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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Si tu me connaissais, tu saurais que ladite gentillesse n'est pas feinte. 

J'ai beaucoup de défauts et il peut m'arriver d'être de mauvaise foi ou de me montrer trop agressif.

Mais les années m'ont appris à cultiver une certaine bienveillance envers autrui. 

 

J'ai pas dis qu'elle était feinte, j'ai dis qu'elle était mal placée ; cela-dit elle est probablement feinte également, mais ça n'est pas ce que je te reproche (bien que l'artificialité de ton langage soit également agaçante). Prendre un ton sucré et amical dans un débat contradictoire est une forme raffinée de mépris et de condescendance, si tu veux faire preuve de véritable bienveillance ne fait pas de comédie pour montrer que tu es bienveillant, insulte quand tu es insulté, telle est la règle d'or.

 

Alors ta "politesse", tu te la carres dans le cul et fais preuve d'un minimum d'honnêteté intellectuelle.

 

Tu vois que t'es agaçant. 

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Franchement, mes compatriotes, ces temps-ci, je les trouve pas bien nerveux... Je vois mal l'histoire se reproduire.

Mais bon, tout est possible. Dans le secteur assurantiel, ce risque (émeute, soulèvement) est généralement considéré comme supérieur en France par rapport aux autres pays.

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Dans le secteur assurantiel, ce risque (émeute, soulèvement) est généralement considéré comme supérieur en France par rapport aux autres pays.

LOL.

J'aurais pu, à la limite, ajouter à ma petite liste les émeutes de 2005 où l'état d'urgence a été déclaré pour la première fois depuis la guerre d'Algérie. Même si ce n'était pas une contestation "révolutionnaire" à proprement parler (au désespoir des groupuscules d'extrême-gauche), c'était incontestablement une ébauche de soulèvement populaire.

Sinon il faut se méfier de l'apathie de masse. Les Allemands étaient plutôt pessimistes et divisés entre 1920 et 1933, avant de basculer dans l'hystérie exaltée...

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J'entends bien tes objections, mais je constate que tu ne dis pas un mot de la situation critique, pour ne pas dire désespérée du Japon. Tu as raison car il n'y a effectivement plus grand-chose à en dire. Il suffit juste d'ouvrir les yeux pour constater les dégâts. Seuls quelques keynésiens délirants (pléonasme) ou néolibéraux guère plus inspirés, persistent à affirmer le contraire. 

C'est quoi ton soucis avec le Japon exactement? Tu decouvres que le pays est endette ou en deflation depuis des decennies??

Le yen va disparaitre? par quel miracle puisque ca fait des annees que la devise nipone se renforce sous l'effet meme de la deflation et que personne ne parvient a contrer ca plus que quelques mois.

Annoncer que le Japon va faire faillite, c'est juste inutile, ca permet de faire croire que l'on en sait plus que les marches ou que je ne sais quelle manipulation maintient en vie un pays qui devrait ne plus etre. Pardon mais ce genre de lecture de boule de cristal, ca me fait juste marrer.

 

Mais désolé, cher Alex 6, je ne suis peut-être qu'un "petit prof enfermé" dans sa salle de classe, même si mon emploi du temps d'enseignant me laisse du temps pour m'adonner à d'autres activités et fréquenter toutes sortes de gens, dont pas mal issues du très respectable monde de l'entreprise. Par ailleurs, je me suis toujours passionné pour l'économie, même si contrairement à certaines personnalités de ce forum, je ne suis pas un expert de ces questions. 

Tu te vexes alors qu'il n'y a pas lieu de te vexer. Quand je dis "enferme dans ta salle de classe", c'est un constat, pas de la condescendance de ma part. Non, tu ne peux pas connaitre le monde reel en "discutant" avec des gens dans ton coin, il faut bouger pour ca.

Et tu verrais alors que les discours des catastrophistes auraient moins de prise sur toi.

 

Aussi, sans vouloir chercher absolument à te contrarier, je puis t'affirmer que le fait de trouver facilement des financements, ne prouve strictement rien. Dans un monde où l'argent coule à flots grâce aux politiques monétaires accommodantes, c'est même la moindre des choses... Quant aux projets, je ne doute pas de leur solidité. En revanche, le jour où par exemple, le yen ne vaudra plus rien, malgré la qualité de ses infrastructures et et de son industrie, le Japon risque quand même de connaître des moments difficiles.

Cela ne signifie pas qu'il ne pourra pas renaître ensuite de ses cendres, mais sur le moment, cela sera très douloureux et mondialisation oblige, la secousse se fera naturellement sentir bien au-delà de ses frontières... 

La, tu prouves simplement que tu ne comprends pas ce qu'est un QE. Aujourd'hui, il n'y a aucun projet qui se finance meme de loin par l'argent des QE, simplement parcequ'un QE c'est un swap d'asset pour forcer le cash en dehors des banques, pas une injection de cash dans l'economie.

