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Révoltes paysannes (en France et en Europe)


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5 hours ago, Salim32 said:

L'argument de la montée en gamme forcée est très vrai et se heurte entre autres choses à ça:
On ne peut pas en même temps: tout faire pour pousser les prix de l'immo (qui a engloutit l'integralite des économies faites sur la bouffe des 50 dernières années), et tout faire pour forcer une montée en gamme de l'agriculture ...

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Pour mettre en perspective sur un temps encore plus long l'alimentation représententait plus de 50% des dépenses des foyers d'ouvriers parisiens fin du XIXème.

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il y a 39 minutes, Mathieu_D a dit :

Pour mettre en perspective sur un temps encore plus long l'alimentation représententait plus de 50% des dépenses des foyers d'ouvriers parisiens fin du XIXème.

Il faut faire attention, car plus la population est riche plus elle consomme du loisir et de la santé, et moins pour l'alimentation (en proportion). Mais aussi, si le pouvoir d'achat a doublé, les dépenses d'alimentation sont peut-être restées stables en valeur.

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Évidemment ils veulent refaire le coup des gilets jaunes où du jour au lendemain on avait vu arriver des nouveaux "représentants" et des listes de revendications.

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Quel pays…

 

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https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/25/gerald-darmanin-assume-de-laisser-faire-les-agriculteurs-lors-de-leurs-actions-de-blocage_6213019_823448.html
 

« On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. » Invité du journal de TF1, jeudi 25 novembre, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a assumé de « laisser faire » les agriculteurs qui accentuent leurs actions en bloquant des autoroutes et en manifestant dans de nombreuses villes depuis plusieurs jours.

« Est-ce qu’ils s’en prennent aux policiers et aux gendarmes, est-ce qu’ils s’en prennent aux bâtiments publics, est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n’est pas le cas », a justifié M. Darmanin. Pour le ministre de l’intérieur, « les agriculteurs travaillent et, lorsqu’ils ont envie de démontrer qu’ils ont des revendications, il faut les entendre ». « En tant que ministre de l’intérieur, à la demande du président et du premier ministre, je les laisse faire », a-t-il ajouté. 
 

 

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il y a 48 minutes, Tramp a dit :

« On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. » Invité du journal de TF1, jeudi 25 novembre, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a assumé de « laisser faire » les agriculteurs qui accentuent leurs actions en bloquant des autoroutes et en manifestant dans de nombreuses villes depuis plusieurs jours.

« Est-ce qu’ils s’en prennent aux policiers et aux gendarmes, est-ce qu’ils s’en prennent aux bâtiments publics, est-ce qu’ils mettent le feu aux bâtiments publics ? Ce n’est pas le cas », a justifié M. Darmanin. Pour le ministre de l’intérieur, « les agriculteurs travaillent et, lorsqu’ils ont envie de démontrer qu’ils ont des revendications, il faut les entendre ». « En tant que ministre de l’intérieur, à la demande du président et du premier ministre, je les laisse faire », a-t-il ajouté. 

C'est surréaliste. Ça me rappelle l'« émotion mondiale » (dixit Castaner) qui justifiait les rassemblements en soutien à George Floyd en 2020 alors qu'ils étaient complètement illégaux.

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Il y a 1 heure, Tramp a dit :

On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. 

Il y a largement de quoi rire (gilet) jaune...

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"On a décidé de mettre l'agriculture au-dessus de tout", a assuré le Premier ministre, Gabriel Attal.

 

Chiche?  Au dessus des exigences écolos?  Au dessus des critères de bonne gestion budgétaire?  Si j'étais agriculteur manifestant, je ferais monter encore un peu la pression...

 

EDIT: au dessus de la Constitution et des Droits de l'homme, tant qu'on y est?

