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Le Parti Libéral Démocrate (PLD)


Bézoukhov

Messages recommandés

Face à ça plusieurs centaines de parti qui font le contraire, on est bel et bien dans l'anecdote.

Sinon plusieurs éléments pertinents qui se distinguent dans ta liste:

-contexte de guerre ou de guerre civile

-partis communistes chez qui sous couvert de radicalisation on supprime surtout les opposants internes. Globalement la fuite en avant Est indispensable à la pensée totalitaire, lesquels sont anecdotiques comparé aux partis habituels

Ce que tu es en train de citer ce sont presque exclusivement des partis de fanatiques, Par opposition aux partis de carrière qui sont mille fois plus nombreux

Et même au sein des partis de fanatiques beaucoup de compromission sont faites, aussi bien dans le tri interne (Les anticoloniaux qui achètent des parcs immobiliers en Europe, les dirigeant communistes qui vivent comme des princes) que dans la gouvernance (nouvelle politique économique en Russie et en Chine, le passage de l'internationalisme au socialisme dans un seul pays, la république de Robespierre qui devient mille fois plu dictatoriale que la monarchie).

 

Sur le fanatisme et le caractère minoritaire de mes exemples (et encore, en cherchant bien je suis sûr de pouvoir en trouver d'autres), d'accord. Mais ce sont quand même des partis / mouvements politiques. Ce que j'ai suggéré me semble suffisant pour invalider la loi générale: "Toujours et partout, les partis politiques se ramollissent avec le temps et trahissent leurs idées".

 

Au mieux, et de façon plus nuancée, on peut dire: "En règle générale, les partis politiques..."

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Marrant, on dirait un mix de La Zone du Dehors (http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Zone_du_dehors ) et de Le Militantisme, stade suprême de l'aliénation (https://infokiosques.net/lire.php?id_article=536).

Un extrait de ce dernier texte pour le fun: "Faisons l’effort de surmonter l’ennui que secrète naturellement les militants. Ne nous contentons pas de déchiffrer la phraséologie de leurs tracts et de leurs discours. Interrogeons-les sur les raisons qui les ont poussés, eux, personnellement, à militer. Il y n’a pas de question qui puisse embarrasser plus un militant. Au pire ils vont partir dans des baratins interminables sur l’horreur du capitalisme, la misère des enfants du tiers monde, les bombes à fragmentation, la hausse des prix, la répression... Au mieux ils vont expliquer que ayant pris conscience - ils tiennent beaucoup à cette fameuse « prise de conscience » - de la véritable nature du capitalisme ils ont décidé de lutter pour un monde meilleur, pour le socialisme (le vrai pas l’autre). Enthousiasmés par ces perspectives exaltantes ils n’ont pu résister au désir de se jeter sur la manivelle de la ronéo la plus proche. Essayons d’approfondir la question et portons nos regards non plus sur ce qu’ils disent mais sur ce qu’ils vivent.

Il y a une énorme contradiction entre ce qu’ils prétendent désirer et la misère et l’inefficacité de ce qu’ils font. L’effort auquel ils s’astreignent et la dose d’ennui qu’ils sont capables de supporter ne peuvent laisser aucun doute : ces gens là sont d’abord des masochistes. Non seulement au vu de leur activité on ne peut croire qu’ils puissent désirer sincèrement une vie meilleure, mais encore leur masochisme ne manifeste aucune originalité. Si certains pervers mettent en œuvre une imagination qui ignore la pauvreté des règles du vieux monde, ce n’est pas le cas des militants ! Ils acceptent au sein de leur organisation la hiérarchie et les petits chefs dont ils prétendent vouloir débarrasser la société, et l’énergie qu’ils dépensent se moule spontanément dans la forme du travail. Car le militant fait partie de cette sorte de gens à qui 8 ou 9 heures d’abrutissement quotidien ne suffisent pas."

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Il y a quand même plusieurs types de militants. Le militant de base qui se donnent lors des campagnes est vraiment l'idiot utile, par contre le militant implanté au sein de l'organe du parti est un vrai profiteur.

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Lutter pour une mesure : le droit de sécession, pas plus pas moins.

Lutter comment? 

