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Abolition de la prostitution en France


Messages recommandés

Non non, il faut faire comme les journaleux qui ne comprennent pas les CDS, en parlant d'assurance sur la maison du voisin. Tu paries la femme de ton voisin, au poker. Si tu gagnes, Kuing Yaman doit se taper Maïté. Si tu perds, H16 doit porter une perruque de Claude François par dessus le masque à gaz au repas de Noël en famille.

Moi je dis, ça se tente…

Ecoute, pour la perruque, je le ferais que tu perdes ou pas.

C'est dit.

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Il me semble que la "purée" en question n'a rien de naturel, mais résulte plutôt d'un artifice technique (injection d'un produit ressemblant) destiné à l'effet visuel, ou bien d'un simple artifice de montage.

En fait, ça dépend. C'est souvent le cas, mais une bonne part des éjacs est naturelle. Disons que si le pénis est loin de la caméra, c'est que c'est probablement une éjac fake. Ceci dit, le "truc" est éventé depuis longtemps. Même Ingrid Chauvin (qui a été "maquilleuse") a vendu la mèche.

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  • 1 year later...

Au moment ou le Gouvernement élabore un projet de loi visant à pénaliser la prostitution, j'ai trouvé intéressant de partager cet article du Monde qui démontre juridiquement mais aussi factuellement l'inintelligibilité de ce projet de loi, et les conséquences désastreuses qu'une prohibition de la prostitution aurait sur les premières concernées, les prostituées.

 

J'ai bien aimé aussi, la référence à la jurisprudence Louis IX.

http://sexe.blog.lemonde.fr/2013/10/31/penaliser-le-client-une-loi-liberticide/

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My god, mais je suis complètement à la ramasse moi aujourd'hui.

Tu devais lire, si j'avais appris à m'exprimer correctement, que servir des bières dans un bar n'est pas une méthode empirique très valide (en tout cas, si on se limite là, sinon, on est tous des scientifiques simplement en regardant autour de nous).

Et que, oui, l'empirisme est une méthode scientifique (mais sous certaines conditions).

On va y arriver.

 

C'était quand même mieux quand on parlait de putes.

 

Je propose qu'on y retourne.

 

:lol: :lol: :lol:

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Ceci dit, le dernier message d'alors, celui de Rincevent sur l'éjac naturelle et Ingrid Chauvin méritait une suite. :mrgreen:

J'attendais surtout une remarque sur les guillemets que j'avais glissé dans mon message d'alors. J'aurai attendu longtemps.
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Pas tourné. Elle a été "maquilleuse". Dans le milieu français, ça peut vouloir dire qu'elle aurait aussi joué les fluffeuses (mais on ne peut avoir aucune certitude).

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Brave new world
 
A la question : « Très concrètement, on fait comment pour courir après les clients ? », l’homme de loi répond : en se concentrant sur « leurs traces numériques », qu’elles soient « en ligne ou sur les portables ». Compris : on surveillera les ordinateurs, on écoutera les mobiles. Ensuite des « cyberpatrouilleurs » se lanceront sur des « cyberinvestigations ». Traduisons : les mouvements sur Internet des clients présumés seront poursuivis. Au final, on procédera à des "flagrants délits". Visualisons : des inspecteurs pénétreront de force dans les appartements de prostituées, se saisiront des fautifs jusque dans les voitures et les lieux isolés. Cet énorme travail de police, précise ce pénaliste, réclame des moyens : « au moins 200 millions d’euros par an ».

 

STAGES DE MORALISATION

Quelles autres peines ont été retenues contre les nouveaux criminels ? Une « infraction » est instituée, sanctionnée par une « contravention de 5e classe » (1 500 €). Cette somme double en cas de récidive : 3 000 €. Les clients arrêtés par la police se verront contraints à des « stages de sensibilisation » sur le modèle de ceux mis en place pour les chauffards et les fumeurs de cannabis. Il s’agit de « faire réfléchir les acheteurs (de rapports sexuels) sur les conséquences de leurs actes ». Bref, de moraliser leur sexualité (il sera intéressant de voir quels documents seront montrés pour insuffler cette rééducation).

