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"Travailler à en mourir"


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Avis personnel : les techniques de management employées depuis un peu plus de dix ans dans les boîtes de grande taille, qui ont souvent vécu des fusions et absorptions et donc de toutes nouvelles stratégies de développement sont à gerber. Elles traduisent souvent l'arrogance de cadres déconnectés de la réalité du terrain et peu soucieux du sort des personnes qui sont déjà en place depuis un moment. Des employés qui ont forcément une révolution professionnelle indispensable à faire, des modèles à changer, des formations à suivre, certes. Mais je trouve abject cette façon de considérer qu'on va pouvoir jeter comme des chaussettes trouées des équipes entières sans se préoccuper des dégâts causés.

Entendons-nous, je suis absolument pour le fait de laisser des sociétés licencier le personnel librement. Mais je pense réellement souhaitable que les décisionnaires aient le courage de dire en face à un cadre de 50 balais qui a participé au succès avéré de sa boîte à une époque, même révolue (exemple du cadre bancaire d'hier) qu'ils souhaitent se séparer de lui immédiatement, négociations financières à l'appui plutôt que de faire craquer un homme à petit feu au point qu'il pleure comme un enfant et ait des envies de suicide.

Là encore, tu fais de la généralisation abusive. Que de tels comportements de managers existent, c'est évident, mais ce n'est certainement pas un cas majoritaire. Les grandes vagues de licenciement de grosses boites comme HP ou Danone, par exemple, ont été réalisées de façon très "propre" (je parle de celles d'il y a quelques années, pour les plus récentes je n'en sais rien…) : incitations financières au départ volontaire particulièrement avantageuses, outplacements efficaces, aides à la création d'entreprise (conseils + aides financières). J'ose même dire que dans certains cas, il s'agissait de réelles opportunités avantageuses pour les salariés. D'ailleurs, sur le site HP grenoblois, les conditions étaient tellement avantageuses qu'ils ont eu finalement plus de volontaires que ce qu'ils prévoyaient dans leur plan social.

Plus sérieusement, je ne vais pas enfoncer des portes qu'on a tous ouvertes ici maintes fois sur les mesures libérales à appliquer aux entreprises, ce qui m'intéresse en ce moment c'est comment les libéraux se positionnent sur ces sujets et comment ils expliquent leurs positions.

A vrai dire, je ne suis pas certain que le libéralisme ait grand chose à dire là-dessus, en dehors des "portes ouvertes" comme tu le dis toi-même. C'est davantage une question de management, sur laquelle le libéralisme n'a rien à dire puisqu'il s'agit d'une affaire interne à l'entreprise. C'est en dehors de son propos.

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Avis personnel : les techniques de management employées depuis un peu plus de dix ans dans les boîtes de grande taille, qui ont souvent vécu des fusions et absorptions et donc de toutes nouvelles stratégies de développement sont à gerber. Elles traduisent souvent l'arrogance de cadres déconnectés de la réalité du terrain et peu soucieux du sort des personnes qui sont déjà en place depuis un moment. Des employés qui ont forcément une révolution professionnelle indispensable à faire, des modèles à changer, des formations à suivre, certes. Mais je trouve abject cette façon de considérer qu'on va pouvoir jeter comme des chaussettes trouées des équipes entières sans se préoccuper des dégâts causés.

Une entreprise n'est pas une association philanthropique.

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Certes. Mais ça n'empêche nullement de porter un regard critique sur l'éthique de ses pratiques.

Critiquer une entreprise parce qu'elle ne s'occupe pas du sort des employés qu'elle jette, c'est comme critiquer un boulanger parce qu'il ne vend pas du jambon.

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Pour rebondir sur le propos de H16, une fois que le socialisme a instauré la pénurie généralisée dans les faits et par conséquent la peur de la pénurie dans les esprits, il est inévitable que les relations économiques deviennent de plus en plus agressives, puisque chacun tient compte de la rigidité d'un contexte sclérosé pour optimiser sa situation. Les uns s'accrochent alors autant que possible à leur poste et prêtent ainsi le flanc à accepter des conditions défavorables ou des comportements humiliants, tandis que les autres peuvent jouer d'autant plus sur ce sentiment de peur pour abuser de leur position.