Ce qui declenche l'amorcage d'un projet, c'est l'existence d'un besoin i.e. l'objectif de sortir un rendement de l'investissement. C'est pas parcequ'il y a une incitation a depenser que la depense se fait.

 

Alors oui, il y aura des moments difficiles, quelque part dans le monde, un jour prochain etc... comme depuis toujours. Ca s'appellent des ajustements et le Japon devra s'adapter a une baisse de capital disponible par tarrissement de la source dette publique, ca n'implique nullement une fin du monde.

 

Et tu peux etre certain d'un truc: de tous les economistes que tu cites, aucun ne verra venir la prochaine crise, meme pas un debut de bonne analyse. Maintenant a force de crier au crash, il y en a un qui aura raison un jour par accident et se fera beaucoup d'argent a ce moment. Et c'est le seul but de ces analystes alors arrete de croire qu'ils puissent etre au-dessus de la melee et deceler les imperfections du marche a l'avance, c'est du bullshit comme deja dit ici.

 

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C'est ça mon vieux. Continue à t'enfoncer.

Mais j'observe un rétropédalage dans tes pleurnicheries : on est passé d'une France victime d'une "paupérisation croissante de la classe moyenne et la prolétarisation d'une bonne partie de ses membres" à "les conditions sont réunies pour qu'un tel phénomène se reproduise dans des pays comme la France".

Alors ta "politesse", tu te la carres dans le cul et fais preuve d'un minimum d'honnêteté intellectuelle.

Il n'y a aucune pleurnicherie dans mon propos. J'expose simplement la situation telle que je la perçois. Je ne vois pas comment l'actuel système financier international pourrait encore résister longtemps.

En revanche, je pense que son effondrement pourrait être salutaire pour l'économie s'il est remplacé par un système qui ne soit plus basé sur des mécanismes de création monétaire sans contrepartie.

Pour le reste, je ne vois pas en quoi défendre des opinions divergentes relève d'une quelconque malhonnêteté intellectuelle. Mais bonne fin de soirée quand même.

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Je ne vois pas comment l'actuel système financier international pourrait encore résister longtemps.

Tu te rends tout de meme compte du ridicule d'une telle affirmation... 

Parceque pour commencer, il faudrait definir "systeme financier international" et qu'alors, il y ait de fortes chances que tu realises que ca ne recouvre strictement rien de reel.

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Tu te rends tout de meme compte du ridicule d'une telle affirmation... 

Parceque pour commencer, il faudrait definir "systeme financier international" et qu'alors, il y ait de fortes chances que tu realises que ca ne recouvre strictement rien de reel.

Je débite sans doute des fadaises, mais je te rappelle quand même que jamais le monde n'a été aussi endetté en temps de paix. En outre, la plupart des pays ne font rien pour tenter de juguler ce fléau. Et je me répète, à ma connaissance les expériences de monnaie fiat se sont toujours mal terminées...

 

En second lieu et pour revenir brièvement sur le cas japonais, je vois encore moins comment un pays endetté à hauteur de 250 % de son PIB pourrait s'en sortir, à fortiori s'il continue à s'obstiner à mener des politiques de relance aussi stériles que ruineuses. 

D'autant que le Japon a toujours pu s'appuyer sur l'épargne de sa population, mais celle-ci vieillit et ses revenus se tassent. D'où la nécessité de trouver de sources de financement à l'extérieur du pays. Or je ne suis vraiment pas certain que les marchés financiers se précipitent pour acheter de la dette japonaise, du moins si la rémunération n'est pas conséquente. D'où une probable augmentation des taux et un financement toujours plus compliqué de la dette nippone. 

Quant aux QE, j'ai bien compris qu'ils ne finançaient pas l'économie, mais ils permettent quand même aux banques centrales de sauver régulièrement les banques, lesquelles financent ensuite l'économie... En revanche, ils possèdent l'énorme avantage aux yeux des classes dirigeantes de faire grimper les marchés financiers et de donner l'illusion que tout va bien. Mais le jour où la ou les bulles en question (les bulles immobilières ne sont pas moins nocives que les autres) exploseront, cela risque de faire mal... 

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On a bien un fil qui s'appelle armageddon économique.

Et c'est l'un des fils stars du forum.

Tu as parfaitement raison et je vais de ce pas poster un excellent article du "Blog à Lups" sur ces passionnantes questions le forum idoine :icon_wink: 

PS: désolé d'avoir "pollué" ce forum avec des messages HS...

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En même temps, en France il doit y avoir un énorme biais insider/outsider. Quand tu as la moitié de la population qui a vu son salaire augmenter tout au long de la crise sans avoir aucun risque pour son job, ça fait un biais.

