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Présentation - SCBastiat


SCBastiat

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Bonjour à tous,

 

Je m'appelle Maxime, étudiant en histoire, et j'habite Bruxelles. 

 

Mon cheminement politique est un peu compliqué, et je ne suis même pas sûr de pouvoir me définir comme un pur libéral. J'espère que mes échanges avec vous sur ce forum m'aideront à en apprendre davantage sur le libéralisme, et à me positionner plus clairement.

 

Avant tout, je suis un conservateur, et je hais par dessus tout le marxisme culturel d'essence totalitaire qui sape nos fondements culturels (voire la nature humaine... :mrgreen: ) depuis quelques décennies. C'est mon cheval de bataille, et j'en ai même fait le sujet d'un essai que j'écris actuellement. Je m'oppose radicalement au socialisme, au marxisme, ainsi qu'à toute forme de constructivisme et d'égalitarisme (je crois à l'égalité en droits, et rien d'autre). Le culte du politiquement correct me révulse également.

 

Je vous concède que j'ai erré du côté de la droite nationale, principalement pour son conservatisme et par opposition au progressisme dominant, mais aussi au conformisme mou des partis de droite "modérés". Néanmoins, j'ai fini par comprendre mes erreurs multiples. Le socialisme actuel est autoritaire, mais le nationalisme que je défendais le serait également. Or, il est dangereux de laisser l'Etat imposer par la force les valeurs et les principes d'une société, comme c'est le cas actuellement, et ce, même s'il s'agit de valeurs conservatrices qui sont miennes. J'ai compris que la liberté n'était pas "libertaire" par essence, au contraire. Les libertaires veulent imposer une morale dominante, alors qu'une société libérale, dans ma vision des choses, laisserait simplement aux individus la liberté de vivre comme ils l'entendent, hors de tout conditionnement constructiviste. En tant que conservateur, je crois en un certain "ordre naturel des choses" (l'ordre spontané comme dit Hayek) et je pense qu'il est vain de vouloir "changer l'homme", ou "éduquer les esprits" comme veulent le faire les gauchistes avec ceux qui sont trop "réacs" ou libéraux. L'Etat n'a, de toute manière, aucune légitimité pour entreprendre une telle démarche.

 

Bref, j'ai compris que le libéralisme ne s'opposait pas à la morale, et qu'il n'était pas contraire à mes valeurs, contrairement aux socialistes libertaires et aux marxistes culturels. Cela m'a débloqué, et poussé à étudier le libéralisme d'un plus près (même si je n'ai pas encore eu le temps de le faire autant que je l'aimerais).

 

Au niveau économique, je suis pour la liberté d'entreprise et l'arrêt de la dictature fiscale. Les gauchistes me traitent de monstre, mais leurs charges pénalisent bien plus les PME que les grandes multinationales, souvent proches de l'Etat. La politique socialiste n'incite pas à l'investissement, l'innovation, l'entreprise. 

 

Je suis également pro-armes à 100%. 

 

Après, ça ne m'empêche pas d'avoir quelques interrogations sur le libéralisme. J'aurai plaisir à les poser, et à débattre de plein de choses avec vous ici. On n'aura pas toujours les mêmes sensibilités, mais je suis ici pour me confronter et apprendre. 

 

Au plaisir de vous lire... :icon_smile:

 

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Je vous concède que j'ai erré du côté de la droite nationale, principalement pour son conservatisme et par opposition au progressisme dominant, mais aussi au conformisme mou des partis de droite "modérés". 

 

 

Si tu n'aimes pas les mous, devient anarcap ! On en manque.

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Mais non libéral conservateur c'est très bien.

Pourquoi pas libéral de gauche tant qu'on y est !

Aujourd'hui y'a un article sur CP qui demande si on ne doit pas se débarrasser des conservateurs. Riche idée !

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Pourquoi pas libéral de gauche tant qu'on y est !

Aujourd'hui y'a un article sur CP qui demande si on ne doit pas se débarrasser des conservateurs. Riche idée !

L'as tu lu? Il ne plaide pas vraiment pour leur éradication même si je pense qu'il écrit plus au sujet des conservateurs que des liberaux conservateur.

