêcher de troller sur le socialisme aveugle de la cour de cassation et le constructivisme du législateur français. 

 

Est-ce que ça nique tes notes ?

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Avoir des années de retard ne signifie pas forcément avoir redoublé. Puis, avoir redoublé n'est pas quelque chose de grave.

Bon, j'essaye de défendre ma situation. :D

 

 

J'ai doublé puis ... quadruplé.

 

All hope is not gone.

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En économie, c'est juste le signe qu'elle est capable de retenir une grande quantité d'informations inutiles/erronées, je n'y vois qu'un signe de manque d'esprit critique.

N'importe où à la fac, c'est juste le signe qu'elle est capable de surnager avec un minimum de persévérance. Le manque d'esprit critique peut aider bien sûr. En tous cas il ne faut pas croire qu'on accomplit quoi que ce soit de notable avant le master.

 

Et je dis ça en ayant abandonné la fac de Droit en L2 parce que la mentalité ambiante me rendait malade...

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N'importe où à la fac, c'est juste le signe qu'elle est capable de surnager avec un minimum de persévérance. Le manque d'esprit critique peut aider bien sûr. En tous cas il ne faut pas croire qu'on accomplit quoi que ce soit de notable avant le master.

 

Yep, et même après ça il y a des doctorants qui restent incapables de parler de leur domaine autrement que par de la récitation de cours  <_<

 

Et je dis ça en ayant abandonné la fac de Droit en L2 parce que la mentalité ambiante me rendait malade...

 

Un exemple en particulier ?

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Si je devais résumer :

  • Les contorsions permanentes pour dire que tout va très bien, tout est toujours conforme aux textes (en droit constitutionnel ou européen) ou cohérent (en droit administratif) alors qu'il est évident que les politiciens font n'importe quoi et que les juristes ramassent les morceaux. En fait pour eux ce n'est juste pas possible d'envisager que ce qu'ils racontent ne soit pas respecté, sans doute un effet secondaire du positivisme.
  • La confusion permanente entre la forme et le fond (comprendre le droit civil c'est connaitre le Code Civil par coeur), les arguments d'autorité omniprésents (ce qui se rapproche le plus de l'esprit critique c'est oser dire que deux normes sont peut-être contradictoires) et d'une manière globale un manque critique de recul (tout le monde est le nez dans sa spécialité et les spécialités sont redondantes, ce serait moins grave si ça ne se traduisait pas par une multiplication des normes sur un même domaine : droit du travail, droit des affaires, droit des contrats, droit des entreprises... tout ça pour des trucs qui sont déjà prévus depuis des siècles par le droit civil).
  • Le raisonnement toujours hyper standardisé et basé sur des tonnes de par-coeur, dès qu'on s'écarte un poil de cul de la réponse attendue (ou pire qu'on essaye de réfléchir, ou encore pire de proposer des choses) c'est du hors sujet.
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Rly ?

Je t'imaginais en intellectuel surdoué.

 

:D

 

Merci, mais non, jusqu’à mes 24 j'étais un étudiant exécrable, j'ai fais 4x ma Ba2 (L2) avec une moyenne de 13/20 (il faut 12 pour réussir) mais avec toujours un ou deux cours totalement planté, c'est juste pour ça que j'ai pu recommencer autant de fois.

 

C'est en master que je me suis réveillé :)

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Si je devais résumer :

  • Les contorsions permanentes pour dire que tout va très bien, tout est toujours conforme aux textes (en droit constitutionnel ou européen) ou cohérent (en droit administratif) alors qu'il est évident que les politiciens font n'importe quoi et que les juristes ramassent les morceaux. En fait pour eux ce n'est juste pas possible d'envisager que ce qu'ils racontent ne soit pas respecté, sans doute un effet secondaire du positivisme.
  • La confusion permanente entre la forme et le fond (comprendre le droit civil c'est connaitre le Code Civil par coeur), les arguments d'autorité omniprésents (ce qui se rapproche le plus de l'esprit critique c'est oser dire que deux normes sont peut-être contradictoires) et d'une manière globale un manque critique de recul (tout le monde est le nez dans sa spécialité et les spécialités sont redondantes, ce serait moins grave si ça ne se traduisait pas par une multiplication des normes sur un même domaine : droit du travail, droit des affaires, droit des contrats, droit des entreprises... tout ça pour des trucs qui sont déjà prévus depuis des siècles par le droit civil).
  • Le raisonnement toujours hyper standardisé et basé sur des tonnes de par-coeur, dès qu'on s'écarte un poil de cul de la réponse attendue (ou pire qu'on essaye de réfléchir, ou encore pire de proposer des choses) c'est du hors sujet.

 

Tout à fait d'accord, et le dernier point m'insupporte tout particulièrement.

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Merci, mais non, jusqu’à mes 24 j'étais un étudiant exécrable, j'ai fais 4x ma Ba2 (L2) avec une moyenne de 13/20 (il faut 12 pour réussir) mais avec toujours un ou deux cours totalement planté, c'est juste pour ça que j'ai pu recommencer autant de fois.

