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Union européenne


Messages recommandés

Tout ce qui vient de l'UE est bon, et surtout sympathique. Je me demande, en outre si le meilleur, et le plus sympathique de tout, ne serair pas l'arrivée prochaine du TIN.

 

Du quoi?

 

Du Tax Indentification Number pour tous, au niveau de l'UE. Mmm, que ça fait chaud au coeur, et que ça remplit de confiance, de savoir qu'ils vont si bien prendre soin de nous.

 

http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83842

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Je suis tombé sur cet article en regardant les conférences d'Asselineau. Selon ce dernier, l'Union Européenne, tout comme la monnaie unique, serait  un projet américain de base, n'ayant pour seul but de maintenir les États européens à la botte de l'oncle Sam. Ça suppose un machiavélisme particulièrement poussé des USA, mais c'est intéressant.

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html

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Je suis tombé sur cet article en regardant les conférences d'Asselineau. Selon ce dernier, l'Union Européenne, tout comme la monnaie unique, serait  un projet américain de base, n'ayant pour seul but de maintenir les États européens à la botte de l'oncle Sam. Ça suppose un machiavélisme particulièrement poussé des USA, mais c'est intéressant.

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html

 

Oui. La fameuse théorie de Robert Schuman agent de la CIA. Je connais cette théorie.

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On doit pouvoir combiner les deux aisément, en remarquant que l'UE était bien un projet piloté par les Américains, à l'origine, mais que la chute du mur et la réunification de l'Allemagne a clairement servi à la construction d'un quatrième Reich dans lequel on se trouve plus ou moins aujourd'hui.

Après, si on part dans le délire Soral, on pourrait rajouter que la construction d'un nouvel empire allemand était précisément le but des États-Unis pour faciliter la marche de l'histoire vers la Troisième guerre mondiale, seule réponse efficace face à la crise économique.

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Et on trouve aussi la théorie adverse, comme quoi l'UE serait une construction ... nazie : http://www.nazi-roots-of-brussels-eu.org/

 

(tout n'est pas dénué de sens, notez bien. Mais UE = USA ou UE = Nazis, il va falloir choisir son camp)

 

De toutes façons les Nazis sont partis travailler pour la CIA après.

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Après, si on part dans le délire Soral, on pourrait rajouter que la construction d'un nouvel empire allemand était précisément le but des États-Unis pour faciliter la marche de l'histoire vers la Troisième guerre mondiale, seule réponse efficace face à la crise économique.

 

Ça manque un peu de sionisme homosexuel pour être du Soral.

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Mais tu as compris l'essentiel. Le programme STEP existe depuis un moment mais n'avait pas été utilisé. Il va peut-être l'être pour couvrir une banque dans le caca (CA ou SG, allez savoir).

 

Mon petit doigt me dit que le CA est le meilleur candidat au bail [in|out]

 

Guardian%20025-sur.jpg

 

Hou hou, ils n'ont pas mis la Grèce ? Ils doivent être au moins à 120% distrust depuis le temps.

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Plus sérieusement, je ne vois pas en quoi la thèse des États-Unis comme moteur originel de la création européenne est tirée par les cheveux.

Oh, ça ne l'est absolument pas plus que la genèse nazie (il y a même une page wikipedia consacrée à cette thèse, et des documents d'archives tout ce qu'il y a d'authentique pour l'étayer).

Maintenant, il ne faut pas non plus voir plus de complots qu'il n'y en a. En gros, Monet peut très bien avoir été à la CIA, je ne suis pas sûr que ça aurait suffit à obtenir ce qu'il a obtenu. L'histoire est souvent un mélange d'opportunités, de complots et de pur coups de moule.

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Une chose c'est que c'est l'occupation militaire américaine qui a garanti la paix. La première puissance militaire d'europe occidentale n'était plus -et de loin- ni la France, ni le Royaume-Uni, ni, évidemment, l'Allemagne, mais bien les Etats-Unis d'Amérique.

 

Maintenant qu'ils sont largement retirés et que de gros désaccords vont gonfler entre pays européens, on va voir comment vont évoluer les relations entre puissances de la région. D'ici 10 ans, 20 ans.

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Entretien très éclairant avec Anthony de Jasay par Philippe Simonnot sur la situation européenne, qui date de 2012 mais n'a pas pris une ride :

 

http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/16-08-2012/libre-conversation-avec-anthony-de-jasay-1

 

Une erreur grossière parce qu’on ne peut pas avoir une monnaie unique dans une zone aussi hétérogène que l’Europe avec des États membres gardant leur souveraineté budgétaire. Jacques Delors et ses disciples qui ont fomenté la création de l’euro, à mon avis, étaient tout à fait conscients du vice original de leur créature. Cyniquement ils savaient que cela ne pourrait pas fonctionner et que tôt ou tard on serait obligé de sauver l’euro en faisant l’Europe fédérale, leur objectif final. Leur rêve : tenir tête à l’Amérique et même être plus fort que le États-Unis ! Il est remarquable que l’euro ait vécu sans drame pendant près de dix ans. Mais maintenant on y est, et il faut marcher vers la fédération.

