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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Posté
Il y a 3 heures, Bézoukhov a dit :


Bla-bla-bla.

Ce qui tue la Veme République c’est que la nomenklatura refuse d’utiliser l’outil à disposition pour surmonter le blocage qu’on a depuis 15/20 ans : le référendum.

 

Le problème c’est en effet que sur un référendum mal calibré, comme au RU, ça fait imploser le système politique.


Tu proposerais que référendum?

Posté

La Ve fonctionnait tant que la vie politique était bipartite.

Un régime hyper-présidentiel comme la Ve, c'est la merde dans une configuration tripartite. Et c'est encore plus la merde quand un autocrate est élu président.

 

Je ne vois aucune issue : tant que la France ne changera pas de régime, aucune réforme structurelle ne sera possible, et donc le pays continuera de décliner.

Posté

Déjà pour régler la question du budget, il faudrait un budget en trois parties:
- budget minimal : justice, intégrité du territoire et maintien de l'ordre
- budget fonctionnel : chambres, gouvernement, administration liée au budget minimal
- budget supplémentaire : foire à la saucisse actuelle

Les dépenses municipales étant traitées idéalement à partir par la fiscalité des municipalités.

Si le budget n'arrive pas à être voté, les budgets minimal et fonctionnels sont conservés, et le budget supplémentaire est limité au prorata suivant la levée fiscale de l'année. L'endettement et l'implémentation de nouvelles taxes ne sont pas permis en cas de non vote du budget.

Mais c'est sans doute trop simple, intelligent, partisan, tout ce qu'on veut pour ceux qui nous gouvernent et qui établissent nos lois.

  • Yea 1
Posté
il y a 10 minutes, Liber Pater a dit :

le budget supplémentaire est limité au prorata suivant la levée fiscale de l'année.


Il n’est pas question d’avoir un budget et des impôts reconduits sans être voté. 

Posté
il y a 8 minutes, Liber Pater a dit :

Que proposes-tu ?


S’ils ne votent pas de budget, il n’y a pas de budget, pas d’impôts.

Le parlement existe littéralement pour donner son accord sur les dépenses et les impôts une fois par an, c’est pas pour que ce soit reconduit automatiquement. Sinon autant supprimer le parlement. 

  • Yea 1
Posté
il y a 21 minutes, Liber Pater a dit :

Certes mais nous sommes dans une impasse actuellement


C’est pas en leur donnant l’occasion de ne pas avoir à prendre de décision qu’on va sortir de l’impasse. Le pilotage automatique, quand on fonce dans le mur, ça règle pas le problème. Si 290 députés n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le fait que la France a besoin d’un budget alors c’est qu’elle n’en a pas besoin. 
 

Si on veut régler la situation à long terme il faut décentraliser pour que Paris arrête de prendre la France en otage. 

  • Yea 1
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Citation

#POLITIQUE Pas de dissolution en vue, ni de démission. Actant l'existence d'une "majorité de députés contre la dissolution", d'une "plateforme de stabilité" au sein du "socle commun" et d'un "chemin possible pour adopter un budget d'ici le 31 décembre", Emmanuel Macron suit les recommandations de Sébastien Lecornu et nommera un nouveau Premier ministre d'ici vendredi soir, selon l'Elysée.

 

Posté
il y a 54 minutes, Adrian a dit :

majorité de députés contre la dissolution

Qu'est-ce qu'on s'en fout de ce que les députés pensent de la dissolution ? Il n'ont pas leur mot à dire, c'est le principe...

  • Yea 6
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il y a une heure, Neomatix a dit :

Qu'est-ce qu'on s'en fout de ce que les députés pensent de la dissolution ? Il n'ont pas leur mot à dire, c'est le principe...

Comment ça ? Je pense qu'il faut comprendre : ils sont prêts à se coucher pour éviter de perdre leur siège.

  • Yea 1
Posté
Le 08/10/2025 à 16:33, Johnnieboy a dit :


Tu proposerais que référendum?


Ça demande un peu de topologie.