 

C'est en master que je me suis réveillé  :)

 

C'est drôle ce que tu dis. Je suis en train de terminer mon M1 en dernière minute, donc faire mon prototype de mémoire, et, il y'a un peu moins d'une semaine, je me suis rendu compte que j'avais pris, pour la première fois depuis que je suis à la fac, du plaisir à faire un travail et à reprendre goût aux études (qui m'avait quitté depuis la moitié de ma L2).

 

Devoir attendre 4 ans de cours pour commencer à faire des trucs fun, c'est quand même incroyable.

 

Et, si je peux me permettre ça a été quoi le déclic ?

 

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C'est parce que les 3 premières années, il faut apprendre les bases, beaucoup de par coeur, un peu de pratique pour "se faire la main".

En Ma, tu commences vraiment à faire ton taf.

 

Quand j'ai fais mes premiers exercices de terrain en L3, une semaine dans un village du fin fond de la Wallonie ou les gens sont tous fermiers et cousins (true story :mrgreen:), j'ai appellé mes parents au bout de 3 jours pour dire "je me suis pas trompé, c'est ce métier là que je veux faire !".

 

J'ai presque pleuré quand j'ai rendu mon mémoire parce que c'était fini :(

 

La thèse, c'est juste un rêve qui se réalise. Le plus beau métier du monde, c'est pas prof, c'est thésard :mrgreen:

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Vas y, je te soutiens grand.

Licence eco c'est putain de facile aussi, il suffit d'ejaculer des conneries keynésienne sur ses feuilles de cours et ça passe tout seul.

Merci ! :D

Idem, mais l'incapacité à assister à des centaines d'heures de futilités résumables en dix chaque semestre, je le considère comme un signe de bonne santé mentale.

C'est pas faux.

Quoique je suis souvent allé en amphi ces derniers temps, mais c'était plutôt pour draguer des poulettes socialiser. :D

Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent de mon côté. Puis, j'ai déjà deux années de plus, je ne fais pas de l'âge un critère irrémédiable, mais ça me gêne un peu.

Aussi, je viens de sortir d'une relation qui, même si elle était compliquée, était sérieuse et je n'ai pas trop envie de m'engager dans quoi que ce soit en ce moment.

J'ai doublé puis ... quadruplé.

All hope is not gone.

Ça me rassure un peu.

Parce que, bon, quand on me connais un peu IRL, on me prend pour un mec cool ayant une tête de drogué (faut dire que je l'ai été pendant longtemps). Alors que quand on me connais bien mieux, on se rend compte que je suis un vrai stressé de la vie.

Z'êtes pas bien de faire un premier cycle dans une fac française.

Du fait que je me sois réorienter et, aussi, pour une question d'argent, j'ai préféré allé en fac.

La seule autre possibilité niveau étude que je peux avoir est de faire une école, sans doute privée, au Maroc.

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Je poste pas grand chose de personnel, si ce n'est de la musique.

¨Pas grand chose tout court d'ailleurs.

Mais une seule chose me vient en tête en ce soir 8h10 : la honte.

 

Un facebook-friend a posté cela dimanche soir dernier (25.05.2014). IT BREAK MY BALLS SO MUCH ce genre de commentaire.

 

Ca m'en rappelle un autre, le 22 avril 2002, fait par un prof d'université de classe exceptionnelle (j'adore les rangs des ponctionnaires) qui m'avait d'ailleurs une fois dit "tu vas faire la put* au lycée trucmuche" lorsqu'il avait entendu que je faisais passer des colles au lycée trucmuche (je me voyais déjà en train de lui mettre une droite) :

 

Vous en connaissez, vous, des chômeurs ?

Genre, comme si connaître des chômeurs sauverait les français de l'Etat qui créé les conditions faisant que le vote pro-FN s'intensifie.

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S’il fallait une nouvelle preuve de l’absurdité des politiques d’austérité: à cause notamment des baisses de salaires imposées, un tiers des Grecs ne peuvent pas payer leurs impôts. Un manque à gagner énorme qui va plomber le budget du pays.

 

 

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Tiens l'escroquerie de la confusion dépenses publiques/dépenses de l'Etat s'invite dans l'Immonde:

 

+1.

 

Ca et l'accusation contre les taux usuriers des spéculateurs (alors que le solde primaire est négatif), et la baisse honteuse des impôts (alors qu'on ne dit rien sur l'état dans lequel serait l'économie si on les avait augmenté à hauteur de ce qu'Attac réclame).

 

"stratégie néolibérale"... et la théorie du complot. 

 

Edit : "baisse de la taxe d'habitation" WTF on parlait des dépenses de l'État ?!