 

Ph.S. : Croyez-vous vraiment que l’on puisse bricoler un État fédéral européen en quelques mois ?

A.d.J : Ce n’est pas infaisable. Certes le pouvoir central sera moins puissant que celui de Washington et chemin faisant on fera bien des bêtises. Par exemple on donnera plus de pouvoir au Parlement européen au lieu de le noyer dans le purin qu’il mérite. Mais on aura peut-être une très grande réduction de la souveraineté budgétaire des Etats, ce qui est essentiel. On peut espérer aussi une harmonisation de la protection sociale, dans le sens d’une réduction de l’État-Providence. Il y aura des à-coups. Le chemin sera pénible.

 

Ph.S. : Ne s’agit-il pas d’une impasse ?

A.d.J : Il y aura une bonne chose, c’est de mettre les pays-membres à l’abri d’un accident politique, comme l’avènement d’un gouvernement socialiste en France avec un Parti socialiste qui est le parti socialiste le plus inculte et le plus stupide du monde – mis à part celui de la Corée du Nord. En ce cas, les pouvoirs de Bruxelles nous apportent une relative sécurité. Imaginez Montebourg les mains libres !

 

Ph.S. : Ne craignez-vous pas que ces liquidités se déversent enfin sur les marchés des biens et provoque une forte hausse des prix ?

A.d.J : Dans le pire des cas, l’inflation mettra deux ans à montrer le bout de son nez, et à ce moment-là le Système fédéral de réserve changera de politique. Des économistes allemands s’inquiètent d’un danger de dépréciation monétaire. C’est ce qui oppose Mario Draghi, le gouverneur de la Banque Centrale Européenne et l’actuel ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui est quelqu’un de très bien. Mais je donne raison à Draghi. On a largement le temps de changer de cap. Le danger c’est la déflation.

 

Ph.S. : La déflation n’est que la revalorisation de la monnaie ; elle n’est pas incompatible avec la croissance de l’économie comme l’histoire du 19ème le montre bien. Ne le pensez-vous pas ?

A.d.J  Déflation et croissance ne sont pas incompatible, mais la déflation comporte un transfert massif de richesses des débiteurs aux créanciers, du fait des contrats, dettes et autres obligations ayant une valeur nominale. Un tel transfert n’est pas favorable à l’entreprise. Je le répète : la déflation est dangereuse. En fait il nous faudrait une inflation à 6% pendant deux ou trois ans et le problème le plus pressant de la gestion de la dette serait plus facile à régler. Ensuite on reviendrait à 2% par an. Regardez ce qui s’est passé au début des années 80. On était à 14% d’inflation, et grâce à l’action du Système fédéral de réserve on est revenu à 4% en quelques mois.

 

Ph.S. : Pouvons-nous dire un mot de la Hongrie ?

A.d.J : La Hongrie est victime d’une conspiration des champions des droits de l’homme qui se sont juré d’avoir la peau du Premier ministre Viktor Orbán qui a osé obtenir une majorité des deux tiers aux dernières élections aux dépens des socialistes. Les intellectuels ainsi dépossédés et un peu anglophones ou francophones se sont emparés des journalistes et des jeunes diplomates occidentaux, les rencontrent régulièrement au Café New York Café de Budapest. Et remplissent leurs têtes des méfaits imaginaires du nouveau pouvoir. Les Tziganes sont oppressés, les médias jugulés, et l’indépendance des juges menacée. En fait, les juges ne sont pas plus menacées en Hongrie qu’en France, la presse est parfaitement libre et largement à gauche, et les Tziganes exigent d’être nourris par des paysans qui ne veulent pas que leurs fermes soient incendiées.

 

 

 

 

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Le passage sur la Hongrie est complètement faux.

Je ne vois pas où il va chercher que la presse y est "parfaitement libre" alors que des lois ont bien été votées où il était question de "sanctionner l'atteinte à l'intérêt public, l'ordre public et la morale".

 

Et largement à gauche ..    :wallbash:

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Entretien très éclairant avec Anthony de Jasay par Philippe Simonnot sur la situation européenne, qui date de 2012 mais n'a pas pris une ride :

 

http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/16-08-2012/libre-conversation-avec-anthony-de-jasay-1

 

L'idée qu'il suffirait de provoquer de l'inflation pour régler la crise actuelle me parait aussi injuste que perverse et dangereuse. Je trouve en effet parfaitement injuste d'essayer de réduire la dette colossale des pays en volant l'épargne des citoyens. Mais même, si on s'éloigne du terrain de la morale, je ne vois pas en quoi elle peut constituer une solution crédible. Car d'une part, elle ne se décrète pas et d'autre part, elle est très difficilement contrôlable. Comme disait Otto Pöhl: "l'inflation, c'est comme la pâte à dentifrice. Une fois qu'elle est sortie du tube, il est impossible de l'y faire rentrer".

