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Droâdezanimos ?


Cédric

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Ça c'est le critère génétique, il se trouve que ce n'est pas le seul et unique critère d'humanité... plus généralement, qu'est-ce qui différencie un être humain d'un animal ?

(oui il existe une réponse à cette question, et non ce n'est pas la propriété d'auto-réflexivité)

L'homme commande aux animaux.

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Aucun des deux

 

ça fonctionne pourtant.

Aucun animal n'a la capacité de langage, aucun animal n'a de dilemne moraux à résoudre.

 

Sinon, y'a aussi le critères: est-ce que les animaux échangent entre eux ? A t'on vu un chien échanger deux os blancs contre un os rouge à un autre chien ? ça marche aussi j'ai l'impression.

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ça fonctionne pourtant.

Aucun animal n'a la capacité de langage, aucun animal n'a de dilemne moraux à résoudre.

 

Sinon, y'a aussi le critères: est-ce que les animaux échangent entre eux ? A t'on vu un chien échanger deux os blancs contre un os rouge à un autre chien ? ça marche aussi j'ai l'impression.

 

Nope : les dauphins ont même la capacité de nommer leurs congénères dans leurs discussions, l'échange est une pratique commune dans le règne animal (y compris des échanges qui incluent des faveurs sexuelles, comme quoi...). Pour les dilemmes moraux c'est pas vraiment lié à ce qui a été affirmé plus haut (et c'est trop vague de toute façon).

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y en a pas, c'est la même chose.

 

On devrait pouvoir voter pour une vache au gouvernement, un paresseux à la mairie et épouser une dinde en seconde épouse.

 

Bon, pour certains, c'est plutôt en bonne voie.

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Nope : les dauphins ont même la capacité de nommer leurs congénères dans leurs discussions, l'échange est une pratique commune dans le règne animal (y compris des échanges qui incluent des faveurs sexuelles, comme quoi...). Pour les dilemmes moraux c'est pas vraiment lié à ce qui a été affirmé plus haut (et c'est trop vague de toute façon).

 

Et le tout en même temps ?

 

Les dilemme moraux, c'est lié à la conscience.

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Je te retourne le problème de la preuve de la revendication de ce droit, comme pour les animaux : as-tu un exemple avéré de revendication d'un parent pour sauver sa fille d'un sacrifice humain ? Parce que ce que l'histoire nous montre, c'est au contraire des parents qui sacrifient leurs propres enfants, car plus le sacrifice est douloureux et important, plus il est censé avoir de valeur.

 

Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il fut une époque où les humains ne se considéraient pas comme égaux, et ceux qui se trouvaient placés tout en bas de la hiérarchie avaient intériorisé la situation à ce point qu'ils se considéraient eux-mêmes comme inférieurs aux autres. La "mise à égalité" a procédé d'un mouvement de revendication initié non par les "inférieurs", mais globalement par des "intermédiaires" révolutionnaires - dans les deux sens du terme.

Donc bien sûr que de notre point de vue nous défendons le père qui voudrait sauver sa fille du sacrifice, mais : 1/ il n'est pas moins probable qu'une telle situation ait réellement existé, qu'un animal souhaite réellement échapper à l'abattoir et s'échapper d'une ferme d'élevage ; 2/ Nous parlons de "primitifs" tout en les imaginant comme les hommes que nous connaissons - les notions de parents et de fille de "14 ans" en découlant, et en cela le raisonnement est erroné -, reposons donc la question en partant de l'image que nous nous faisons des Néandertaliens. La question de la tradition n'est pas tout à fait en cause ici, car le cas ne doit pas tant être observé par la tradition que l'habitus qui en découle. C'est à partir du schéma mental imprimé au plus profond de l'individu agissant comme étant "la" réalité qu'il convient de se questionner. Est-on réellement choqué par la violence qui s'exerce entre les animaux ? Précisément non, et leur reconnaître une "personnalité juridique hybride entre la personnalité et l'objet" n'a bien sûr pas pour but d'éradiquer ou ne serait-ce que pénaliser cette violence entre eux.

 

Actuellement il n'est à mes yeux pas totalement légitime d'utiliser la violence pour sauver des animaux. Il s'agit plutôt de sensibiliser le plus grand nombre à ce débat, et faire comprendre qu'en réalité ce ne sont pas seulement les animaux qu'il s'agit de sauver, mais nous aussi. Par exemple : la viande produite industriellement en sur-quantité finit par être nocive, dangereuse pour la santé. Nous avons tous à gagner à manger moins de viande. Les animaux domestiques en appartement sont souvent des palliatifs à certains problèmes de l'homme moderne, et il me semble préférable de réfléchir aux moyens de régler ces problèmes plutôt que défendre bec et ongles le fait de maintenir captif des êtres vivants. On pourrait tester l'hypothèse selon laquelle les individus ayant une vie sociale intense et une vie sexuelle épanouie ont a priori assez peu de raisons de s'encombrer d'un chien. Même d'un enfant, d'ailleurs - les moins disponibles pouvant chercher à les laisser aux soins d'une nounou quasi non-stop.

