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Sarkozy, la défaite du ravioli francais


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Est-ce qu'à votre avis Sarkozy peut retourner les sondages défavorables, en relançant une énorme pré-campagne "à l'américaine" grace à l'argent des "capitalistes de connivence" qui le soutiennent ?

Les veaux(tants) étant très influençables lorsqu'on sort la lourde artillerie médiatique sans même de programme politique derrière.

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Non, Sarkozy est détesté même chez les sympathisants de droite. C'est un peu comme Pécresse qui n'a gagné que parce que Bartolone est un gros con ; Sarkozy ne pourra gagner que si Hollande ou Valls fait une erreur énorme.

Bartolone a failli gagner à cause de la candidature FN. Sinon, il n'avait aucune chance.

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Nicolas Sarkozy en librairies : le livre politique, ça se vend ou pas ?

 

Quelque 120.000 exemplaires ont été tirés du nouveau livre de Nicolas Sarkozy, La France pour la vie, qui sort lundi (éditions Plon). Un chiffre colossal qui promet des ventes importantes : le livre de l'ancien chef de l'Etat est déjà annoncé en tête des préventes sur le site Amazon et, selon un sondage Odoxa pour Paris Match et iTélé, près d'un Français sur dix aurait envie de le lire.

 

Cet engouement peut s'expliquer par le succès de son dernier livre, Témoignages, publié... en 2006 et qui s'est vendu à plus de 260.000 exemplaires. Un chiffre confortable qui le place parmi les meilleures ventes de livres politiques ces dernières années. Mais au-delà du cas Sarkozy, ce type d'ouvrages se vend-il ? Eléments d'une réponse pour le moins contrastée.

 

Top stratosphérique pour Veil, bide intersidéral pour Boutin

 

Il faut revenir dans le temps pour scruter le haut du palmarès, où figurent des sommités de la politique française : Simone Veil a vendu 600.000 exemplaires de son livre Une Vie (2007) ; le tome 1 des mémoires de Jacques Chirac s'est écoulé à plus de 300.000 exemplaires. Petite surprise, l'autobiographie de Frédéric Mitterrand a conquis plus de 250.000 lecteurs. Le premier tome des Mémoires de guerre de Charles De Gaulle s'était, quant à lui, écoulé à 100.000 exemplaires en cinq semaines, à sa sortie en 1954, d'après la Fondation.

 

Parmi les bonnes ventes de ces dernières années, Qui connaît Madame Royal ? (2007) d'Eric Besson s'était écoulé à 300.000 exemplaires. Plus récemment encore, l'ouvrage de Philippe De Villiers, Le moment est venu de dire ce que j'ai vu (2015), a conquis 177.000 lecteurs depuis le mois d'octobre dernier, d'après Francetv info. Bruno Le Maire et Jours de Pouvoirs (95.000 exemplaires) se positionnent très bien, tout comme le livre de pré-campagne de François Hollande en 2012, Changer de destin, parti à 35.000 exemplaires et celui de Jean-Luc Mélenchon, Le Hareng de Bismarck, à 37.000.

 

Du côté des flops, le livre, osé, de Christine Boutin, Qu'est-ce que le Parti chrétien démocrate ? s'est vendu à 58 exemplaires depuis 2010. Non loin devant elle : Je ne me tairai plus de Claude Bartolone (268 exemplaires vendus) ou Jean-Christophe Cambadélis, A gauche les valeurs décident de tout (326 ventes). L'Ecume et l'Océan, chronique d'un ministre du Travail par gros temps, écrit par Michel Sapin suit de près avec 346 exemplaires, d'après des chiffres établis en janvier 2015. Les ventes de Cécile Duflot sont partagées : Le grand virage s'est vendu à 665 exemplaires, contre 45.000 pour De l'intérieur : voyage au pays de la désillusion.

 

 

http://www.metronews.fr/info/nicolas-sarkozy-en-librairies-le-livre-politique-ca-se-vend/mpaw!9AisYHbB1pNDc/

 

 

Le "nouveau" programme présidentiel de Nicolas Sarkozy

 

"La France pour la vie" est un mea culpa a minima et déjà un préprogramme présidentiel. Le détail de ses propositions au fil des pages.

 

1. Un aggiornamento économique

Nicolas Sarkozy reconnaît enfin que la TVA sociale est arrivée trop tard, qu'il aurait dû s'attaquer aux 35 heures (plutôt qu'aux heures supplémentaires), abroger l'ISF (plutôt que le bouclier fiscal qui n'a pas permis le retour des grandes fortunes) et réduire d'emblée et de manière drastique les charges pesant sur les entreprises, en particulier sur les emplois peu qualifiés. Voilà, c'est dit. C'est sans doute la partie du livre où l'ancien président concède le plus de choses à ses détracteurs de droite.