 

Féminisme, salafisme : même combat pour le nouvel ordre puritain.

 

« 343 salauds » : Nouvel ordre moral ou nouveau parti dévot ?

 

La vulgate néo-féministe et ses dérives
Pierre-André Taguieff

Publié le 04 novembre 2013 à 18:00 dans PolitiqueSociété

343 salauds feminisme

 

« Jeune catin, vieille dévote. » Ce dicton, qu’aimait à citer Sigmund Freud, résume l’évolution du mouvement féministe à la française. Traduisons, en osant le freudisme un instant. La « névrose » confortable des habituées du pouvoir ou de ses coulisses a remplacé la « perversion » inquiète des déviantes révoltées. Et le consensualisme bien-pensant a fait oublier l’esprit frondeur et transgressif des provocatrices soixante-huitardes. Les vaillantes « 343 salopes » de 1971 ont joué le rôle de mères fondatrices. Avec le temps, elles sont devenues hautement respectables. Certaines d’entre elles se sont contentées de jouir du statut enviable d’anciennes combattantes (à l’instar des anciens « soixante-huitards »), d’autres se sont données le droit d’opiner sur tous les sujets d’actualité, d’autres encore ont fait carrière dans la politique, l’Université ou les médias. On n’oubliera pas celles qui, surfant sur la vague lacanienne, se sont faites psychanalystes au bon moment, pour arrondir leurs fins de mois. Leurs héritières déclarées sont devenues non seulement respectables, mais, pis encore, donneuses de leçons, réformatrices du langage et contrôleuses des mœurs, commissaires politiques et institutrices d’un nouvel esprit puritain. Un nouvel ordre moral s’est peu à peu installé dans le monde des élites visibles, soumis aux pressions et aux tactiques d’intimidation d’une gauche hypermorale, qui n’a jamais exercé plus totalement le pouvoir culturel. C’est à gauche qu’est né le nouveau parti dévot, au confluent d’un socialisme sentimental sans perspectives et d’un féminisme dégradé en conformisme, voué à pratiquer un terrorisme intellectuel toujours plus insidieux.

 

L’inspiration libertaire du féminisme minoritaire a totalement disparu avec la réussite sociale de ses héritières abusives et désormais gérantes d’un courant d’opinion dominant. Les féministes historiques, intervenant dans un milieu hostile, affirmaient leur liberté d’avorter, les néo-féministes n’ont plus à le faire, puisqu’elles se tiennent pour la plupart à distance de l’origine du mal, « l’homme ». La vertu de courage, l’aspiration à la liberté et l’imagination transgressive ont été chassées par des ambitions sans limites et une volonté de revanche, voire de vengeance, visant les « mâles dominants » ou les « gros hétéros de base ».

 

La prise du pouvoir culturel par les néo-féministes a eu lieu. On ne saurait s’étonner de ses conséquences politiques. Ce qui a triomphé, c’est un pseudo-féminisme instrumental porté par l’esprit du soupçon et de la dénonciation, fondamentalement androphobe, et rêvant de réaliser dans le système social les valeurs et les normes d’un hyper-moralisme n’ayant rien à envier à celui des traditionalismes religieux. Un nouvel obscurantisme s’est installé, avec sa phraséologie, ses prêcheurs et prêcheuses, ses chapelles, ses réseaux, ses groupes de pression, ses élus et ses élues.

Les partisans du nouvel ordre moral ont un projet : surveiller, contrôler, identifier, punir ou rééduquer. Il s’agit d’une entreprise de moralisation coercitive des opinions et des mœurs, fondée sur un désir infini d’interdire et de normaliser. Une utopie ordonnée à l’objectif de purifier les âmes, de corriger les comportements déviants et d’interdire certaines pratiques, sexuelles au premier chef. Elle présuppose que les humains tels qu’ils sont, surtout ceux qui ont le malheur d’être nés et restés « hommes » (mot douteux désignant les individus humains de sexe masculin, hétérosexuels et par nature « dominants », toujours exploiteurs, et souvent violeurs), doivent être mis ou remis sur le droit chemin, soit par un système de sanctions, soit par un dispositif de rééducation. La normalisation des mœurs suit celle du langage et des esprits. Interdire l’emploi de certains mots jugés dangereux ou détestables, interdire l’expression publique ou privée de certaines pensées jugées mauvaises, voire criminelles, interdire certaines pratiques sexuelles : ces rêves d’interdiction présentent tous un air de famille. Ce sont les différentes faces d’un seul et même projet de régénération du genre humain, à travers celle du sexe/genre masculin, le seul à vraiment poser de redoutables problèmes.