 

Après tout, toute organisation humaine implique le pouvoir. Tout pouvoir peut corrompre. C'est hautement politique, de lutter pour une telle mesure. Et la politique, c'est aussi le compromis, voire la compromission.

 

Bref, s'interdire de rejoindre un parti implique, si on veut être cohérent, s'interdire de rejoindre toute organisation humaine ayant pour objet l'obtention d'une mesure politique, qu'elle soit générale ou catégorielle. 

 

Dès lors que les gens de bonne volonté se refusent à se mêler des affaires des syndicats et des partis politiques, il n'y reste plus que quelques idéalistes et les pourris. Je soupçonne l'existence d'une prophétie auto-réalisatrice dans les constats inquisiteurs dressés ici.

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Après tout, toute organisation humaine implique le pouvoir.

 

C'est ce que raconte Foucauld mais il confond à dessein pouvoir et influence. Toute relation humaine implique de l'influence. Mais le pouvoir, c'est autre chose.

 

Sinon je suis d'accord avec le reste de ton intervention.

 

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Lutter comment? 

 

Après tout, toute organisation humaine implique le pouvoir. Tout pouvoir peut corrompre. C'est hautement politique, de lutter pour une telle mesure. Et la politique, c'est aussi le compromis, voire la compromission.

 

Bref, s'interdire de rejoindre un parti implique, si on veut être cohérent, s'interdire de rejoindre toute organisation humaine ayant pour objet l'obtention d'une mesure politique, qu'elle soit générale ou catégorielle. 

 

Dès lors que les gens de bonne volonté se refusent à se mêler des affaires des syndicats et des partis politiques, il n'y reste plus que quelques idéalistes et les pourris. Je soupçonne l'existence d'une prophétie auto-réalisatrice dans les constats inquisiteurs dressés ici.

Le droit de sécession c'est la route la plus courte pour échapper à l'étatisme, surtout dans un pays où les dépenses publiques représentent 57% du PIB.

Le combat intellectuel est pour moi un travail beaucoup plus payant que la politique.

A quoi cela sert de s'engager en politique pour faire voter des mesures libérales si les gens n'en veulent pas? Et si les gens en veulent, alors les partis politiques en place les récupéreront.

Si on ne fait pas de travail intellectuel en amont cela ne sert à rien de lancer un parti politique, et si le travail intellectuel est fait alors les partis politiques en place s'adapteront.

A la limite se lancer en politique pour faire de la pédagogie oui, comme le fait le parti libertarien en Belgique ou l'a fait Ron Paul aussi. Si c'est une manière d'accéder aux médias et de porter la parole alors parfait, mais il n'y a plus besoin alors de modérer le discours. D'ailleurs je tiens à dire qu'Aurélien Véron n'est pas modéré lors de ses interviews et ça me plait. Par contre je me pose la question pour d'autres.

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(V), je pense que tu sous-estimes les militants des partis traditionnels. Il y a une base d'espoir et de naïveté, mais il y a aussi un intérêt bien compris.

Le maître peut offrir toutes sortes de gratifications qui justifie l'adhésion au parti, des emplois, des subsides, des activités de pique-assiette, des rencontres avec des stars, etc.

 

 

Le naïf est celui qui croit vraiment aux idées qu'il défend et qui croit qu'en rejoignant un parti il oeuvre réellement en vue de les réaliser.

L'autre est bien le profiteur que tu décris, celui qui croit profiter de la sorte mais qui est ainsi manipulé, oeuvrant pour la perpétuation du système plus ou moins malgré lui. Et qui est donc bien naïf lui aussi.

 

 

De façon générale, ton analyse se trompe sur la dynamique générale du chef et du militant. Tu présentes les choses comme un processus bottom-up. Les militants hissent le candidat jusqu'au siège visé. En pratique, c'est un processus top-down. Le politicien constitue sa base de militants par les gratifications qu'il peut leur offrir grâce au fait qu'il est déjà au pouvoir. En fait, il se fait coopter à des postes inférieurs, les utilisent pour se créer une base et monnaie cette base auprès de sa hiérarchie en échange d'un meilleur poste.

 

C'est le pouvoir qui permet de gagner l'élection, pas l'élection qui permet de gagner le pouvoir.

