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École & éducation : Le temps des secrets


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Où ai je écrit que les parents ne sont pas responsables ? Ils le sont, de droit, c'est un fait. Ensuite, il y a la vie, la vraie. Et parfois, elle est pas aussi simple que "va te faire voir, tes parents sont responsables, ta grossesse, je m'en tape, et si tu te prends une dérouillée grave, pareil, tu n'as que 17 ans et demi, tu n'es pas encore majeure"

Il ne faut pas toujours croire sur parole des ados qui veulent échapper à leurs responsabilité.

Mais c'est clair qu'avec un sujet sur la distribution de la pilule sans cas de détresse majeure dès le college, on a raison de se concentrer sur ceux de 17 ans et demi qui se font battre. Ca au moins c'est pas caricatural.

Et puis bon, il est peut-être temps de demander l'émancipation dans ce cas là et permettre aux mineurs de le faire eux-meme comme dans les pays civilisés.

  • Yea 1
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Si c'est connu que les parents sont des cassos violents, on se demande ce que font les services de protection de l'enfance et la justice en général.

Mmmh pourquoi invoquer l'administration de la protection de l'enfance ?

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Parce qu'on veut confier le rôle à l'Etat de distribuer des pilules gratuites pour protéger des gamins qu'il se révèle incapable de protéger.

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Bien bien bien ; comment fais tu alors ? concrètement ?

- tu supprimes le poste d'infirmière scolaire

- tu interdis la vente libre de pilule abortive (du lendemain) pour les mineurs

- tu vires toute la législation sur la protection de l'enfance et des mineurs

 

vas y, propose moi tes solutions anarcap

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Je n'ai pas besoin d'interdire quoi que ce soit et ce n'est même pas une solution anarcap (cf les US), seulement l'application normale du droit des mineurs.

Les mineurs n'ont pas le droit de contracter pour des choses non-usuel. Il ne peuvent pas acheter de pilule et on ne peut pas leur en vendre.

Et ensuite l'article 16-3 du code civil :

Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.

Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir.

Dans le cas d'un mineur, le consentement nécessaire est évidemment celui des parents.

Et donc concrètement, on arrête d'encourager et meme de forcer des gens à distribuer des pilules à des mineurs.

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Si tu ne veux pas que ton enfant subisse une infimière scolaire tu l'inscrits dans du hors contrat. L'infirmière fait partie du package que tu acceptes en cédant ton enfant à l'EdNat.

 

Faut avoir les moyens de se payer le hors-contrat, vu que quoi qu'il arrive, tu payes pour l'E.N.

 

Et pour rappel, la gentille ministre de la "propagande nationale à destination des enfants" est aussi en train de mettre des bâtons dans les roues de l'éducation @home ou hors-contrat.

  • Yea 1
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Si tu ne veux pas que ton enfant subisse une infimière scolaire tu l'inscrits dans du hors contrat. L'infirmière fait partie du package que tu acceptes en cédant ton enfant à l'EdNat.

 

Je ne suis pas certaine que dans le privé il n'y ait pas d'infirmière scolaire, tu sais ; pour la bobologie

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Ah parce que le code civil ne traite pas de situation concrète d'accord. J'imagine que les juristes seront contents de l'apprendre

Etre mineur ce n'est pas une situation concrète et des soins médicaux ne sont pas non plus une situation concrète. On se demande ce qui est concret donc.

Si on est pas d'accord avec toi, c'est pas concret ?

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Pas du tout ; je sais juste une chose, c'est que dans la vie, tout n'est pas si simple et réductible à un code parce que justement, on a affaire à des individus avec leur problèmes, leurs émotions.

Peu importe que ce soit l'État ou un bidule privé, au bout du compte il s'agit toujours d'une personne

J'ai bossé trente années dans la protection de l'enfance et à ce titre, je pense avoir une petite expérience. Il y a la loi et il y a les gens. Je suis pas un robot et très souvent je me suis trouvée prise entre cette loi et la réalité, physiquement, tu comprends ? 

Alors, les solutions yaka fokon....

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Article 371-1 du code civil :

 

"L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.

 

Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.

 

Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité."

 

Article L.1111-4 du code de la santé publique :

 

"Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. Dans le cas où le refus d'un traitement par la personne titulaire de l'autorité parentale ou par le tuteur risque d'entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables."

 

Article L.5134-1 du code de la santé publique :

 

"I. - Le consentement des titulaires de l'autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal n'est pas requis pour la prescription, la délivrance ou l'administration de contraceptifs aux personnes mineures.