 

De toute façon, je ne me fais aucune illusion. Les salopards qui nous gouvernent vont choisir cette voie et cela risque de se finir par une sympathique crise d'hyper-inflation qui ruinera la majorité des gens...

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La question n'est pas de savoir si c'est juste mais de connaître ce qui est possible. En gros, rembourser les monceaux de dettes ne l'est pas. Il reste l'inflation ou l'annulation. Et bien sûr que ça va mal se passer. Mais si tu as mieux à proposer (une mécanique qui fonctionne), je t'écoute avec attention.

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L'idée qu'il suffirait de provoquer de l'inflation pour régler la crise actuelle me parait aussi injuste que perverse et dangereuse. Je trouve en effet parfaitement injuste d'essayer de réduire la dette colossale des pays en volant l'épargne des citoyens. Mais même, si on s'éloigne du terrain de la morale, je ne vois pas en quoi elle peut constituer une solution crédible. Car d'une part, elle ne se décrète pas et d'autre part, elle est très difficilement contrôlable. Comme disait Otto Pöhl: "l'inflation, c'est comme la pâte à dentifrice. Une fois qu'elle est sortie du tube, il est impossible de l'y faire rentrer".

 

Il n'y a aucune bonne politique sans option dangereuse dans la situation actuelle. Il faut donc choisir le moindre mal. La seule bonne question est qui va payer? Les options actuelles : bail out, bail in, matraquage fical, politique déflationniste, consistent en un transfert massif des richesses des jeunes générations productives vers les banquiers, rentiers et retraités adipeux, c'est-à-dire la France des bobos au pouvoir, qui nous ont ruinés en accumulant des rentes à crédit et en monopolisant la propriété immobilière. En outre elles provoquent des tensions de plus en plus agressives en Europe qui peuvent nous entraîner vers un conflit avec l'Allemagne et son Hinterland. Reste le défaut, la sortie ou la reconfiguration de l'Euro, l'inflation ou la guerre. Je suis donc sensible à l'argument d'Anthony de Jasay sur le danger de sacrifier les producteurs pour protéger outrancièrement les créanciers. 

 

C'est une argumentation que j'ai développée précédemment dans ce fil en m'appuyant sur la politique Laval de 1935. Mais j'aimerais avoir l'avis d'un "autrichien pur" sur la question, comme Raoul. Je voudrais qu'on m'éclaire sur la faiblesse déroutante de l'inflation observable malgré l'innondation des marchés par la planche à billet. Comme le note A.d.J: "Cela ne me gêne pas. Le problème des États-Unis n’est pas monétaire mais fiscal. Le Système fédéral de réserve a déjà fait deux ou trois campagnes de Quantitative Easing. Rien ne se passe du côté des prix, qui restent stables."

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Les prix grimpent, mais pas aux US. L'inflation à 2 chiffres, elle est dans les émergents. Et c'est tant qu'ils acceptent les papiers (ce qui est de moins en moins vrai, d'où l'arrêt des QE).

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La question n'est pas de savoir si c'est juste mais de connaître ce qui est possible. En gros, rembourser les monceaux de dettes ne l'est pas. Il reste l'inflation ou l'annulation. Et bien sûr que ça va mal se passer. Mais si tu as mieux à proposer (une mécanique qui fonctionne), je t'écoute avec attention.

 

Allumer un cierge et faire des prières comme F.H en espérant le retour de la croissance, on sait jamais.... :)

 

Les prix grimpent, mais pas aux US. L'inflation à 2 chiffres, elle est dans les émergents. Et c'est tant qu'ils acceptent les papiers (ce qui est de moins en moins vrai, d'où l'arrêt des QE).

 

Le dollar c'est notre monnaie mais c'est votre problème.

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La question n'est pas de savoir si c'est juste mais de connaître ce qui est possible. En gros, rembourser les monceaux de dettes ne l'est pas. Il reste l'inflation ou l'annulation. Et bien sûr que ça va mal se passer. Mais si tu as mieux à proposer (une mécanique qui fonctionne), je t'écoute avec attention.

 

Je l'ai déjà dit dans de nombreux messages, mais pour moi, le préalable à toute véritable sortie de crise, reste la mise en place d'un nouveau système monétaire sain, par exemple l'étalon or. Après, je ne suis pas naïf et je sais parfaitement que les élites corrompues et perverses qui nous gouvernent, s'y opposeront de toutes leurs forces.

 

D'une part, car cela provoquerait dans un premier temps, une forte récession. D'où de probables revers électoraux pour les majorités en place. Et d'autre part et surtout car cela les contraindrait à réduire drastiquement les dépenses publiques et leur enléverait de fait une grande partie de leur pouvoir...

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