 

Oui, quand je dis "hisser", je dis surtout que ces personnes sont déjà placées au sommet des grandes formations établies nationalement : tout le reste n'est donc là que pour légitimer leur passage à un poste "clef" - qui n'a rien de clef puisqu'il ne s'agit toujours pas d'action politique mais de pure représentation. (Les citoyens qui s'en prennent aux membre visibles d'un gouvernement ou au président lui-même quant à la situation du pays sont vraiment des tartes, or c'est typiquement le cas du militant de base qui semble accroire en la possibilité d'action réelle d'un élu quel qu'il soit).

 

C'est le pouvoir qui "permet de gagner l'élection" > qui choisit effectivement de placer telle ou telle personne à tel poste électif. Et cela tout en respectant une processus "démocratique" parfaitement rigoureux, pas besoin de truquer les urnes pour s'assurer que c'est bien tel candidat qui sera "démocratiquement" sélectionné.

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Le droit de sécession c'est la route la plus courte pour échapper à l'étatisme, surtout dans un pays où les dépenses publiques représentent 57% du PIB.

Le combat intellectuel est pour moi un travail beaucoup plus payant que la politique.

A quoi cela sert de s'engager en politique pour faire voter des mesures libérales si les gens n'en veulent pas? Et si les gens en veulent, alors les partis politiques en place les récupéreront.

Si on ne fait pas de travail intellectuel en amont cela ne sert à rien de lancer un parti politique, et si le travail intellectuel est fait alors les partis politiques en place s'adapteront.

A la limite se lancer en politique pour faire de la pédagogie oui, comme le fait le parti libertarien en Belgique ou l'a fait Ron Paul aussi. Si c'est une manière d'accéder aux médias et de porter la parole alors parfait, mais il n'y a plus besoin alors de modérer le discours. D'ailleurs je tiens à dire qu'Aurélien Véron n'est pas modéré lors de ses interviews et ça me plait. Par contre je me pose la question pour d'autres.

 

Je suis circonspect pour le droit de sécession, qui me paraît être une vue de l'esprit.

 

Pour le reste, je comprends.

 

Un parti politique sans idées, qui n'est pas irrigué par un projet, une vision, c'est une écurie servant à distribuer les postes.

De même, un parti politique qui n'a pas pour objectif de "faire de la pédagogie" (terme horrible que je déteste, j'ai l'impression qu'il s'agit d'éduquer des gamins et non de convaincre des adultes), d'influencer les autres partis, de faire valoir une vue sur les divers sujets d'intérêt est un parti politique qui ne sert à rien. Le pouvoir pour le pouvoir, ce n'est plus faire de la politique, c'est faire la pute, devenir une attention whore.

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Ce que je pense sincèrement, c'est que le parti libertarien fera son petit bonhomme de chemin tant qu'il ne représentera aucune menace pour l'ordre en place.

 

Il permettra d'attirer tous ceux qui ne trouvaient écho dans les partis traditionnels, une bonne façon de les repérer et d'évaluer leur extrémisme. A partir de là :

- soit les libertariens ne représentent aucune menace, leur extrémisme intellectuel les enferme dans des débats abscons qui feraient rirent ceux qui les entendraient. On peut même leur accorder quelques places ci et là dans des conseils municipaux, voire, un jour, un député.

- soit leur extrémisme intellectuel les pousse à tenter quelque chose de possible, comme une grève massive de l'impôt ou un fort abstentionnisme (privant ainsi le pouvoir de ressource ou de légitimité), dans ce cas il s'agira de les discréditer, et neutraliser les plus virulents.

- soit leur extrémisme trouve une forme active : maniement des armes à feu principalement, la menace devient réelle, il ne s'agit plus seulement de les discréditer mais les neutraliser voire les détruire.

 

La seule stratégie "démocratique" possible pour de véritables extrémistes est donc l'engagement sur le très long terme : long à tel point que leurs idées finissent par se confondre avec celles de la société et du pouvoir. Tout finit par concorder et les extrémistes peuvent alors occuper les fonctions de représentants du pouvoir (sans toutefois jamais toucher au pouvoir lui-même).

Il ne s'agit donc pas de dire tout aussi naïvement non à la naïveté militante ou partisane : il faut juste savoir pour quoi on s'engage réellement, être au clair sur ses motifs et sur ce qu'il est réellement possible d'espérer. A partir de là, faire de la politique comme un simple passe-temps est tout à fait honorable, rencontrer des militantes sexy, jouer aux intrigues façon Talleyrand ou Richelieu, il y a vraiment de quoi se marrer oui.