Les collectivistes auront ensuite beau jeu de dénoncer la "loi de la jungle" du "libéralisme sauvage" pour caractériser des rapports sociaux qu'ils ont eux-mêmes engagés sur la voie d'une guerre civile larvée. On voit ainsi la haine de classes se développer comme une prophétie auto-réalisatrice: au départ construction idéologique, elle se réalise par la mise en place des outils de socialisation censés atténuer les effets des inégalités.

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Une entreprise n'est pas une association philanthropique.

N'importe quoi.

Cette vision caricaturale des relations dans les entreprises entre patrons et salariés est une vue de l'esprit totalement irréelle .

De même lire des absurdités du genre: ton patron n'est pas ton ami.

La co-existence des interets patrons/salariés dans l'entreprise n'est pas fondée sur le conflit et la mefiance.

Seuls des anarchistes aigris d'extrème gauche ou d'extrème droite tiennent ce genre de propos.

Il y a (heureusement) plein de bonnes entreprises qui prennent soin de leurs salariés.

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De même lire des absurdités du genre: ton patron n'est pas ton ami.

Ton patron peut être ton ami, mais tu n'as pas à jeter la pierre sur ton patron parce qu'il n'a pas envie d'être ton ami.

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On est dans un pays libre, ils n'ont qu'a changer de job, de ville ou de region.

J'entends deja le classique: "Et ma femme? L'ecole de mes enfants? Mon chien? Mes credits? Ma banque? La crise? Le chomage? Ma maison?". Ils ont toujours 10 000 excuses pour ne pas changer de job, alors ils blament les patrons ou le gouvernement. C'est toujours la faute des autres, jamais la leur.

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Critiquer une entreprise parce qu'elle ne s'occupe pas du sort des employés qu'elle jette, c'est comme critiquer un boulanger parce qu'il ne vend pas du jambon.

Principe de Timur ©

Je campe sur ma position: le panel d'emplois est pyramidal, plus on progresse en salaire moins il y a de jobs disponibles. J'ai du mal à comprendre que tu contestes cela.

Mais oui ! En plus, ça explique les parachutes dorés.

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modification du droit du travail en tête,

Modification ou suppression ?

déréglementation de certaines professions,

Certaines ou toutes ?

"Le Principe de Timur"

Ca sonne bien. On devrait faire un livre ou un film avec un titre pareil…

post-451-1205499274_thumb.jpg

:icon_up:

Robert Rodriguez est la personne idéale pour faire un film nanarcap :doigt:

+1.

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N'importe quoi.

Stricto sensu, il a raison. Une entreprise, c'est une association de personnes qui gagnent ensemble plus que si elles sont chacun de leur côté, dont le but initial est justement de faire gagner à chacun plus ensemble que séparément.

Cette vision caricaturale des relations dans les entreprises entre patrons et salariés est une vue de l'esprit totalement irréelle .

De même lire des absurdités du genre: ton patron n'est pas ton ami.

Il te paye. Ce n'est pas ton ami, a priori. Maintenant, tu peux très bien t'entendre avec lui.

La co-existence des interets patrons/salariés dans l'entreprise n'est pas fondée sur le conflit et la mefiance.

Seuls des anarchistes aigris d'extrème gauche ou d'extrème droite tiennent ce genre de propos.

Il y a (heureusement) plein de bonnes entreprises qui prennent soin de leurs salariés.

Et ou diable Timur a-t-il dit le contraire ?

TU LIS CE QU'ON ECRIT, DES FOIS, OUI OU MERDE ?

Ca commence à bien faire.

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De mon expérience, dans les grosses boites, tout est très vite politique, rétention d'information, coups bas,

tout est bon pour obtenir le poste du dessus au détriment même de la boite, et personne pour le remarquer.

