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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

Un quart de point ça va pas changer grand chose dans un sens comme l'autre.

 

C'est un signal fort pour les gouvernements. Pas besoin d'assainir votre situation, on est là pour rattraper vos erreurs.

Et à ce rythme là, on sera à zéro à la fin de l'année.

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Ça ne va rien rattraper du tout, ça ne va rien changer. Si jamais il y a de la tension sur les marchés pour refinancer la dette publique c'est pas un quart de point qui va assouplir les taux. Ok, les États sont tellement dans la panade que 1/4 de points leur permet peut-être de garder la tête hors de l'eau un peu plus longtemps, mais ce sera qu'un temps très court. La BCE ne peut pas continuer à faire baisser les taux sans arrêt non plus (et puis quand la prochaine bulle éclate, les taux nominaux deviennent négatifs ?). Les épargnants du pays de vieux qu'est l'Allemagne ont besoin de rendement.

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De ce que je comprends, les réserves placées à la Riksbank avaient un rendement négatif, pas le taux auquel la Riksbank prête aux banques. 

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Je suis complètement d'accord. Mais tu raisonnes comme moi, à long terme, alors que Hollande - qui est en partie à l'origine de cette baisse des taux - veut juste rester en vie jusqu'en 2017.

 

Et il vont continuer à les baisser. La gentille France anti-austérité devient de plus en plus audible en Europe. 

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Dans un article de la tribune

Une baisse des taux risquée ?

Le risque, c'est cependant que cette baisse des taux soit finalement plus négative que positive. Et elle peut l'être de deux façons. D'abord, par une fragmentation accrue du marché du crédit entre un nord où cette baisse sera transmise à l'économie (et où, en passant, elle pourra alimenter des « bulles » pas forcément productive comme le marché immobilier allemand) et un sud qui restera privé de crédits. La gestion de la zone euro en serait alors encore plus difficile.

Ensuite, en envoyant le message qu'elle agit pour la relance, la BCE pourrait donner « un prétexte à l'inaction » aux gouvernements, comme le souligne Bruno Cavalier. Ces derniers pourraient y trouver une raison de ne rien faire, alors qu'il faut agir vite. C'est du reste pour cela que Jörg Asmussen et Benoît Coeuré, deux membres du directoire de la BCE, ont, la semaine dernière, insisté sur le fait que la BCE « ne pouvait pas tout. » Mais alors qui peut agir en zone euro ?

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De ce que je comprends, les réserves placées à la Riksbank avaient un rendement négatif, pas le taux auquel la Riksbank prête aux banques. 

 

J'ai un peu de mal à saisir ce que sont ces réserves placées dans une banque centrale, j'avais cru comprendre que c'était le taux de prêt aux banques. Bref, je dois me renseigner sur le sujet -_-

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Je sais que les banques de second rang ont un compte à la banque centrale et que celle-ci joue sur les différents taux d'intérêts (celui auquel elle rémunère les comptes chez elle et celui auquel elle prête) pour mener sa politique monétaire. En tout cas c'est comme cela que ça se passe au Canada.

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Pas faux. Plus la situation se dégrade et plus le Olivier pête des cables devant la naïveté du journaleux.

C'est con, parce que c'est ce genre de comportement qui vont le faire passer pour un zinzin limite conspirationniste.

 

Mais là, son énervement vient plus d'un manque d'arguments, que de la (pseudo-)naïveté de Guillaume.

Le fait d'avancer le trucage des stats japonaises sans rien à l'appui, c'est faiblard, même s'il est très probable qu'il ait raison.

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C'est con, parce que c'est ce genre de comportement qui vont le faire passer pour un zinzin limite conspirationniste.

 

Mais là, son énervement vient plus d'un manque d'arguments, que de la (pseudo-)naïveté de Guillaume.

Le fait d'avancer le trucage des stats japonaises sans rien à l'appui, c'est faiblard, même s'il est très probable qu'il ait raison.

 

Il ne s'est certes appuyé sur aucune "preuve" pour fustiger les statistiques suspectes du Japon, mais il a promis d'en chercher. Il devrait nous les communiquer lors de ses prochaines interventions. En outre, je ne vois pas comment on peut sérieusement considérer que l'actuelle politique du Japon a la moindre chance de réussir. Car depuis les temps les plus reculés, on n'a jamais vu un pays hyper endetté sortir d'une crise économique et financière, à fortiori quand il s'agit d'une crise sans précédent, en inondant les marchés de liquidités à coup de QE illimités.