 

La délivrance aux mineures des médicaments ayant pour but la contraception d'urgence et qui ne sont pas soumis à prescription médicale obligatoire s'effectue à titre gratuit dans les pharmacies selon des conditions définies par décret. Dans les établissements d'enseignement du second degré, si un médecin ou un centre de planification ou d'éducation familiale n'est pas immédiatement accessible, les infirmiers peuvent, à titre exceptionnel et en application d'un protocole national déterminé par décret, dans les cas d'urgence et de détresse caractérisés, administrer aux élèves mineures et majeures une contraception d'urgence. Ils s'assurent de l'accompagnement psychologique de l'élève et veillent à la mise en oeuvre d'un suivi médical."

 

Bref, je ne vois pas en quoi citer un article du code civil est pertinent pour démontrer ton point, Tramp. Le droit est contre toi.

  • Yea 1
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Du genre y a qu'à leur distribuer la pilule et empêcher les parents de dire quoi que ce soit ?

 

Tu vois, là, c'est toi qui apporte une "réponse' complètement à côté de la plaque, et je suis sympa. Tu ne peux que répondre en termes de distribution de pilule, c'est une obsession chez toi ; tu caricatures tellement que je vais cesser d'échanger avec toi, ça ne sert à rien.

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Article 371-1

Une enfant de 11 ans a la maturité nécessaire pour prendre des décisions sur une naissance ou une grossesse ?

Pour le reste, je ne reconnaîs pas l'autorité de l'Etat en matière de santé publique, en particulier lorsque cela lui sert à court-circuiter ce que sont les règles normales.

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Tu vois, là, c'est toi qui apporte une "réponse' complètement à côté de la plaque, et je suis sympa. Tu ne peux que répondre en termes de distribution de pilule, c'est une obsession chez toi ; tu caricatures tellement que je vais cesser d'échanger avec toi, ça ne sert à rien.

Ah, on ne parle pas de la pilule du lendemain depuis le début ?

Mais alors de quoi parles-tu ?

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Si tu ne reconnais pas l'autorité de l'Etat en matière de santé publique, pourquoi citer les articles du code civil relatif à la bioéthique (article 16-3)?

C'est un article relatif au consentement.

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Les articles que je cite sont aussi relatifs au consentement.

1111-4 est redondant avec la responsabilité du tuteur.

Il faudra donc de toute façon prouver que les soins sont nécessaires.

Le dernier est politique.

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Article 371-1 du code civil :

"L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.

Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.

Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité."

Article L.1111-4 du code de la santé publique :

"Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision. Dans le cas où le refus d'un traitement par la personne titulaire de l'autorité parentale ou par le tuteur risque d'entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables."

Article L.5134-1 du code de la santé publique :

"I. - Le consentement des titulaires de l'autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal n'est pas requis pour la prescription, la délivrance ou l'administration de contraceptifs aux personnes mineures.

La délivrance aux mineures des médicaments ayant pour but la contraception d'urgence et qui ne sont pas soumis à prescription médicale obligatoire s'effectue à titre gratuit dans les pharmacies selon des conditions définies par décret. Dans les établissements d'enseignement du second degré, si un médecin ou un centre de planification ou d'éducation familiale n'est pas immédiatement accessible, les infirmiers peuvent, à titre exceptionnel et en application d'un protocole national déterminé par décret, dans les cas d'urgence et de détresse caractérisés, administrer aux élèves mineures et majeures une contraception d'urgence. Ils s'assurent de l'accompagnement psychologique de l'élève et veillent à la mise en oeuvre d'un suivi médical."

Bref, je ne vois pas en quoi citer un article du code civil est pertinent pour démontrer ton point, Tramp. Le droit est contre toi.

Sur le fond Tramp a raison (autorité parentale tout ça), mais le code civil reconnait qu'il y a des situations d'exception liés à des parents irresponsables et des cas d'urgence liées à la santé du gosse, qui permettent donc de se passer de l'autorisation des parents si vraiment la santé du gosse est en danger, et donc c'est là que Bisounours l'emporte : la réalité c'est plus fort que toi. Après ça ne veut pas dire que l'école doit distribuer à toutes les nanas des pilules -ni que cela devrait être obligatoire-, mais juste à celles qui se retrouvent dans ces cas d'urgence.