Gueguerre interne=> moindre rentabilité, et personne ne gère les pertes visiblement… un amateurisme qui porte

à croire que les plus hauts responsables sont soit incompétants (remplacez le PDG par un singe pendant 1 an, l

a boite tourne toute seule…miracle des grosses boites WARNING ceci n'est pas vrai pour une PME) soit ils sont malhonnetes

et trouvent un intérêt dans l'histoire (qui croit à ce genre de légende urbaine…)

Le valeur travail ou la valeur capital, c'est la question, parait que 10 points ont été perdu par le travail

depuis Giscard. Les grands chefs se partagent les conseils d'administrations et les benèfs. Ce n'est pas un secret,

Tu as le carnet d'adresse pour être "chargé de mission fictive" ou pas. A noter que l'autocritique n'est pas un mal et que

l'état qui a souvent bon dos n'a rien à voir là-dedans. Des gens qui ne fouttent rien il y en a, des gens qui triment il y en a aussi

au bas de l'echelle et pour que dalle, pour voir des cadres dirigeants se partagrer le gateau.

Je connais les banques et les assurances de l'intérieur, je pense que personne n'osera contredire tout ça.

A la limite le systeme est presque mafieux. Pourquoi presque? je ne sais pas …

Antenne 2 diffuse ce soir une émission intitulée "Travailler à en mourir" qui donne la parole à des salariés de trois secteurs choisis par les journalistes qui ont fait ce reportage : la banque, les plateformes d'assistance téléphonique et la sidérurgie.

Nous allons probablement avoir droit aux habituels déchaînements anti-libéraux avec les raccourcis classiques, recherche de profit et de rentabilité = mal absolu et esclavagisme mené par les managers et bla bla bla.

Toutefois, nous devons certainement être nombreux à avoir déjà constaté dans nos différents métiers et expériences professionnelles les absurdités de management et d'organisation qui poussent volontairement les gens à la crise de nerfs pour épurer les effectifs et/ou fixent des objectifs à un niveau surréaliste et inatteignable.

J'aimerais partager avec vous sur ce fil les expériences professionnelles et les points de vue libéraux qui apportent des explications et des solutions à ce problème voir ce "phénomène de société" si tant est qu'il en soit un.

Nb : je serais curieux de savoir pourquoi les pratiques professionnelles de la grande distribution ne font pas partie des sujets d'étude des journalistes dans le cadre de ce reportage.

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Oui, il a conservé sa mobilité de départ, et moi je peux faire un travail non qualifié ou travailler dans une banque (et tant d'autres choses…), je ne vois pas en quoi je suis défavorisé par rapport a lui.

Par ton niveau de vie. Si tu as 1500 euros de crédit, tu ne pourras pas prendre un job au smic. C'est drôle, j'ai l'impression de me répéter :icon_up:

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tu debarques ou quoi?

c'est Timur qui cause, il est comme une boussole: il indique bien le nord mais faut pas lui en demander plus :icon_up:

Je n'en reviens pas. C'est pas parce que Timur ne prend pas de gant pour dire des évidences qu'il faut automatiquement rejeter celles-ci!

Une entreprise n'est pas une association philanthropique. Prétendre le contraire, c'est de la même veine que prétendre qu'un animal à plus d'humanité qu'un individu: ça n'a absolument aucun sens.

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Par ton niveau de vie. Si tu as 1500 euros de crédit, tu ne pourras pas prendre un job au smic. C'est drôle, j'ai l'impression de me répéter :icon_up:

Oui, on a du mal a faire passer les arguments, j'en conclus qu'on ne doit pas parler de la même chose :doigt:

Si je cesse d'être capable de payer mon crédit, je ne me retrouve pas dans une situation pire que celui qui n'avait pas le crédit, en pratique, tant que j'ai pris un crédit pour acheter un bien immobilier (et que le marché ne m'a pas été extrêmement défavorable en effet), j'ai un capital accumulé qui existe, qui a de la valeur, et qui, dans le pire des cas est perdu en échange de la fin du crédit en effet. Auquel cas je me retrouve dans la meme situation que celui qui n'a pas de crédit du tout… a poil, je ne vois toujours pas comment ça me handicape

Et on ne parle pas de mon cas personnel en l'occurrence je n'ai cité mon cas que pour invalider l'ad-personam !