 

De la même manière, il n'existe pas non plus à ma connaissance d'exemple de pays qui ait su provoquer de l'inflation, mais pas trop, juste assez pour effacer en douceur sa dette. Beaucoup de petits malins ont joué à cela, mais soit ils n'ont pas réussi à faire monter l'inflation, en raison d'un contexte économique fortement dépressif, soit l'inflation est rapidement devenue incontrôlable...

 

Par ailleurs, l'ami Delamarche se heurte à deux écueils avec son émission hebdomadaire. D'une part, il peut difficilement éviter de se répéter. Et d'autre part, en six ou sept minutes d'émission, il n'est pas facile de proposer des analyses approfondies de la situation, surtout quand tu es interrompu régulièrement par un roquet, comme le sympathique Guillaume qui est payé pour rassurer le bon peuple.

 

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Il ne s'est certes appuyé sur aucune "preuve" pour fustiger les statistiques suspectes du Japon, mais il a promis d'en chercher. Il devrait nous les communiquer lors de ses prochaines interventions. En outre, je ne vois pas comment on peut sérieusement considérer que l'actuelle politique du Japon a la moindre chance de réussir. Car depuis les temps les plus reculés, on n'a jamais vu un pays hyper endetté sortir d'une crise économique et financière, à fortiori quand il s'agit d'une crise sans précédent, en inondant les marchés de liquidités à coup de QE illimités.

 

De la même manière, il n'existe pas non plus à ma connaissance d'exemple de pays qui ait su provoquer de l'inflation, mais pas trop, juste assez pour effacer en douceur sa dette. Beaucoup de petits malins ont joué à cela, mais soit ils n'ont pas réussi à faire monter l'inflation, en raison d'un contexte économique fortement dépressif, soit l'inflation est rapidement devenue incontrôlable...

 

Par ailleurs, l'ami Delamarche se heurte à deux écueils avec son émission hebdomadaire. D'une part, il peut difficilement éviter de se répéter. Et d'autre part, en six ou sept minutes d'émission, il n'est pas facile de proposer des analyses approfondies de la situation, surtout quand tu es interrompu régulièrement par un roquet, comme le sympathique Guillaume qui est payé pour rassurer le bon peuple.

 

 

Certes, mais quand on compare avec, par exemple, P. Béchade sur la même chaîne, toujours accompagné des 2 autres présentateurs, celui-ci parle aussi de ces problèmes et a une relation nettement moins conflictuelle.

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Certes, mais quand on compare avec, par exemple, P. Béchade sur la même chaîne, toujours accompagné des 2 autres présentateurs, celui-ci parle aussi de ces problèmes et a une relation nettement moins conflictuelle.

 

Je ne connais pas ce monsieur. Je vais écouter ce qu'il dit et je te dirai ce que j'en pense :icon_wink:

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Bonjour, permettez moi d'ajouter ma réaction quant à ce commentaire :

 

"En outre, je ne vois pas comment on peut sérieusement considérer que l'actuelle politique du Japon a la moindre chance de réussir."

>> C'est pourtant une possibilité, le Japon a prouvé depuis 20 ans que du QE était compatible avec de la déflation, il ne font aujourd'hui que réévaluer le raisonnement et les montants qui en découlent. Il y a des risques c'est certains, mais vu leur situation ils ont le dos au mur. Un analyste français a écrit un résumé assez clair de la chose ici:  http://www.atlantico.fr/rdv/nettoyeur/japon-est-en-train-sauver-monde-ou-detruire-economie-pascal-emmanuel-gobry-690075.html

 

"Car depuis les temps les plus reculés, on n'a jamais vu un pays hyper endetté sortir d'une crise économique et financière, à fortiori quand il s'agit d'une crise sans précédent, en inondant les marchés de liquidités à coup de QE illimités."