De même qu'il admet que sa méthode de gouvernement – ouvrir tous les chantiers à la fois – n'est pas adéquate et qu'il vaut mieux consacrer toute son énergie à quelques grandes réformes fondamentales en s'assurant que les ministres ne louvoient pas et que les administrations les appliquent. Mais il retombe dans un de ses travers : il se reproche de ne pas être assez intervenu, prenant la critique de son « hyper-présidence » à contresens. Nicolas Sarkozy n'a donc pas renoncé à l'idée de tout faire lui-même, lui qui reconnaît ne pas aimer déléguer. C'est une nouvelle erreur. À la dimension d'un pays comme la France, intervenir à tous les niveaux est un non-sens. Il n'envisage pas un seul instant de s'entourer de gens compétents qui feront ce travail de vérification pour lui. Ce n'est pas un homme providentiel qui peut déplacer les montagnes de poussières d'un État mité, mais une équipe soudée à la volonté indéfectible.

 

2. Soulager la police et la gendarmerie de tâches subalternes

Quand on relit le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy – qui lui fut tant reproché –, on mesure combien l'hystérie à son encontre était grande. Il n'y avait rien de si choquant et il faut lui rendre justice sur ce point. Nicolas Sarkozy formule dans ce livre de nouvelles propositions : d'abord, il hésite à remettre en cause le droit du sol, sauf à Mayotte (101e département français) où celui-ci est détourné. Il se heurtera à un problème constitutionnel dont il ne s'embarrasse pas dans ce livre. Il propose de mettre au point une « présomption de nationalité française » pour les enfants nés en France de parents étrangers, laquelle serait confirmée à la majorité en fonction de l'état du casier judiciaire.

S'agissant du flux migratoire, il se dit favorable à l'instauration d'un principe simple : aucun immigré ne peut entrer en France sans contrat de travail. Il ne va pas jusqu'à proposer des quotas annuels votés par le Parlement, mais évoque des statistiques précises mises à la disposition des parlementaires chaque année. Il entend également soumettre le regroupement familial à des conditions spécifiques : logement assez spacieux et revenus suffisants. Au passage, Nicolas Sarkozy suggère la mise en place d'un immense « plan Marshall » pour l'Afrique, dont le développement est l'avenir de notre économie.

 

Quant à la police, son approche peut surprendre : il ne met pas le curseur principal sur l'augmentation des effectifs (on lui a reproché de les avoir baissés de 13 000 postes). Il entend clarifier les missions de la police et de la gendarmerie en les spécialisant dans la lutte contre la délinquance. Les policiers municipaux se verraient ainsi offrir des responsabilités plus grandes. Les sociétés autoroutières seraient chargées d'appliquer le Code de la route. Et il entend également privatiser le gardiennage des lieux publics. Autant de tâches qui, soulageant les forces de l'ordre nationales, rendraient la chasse aux délinquants plus efficiente.

 

3. La refonte de la justice des mineurs

De son expérience de ministre de l'Intérieur, Nicolas Sakozy retient l'idée que l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs est périmée. Les « gamins » sont devenus des gaillards « quasi adultes » dont la violence est comparable aux majeurs. Il entend donc abroger cette ordonnance et établir la majorité pénale à 16 ans en supprimant l'excuse de minorité.

 

4. Une vigoureuse défense du droit d'auteur

Durant la crise de 2008, Nicolas Sarkozy a préservé, comme il a pu, le budget de la culture, et la gauche lui a fait sur ce point un mauvais procès. L'ancien chef de l'État reste fidèle à ses convictions : pas question de réduire les budgets, la culture, estime-t-il, fait partie des outils de résolution de la crise identitaire qu'il diagnostique. Selon lui, l'homme est fait pour "aimer, travailler et se cultiver".

 

Il refuse le « jeunisme » du téléchargement illégal et entend réhabiliter la Hadopi et son pouvoir de sanction. Pas de mea culpa sur ce point. Sarkozy se veut l'ami des artistes, protecteur de la liberté de création. En revanche, il entend revenir sur les « avantages les plus indus » du régime des intermittents du spectacle, trop coûteux pour l'Unédic.

Sur France Télévisions, il estime qu'il y a « au minimum » une chaîne de trop. Sur sa réforme publicitaire, son propos est encore trop léger et sa mémoire, sélective. Il omet de dire que l'État n'avait pas les moyens de cette suppression publicitaire, si bien que la compensation étatique est allée en diminuant d'année en année, creusant d'importants déficits. Il remet en cause l'indépendance du CSA, dont il conteste la légitimité à réguler un secteur en lieu et place du gouvernement. C'est un point de vue qui peut se défendre s'agissant de France Télévisions, dont l'actionnaire est à 100 % public. Il attaque la nomination de Delphine Ernotte, qu'il attribue à une manoeuvre de François Hollande. Il n'avance, en revanche, pas le moindre élément matériel pour étayer sa thèse. Dommage... Il défend, une nouvelle fois, son système de nomination avec contrôle parlementaire, mais il continue à ignorer que son système ne permettait pas le compromis entre la droite et la gauche qu'il appelle de ses voeux.