Ce que j'essaye de dire (désolé si je me répétè, mais face a l'incompréhension, je ne sais rien faire d'autre que de me paraphraser), c'est que dans le pire des cas, on se retrouve au même niveau qu'un prolo, jamais plus bas (la faillite personnelle, ça existe), donc partir de plus haut est un handicap mental, pas matériel.

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Oui, on a du mal a faire passer les arguments, j'en conclus qu'on ne doit pas parler de la même chose :icon_up:

Si je cesse d'être capable de payer mon crédit, je ne me retrouve pas dans une situation pire que celui qui n'avait pas le crédit.

Ton problème est archi connu et soulève des polémiques depuis des decennies.

C'est ce même débat qui oppose ceux qui disent qu'il vaut mieux louer son habitation à ceux qui disent qu'il est préférable d'acheter, même en s'endettant avec un crédit.

Comme chacun des partisans de l'une ou l'autre solution pensent avoir raison, ce type de débat est sans fin !

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Je n'en reviens pas. C'est pas parce que Timur ne prend pas de gant pour dire des évidences qu'il faut automatiquement rejeter celles-ci!

Vestapoch ne les a d'ailleurs pas rejetées. Une boussole indique la direction, pas les difficultés rencontrées en chemin.

Ton problème est archi connu et soulève des polémiques depuis des decennies.

C'est ce même débat qui oppose ceux qui disent qu'il vaut mieux louer son habitation à ceux qui disent qu'il est préférable d'acheter, même en s'endettant avec un crédit.

Comme chacun des partisans de l'une ou l'autre solution pensent avoir raison, ce type de débat est sans fin !

Ni Rocou ni neuneu2k ne parlent de ça. Tu n'as rien compris à leurs différents.

Tu es désespérant.

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remplacez le PDG par un singe pendant 1 an, la boite tourne toute seule le personnel est suffisamment démotivé pour partir volontairement…miracle des grosses boites qui…trouvent un intérêt dans l'histoire

C'est exactement de cette technique dont je parle.

Et si ce n'est pas l'endroit pour évoquer en détail les conditions du management privé… la question se pose tout autrement lorsqu'il s'agit d'une libéralisation du marché.

Comment défaire un monopole d'Etat?

Quel est le sort qui sera réservé à une boîte qui "découvre" soudain la concurrence?

Quelles sont les indemnités auquelles les employés "fonctionnaires" auront logiquement droit?

Strictement parlé, si ce n'est pas non plus du ressort du libéralisme, c'est du ressort de qui?

Qui paye l'indemenité en cas de rupture de contrat d'Etat devenu "anticonstitutionnel"?

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Une entreprise n'est pas une association philanthropique.
Ton patron peut être ton ami, mais tu n'as pas à jeter la pierre sur ton patron parce qu'il n'a pas envie d'être ton ami.

Je ne t'ai pas parlé d'une vision cucutesque de Oui-Oui au boulot, merci. Les gens cités "jettent la pierre" qu'on leur a lancé au visage avec des cas avérés d'insultes et des manoeuvres odieuses.

Si tu n'es pas capable d'appliquer des principes libéraux que je ne conteste évidemment pas (comme la liberté totale de licencier) sans que cela ne s'accompagne de la mise en pièces des personnes concernées par tes décisions, il vaut mieux t'entourer d'une équipe d'androïdes.

Modification ou suppression ?

Certaines ou toutes ?

Suppression et toutes évidemment. J'aurais dû préciser que je parlais de mesures transitoires car il est extrêmement peu probable qu'un seul de nos politocards ait un jour le courage d'aller plus au bout de la démarche.

Mais sait-on jamais, peut-être en expliquant les choses en tes termes… :icon_up:

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…il vaut mieux t'entourer d'une équipe d'androïdes.

En fait, Timur est un androïde entouré d'humains. J'avais repéré cela il y a longtemps : il faut être une machine pour pouvoir écouter la Landowska jouer sur un "clavecin" Pleyel.

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Si tu n'es pas capable d'appliquer des principes libéraux que je ne conteste évidemment pas (comme la liberté totale de licencier) sans que cela ne s'accompagne de la mise en pièces des personnes concernées par tes décisions, il vaut mieux t'entourer d'une équipe d'androïdes.