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Pure curiosité : ceux qui sont contre toute action au sein d'un parti, vous préconisez quoi, à la place?

 

 

Ne pas voter, payer le moins d’impôt possible, montrer par l'exemple qu'on a pas tant besoin de l’état que ça, développer les choses concrètes qui permette de s'en passer (bitcoin, uber, école privée, ...), inciter les gens a voyager, créer des médias et des forums libéraux, etc.

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La seule stratégie "démocratique" possible pour de véritables extrémistes est donc l'engagement sur le très long terme : long à tel point que leurs idées finissent par se confondre avec celles de la société et du pouvoir. Tout finit par concorder et les extrémistes peuvent alors occuper les fonctions de représentants du pouvoir (sans toutefois jamais toucher au pouvoir lui-même).

Il ne s'agit donc pas de dire tout aussi naïvement non à la naïveté militante ou partisane : il faut juste savoir pour quoi on s'engage réellement, être au clair sur ses motifs et sur ce qu'il est réellement possible d'espérer.

 

Cette vision pessimiste est tout simplement incapable d'expliquer le changement social et l'évolution historique des structures politiques.

 

Par ailleurs je ne vois pas pourquoi, dans ta perspective, tu admets encore l'engagement puisque tu expliques toi-même que 'tout finit par concorder", que les idées "finissent par se confondre avec celles de la société et du pouvoir". Dans ta pensée, le parti politique est l'enfer précédé de l'inscription: "Que celui qui entre ici abandonne toute espérance". Si c'était vraiment le cas, toute action politique serait ultimement vaine, et toute l'histoire politique de l'humanité serait absurde. Ce qu'elle n'est pas.

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Par ailleurs je ne vois pas pourquoi, dans ta perspective, tu admets encore l'engagement puisque tu expliques toi-même que 'tout finit par concorder", que les idées "finissent par se confondre avec celles de la société et du pouvoir". Dans ta pensée, le parti politique est l'enfer précédé de l'inscription: "Que celui qui entre ici abandonne toute espérance". Si c'était vraiment le cas, toute action politique serait ultimement vaine, et toute l'histoire politique de l'humanité serait absurde. Ce qu'elle n'est pas.

 

Tu as mal compris. Essaye de relire et vois ça comme un bon entraînement pour l'analyse de texte

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Cette vision pessimiste est tout simplement incapable d'expliquer le changement social et l'évolution historique des structures politiques.

 

 

Et quand tu seras à l'aise avec l'analyse de texte, lis Tocqueville pour commencer, L'ancien régime et la révolution par exemple.

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Pure curiosité : ceux qui sont contre toute action au sein d'un parti, vous préconisez quoi, à la place?

 

Vous pensez sincèrement que la faillite de ce système assurera le remplacement par un nouveau système libéral, alors même que le libéralisme n'a aucune implantation, aucune structure de nature à se substituer audit système?

 

Je ne suis pas contre toute action au sein d'un parti, c'est un hobby tres sain pour les wouikendes, pour qui aime socialiser et passer du temps a boire des petits verres d'eau dans des salles de reunion anonymes avec une belle vue sur le parking, et des stores en plastique blanc, pourquoi pas.

Ca permet aussi de se deplacer avec un petit dossier sous le bras, c'est la classe ! 

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Pure curiosité : ceux qui sont contre toute action au sein d'un parti, vous préconisez quoi, à la place?

Vous pensez sincèrement que la faillite de ce système assurera le remplacement par un nouveau système libéral, alors même que le libéralisme n'a aucune implantation, aucune structure de nature à se substituer audit système?

Absolument rien, y a pas une manière particulière de vaincre, y en a juste une, l'action politique de parti, qui est certaine d'échouer sur le long terme parce que les libéraux sont les seuls à vouloir réduire a néant le même pouvoir qui leur permettrait de changer les choses, et en même temps à cause du refus d'agir violemment. Tu remarqueras qu'ici même, les libéraux lorsqu'ils parlent de faire quelque chose parlent en réalité du avant tout de cesser de faire quelque chose.

