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Armageddon économique ?


vincponcet

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Déjà, qu'on base une politique économique sur le PIB dont on sait tous qu'il est difficile à calculer et pas franchement précis, c'est osé. Mais en plus, si, comme dit dans l'article, "Le Japon emboite le pas et modifie en profondeur la doctrine de la Bank Of Japan sur la base du diagnostic monétaire, les résultats sont immédiats", j'aimerai bien savoir ce que "immédiats" veut dire. Pour le moment, pour le dire clairement, le Japon est dans la même merde qu'il y a 6 mois ou 1 an.

 

Bref : tout ça ressemble à une bonne grosse relance monétaire.

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Cet article va au-delà de mes connaissances en économie. Qu'en pensez-vous ?

 

PIB nominal

 

Heu seriously ?? M'étonnerait franchement que des mecs avec PhD ou prof en économie se laissent aller à ce genre d'ânerie. Ou alors c'est pas le PIB nominal tel que définit par les bouquins de macro de première année.

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Scott Sumner subit de nombreuses critiques, aussi bien de la part des économistes "autrichiens" que de celle des "keynésiens" qui dominent la pensée économique actuelle

 

Les autrichiens domiment la pensée économique actuelle ? Encore un coup des ultra-libéraux ça !

 

Plus sérieusement, Bob Murphy a écrit pas mal d'articles sur Scott Summer, mais ça dépasse mon niveau.

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Si ils parlent bien du PIB nominal que l'on connait, croissance + inflation, pour maintenir la croissance du PIB nominal quand une crise éclate, il faut augmanter l'inflation de ce qu'on perd en croissance.

Selon les autrichiens, changer la quantité de monnaie ne changera pas les variables réelles. Quand on dit que la banque centrale a le pouvoir de controler la demande, ça ressemble fortement a du kynesianisme extréme. ( pour les kynésianistes, la banque centrale peu juste influancer la demande sur le court terme).

Mais on a pas la justification de sa théorie dans cet article. Je suis sceptique, mais si c'est la nouvelle grande théorie, on en entendra surment parler.

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En gros, il se contente de regarder le PIB et l'inflation sans savoir si le modèle économique sous-jacent est viable. Car générer de la croissance grâce à des bulles de crédits est possible mais ça finit toujours par exploser ou se dégonfler et peu importe les injections de cash faite par la banque centrale.

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Déjà, qu'on base une politique économique sur le PIB dont on sait tous qu'il est difficile à calculer et pas franchement précis, c'est osé. Mais en plus, si, comme dit dans l'article, "Le Japon emboite le pas et modifie en profondeur la doctrine de la Bank Of Japan sur la base du diagnostic monétaire, les résultats sont immédiats", j'aimerai bien savoir ce que "immédiats" veut dire. Pour le moment, pour le dire clairement, le Japon est dans la même merde qu'il y a 6 mois ou 1 an.

Le Nikkei a quand même pris plus de 50% en 6 mois.

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Ca me semble difficile d'en juger. C'est comme le monétarisme, mais on change de cible. Peut-être sera-t-elle plus proche ou plus éloignée de l'idéal (vu les réactions, sans doute plus éloignée), mais dans tous les cas le principe reste vicié. Au lieu de tirer dans les coins, et si on se déplaçait pour avoir une visée plus sûre ?
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Moi j'écoute Barro sur ce sujet, si ce multiplicateur était au dessus de 1, cela signifierait que l'état n'avait qu'à augmenter ses dépenses pour que l'économie aille mieux.

Tout le monde a vu ce que ça a donné dans les années 80 90 avec les pays qui ont du changer de politique.

 

Le problème de fond reste toujours cette erreur qui consiste à tout faire pour éviter la récession. Trois ou quatre ans de récession dans une économie à la rue c'est un passage obligé, c'est dur violent injuste, mais fallait pas buller.

 

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Le multiplicateur budgétaire c'est un truc de Keynes. Rien à voir avec ces braves Ricardo et Barro.

 

Le théorème de Ricard-Barro explique que la dette publique fait naître la perspective d'impôts futurs chez les agents économiques, donc que l'épargne augmente en prévision de la future hausse d'impôts, donc que la consommation est diminuée d'autant, donc que le multiplicateur budgétaire de Keynes est inopérant, donc que les relances budgétaires sont de la merde.

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C'est bon, Krugman a gagné : http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/economic-argument-over-paul-krugman-won-150247189.html.

 

La page Wikipedia de l'auteur nous dit que :

 

In early 2000, days before the dot-com bubble burst, Blodget personally invested $700,000 in tech stocks, only to lose most of it in the years that followed.

 

Bref, une pointure dans le domaine des prévisions.

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Dans la rubrique on-s-y-attendait-mais-ça-mérite-quand-même-un-facepalm

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/02/la-bce-abaisse-son-principal-taux-a-0-5_3169979_3234.html

 

 

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé son principal taux directeur, dit le "refi", à 0,5 %, atteignant ainsi un nouveau plus bas historique. Ce taux est celui auquel les banques se refinancent. Cette décision, annoncée jeudi 2 mai par l'institution monétaire européenne, était attendue dans un contexte de marasme économique persistant en zone euro.

:facepalm:

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- Chef, on a baissé le taux directeur de 5 a 3% et rien a changé.

- baissez le encore

- on est a 1% et la crise n'en fini pas

- baissez encore

- comment? on peut pas payer les banques pour leur donner de l'argent

- je ne vois pas le probléme, on fait pas déjà ça ?

Au fait, je suis en train de lire l'action humaine, Mises dit que les arguments pour réduire le taux d'interet de 6 à 5 si ils étaient vrai vaudrait pour abaisser ces taux à 0. On peut dire que les banques centrales sont constantes.

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La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé son principal taux directeur, dit le "refi", à 0,5 %, atteignant ainsi un nouveau plus bas historique. Ce taux est celui auquel les banques se refinancent. Cette décision, annoncée jeudi 2 mai par l'institution monétaire européenne, était attendue dans un contexte de marasme économique persistant en zone euro.

 

Ce qui n'empêche pas Laurent Joffrin d'appeler à desserrer l'étau monétaire, au nom de la lutte contre contre le dogme de l'austérité.

 

 

Le credo de l'austérité recule en Europe. La Banque centrale avait, la première, abjuré ses dogmes.

Si les autorités monétaires relâchent leur étreinte, si les pays excédentaires favorisent une plus grande activité, si les fonds européens sont débloqués pour l'investissement, l'expansion peut reprendre - timidement - au début de 2014, comme elle l'a déjà fait aux Etats-Unis ou au Japon.

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20130430.OBS7734/hollande-est-il-cuit.html

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