Rupture unilatérale du contrat?

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Si tu n'es pas capable d'appliquer des principes libéraux que je ne conteste évidemment pas (comme la liberté totale de licencier) sans que cela ne s'accompagne de la mise en pièces des personnes concernées par tes décisions,

Si mes décisions sont bonnes pour mon entreprise, peu importe qu'elles mettent en pièces des personnes. Le but de mon entreprise est de gagner le maximum d'argent, pas d'aider des gens. Ca c'est le but d'un organisme philanthropique.

il vaut mieux t'entourer d'une équipe d'androïdes.

Si seulement…

En fait, Timur est un androïde entouré d'humains. J'avais repéré cela il y a longtemps : il faut être une machine pour pouvoir écouter la Landowska jouer sur un "clavecin" Pleyel.

Madame Landowska. Un peu respect je te prie. :icon_up:

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Ce reportage aurait du être diffusé à une heure de grande écoute … Les suicides chez renault sont le reflet d'une méthode ignoble de management dans bon nombre d'entreprises. Les personnes touchées par la dépression dans leur travail sont souvent celles qui prennent leur boulot à coeur … et qui bossent bcp.

La dernière fois, je regardais les infos sur France 2 : ils parlaient du dernier suicide de chez Renault et ils disaient que renault avait pris ça au sérieux et que désormais les bureaux n'ouvraient qu'à partir de 7h00 et fermaient le soir à 20h00, que les réunions ne devaient plus se dérouler après 20h00, etc. Et là, je me suis dit : ça m'étonne pas … Une boîte qui impose des réunions après 20h00 néglige la vie de famille des individus, néglige leurs besoins vitaux (sommeil, repos).

Ca ne sert strictement à rien d'allonger les journées de travail : il faut rechercher l'efficacité …

Au-delà de 20h00, je vois pas comment un employé est encore capable de faire un travail efficace … A part, en enchaînant café, coke, emphet …

Juste un détail : une boite n'impose pas de réunions après 20h. Ce sont généralement les participants qui se mettent d'accord entre eux pour la fixer à cette heure.

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La dernière fois, je regardais les infos sur France 2 :

Grave erreur.

Liberate your mind. Fuck tv.

Une boîte qui impose des réunions après 20h00 néglige la vie de famille des individus, néglige leurs besoins vitaux (sommeil, repos).

Et bien sûr, c'est très sain pour une grosse boîte de négliger la vie de famille des individus. Ainsi, cela fait des travailleurs stressés, malheureux, et moins productifs. Décidément, le capitalisme est vraiment très étrange.

Ca ne sert strictement à rien d'allonger les journées de travail : il faut rechercher l'efficacité …

Au-delà de 20h00, je vois pas comment un employé est encore capable de faire un travail efficace … A part, en enchaînant café, coke, emphet …

Et avec un salaire d'OS, le rail de coke est inabordable.

Je suis pour une nationalisation de la filière Cocaïne.

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Si mes décisions sont bonnes pour mon entreprise, peu importe qu'elles mettent en pièces des personnes. Le but de mon entreprise est de gagner le maximum d'argent, pas d'aider des gens. Ca c'est le but d'un organisme philanthropique.

Ton raccourci est erroné. Il n'y a pas qu'une seule alternative : aider ou mettre en pièces.

Que tu n'aides pas les gens, je ne le conteste pas puisqu'on est bien d'accord sur le fait que ce n'est pas ta vocation en tant que chef d'entreprise et que cela ne peut relever que d'une initiative personnelle.

Mais si certains ACTES permettant de mettre en oeuvre tes décisions (agressions, pressions, insultes) causent des dégâts avérés, je ne vois pas bien comment tu peux échapper à tes responsabilités avec le seul argument de la défense de ton intérêt de chef d'entreprise ou de manager.

On ne peut que souhaiter qu'une (vraie) force syndicale vienne calmer tes ardeurs dans ta façon de gérer tes employés (humains, désolé pour toi) et que des sanctions naturelles viennent de tes concurrents, fournisseurs, clients et ex-employés (s'ils sont encore en vie). On n'est jamais seul sur le marché.

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