On est le seul mouvement politique ayant pour but de réduire le pouvoir et l'affaiblir, alors ici faire de la politique ça consiste bien moins à appliquer ses idées qu'à les trahir le moins possible. Les autres formations politiques n'ont pas à subir ce problème de manière si cruciale, parce qu'ici c'est le coeur de la doctrine

Une autre raison est également le fait que les libéraux sont bien plus intéressés par la question des moyens que des fins, ce qui est extraordinairement limitant car ça empêche à peu près tout "changement forcé"

M2c: le changement viendra pas du politique, ni d'un changement de pouvoir mais par le remplacement progressif de l'état par des trucs plus efficaces et le tout dans une dynamique complètement apolitique.

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Sur le fanatisme et le caractère minoritaire de mes exemples (et encore, en cherchant bien je suis sûr de pouvoir en trouver d'autres), d'accord. Mais ce sont quand même des partis / mouvements politiques. Ce que j'ai suggéré me semble suffisant pour invalider la loi générale: "Toujours et partout, les partis politiques se ramollissent avec le temps et trahissent leurs idées".

Au mieux, et de façon plus nuancée, on peut dire: "En règle générale, les partis politiques..."

C'est pas une loi de l'histoire mais simplement une mécanique de fonctionnement lié à l'organisation humaine et des trucs liés à sa nature comme l'intérêt personnel et la tendance au moindre effort.

Le fait que les partis de fanatiques ne fonctionnent et ne deviennent réellement efficace QUE dans des situations anormales de crises puissantes, de guerre ou de misère extrême est à mon sens révélateur: le fanatisme et la radicalisation idéologique c'est exceptionnel lorsqu'on est au pouvoir, et uniquement dans des situations de menace grave pour la société, ce qui n'arrive pas si souvent

Tldr: le fanatisme c'est l'exception pas la règle, parce plein règle générale les choses ses passent moyennement bien et que renverser la table ne devient une option OK d'un point de vue politique qu'en cas de gros merdouilleage

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Une autre raison est également le fait que les libéraux sont bien plus intéressés par la question des moyens que des fins, ce qui est extraordinairement limitant car ça empêche à peu près tout "changement forcé"

 

 

la plupart des moyens efficaces sont diablement illegaux et on ne peut tout simplement pas en discuter.

L'avenir est aux meutes de communistes qui cassent tout en france.Dans ce contexte je n'ai pas de technique pour gagner une election liberale, ca n'est pas ce qui me preoccupe.

 

M2c: le changement viendra pas du politique, ni d'un changement de pouvoir mais par le remplacement progressif de l'état par des trucs plus efficaces et le tout dans une dynamique complètement apolitique. 

 

 

observation tres juste: les changements de mentalite sont deja a l'oeuvre et l'etat les interdit ou tente de les ralentir le plus qu'il peut.

 

 

 

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We need a man that is simple perfection

There's nothing that's harder to find

Someone to lead us protect us and feed us

And help us to make up our minds

We need a man that's sophisticated

Quiet and strong and well educated

Where to go ? what to do ?

Could it be somebody super like you

We need a man that can stand as a symbol

And symbols have got to be tall

Someone with taste and the tiniest waist

With his help would not life be a ball

If we had fun he would not restrain us

If we got caught he would just explain us

Where to go ? what to do ?

Could it be somebody super like you

We pledge allegiance to his

Gracefulness and charming manners

With a voice that's both sides choice

He'll bring us to our knees in admiration

He is king of all who see and hear his perfect pitch

And more surprises when his time is come a stallion rises

We need a man with a head on his shoulders

A nose that is simply divine

Hollywood smile and a perfect profile

And with eyes that would sparkle and shine

Long flowing hair for a crowning glory

There'd be a man who could tell our story

Where to go ? what to do ?

Could it be somebody super like you

We pledge allegiance to his

Gracefulness and charming manners

With a voice that's both sides choice

He'll bring us to our knees in admiration

He is king of all who see and hear his perfect pitch

And more surprises when his time is come a stallion rises

Rises... rises... rises

 

 

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C'est pas une loi de l'histoire mais simplement une mécanique de fonctionnement lié à l'organisation humaine et des trucs liés à sa nature comme l'intérêt personnel et la tendance au moindre effort.