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Parmi ces mesures, le premier ministre a évoqué :

  • l’abrogation du délai exceptionnel de quatre mois pour les recours qui concernent les projets que souhaitent lancer les agriculteurs et les éleveurs ;
  • l’accélération des procédures en cas de recours contre ce type de projet, en supprimant un échelon de juridiction ;
  • la mise en place d’une « présomption d’urgence » en cas de recours pour qu’un projet puisse se faire en « dix mois maximum » ;
  • des contrôles administratifs des exploitations qui auront lieu « une fois dans l’année, pas à répétition » ;
  • le passage de « quatorze réglementations à une réglementation » unique sur les haies ;
  • raccourcissement du délai d’autorisation pour réaliser un curage, passant de neuf mois à deux mois ;
  • sur le GNR (le gazole non routier, utilisé pour le matériel agricole), l’éxonération fiscale accordée aux agriculteurs « sera faite immédiatement » et c’est l’État qui compensera le distributeur ; par ailleurs, sur la hausse de la fiscalité de ce carburant, prévu jusqu’en 2030, « on arrête ce qui a été prévu ».

Gabriel Attal annonce « trois sanctions très lourdes contre [plusieurs] entreprises » qui ne respectent pas les lois Egalim, qui visent à protéger le revenu des agriculteurs dans le cadre des négociations avec les industriels et les supermarchés.

« L’objectif est clair : faire respecter Egalim partout, sans exception » a-t-il déclaré.

 

 On va accélérer à fond sur les aides d’urgence qui vous sont dues », a assuré Gabriel Attal. Le premier ministre a notamment annoncé l’augmentation des indemnisations pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle maladie virale qui affaiblit les bovins.

Il a évoqué un « budget de 50 millions d’euros » et annoncé une « augmentation du taux d’indemnisation à 90% » pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue en septembre dans les élevages du sud-ouest. Le gouvernement avait fixé la semaine dernière à 80% l’indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

« On va doubler le fonds d’urgence pour la Bretagne », a également annoncé Gabriel Attal, soulignant que des éleveurs sont « en très grande difficulté avec la tempête en Bretagne ». Il a fait valoir une volonté de « mettre fin à des aberrations » dans la région.

« La France s’oppose à la signature du traité Mercosur », a assuré le premier ministre, Gabriel Attal.

Gabriel Attal a annoncé qu’il supprimait la hausse de la taxe sur le gazole non routier agricole, qui devait augmenter progressivement jusqu’en 2030.

« On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR », a annoncé le chef du gouvernement, accédant ainsi à l’une des principales demandes des agriculteurs.

 

 

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Dix mesures de simplification immédiates
Le gouvernement va prendre «dix mesures de simplification immédiate», par décret, dès ce samedi, a annoncé Gabriel Attal. Le délai exceptionnel pour les autorisations de retenues d'eau sera notamment ramené à deux mois au lieu de quatre, et les recours vont être simplifiés par la suppression d'un échelon administratif. Sur ce même sujet, une «présomption d'urgence» va être créée «pour que le juge se prononce en moins de dix mois» contre un recours.

L'OFB sera également placée sous la tutelle du préfet pour les contrôles, et des réunions devront être menées avec le gouvernement et les agriculteurs pour accoucher de «mesures de bon sens» comme, suggère-t-il, ne plus «venir armé quand on vient contrôler une haie», pour faire baisser la tension. Le contrôle administratif des exploitants ne pourra pas avoir lieu plus d'une fois par an.

Pêle-mêle, le premier ministre a également annoncé une simplification des réglementations sur les haies (une seule au lieu de 14 à l'heure actuelle), la sortie «d'un certain nombre d'incohérences sur le débroussaillement» et une «pause» sur le sujet des zones humides pour discuter du zonage.

 

Annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier (GNR)
Ce sujet était au cœur de l'ire des agriculteurs : le changement de taxation du gazole non routier (GNR) ; carburant destiné, entre autres, aux tracteurs agricoles. Alors que les paysans ont le droit à un remboursement partiel sur la TICPE, un des critères, avec la TVA, qui fixe le prix, ce dernier a tendance à se réduire au fil des années. Depuis début 2024, le GNR est taxé 24,81 centimes d'euro par litre, somme sur laquelle les agriculteurs paient 6,71 centimes d'euro par litre. Mais cela représente un surplus de 2,85 centimes par rapport à l'année dernière.