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Hélàs, nous devons faire face à la concurrence fiscale du reste du monde. A cause de cela notre modèle s'écroule. Une harmonisation fiscale Européenne permettrait de sanctuariser notre modèle, sans doute le meilleur du monde quoi qu'on en dise.

 

C'est exactement ça, et c'est une raison de plus pour nous de militer pour le fédéralisme intérieur afin de donner leur autonomie fiscale et législative aux régions. Mieux : en plus de l'autonomie, demander à ce que toutes les régions présentent des budgets équilibrés. Et pour les faire hurler : inciter publiquement et officiellement à la concurrence fiscale entre régions en publiant périodiquement des classements type "Fiscalité : dans quelle régions vaut-il le mieux vivre ?". Contrepoints serait parfait pour ça.

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Au même moment, le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (CAC), qui rassemble des associations militantes, s'alarmait du manque à gagner de l'Etat à cause de son laxisme fiscal.

 

CCCC combo ! Tous les buzzwords extrême-gauchistes en une seule phrase !

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/29/marche-contre-le-fn-je-meprise-ceux-de-mon-age-qui-ont-abdique-leur-droit-de-vote_4428739_823448.html

 

Pendant ce temps, dans l'Immonde, la France pleurniche et fait "snurrlff" dans ses mouchoirs ripoublicains.

 

 

« Je suis en colère contre les jeunes de ma génération », par Héloïse, 25 ans, Lyon, enseignante.

 

« La manifestation de 2002 était la première de ma vie, j'avais 14 ans. C'était mon père qui m'avait emmenée ; c'est pourquoi elle m'a profondément marquée et a joué un rôle dans ma construction politique. Maintenant, à 25 ans, je suis en colère contre les jeunes de ma génération et de mon entourage qui ont fermé les yeux.

Dans mon souvenir, toutes les classes d'âge et toutes les classes sociales s'étaient retrouvées à marcher sous le même drapeau. En 2014, les jeunes semblent avoir d'autres préoccupations que l'Europe alors que ce sont eux, plus que tout autre qui en ont profité (Erasmus, ouverture des frontières...). Je ne pense pas qu'aujourd'hui un tel rassemblement unifié contre la montée du FN soit possible.

 

Je méprise ceux de mon âge qui ont abdiqué de leur droit de vote pour telle ou telle raison. Cette constatation d'une inertie et d'une somnolence de mes amis touche toutes les catégories sociales et surtout celle qui prétend avoir une conscience politique, être ouverte sur le monde et cultivée. 2002 n'a marqué que la génération de mes parents, qui avait connu Mitterrand. Mais la mienne a fait en sorte d'oublier. 2002 n'est plus qu'un souvenir pour moi et ne me semble plus réalisable de nos jours. »

 

 

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Friedrich Hayek, né à Vienne le 8 mai 1899 est un philosophe et économiste de l'École autrichienne, promoteur du libéralisme, opposé au socialisme et à l'étatisme.

En 1944 paraît son ouvrage le plus lu, La Route de la servitude. Il s'agit d'une analyse du totalitarisme.

La thèse centrale est que la planification débouchent sur la suppression des libertés individuelles car le pouvoir coercitif de l'État transforme toute question économique ou sociale en question politique. Il considère qu'il n'existe pas de différence de nature mais seulement de degré entre le communisme et son imitateur le nazisme. C'est un succès commercial traduit en 20 langues et ayant connu plus de 30 rééditions aux États-Unis." Cette éclairage devrait nous faire réfléchir sur la nature totalitaire du nouvel ordre mondial, tel qu'il est présenté officiellement de nos jours. (cf Attali : "un pays c'est un hôtel !").

Ce nouvel ordre mondial est certes basé sur le libéralisme, mais sur un libéralisme bien particulier, l'ultra-libéralisme consumériste pour lequel les grands planificateurs sont les multinationales. Le nouvel ordre mondial n'étant finalement qu'un totalitarisme particulier, celui de la ploutocratie.

A cet ultralibéralisme totalitaire, le Front National oppose un national-libéralisme, responsable et démocratique, seul capable d'avancer vers la nécessaire utopie du développement durable.

 

Dédiabolizassion : over.

 

:icon_jump:

 

http://frontnationalantilles.blogspot.fr/2012/04/l.html

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/29/marche-contre-le-fn-je-meprise-ceux-de-mon-age-qui-ont-abdique-leur-droit-de-vote_4428739_823448.html

 

Pendant ce temps, dans l'Immonde, la France pleurniche et fait "snurrlff" dans ses mouchoirs ripoublicains.

 

J'aime bien lire les commentaires de ces articles.

 

On a ceux qui applaudissent la marche, ceux qui gueulent contre les abstentionnistes (parce qu'il est évident qu'un abstentionniste n'aurait pas voté FN), ceux qui pleurent sur le retour de la bête immonde, ceux qui critiquent les médias de ne pas faire assez de "déconstruction" des arguments du FN.

 

Personne pour se rendre compte que le FN a le même programme que les autres partis désormais.

 

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