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L'anarcapisme, c'est pour ceux qui n'ont pas encore admis que le libéralisme était du côté du mal et qui souhaitent encore s'accrocher à leurs vieilles lunes progressistes.

Il est suivi du passage vers le côté obscur, l'objectivisme avant la rédemption vers le libéralisme classique.

Et bienvenue !

  • Yea 1
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L'as tu lu? Il ne plaide pas vraiment pour leur éradication même si je pense qu'il écrit plus au sujet des conservateurs que des liberaux conservateur.

A la décharge d'Elphyr, l'article est un peu confus, il passe aisément des premiers aux seconds.

En revanche j'en approuve la conclusion.

Bienvenue SCBastiat ;)

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L'as tu lu? Il ne plaide pas vraiment pour leur éradication même si je pense qu'il écrit plus au sujet des conservateurs que des liberaux conservateur.

Et bien il devrait.

Ce qui compte, c'est que SCBastiat le lise !

A la décharge d'Elphyr, l'article est un peu confus, il passe aisément des premiers aux seconds.

En revanche j'en approuve la conclusion.

Voilà !

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Eh non, les anarcap ont un petit côté progressiste.

 

L'anarcapisme, c'est pour ceux qui n'ont pas encore admis que le libéralisme était du côté du mal et qui souhaitent encore s'accrocher à leurs vieilles lunes progressistes.

 

Wut ?  :jesaispo:

 

Bienvenue sinon SCBastiat !

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Merci pour l'accueil !  :icon_wink:

 

Pourquoi pas libéral de gauche tant qu'on y est !

Aujourd'hui y'a un article sur CP qui demande si on ne doit pas se débarrasser des conservateurs. Riche idée !

 

Je viens de le lire, et je ne l'ai pas interprété de cette manière là, au contraire. D'ailleurs, même si cet article est un peu confus, il souligne des vérités intéressantes, notamment au sujet du conservatisme français. Et je l'approuve même dans les grandes lignes. 

 

Par exemple, cette phrase résume parfaitement ma vision des choses : 

 

Mais une vision qui dépasse le seul libéralisme peut donner du corps au message, sans le trahir. L’important, c’est que la vision conservatrice soit indicative, et non impérative ; qu’elle indique les vertus à encourager individuellement, sans criminaliser les vices qui leur sont opposés.

 

Ou plus simplement :

 

« Laissez-nous la liberté de nous enrichir et d’enrichir la société ; la liberté de fonder nos propres associations d’entraide sociale ; la liberté d’éduquer nos enfants comme nous l’entendons ; fichez-nous la paix ! ».

 

Je me permets de donner quelques exemples de mon "conservatisme libéral". 

 

Récemment, j'ai lu un rapport officiel de plus de 100 pages, sur les nouvelles mesures à prendre contre l'homophobie à l'école. Il préconisait notamment d'enseigner aux enfants la "déconstruction des sexes" et la rhétorique socialo-féministe de base sur le patriarcat, la théorie du genre, etc. Quel libéral serait favorable à une telle propagande idéologique d'Etat ? Je m'y oppose, non seulement parce que cela va à l'encontre de mes valeurs, mais aussi et surtout parce que l'Etat n'a pas à imposer les siennes à mes enfants, quelles qu'elles soient. Ce n'est pas le rôle de l'école de convertir les enfants au féminisme, au progressisme, ou à n'importe quelle doctrine. Son rôle, c'est d'enseigner, pas d'endoctriner. 

 

Prenons aussi l'exemple du mariage. Personnellement, je voudrais me marier avec mes règles, pas avec celles de l'Etat. Je ne reconnais pas le mariage civil actuel, qui ne correspond pas à mes principes et que je trouve immoral pour bien des raisons. Voici ma proposition : on supprime le mariage d'Etat, et on restaure la liberté. Les gens qui ont une conception chrétienne du mariage (comme moi) pourront faire un mariage religieux légal, avec les principes qu'il comporte. Les homos pourront faire leurs propres contrats de mariage. Les libertins aussi. Bref, tout le monde. Mais l'Etat n'imposera plus à l'ensemble de la population sa conception arbitraire de la chose. Aujourd'hui, par sa faute j'hésite à me marier, car je trouve que ça n'a plus de sens (divorce sans faute, pensions...). Et oui, le mariage gay me dérange aussi dans ces conditions, car on MA conception du mariage n'intègre pas l'homosexualité. Pourquoi alors m'en imposer une qui l'intègre ? Que les catholiques, les musulmans, les homos, les libertins, les ménages à 3, ou simplement les individus, s'unissent avec leurs propres contrats sans rien imposer aux autres. 