Cette hausse, qui devait augmenter progressivement jusqu'en 2030, étant fustigée par le monde agricole, Gabriel Attal a annoncé son annulation pure et simple : «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR». Autre point central, les remises de taxe sur ce GNR seront déduites à l'achat, et non plus après coup sur justificatif, dans les prochains mois. «D'ici à l'été, quand vous serez livrés de votre carburant, la déduction sera faite immédiatement et l'État compensera le distributeur pour la déduction. C'est une mesure de simplification et de trésorerie», a détaillé le premier ministre sur ce dossier très technique.

 

«Trois sanctions très lourdes» contre les entreprises ne respectant pas la Loi Egalim
Si le chef de gouvernement a vanté les mérites de la loi Egalim, qui est un «énorme progrès», ces derniers «ne sont pas toujours visibles dans la vie des agriculteurs». «Je suis assez lucide : dans les négociations commerciales, l'agriculteur n'est pas assez suffisamment protégé», a affirmé Gabriel Attal, qui entend faire appliquer la loi «partout sans exceptions.» Pour ce faire, le gouvernement va d'abord prononcer «trois sanctions très lourdes» contre des entreprises «importantes» qui ne respectent pas Egalim. Puis, avec la DGCCRF, «renforcer les contrôles». Et enfin, «mettre une pression maximale dans les négociations.»

 

Une simplification de la PAC ?
Gabriel Attal a par ailleurs défendu les bénéfices qu’apporte l’Union européenne, dont la politique agricole commune (PAC). Il a rappelé, à cette occasion, qu’elle correspond à «neuf milliards d’euros par an» d’aide aux agriculteurs Français. Avant de reconnaitre toutefois qu’elle devait être simplifiée, en assurant qu’Emmanuel Macron «s’engagera sur ce sujet la semaine prochaine au Conseil européen». Le président devrait également demander une nouvelle dérogation sur la question des jachères.

 

Une aide d'urgence de 50 millions d'euros pour la filière bio
Le gouvernement va débloquer 50 millions d’euros d’aide d’urgence pour le bio, a promis Gabriel Attal. Une enveloppe qui permettra de venir au chevet de cette filière en difficulté. Le gouvernement s'était déjà engagé en 2023 à leur verser 94 millions d'euros.

 

Hausse des aides d'urgence pour les maladies bovines
L’hôte de Matignon a aussi annoncé une augmentation des indemnisations pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle pathologie qui affaiblit les vaches. Gabriel Attal a par ailleurs évoqué un «budget de 50 millions d'euros» et promis une «augmentation du taux d'indemnisation à 90%» pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue dans des élevages du sud-ouest. Et ce, quelques jours après avoir fixé à 80% l'indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

 

«Opposition» à la signature de l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur
«La France s'oppose de manière très claire» à «la signature» de l'accord commercial controversé entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, a fait valoir Gabriel Attal. «Je le redis ici de manière très claire, très nette. Le président de la République s'y est toujours opposé et nous continuons et continuerons à nous y opposer», a-t-il ajouté. Il faut rappeler que le Mercosur et l'Union européenne négocient depuis des années cet accord qui achoppe sur des questions environnementales. Il est également dénoncé par les agriculteurs, qui craignent une concurrence déloyale de la part de produits sud-américains.

 

L'attaque contre «ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs» et celle de «l'environnement»
Outre les annonces, le premier ministre a également critiqué, sur un plan plus politique, «celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l'environnement», considérant que les agriculteurs étaient «les premières victimes de la dégradation de l'environnement». «Dans les priorités de notre action, ne pas laisser notre agriculture à la merci de la concurrence déloyale est un enjeu absolument majeur», a-t-il aussi dit dans cette exploitation de Haute-Garonne.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/simplification-gnr-loi-egalim-ce-qu-il-faut-retenir-des-annonces-de-gabriel-attal-aux-agriculteurs-20240126

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C'est honnêtement désespérant, entre le premier ministre qui légifère sur les haies, ce truc "OFB" qui est gardé, juste muselé par les préfets au lieu de sauter, et tout le reste protectionniste et contre productif.

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la taxe du gazole non routier (GNR)

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la Loi Egalim

 

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 la PAC

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la filière bio

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 aides d'urgence pour les maladies bovines

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