 

Il faut reconnaître que le pouvoir hypermoral en place a généreusement offert une possibilité de rédemption au sexe maudit : le mariage homosexuel. La normalisation sociale autoritaire, par l’indifférenciation des sexes, est un avatar dans l’histoire de l’État-providence, saisi par une dialectique négative. Mais cette méthode de salut ne fait pas l’unanimité dans la population « mâle », où persistent d’une façon regrettable des « préjugés d’un autre âge », à commencer par la croyance « archaïque » à la différence des sexes. Les utopies totalitaires se heurtent infailliblement à la réalité anthropologique, cet obstacle fatal. C’est pourquoi, disent avec la gravité requise les plus radicaux parmi les conseillers et conseillères d’éducation ou de rééducation, il faut d’urgence inculquer aux jeunes enfants, surtout aux garçons, des idées saines sur les dangers de l’hétérosexualité, qui, comme chacun le sait, mène à la violence conjugale et à la maltraitance des enfants en bas âge. « L’homme » est un danger pour les femmes et les enfants.

 

Les « hommes » sont une menace permanente pesant sur la dignité humaine. Voilà l’axiome dont il faut partir, selon la nouvelle classe éclairée. Il implique une prescription : considérer tout homme comme un ennemi du genre humain, jusqu’à preuve du contraire. Prenons l’exemple d’un autre front, particulièrement sensible, disons sexuel. Dans la relation-type entre la prostituée et son client, selon l’orthodoxie vertuiste, le principe du libre consentement entre personnes adultes et responsables est rejeté comme une vieillerie « réactionnaire ». Dans la prostitution, les « putes », « dans leur immense majorité » (selon la formule consacrée), doivent être considérées comme de simples victimes innocentes. Même quand elles croient être consentantes, elles ne le sont pas. Elles se trompent parce qu’elles sont trompées. Elles sont ainsi doublement victimes : en tant qu’exploitées et en tant que mystifiées. C’est qu’elles sont des femmes, donc des victimes par nature, de bas en haut de l’échelle sociale. Les seuls coupables, ce sont les proxénètes et les clients, donc des « mâles dominants », exploiteurs cyniques ou jouisseurs immondes. L’opération idéologique consiste à mettre sur le même plan le « maquereau » prédateur et le « cave » qui paie. Qui oserait s’identifier à ces types répulsifs ? Qui oserait défendre en même temps les libertés de la prostituée et celles de son client ?

 

La suite chez Causeur: http://www.causeur.fr/343-salauds-feminisme,24831#

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  • 2 weeks later...

Vous avez des infos sur le statut des actrices et acteurs porno ? Quand on parle de la prostitution avilissante et dégradante, c'est intéressant de faire glisser le débat sur l'industrie du X, où les femmes sont mieux payées que les hommes (mais que fait Vallaud-Belkacem ?). Concrètement, quelle différence entre Régine du bois de Vincennes et une actrice Dorcel ?

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Si tu parle de porno, on te répond immédiatement que ces femmes ont été violées dans leur enfance par leur oncle ou bien qu'elles sont toujours sous la domination de leurs partenaires, producteurs-macs,qui les exploitent.

 

* si tu leur réponds qu'elles sont volontaires -> syndrome de stockholm, aucune femme n'accepterait de faire ces choses humiliantes, elles savent pas ce qui est bon pour elles

* si tu leurs réponds qu'elles sont mieux payées -> elles le sont moins que leurs producteurs (c'est faux, mais bon la vérité hein...)

* si tu parle et que tu est un homme, tu est forcément un hétéronormatif homophobe mysogyne

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