 

Vous voyez que je suis que je suis loin d'être un dictateur autoritaire !  :icon_razz:

 

  • Yea 1
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Le libéralisme est vecteur de progrès social, individuel, culturel, moral et économique.

 

C'est quoi le progrès ? Et notamment le "progrès moral" ? Pour moi ça n'a pas de sens, et c'est devenu aujourd'hui une notion totalitaire. On "éduque" le peuple au culte de ce sacro-saint progrès. Dans tous les cas c'est parfaitement subjectif

 

Et ta vision du libéralisme n'est pas la mienne. 

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Avec un pseudo comme ça, qui combine très bien le meilleur club de Ligue 1 avec un très bon français (même si ils ne sont pas en odeur de sainteté ici :P ), tu ne peux que me plaire. :D

 

Bienvenu :)

 

Je suis pour l'ASSE, mais je trouvais le jeu de mot rigolo... Et j'adore la Corse !  :amourtoujours:

 

@ Tramp,

 

Désolé, j'ai envoyé malencontreusement mon message avant d'avoir eu le temps de développer. Pour moi, le libéralisme est davantage politique que moral. On peut être libéral et progressiste, libéral et conservateur, libéral et catholique. Le tout est de ne pas vouloir imposer ses valeurs à l'ensemble de la société, et de laisser les gens vivre comme ils l'entendent. Personnellement, je crois à l'ordre naturel des choses, et je ne vois pas l'intérêt de vouloir "changer" des mentalités, des tendances, des traditions qui existent depuis la nuit des temps, au nom d'un "progrès" bien présomptueux. On n'est pas obligés d'y adhérer, par contre. 

 

Par ailleurs aujourd'hui, ce ne sont pas les conservateurs qui nous imposent constamment leur morale, mais bien les progressistes...  :icon_wink:

 

@ Gio, 

 

Merci, je note. Au passage, je te "connais" via senscritique, et je suis un grand fan !

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C'est quoi le progrès ? Et notamment le "progrès moral" ?

 

Le progrès c'est aujourd'hui en mieux. Et le progrès moral c'est que les individus adopte un comportement plus moral (par exemple en ne cramant pas les biens des autres).

 

 

 

je ne vois pas l'intérêt de vouloir "changer" des mentalités, des tendances, des traditions qui existent depuis la nuit des temps, au nom d'un "progrès" bien présomptueux. On n'est pas obligés d'y adhérer, par contre. 

 

Pourtant tu as probablement adopté des traditions récentes et laissé tomber des mentalités qui existaient depuis la nuit des temps (comme par exemple considérer les femmes comme des biens).

 

Un intérêt de changer les mentalités - par exemple - c'est d'éviter de se passer des talents de quelqu'un parce qu'il est juif ou noir ou protestant ou catholique etc. Après, je ne force personne. Mais le marché fonctionne ainsi que plus de gens se passeront de ces talents et plus celui qui décidera d'en profiter y gagnera ce qui pousse les gens à le faire. C'est pour ça que je dis que le libéralisme est vecteur de progrès quoiqu'il arrive.

  • Yea 1
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Une autre façon de le dire, c'est que l'antilibéralisme est cause de déclin (ou au minimum de stagnation). Le titre du livre de Fabry évoque bien l'idée: http://www.amazon.fr/Rome-lib%C3%A9ralisme-socialisme-Le%C3%A7on-antique/dp/2865532496/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1451396276&sr=8-1&keywords=rome+du+lib%C3%A9ralisme+au+socialisme

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Le progrès c'est aujourd'hui en mieux. Et le progrès moral c'est que les individus adopte un comportement plus moral (par exemple en ne cramant pas les biens des autres).