C'est surtout que la radicalisation d'un parti politique le pousse souvent à la scission entre modérés et radicaux. Ou inversement, sa déradicalisation pousse les puristes vers la sortie.

Du coup le schéma archétypal serait: radicalité initiale => période contestataire => modération en vue d'atteindre le pouvoir + expulsion des éléments les plus craignos (ce que fait le FN depuis quelques années) => Prise du pouvoir, trahison de tout ou partie du programme sur lequel tu as gagné les élections.

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Absolument rien, y a pas une manière particulière de vaincre, y en a juste une, l'action politique de parti, qui est certaine d'échouer sur le long terme parce que les libéraux sont les seuls à vouloir réduire a néant le même pouvoir qui leur permettrait de changer les choses, et en même temps à cause du refus d'agir violemment. Tu remarqueras qu'ici même, les libéraux lorsqu'ils parlent de faire quelque chose parlent en réalité du avant tout de cesser de faire quelque chose.

On est le seul mouvement politique ayant pour but de réduire le pouvoir et l'affaiblir, alors ici faire de la politique ça consiste bien moins à appliquer ses idées qu'à les trahir le moins possible. Les autres formations politiques n'ont pas à subir ce problème de manière si cruciale, parce qu'ici c'est le coeur de la doctrine

Une autre raison est également le fait que les libéraux sont bien plus intéressés par la question des moyens que des fins, ce qui est extraordinairement limitant car ça empêche à peu près tout "changement forcé"

M2c: le changement viendra pas du politique, ni d'un changement de pouvoir mais par le remplacement progressif de l'état par des trucs plus efficaces et le tout dans une dynamique complètement apolitique.

 

Un parti libéral ne saurait être clientéliste sans se renier, oui.

Et un parti libéral, à mon sens comme au tien, devrait avant tout se soucier de ne pas voter de lois ou de règlements, voire d'en supprimer. Je suis entièrement d'accord.

 

Non au flicage, non à la censure, non à l'arbitraire, non à l'inflation législative : tout cela vise avant tout une abstention de l'Etat. Pourtant, je trouve cela vendeur et guère paralysant politiquement. Je te trouve un peu trop pessimiste sur ce point. Ou je t'ai mal compris.

 

Là où je suis en désaccord avec certains intervenants, c'est sur l'inutilité de la représentation politique. Qu'on s'entende bien : agir à côté, notamment via les blogs, les sites comme Contrepoints ou Wikibéral, les initiatives privées comme le Bitcoin ou Uber, tout cela est absolument essentiel. Sauf que je crains que ces efforts ne soient réduits à néant parce qu'on aura laissé les collectivistes régner sans partage dans les Parlements et les lieux de décision. Ils interdiront le Bitcoin, ils interdiront Uber, ils dénonceront le libéralisme à longueur de journée et de journaux, ils empêcheront au maximum toute initiative privée. J'utilise le futur, mais on est déjà en plein dedans. Croire qu'il suffit de les ignorer me paraît bien naïf. Les gars en ont rien à foutre que vous les méprisiez ou que vous les ignoriez. Ils utiliseront la force, s'il le faut, pour vous fouiller les poches ou vous interdire la parole. Même l'expatriation risque de devenir un motif pour vous considérer comme un terroriste, un traître ou que sais-je. Ce n'est, à mon sens, qu'une question de temps.

Tout faire pour limiter leur pouvoir de nuisance me semble, dès lors, essentiel pour permettre aux initiatives privées de prospérer. Il ne s'agit pas d'avoir le pouvoir, de changer le monde, la société ou la France. Il s'agit d'avoir une visibilité suffisante pour nuire aux initiatives de nos élus. Si un parti libéral peut le faire, je le soutiendrai. Si c'est un mouvement social, type les Poussins ou que sais-je, il aura également mon soutien. Tout ce qui peut permettre de ralentir leur délire est bon à prendre.

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Tout faire pour limiter leur pouvoir de nuisance me semble, dès lors, essentiel pour permettre aux initiatives privées de prospérer. Il ne s'agit pas d'avoir le pouvoir, de changer le monde, la société ou la France. Il s'agit d'avoir une visibilité suffisante pour nuire aux initiatives de nos élus. Si un parti libéral peut le faire, je le soutiendrai.