>> Dans les temps les plus reculés on n'avait pas un système monétaire à réserves fractionnaires et une monnaie centrale, les choses ne sont pas vraiment comparables. On a par contre vu des booms économiques associés aux ruées vers l'or, ce qui dans le cadre d'un étalon-or s'apparente - grosso modo - à une injection massive de liquidités. En fait, la relation entre PIB nominal et PIB réel est plus rigide qu'on ne pourrait le penser. L'idée aujourd'hui est plus complexe: il s'agit de contre-balancer le deleveraging du secteur privé, déflationiste, ce qui ne peut in fine se faire qu'en remettant de l'argent dans le système (et les marchés confirment: les taux sur les dettes souveraines sont ridiculement bas). Après, bien entendu les méthodes diffèrent et c'est surtout là que le débat est intéressant (que faire dans une trappe à liquidité ? Quid des effets de bords des helidrops ? etc.).

 

De la même manière, il n'existe pas non plus à ma connaissance d'exemple de pays qui ait su provoquer de l'inflation, mais pas trop, juste assez pour effacer en douceur sa dette.

>> On ne cherche pas à effacer la dette. La finance publique n'est pas comparable à la finance privée: un Etat souverain monétairement ne peut pas faire faillite, et il n'a pas vocation à rembourser sa dette, juste à la faire rouler. D'ailleurs, s'il y a même une chose que la crise de 2008 nous a fait réaliser, c'est que justement l'existence d'actifs sans risques (treasuries, TIPS, etc) sont indispensables au fonctionnement des marchés financiers, et sont même en forte demande. 
 

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Bonjour, permettez moi d'ajouter ma réaction quant à ce commentaire :

 

>> C'est pourtant une possibilité, le Japon a prouvé depuis 20 ans que du QE était compatible avec de la déflation, il ne font aujourd'hui que réévaluer le raisonnement et les montants qui en découlent. Il y a des risques c'est certains, mais vu leur situation ils ont le dos au mur. Un analyste français a écrit un résumé assez clair de la chose ici:  http://www.atlantico.fr/rdv/nettoyeur/japon-est-en-train-sauver-monde-ou-detruire-economie-pascal-emmanuel-gobry-690075.html

 

>> Dans les temps les plus reculés on n'avait pas un système monétaire à réserves fractionnaires et une monnaie centrale, les choses ne sont pas vraiment comparables. On a par contre vu des booms économiques associés aux ruées vers l'or, ce qui dans le cadre d'un étalon-or s'apparente - grosso modo - à une injection massive de liquidités. En fait, la relation entre PIB nominal et PIB réel est plus rigide qu'on ne pourrait le penser. L'idée aujourd'hui est plus complexe: il s'agit de contre-balancer le deleveraging du secteur privé, déflationiste, ce qui ne peut in fine se faire qu'en remettant de l'argent dans le système (et les marchés confirment: les taux sur les dettes souveraines sont ridiculement bas). Après, bien entendu les méthodes diffèrent et c'est surtout là que le débat est intéressant (que faire dans une trappe à liquidité ? Quid des effets de bords des helidrops ? etc.).

 

>> On ne cherche pas à effacer la dette. La finance publique n'est pas comparable à la finance privée: un Etat souverain monétairement ne peut pas faire faillite, et il n'a pas vocation à rembourser sa dette, juste à la faire rouler. D'ailleurs, s'il y a même une chose que la crise de 2008 nous a fait réaliser, c'est que justement l'existence d'actifs sans risques (treasuries, TIPS, etc) sont indispensables au fonctionnement des marchés financiers, et sont même en forte demande. 

 

Non, on te permet pas ta réaction.

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D'ailleurs, s'il y a même une chose que la crise de 2008 nous a fait réaliser, c'est que justement l'existence d'actifs sans risques (treasuries, TIPS, etc) sont indispensables au fonctionnement des marchés financiers, et sont même en forte demande. 

 

 

J'ai déjà entendu cette théorie mais jamais pourquoi. Pourquoi des actifs "sans risques" sont nécessaires ?

Il n'y a rien d'exceptionnel au fait qu'un actif peu risqué soit en forte demande. C'est l'inverse qui le serait.

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Non aux politiques monétaires désespérées !

Le Point.fr- Publié le 17/05/2013

Les banques centrales pensent que leurs politiques qui visent à inonder les marchés de liquidités pourraient régler les problèmes structurels. Funeste erreur.

 

 

La confiance parfois mise dans les banques centrales pour qu'elles sortent durablement les pays des crises d'origine structurelle est totalement déraisonnable.