 

- en temps normal, l’espace idéologique du débat politique est assimilable à une ligne ; dans ce cadre, l’état stable des coalitions, c’est à dire celui qui minimise la distance interne à la coalition et maximise l’externe, est un état à deux coalitions (la gauche et la droite) ;

- dans certaines conditions politico-sociales, une dimension supplémentaire apparaît et l’espace idéologique ressemble à un disque. À ce moment la, il n’y a qu’une coalition réellement stable qui est un disque inscrit dans le disque (ce qu’on appelle le blob centriste). Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus suffisamment de monde dans le blob centriste.

 

Donc fondamentalement, l’enjeu politique est, quand on a deux dimensions, de revenir à une seule dimension.

 

Il y a un premier cas ou une dimension est en fait relativement consensuelle (il y a un débat, mais 70% - 80% de la population a un choix marqué). Grosso modo, le disque est ellipsoïde. Ici, le référendum revient à poser une question qui permet de clore cette dimension du débat politique. En France, ça serait le fameux référendum sur la limitation de l’immigration. 75% de oui et le RN n’a plus de raison d’être ; il se séparera entre droite et gauche. Une droite et une gauche qui auront admis le résultat. Historiquement, c’est comme ça qu’on en finit avec la Guerre d’Algerie (qui avait explosé la IVeme Republique en devenant une dimension transversale de la politique) : un référendum a 90%.

 

Dans une deuxième hypothèse, les dimensions de la vie politique sont également discriminantes. Tu ne peux pas clore une dimension parce que au fond, 52% - 48%, ça ne tue pas le débat. Il faut donc trouver une question qui « dépasse » l’état du débat politique bloqué pour créer une sorte de nouvelle dimension qui prendra le pas sur le reste. Le raté du référendum de 68 est un exemple. Je pense que de Gaulle cherchait à redéfinir le débat politique, qui voyait émerger la question progressiste 68-arde en plus de la question économique traditionnelle (suivie par le blob progressisto-capitaliste de Giscard). La question aurait été état central vs. état local. Ça demande beaucoup plus de finesse et de subtilité que le premier cas et j’ai un peu de mal à voir ce qui pourrait fonctionner aujourd’hui. Ça reviendrait probablement à demander d’autoriser des statuts personnels dans la loi, afin d’entrer dans une ère identitaire de la politique.

 

Tout ça depend beaucoup de l’analyse politique, mais en substance soit vous avez un système politique qui contraint au bipartisme (type US) ou les questions politiques sont résolues au sein des appareils, soit vous devez avoir des outils qui permettent d’y revenir

  • Yea 1
Posté
il y a 3 minutes, Bézoukhov a dit :

Ça demande un peu de topologie.

Une analyse en composantes principales suffira. ;) 

Posté
il y a 1 minute, Bézoukhov a dit :

Dans ma tête c’est un peu plus compliqué que ce que j’ai écrit :D .

J'avais deviné, hein. ;) 

 

Ceci dit. l'analyse du paysage politique par l'analyse en composantes principales, c'est un truc que j'ai vu appliqué pour la première fois il y a près de 20 ans, pour éclairer l'évolution du paysage politique anglais (la première composante principale était en train de devenir le rapport à l'UE).

Posté

C'est... optimiste de partir du principe que de nos jours le résultat d'un référendum sera accepté et appliqué. Parfois sauver la démocratie implique de ne pas écouter le peuple.

Posté

Ce qui est incroyable (ou pas) c’est qu’on ne fait même pas semblant de suivre les formes usuelles de la démocratie parlementaire en France. 
 

Par exemple : on demande son avis à Borne qui est ministre démissionnaire et n’a aucun mandat électif, même local. Dans une démocratie normale, elle aurait disparu. 
 

En France, on a des gens qui ont été censuré par l’AN, qui n’ont aucun mandat electoral et qui pourtant, apparemment, sont décisionnaires. On est dans une crise bien pire que ce que le UK a connu et on voit bien que la 5e ne marche plus. A la rigueur Borne pourrait tirer sa légitimité du PR mais celui ci refuse d’affronter les urnes par démission ou référendum. 
 

Démocratiquement, le centre devrait laisser le RN faire un gouvernement minoritaire en le bloquant sur les réformes essentielles du macronisme : flat tax, ISF etc. 

Posté

On lui demande son avis sur la réforme des retraites parce qu'elle l'a elle-même fait passer (sans vote) non ? Ce qu'il l'avait bien plombé

Posté

Elle l’a fait passer quand elle était premier ministre. Aujourd’hui elle n’est rien. 

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