Voilà, exactement. Un parti qui fasse contrepouvoir, augmente l'inertie du Parlement en rendant plus difficile aux étatistes d'avoir des majorités pour gouverner, et qui ridiculise leurs propositions dans l'espace public. Ce serait déjà très bien, sans même parler de prendre le pouvoir. Il faut empêcher tous ces guignols de dormir tranquille.

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...

Tout ce qui peut permettre de ralentir leur délire est bon à prendre.

 

Je ne suis pas en désaccord total, je pense q'un parti libéral est une bonne chose, meme si il doit nécéssairement se compromettre si il vise à etre autre chose q'une structure poil à gratter (et q'un deuxième plus hardcore et intransigeant serait une excellente chose, mais entre le dire et le faire, il y à un pas énorme à faire), mais pas dans l'optique de ralentir quoi que ce soit, c'est un objectif à mon avis illusoire et potentiellement contre-productif car desespèrant.

 

L'objectif c'est de présenter une alternative "politique" dans un format adapté à la partie de la population qui croit à la démocratie et aux partis politiques et qui par conséquent prennent au serieux ce que des élus disent, c'est d'occuper le terrain pour cette tranche de la population pour que quand ça chiera dans le ventilo, ils aient peut etre une petite voix qui leur chuchotera "hey, y'en a q'un qui avait dit que ça pouvait pas marcher, il faudrait peut etre écouter ce qu'il raconte".

 

C'est un angle d'attaque ingrat, difficile et franchement peu gratifiant (parce que bon, faut pas déconner, si on est libéral de conviction, participer constructivement à un conseil municipal c'est déjà un grand moment de solitude), et je suis bien content qu'il y ai des gens motivés pour le faire.

 

Ce qu'il ne faut pas, c'est imaginer qu'il y à un seul angle d'attaque valide, tout ce qui permet d'inserer des petites bribes de pensée "je peux faire sans l'état maman" est bon, que ça soit des putes ou des politiciens qui vendent la soupe, ça me fait ni chaud ni froid, tant que c'est la bonne soupe.

 

 

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Ce qu'il ne faut pas, c'est imaginer qu'il y à un seul angle d'attaque valide, tout ce qui permet d'inserer des petites bribes de pensée "je peux faire sans l'état maman" est bon, que ça soit des putes ou des politiciens qui vendent la soupe, ça me fait ni chaud ni froid, tant que c'est la bonne soupe.

 

 

oui c'est vrai et puis il faut bien que tout le monde s'amuse

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Sauf que je crains que ces efforts ne soient réduits à néant parce qu'on aura laissé les collectivistes régner sans partage dans les Parlements et les lieux de décision. Ils interdiront le Bitcoin, ils interdiront Uber, ils dénonceront le libéralisme à longueur de journée et de journaux, ils empêcheront au maximum toute initiative privée. J'utilise le futur, mais on est déjà en plein dedans. Croire qu'il suffit de les ignorer me paraît bien naïf. Les gars en ont rien à foutre que vous les méprisiez ou que vous les ignoriez. Ils utiliseront la force, s'il le faut, pour vous fouiller les poches ou vous interdire la parole. Même l'expatriation risque de devenir un motif pour vous considérer comme un terroriste, un traître ou que sais-je. Ce n'est, à mon sens, qu'une question de temps.

 

Sauf qu'ils se ramasseront la gueule sur le crépi amoureusement bétonné de la réalité. Interdire Bitcoin, Uber, ABnB ? Ils sont incapables de le faire alors même qu'ils ont déjà tous les leviers dans la main. Interdire l'expatriation ? Même Cuba n'en est pas capable, et c'est une petite île sous dictature socialiste depuis quarante ou cinquante ans. Dénoncer le libéralisme ? OSEF, ils le font déjà, et ça n'empêche pas toutes ces initiatives privées de réussir.

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M2c: le changement viendra pas du politique, ni d'un changement de pouvoir mais par le remplacement progressif de l'état par des trucs plus efficaces et le tout dans une dynamique complètement apolitique.

Oui, cela viendra par l'émergence de structures provenant de la sociétés civiles qui viendront concurrencer parfois illégalement les structures de l'Etat et démontreront être meilleures (airbnb, netflix, uber, les mutuelles privées etc...). C'est une forme de sécession de l'intérieur.

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