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/non-aux-politiques-monetaires-desesperees-17-05-2013-1668861_1448.php

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J'ai déjà entendu cette théorie mais jamais pourquoi. Pourquoi des actifs "sans risques" sont nécessaires ?

 

 

Il n'y a rien d'exceptionnel au fait qu'un actif peu risqué soit en forte demande. C'est l'inverse qui le serait.

 

Il sont nécessaires en tout temps pour mitiger les risques d'investissement dans un portfolio (hedge contre une position sur des actions par exemple). Mais ici c'est surtout à cause de la préférence pour la liquidité: lorsque l'incertitude augmente, les fonds se rabattent vers des actifs sans risques (cash au pire, sinon bonds du trésor). Le problème c'est quand tout le monde en veut et qu'il n'y en a pas assez: ça peut créer une panique et déstabiliser le secteur financier. La presse s'étend bien la dessus (ici, ici ou encore ici).

 

Enfin, ce n'est pas "exceptionnel" au sens ou ça s'est déjà vu, mais ce n'est pas une bonne chose. Ca traduit une perte de confiance, et c'est un signal de troubles éco. Quand tout va bien, il n'y a pas tant de raison de se réfugier dans des actifs au rendement nul pour ne pas dire négatif: en période de croissance les taux d'emprunt des états sont paradoxalement plus élevés qu'en période de récession, parce que moins de monde les recherche (et c'est une bonne chose).

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Donc il n'y a pas besoin des bonds du trésor vu qu'il y a le cash. 


Comment peut-on manquer d'un bien dont le prix est fixé par le marché ?

 

Si les investissements deviennent trop risqués, les gens investissent moins. Je ne vois pas ce que ça pose comme problème. La répartition entre consommation et investissement sur le marché est aussi optimale que la répartition de n'importe quelle autre ressource.

Que des individus travaillant dans la finance y trouvent leur compte, je l'admet sans problème. Ce que je ne comprends pas, c'est quel intérêt pour l'économie ?

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Il sont nécessaires en tout temps pour mitiger les risques d'investissement dans un portfolio (hedge contre une position sur des actions par exemple).

Faux.

 

Mais ici c'est surtout à cause de la préférence pour la liquidité: lorsque l'incertitude augmente, les fonds se rabattent vers des actifs sans risques (cash au pire, sinon bonds du trésor). Le problème c'est quand tout le monde en veut et qu'il n'y en a pas assez: ça peut créer une panique et déstabiliser le secteur financier. La presse s'étend bien la dessus (ici, ici ou encore ici).

La préférence pour la liquidité n'a pas grand chose a voir avec l'incertitude sur les marchés.

 

Enfin, ce n'est pas "exceptionnel" au sens ou ça s'est déjà vu, mais ce n'est pas une bonne chose. Ca traduit une perte de confiance, et c'est un signal de troubles éco. Quand tout va bien, il n'y a pas tant de raison de se réfugier dans des actifs au rendement nul pour ne pas dire négatif: en période de croissance les taux d'emprunt des états sont paradoxalement plus élevés qu'en période de récession, parce que moins de monde les recherche (et c'est une bonne chose).

Le probleme, c'est que les actions sont au plus haut, les taux de rendement sur les obligations corporates sont au plus bas, la volatilité est au plus bas, bref rien a voir avec "l'incertitude sur les marchés", mais surtout a voir avec des grosses manipulations baveuses des banques centrales.

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Donc il n'y a pas besoin des bonds du trésor vu qu'il y a le cash. 

Comment peut-on manquer d'un bien dont le prix est fixé par le marché ?

 

Si les investissements deviennent trop risqués, les gens investissent moins. Je ne vois pas ce que ça pose comme problème. La répartition entre consommation et investissement sur le marché est aussi optimale que la répartition de n'importe quelle autre ressource.

Que des individus travaillant dans la finance y trouvent leur compte, je l'admet sans problème. Ce que je ne comprends pas, c'est quel intérêt pour l'économie ?

Les bons du trésor offrent un léger rendement. Le cash, non.

 

S'il y a un interet pour la finance, il y a un interet pour l'economie. La finance est la pour faciliter la rencontre entre l'offre et la demande sur les marchés du financement. Si la finance y trouve son compte, c'est que derriere l'economie l'y trouve aussi.

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