 

 

Oui, mais on peut aussi considérer que certaines valeurs morales du passé étaient plus positives que celles d'aujourd'hui. L'histoire n'est pas un progrès linéaire. Moi aussi je veux que le monde devienne "mieux qu'aujourd'hui", mais je ne trouve pas que ce qu'on appelle progressisme aujourd'hui défende une évolution morale positive de la société. 

 

Après, bien sûr, il ne s'agit pas de dire que tout ce qui est moderne est mauvais, et que tout ce qui est du passé doit être suivi religieusement. Pas du tout. Et je suis complètement d'accord avec toi au sujet du racisme, ou du communautarisme en général. Je suis évidemment favorable à une méritocratie qui transcende les considérations tribales. 

 

Je dis juste qu'actuellement on a beaucoup trop tendance à rejeter en bloc tout ce qui s'est fait depuis la nuit des temps, avec énormément de condescendance. Alors que ces choses là correspondent parfois à des réalités de la nature humaine.

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On a beaucoup trop tendance à rejeter en bloc tout ce qui s'est fait depuis la nuit des temps, avec énormément de condescendance.

On, c'est vague et collectiviste. Faut pas diluer la responsabilité et s'abstenir de nommer l'ennemi, savoir: les post-modernistes, les néo-pédagogues à la Rancière (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rancière), les Social Justice Warriors, le féminisme de genre (cf: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2015/08/liberalisme-et-feminismes.html), la bobocratie autour du PS, etc.

  • Yea 1
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Bienvenue à toi SCBastiat, ravi de te rencontrer je sens que tu vas me plaire :)

Fait attention cela peut aboyer beaucoup ici mais ils ne sont pas méchant ;)

 

Merci. Tiens, j'ai vu que tu étais royaliste. Intéressant, je ne pensais pas en trouver ici !  :icon_smile:

 

Je ne le suis pas, mais j'en profite quand même pour poser une question : la démocratie n'est-elle pas fondamentalement antilibérale ? 

 

Je m'explique. Pour moi, la démocratie ne mène pas à la liberté, mais au totalitarisme. Les gens se font manipuler émotionnellement par des politiciens souvent socialistes et autoritaires, grâce notamment à des médias acquis à leur cause. Je pense qu'il faudrait simplement enlever à l'Etat ses prérogatives actuelles, et le limiter au maintien des droits naturels, de la sécurité, de la justice. Dès lors, à quoi serviraient des élections populaires ? Pourrait-on encore parler de démocratie ? Il suffirait de nommer les plus compétents à ces postes spécifiques. Toute l'administration "politicarde" d'aujourd'hui n'aurait juste plus aucun sens, et donc les élections non plus. 

 

Bref, j'ai une vision pessimiste de la démocratie. 

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On, c'est vague et collectiviste. Faut pas diluer la responsabilité et s'abstenir de nommer l'ennemi, savoir: les post-modernistes, les néo-pédagogues à la Rancière (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rancière), les Social Justice Warriors, le féminisme de genre (cf: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2015/08/liberalisme-et-feminismes.html), la bobocratie autour du PS, etc.

 

Ah, mais je suis complètement d'accord avec toi. Ce sont précisément ces gens là que je combats. Le "on" était sûrement inapproprié, mais je faisais référence à l'ampleur de leur influence (voire de leur domination) intellectuelle et morale dans l'occident moderne. 

 

Ton article est intéressant au demeurant. Le féminisme était valable tant qu'il défendait l'égalité en droits et la liberté de choix. Car oui, chaque individu, homme ou femme, doit pouvoir choisir son orientation de vie. Mais à partir du moment où ça devient une idéologie qui remet en cause la nature humaine, qui met la pression sur les femmes (culpabilisation de la mère au foyer et mépris de la famille traditionnelle), qui développe une guerre des sexes, et j'en passe, c'est de la merde antilibérale à combattre. 

 

Les SJW, m'en parle pas, j'en fais des cauchemars...  :mrgreen:

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