 

5. L'Europe

Sarkozy estime avoir été visionnaire, en 2012, sur l'inadaptation de l'accord de Schengen. Trois ans plus tard, l'Europe menace, en effet, d'imploser sous l'effet d'une crise migratoire dont l'accord de Schengen ne permet pas le traitement adéquat. Sarkozy propose d'abroger Schengen I et de mettre en place un Schengen II si l'Europe parvient à mettre au point une politique de l'asile commune, avec des niveaux de prestations sociales comparables d'un pays à l'autre pour éviter le « dumping migratoire ». Enfin, il souhaite la mise en place d'une police des frontières européenne dotée de moyens militaires.

 

6. La conversion au référendum

Le référendum est dans l'air du temps. On le trouve dans les programmes de Marine Le Pen (six mois après la présidentielle sur les questions de souveraineté) et de François Fillon (en septembre pour débloquer le pays économiquement). Sarkozy y vient lui aussi, mais plus tôt : lors du deuxième tour des législatives, il propose un référendum qui portera sur diverses questions, dont la diminution d'un tiers du nombre de parlementaires, la restauration du cumul des mandats dans la limite de deux et, sans doute – mais c'est moins clair –, la fin du paritarisme qui génère, à ses yeux, immobilisme et mauvaise gestion. Au dialogue social sclérosé qui confine les uns et les autres aux postures, Sarkozy préfère la « concertation permanente » au niveau de l'entreprise et des branches.

 

 

http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/le-nouveau-programme-presidentiel-de-nicolas-sarkozy-25-01-2016-2012548_1897.php

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http://www.lefigaro.fr/economie/2016/01/26/20003-20160126LIVWWW00022-en-direct-suivez-la-greve-des-taxis-en-guerre-contre-les-vtc.php

 

«Je comprends que les gens expriment leur violence» (Wauquiez)

 

Les mouvements sociaux traduisent «une colère de la France qui travaille», a jugé mardi, journée de mobilisation dans le public et le privé, Laurent Wauquiez, secrétaire général du parti Les Républicains. «Je comprends que les gens expriment leur violence», a-t-il affirmé, reconnaissant que «pour ceux qui sont aujourd'hui sur la route, ceux qui sont sur le périphérique, c'est inacceptable, c'est exaspérant». «Mais je crois qu'il faut que l'on comprenne que c'est pas juste la colère des taxis, c'est pas juste la colère des agriculteurs, c'est à un moment cette France qui bosse, elle n'en peut plus».

 

 

 

 

Il faut que l'on comprenne que ce n'est pas juste la colère des taxis ce n'est pas juste la colère des agriculteurs, c'est la colère de toute cette fRance qui justifie son existence par tout un tas de lois, normes et règlements et dont il faut absolument se débarrasser.

 

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http://www.lefigaro.fr/economie/2016/01/26/20003-20160126LIVWWW00022-en-direct-suivez-la-greve-des-taxis-en-guerre-contre-les-vtc.php

 

 

 

Il faut que l'on comprenne que ce n'est pas juste la colère des taxis ce n'est pas juste la colère des agriculteurs, c'est la colère de toute cette fRance qui justifie son existence par tout un tas de lois, normes et règlements et dont il faut absolument se débarrasser.

L'exercice de récupération et de baissage de pantalon est à peine visible. Ce Wauquiez est un pov con. Non la colère des taxis n'est pas compréhensible. Point final. Celle des agriculteurs c'est plus discutable.

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« L’emploi, c’est important, mais les Français ont bien compris qu’on ne peut rien y faire. Sur la sécurité, en revanche, on peut encore faire quelque chose »

N.Sarkozy :D

Les gars sont clairement là juste pour régner.

Faire un petit qq chose pour le pays est une idée qui ne leur vient même plus à l'esprit.

Et c'est dit publiquement et benoitement. Avec sans doute 0 journaleux pour relever.

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Il dit carrément qu'il ne faut pas s'attendre à des réformes économiques (sauf mesures cosmétiques) avec lui. On le savait déjà, j'espère que ce sera clair pour tous les électeurs, il faudrait que tous les droitards pro-business s'en rendent compte, c'est pas gagné.

  • Yea 1
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Ce type est vraiment exasperant.

A chaque fois on se dit qu'il peut pas faire pire que ce qu'il fait deja.

Mais il arrive a chaque fois a surprendre en allant encore plus loin dans le n'importe quoi.

 

Seul point positif pour moi, mes connaissances "Manif Pour Tous" vont arrêter de me les briser avec talonnette. Bon, maintenant, le Messie c'est Fillon.... C'est moins insupportable mais désespérant !

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