Dans 50.000 ans la question de la violence telle que nous l'envisageons aujourd'hui ne pourra plus se poser. Elias a bien montré comment nous avons nous-mêmes les plus grandes difficultés à comprendre à quel point la violence était intégrée et finalement acceptée à un degré inouï dans la vie il y a encore à peine quelques siècles.

 

Dooooonc, tu es entrain de soutenir que aider un esclave à s'échapper en -60 à Rome, c'est contraire à la morale ? Ou bien tu es un relativiste qui sort son relativisme quand ça l'arrange mais qui a quand même la notion d'idéal et de sens de l'histoire ?

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y en a pas, c'est la même chose.

 

 

Nope, il existe bien un critère d'humanité. Et again : les enfants de moins de deux ans et demi (grosso merdo, il y a des exceptions) ne le possèdent pas. Ça m'amuse que vous n'ayez jamais entendu parler de ça :lol:

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Ça c'est le critère génétique, il se trouve que ce n'est pas le seul et unique critère d'humanité... plus généralement, qu'est-ce qui différencie un être humain d'un animal ? 

 

(oui il existe une réponse à cette question, et non ce n'est pas la propriété d'auto-réflexivité)

 

"L'humain est un animal raisonnable" disait Aristote. J'aurais tendance à penser que c'est donc ses capacités cognitives qui font la particularité de l'espèce humaine (imagination, abstraction, etc...). Les conséquences visibles de cette "singularité" se retrouvent dans l'art, la religiosité, la science, etc... Même si aujourd'hui dire que "la culture est le propre de l'Homme" ne correspond plus à une certitude (cf. les différentes communautés de primates).

 

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Nope, il existe bien un critère d'humanité. Et again : les enfants de moins de deux ans et demi (grosso merdo, il y a des exceptions) ne le possèdent pas. Ça m'amuse que vous n'ayez jamais entendu parler de ça :lol:

 

Se poser la question du critère de l'humanité n'a pas tellement de sens, puisque il n'existe aucun être vivant sur terre pour lequel il existe des doutes quant à l'humanité ou bien la non-humanité.

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Ça c'est le critère génétique, il se trouve que ce n'est pas le seul et unique critère d'humanité... plus généralement, qu'est-ce qui différencie un être humain d'un animal ? 

 

(oui il existe une réponse à cette question, et non ce n'est pas la propriété d'auto-réflexivité)

 

Le langage articulé. Si on nous plante un clou dans l'air de broca, nous redevenons essentiellement des singes avec une très grosse tête.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aphasie_expressive

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La capacité à développer des outils dans un but précis ?

 

Nope, certains singes et certains oiseaux le font 

 

Se poser la question du critère de l'humanité n'a pas tellement de sens, puisque il n'existe aucun être vivant sur terre pour lequel il existe des doutes quant à l'humanité ou bien la non-humanité.

 

... osef, la question c'est juste de savoir ce qui différencie l'humain de l'animal.

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Non mais attends, c'est un critère de merde.

 

On sait ce que c'est un humain, ça n'a rien avoir avec un comportement, c'est un mélange d'ADN et de trucs biologiques qui font de l'Humain un Humain, c'est pas un concours de philo sur l'humanisme ou sur les bons et les mauvais comportements.

 

hallucinant qu'il faille preciser de telles choses.toutes les interventions de Malky dans ce thread apres ca devraient etre ignorees a mon avis.

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Le langage articulé. 

 

Nope, trop vague et le cas des dauphins invalide ce critère de toute façon.

 

(pour l'instant personne ne s'est demandé pourquoi "deux ans et demi", et pourquoi l'auto-réflexivité n'est pas un critère d'humanité valable. Just sayin')

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... osef, la question c'est juste de savoir ce qui différencie l'humain de l'animal.

 

Qu'est-ce qui distingue le pingouin du reste des animaux ? Qu'est-ce qui distingue le pou du reste des animaux ? Ça n'est jamais un seul critère, c'est un ensemble de caractéristiques diverses et variées. Encore une fois, aucun intérêt, c'est pas comme si il y avait des êtres qui nous faisaient douter auxquels il faille appliquer un critère quelconque. 

En plus si ton critère exclu les enfants de 2.5 ans, je suis désolé, mais il ne fonctionne pas : les enfants de 2.5 ans sont des humains, cqfd.  :lecon:

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