Donc Bisounours 2 - 1 Tramp

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Ben il y a le principe, le fond, et là, oui, les parents blablabla autorité parentale et il y a la réalité et ses cas particuliers et là il est important, à mon avis, de lâcher un peu de lest et d'agir dans l'intérêt de l'enfant, en écartant le moins possible, voire pas du tout, les parents ; c'est toute la difficulté. Je l'ai vécue pendant trente années, et ce que j'étais en tant que jeune professionnelle n'a rien à voir avec ce que je suis devenue par expérience, et ceci vaut pour toute chose, en tant que maman, avant de le devenir, et en l'étant au quotidien, par exemple

les principes c'est bien comme tuteur, mais il ne faut pas non plus qu'ils vous gouvernent au point de commettre des erreurs

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Il faut prouver que les soins sont nécessaire et comme une fille qui prend la pilule du lendemain ne sait pas si elle est enceinte ou non, on ne peut pas prouver que les soins sont nécessaires. Et donc a priori, on ne peut pas lui distribuer sans consentement du tuteur.

Et donc on invente un nouvel article pour cour-circuiter ca.

Qu'est-ce qui justifie l'article ? La protection du mineur ? Mais alors, pourquoi le limiter à la pilule abortive et avec un mode de distribution très particulier ? Parce que le but ce n'est pas la protection des mineurs mais le droit à la contraception. D'un point de vue protection des mineurs, il semble généralement raisonnable qu'un mineur de 11 ou 12 ans qui y a recourt est peut-être en train de subir des abus et il vaudrait donc mieux que les parents soient au courant.

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Ben il y a le principe, le fond, et là, oui, les parents blablabla autorité parentale et il y a la réalité et ses cas particuliers et là il est important, à mon avis, de lâcher un peu de lest et d'agir dans l'intérêt de l'enfant, en écartant le moins possible, voire pas du tout, les parents ; c'est toute la difficulté. Je l'ai vécue pendant trente années, et ce que j'étais en tant que jeune professionnelle n'a rien à voir avec ce que je suis devenue par expérience, et ceci vaut pour toute chose, en tant que maman, avant de le devenir, et en l'étant au quotidien, par exemple.

Dans le système actuel, quel est le suivi exercé sur le travail des infirmières scolaires ? Y a-t-il un contrôle ne serait-ce qu'à posteriori ? Avec quels pouvoirs ? Demande-t-on aux gens de justifier leurs décisions au moins quand elles auraient dû en principe être prises sous un contrôle judiciaire à cause des questions d'autorité et de responsabilité des parents qu'elles posent ?

  • Yea 1
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Il y a des lycées/collèges où il y a carrément des couples infirmière/AS qui se forment.

Et clairement avec dans leurs attributions une concurrence frontale avec l'autorité parentale quand possible.

Ces gens là sont le bien, et la famille est une relique barbare plus que suspecte.

Le moindre truc est bon pour tenter de s'y immiscer et d'y corriger ce qui n'est pas conforme à leurs idées collectivistes.

Les phrases, régulières, des ministres et autre vermines, sur la propriété de l'enfant etc, ne laissent aucun doute sur la philosophie du truc.

 

  • Yea 1
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Dans le système actuel, quel est le suivi exercé sur le travail des infirmières scolaires ? Y a-t-il un contrôle ne serait-ce qu'à posteriori ? Avec quels pouvoirs ? Demande-t-on aux gens de justifier leurs décisions au moins quand elles auraient dû en principe être prises sous un contrôle judiciaire à cause des questions d'autorité et de responsabilité des parents qu'elles posent ?

 

Je ne sais pas trop hiérarchiquement de qui dépendent les infirmières scolaires. Mais en effet tu as raison de soulever ce problème car je pense qu'elles sont pas mal en roue libre. 

En revanche, les sévices sociaux du Conseil Général bénéficient d'un encadrement technique qui permet de discuter et évaluer les décisions à prendre, en ayant toujours à la base l'intérêt de l'enfant en ligne de mire. Et le lien avec les parents

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L'éducation nationale est un organisme communiste.

Tout le problème vient de là.

Le réel est nié au profit de l'idéologie.

Le but ultime du système scolaire c'est de créer un homme nouveau,bienpensant et conformiste prêt à se dévouer à l'étatisme.

Les différences entre chaque enfant sont niées et on intègre tous les enfants dans un même moule égalitaire.

Résultat: échec comme dans toute entreprise égalitariste

 

Une bonne analyse de Philippe Nemo sur l'école:

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