Aller au contenu

Images fun et leurs interminables commentaires


Librekom

Messages recommandés

Posté
Il y a 11 heures, Antoninov a dit :

Peut être une image de texte qui dit ’No, we've never had Russian neighbours. You are the first.’

 

Les russolatres te diront que l'on peut faire l'inverse avec l'expansion de l'OTAN a l'est apres la chute du mur.

Tiens d'ailleurs, est-ce qu'on sait si Reagan a vraiment dit a Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait pas a l'Est? (non pas que ce soit une justification pour envahir l'Ukraine, qu'on soit bien d'accord)

Posté
10 minutes ago, Hayek's plosive said:

 

 

Tiens d'ailleurs, est-ce qu'on sait si Reagan a vraiment dit a Gorbatchev que l'OTAN ne s'étendrait pas a l'Est? (non pas que ce soit une justification pour envahir l'Ukraine, qu'on soit bien d'accord)

Reagan, non.

Par contre cela a été discuté effectivement et un secrétaire d'état américain a été dans ce sens:

Quote

[Gorbatchev] Il va sans dire qu’un élargissement de la zone OTAN n’est pas acceptable. » « Nous sommes d’accord avec cela », conclut M. Baker.

 

Par contre, et c'est reconnu par Poutine, rien n'existe sur papier:

Quote

Rien n’avait été couché sur le papier. Ce fut une erreur de Gorbatchev. En politique, tout doit être écrit, même si une garantie sur papier est aussi souvent violée. Gorbatchev a seulement discuté avec eux et a considéré que cette parole était suffisante. Mais les choses ne se passent pas comme cela 

 

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/DESCAMPS/59053

  • Yea 1
Posté
Il y a 1 heure, Azref a dit :

Un des gros arguments avancés pour la retraite par répartition est "la solidarité intergénérationnelle".


C’est aussi comme ça que la mairie de Paris justifie son endettement. 
 

Citation

en étalant dans le temps la charge de la réalisation d'équipements qui vont profiter à plusieurs générations de Parisiens, l'emprunt est un véritable vecteur de solidarité intergénérationnelle.


https://www.paris.fr/pages/investisseurs-4750

Posté
Il y a 8 heures, Freezbee a dit :

Grok :

 

Citation
Les interactions entre la retraite par répartition et la théorie du choix public se manifestent dans la manière dont les mécanismes économiques et démographiques du système sont filtrés à travers le processus décisionnel politique. Voici une exploration plus fine :
  1. Dépendance à la légitimité politique
    La répartition repose sur une confiance collective : les actifs acceptent de cotiser parce qu’ils croient que les générations futures les soutiendront. Mais cette confiance n’est pas automatique ; elle doit être entretenue par des décisions politiques. La théorie du choix public montre que ces décisions sont influencées par des incitations électorales plutôt que par une vision purement altruiste ou technique. Par exemple, un gouvernement peut augmenter les pensions avant une élection pour séduire les seniors, même si les projections démographiques montrent un déséquilibre croissant. Cette interaction met en évidence une boucle de rétroaction : la viabilité économique dépend de la politique, mais la politique privilégie des choix qui sapent cette viabilité.
  2. Conflit entre temporalités
    La répartition est un contrat à long terme, nécessitant une planification sur des décennies pour équilibrer cotisants et bénéficiaires. Or, la théorie du choix public souligne que les acteurs politiques opèrent dans un cadre à court terme, dicté par les cycles électoraux. Cette discordance crée une interaction dysfonctionnelle : les réformes structurelles (comme relever l’âge de la retraite) sont systématiquement retardées, car leurs coûts politiques sont immédiats tandis que leurs bénéfices sont différés. En Italie, par exemple, les réformes des années 1990 ont été adoptées sous pression externe (marchés financiers, UE), et non par une volonté interne proactive, illustrant cette inertie.
  3. Effet des groupes d’intérêt
    Les syndicats, associations de retraités et autres lobbies jouent un rôle clé dans la défense du statu quo. Selon la théorie du choix public, ces groupes concentrés et organisés exercent une influence disproportionnée par rapport aux générations futures, qui sont diffuses et sans représentation. Cette interaction se traduit par une rigidité du système : toute tentative de réduction des pensions ou de hausse des cotisations déclenche une mobilisation rapide, tandis que les jeunes, principaux perdants potentiels, restent politiquement apathiques. En France, les grèves de 1995 contre la réforme Juppé en sont un cas d’école.
  4. Externalités intergénérationnelles
    La répartition implique un transfert de ressources des actifs vers les retraités, mais la théorie du choix public révèle que ce transfert est négocié par les générations présentes sans réelle voix pour les futures. Les politiciens, répondant aux électeurs actuels, peuvent gonfler les engagements (pensions élevées, départ précoce) au détriment d’une dette implicite que les jeunes devront assumer. Cette interaction crée une asymétrie : le système est "solidaire" aujourd’hui, mais potentiellement préjudiciable demain.
Paradoxes approfondis
Ces interactions engendrent des paradoxes qui mettent en lumière les contradictions internes du modèle :
  1. Solidarité vs Égoïsme intergénérationnel
    La répartition est présentée comme un modèle de solidarité, où chaque génération soutient la précédente. Pourtant, la théorie du choix public montre qu’elle peut devenir un outil d’égoïsme intergénérationnel. Les retraités actuels et les actifs proches de la retraite défendent leurs acquis, tandis que les jeunes, qui financent le système sans garantie d’en bénéficier autant, sont laissés pour compte. Ce paradoxe est flagrant dans des pays comme la Grèce avant la crise de 2010 : des pensions généreuses ont été maintenues malgré une démographie déclinante, creusant une dette massive.
  2. Rationalité individuelle vs Irrationalité collective
    Chaque acteur (politiciens, électeurs, lobbies) agit rationnellement selon ses intérêts : les politiciens maximisent les votes, les retraités leurs pensions, les actifs leur futur immédiat. Mais cette rationalité individuelle aboutit à une irrationalité collective : un système qui s’effrite sous le poids de promesses intenables. Par exemple, repousser la réforme de l’âge de la retraite peut être "rationnel" pour éviter des manifestations, mais cela aggrave les déséquilibres, rendant les ajustements futurs plus brutaux.
  3. Démocratie vs Soutenabilité
    La répartition dépend de la démocratie pour ajuster ses paramètres (cotisations, âge de départ, niveau des pensions). Or, la théorie du choix public suggère que la démocratie, par sa nature même, favorise les préférences majoritaires actuelles au détriment des minorités futures. Ce paradoxe est particulièrement aigu dans les sociétés vieillissantes : les seniors, plus nombreux et plus votants, imposent leurs priorités, compromettant la soutenabilité pour les générations montantes. En Allemagne, la coalition Merkel a longtemps évité des réformes radicales malgré les alertes démographiques, par crainte d’aliéner cet électorat.
  4. Stabilité apparente vs Fragilité sous-jacente
    La répartition semble stable tant que la démographie et l’économie suivent. Mais la théorie du choix public révèle une fragilité cachée : sa dépendance aux caprices politiques la rend vulnérable aux chocs. Un gouvernement populiste peut, par exemple, geler les cotisations ou baisser l’âge de la retraite (comme en Pologne sous le PiS), créant une illusion de générosité qui masque un effondrement différé. Ce paradoxe montre que la "solidité" de la répartition est autant un artefact politique qu’une réalité économique.

 

  • Yea 1
  • Post de référence 1
  • Love 1

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...