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oui oui je connais (de loin vaguement ) des francais qui travaillent dans l'industrie lourde parapublique et ils ont des salaires gras qui augmentent regulierement et claquent leur flouze comme un jour sans lendemain

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Je dis ça parce que j'en ai entendu beaucoup en France me dire que la crise, ils ne l'avaient pas sentit d'un pouce à part les impôts habituels. Dans le même genre de business que toi bien entendu : fonctionnaires, parapublique, cdi de grosses boîtes qui vivent notamment de commandes publiques. 

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J'entends bien tes objections, mais je constate que tu ne dis pas un mot de la situation critique, pour ne pas dire désespérée du Japon. Tu as raison car il n'y a effectivement plus grand-chose à en dire. Il suffit juste d'ouvrir les yeux pour constater les dégâts. Seuls quelques keynésiens délirants (pléonasme) ou néolibéraux guère plus inspirés, persistent à affirmer le contraire.

Effectivement, la situation est critique... Désespérée, même. Il y a trop de gens qui travaillent dans ce putain de pays.

J'en ai été tout tourneboulé, ce matin, lorsque je suis parti aux aurores m'acheter du pain pour mon petit déjeuner. Mes yeux étaient ouverts, en grand, et comme tu le dis, je ne pouvais que "constater les dégâts" : une large foule de salary-men et office-ladies se pressait pour aller travailler, faisant ressembler les bouches de métro de la petite station de banlieue du coin à l'entrée d'une fourmilière; de jolies petites lycéeenes en jupes écossaises pédalaient ardemment pour rejoindre leur école avant que la pluie ne leur tombe dessus; des ouvriers en batîments faisaint chauffer les énormes machines servant à forer les fondations nécessaires pour ériger les piliers de soutènement qui permettront à l'énorme centre commercial qui se batît là de résister à des tremblements de terre comme on en subit nulle part ailleurs, tandis que de l'autre côté de la rue, d'autres installaient un réseau de fibre optique dans un vaste complexe résidentiel flambant neuf de plus d'une centaine d'appartements; les employés des combinis s'inclinaient, les services de voiries turbinaient, et tout le monde était à son poste à l'aube de cette nouvelle semaine de labeur...

Avec un taux de chômage à 3.5% et plus de gens au boulot qu'il n'y en a jamais eu depuis deux décennies, il m'apparaît clair que la catastrophe est proche. Ce ne peut être que le signe d'une faillite imminente, que ce pays qui figure sur le podium mondial en terme de puissance économique, exportations et investissements va tout à coup se ratatiner et que les gens vont y mourir de faim. Au moins.

 

C'est quoi ton soucis avec le Japon exactement? Tu decouvres que le pays est endette ou en deflation depuis des decennies??

Le yen va disparaitre? par quel miracle puisque ca fait des annees que la devise nipone se renforce sous l'effet meme de la deflation et que personne ne parvient a contrer ca plus que quelques mois.

Annoncer que le Japon va faire faillite, c'est juste inutile, ca permet de faire croire que l'on en sait plus que les marches ou que je ne sais quelle manipulation maintient en vie un pays qui devrait ne plus etre. Pardon mais ce genre de lecture de boule de cristal, ca me fait juste marrer.

Exactement. 

 

Cela fait juste quelques décennies que la BOJ fait n'importe quoi et tente de tirer le yen vers le bas par tous les moyens. Mais, le marché, c'est plus fort que toi : à vouloir tordre la main invisible, tout ce que tu risques, c'est de ne pas voir arriver la claque que tu vas prendre dans la gueule. Sur le temps long, la devise nippone n'a cessé de s'apprécier face au dollar :

500px-JPY-USD_1950-.svg.png

Maintenant, à force de bricoler, l'inflation va peut-être finir par arriver. Mais même si le yen dévisse, je doute que cela suffise pour envoyer le Japon par le fond. L'économie du pays est extrêmement résiliente.

 

En second lieu et pour revenir brièvement sur le cas japonais, je vois encore moins comment un pays endetté à hauteur de 250 % de son PIB pourrait s'en sortir, à fortiori s'il continue à s'obstiner à mener des politiques de relance aussi stériles que ruineuses. 

D'autant que le Japon a toujours pu s'appuyer sur l'épargne de sa population, mais celle-ci vieillit et ses revenus se tassent. D'où la nécessité de trouver de sources de financement à l'extérieur du pays. Or je ne suis vraiment pas certain que les marchés financiers se précipitent pour acheter de la dette japonaise, du moins si la rémunération n'est pas conséquente. D'où une probable augmentation des taux et un financement toujours plus compliqué de la dette nippone.

Les revenus se tassent, mais cela équivaut à une augmentation du pouvoir d'achat dans une économie déflationniste. Les Japonais ont encore de la marge, même si le prix des oeufs augmente un peu fort ces derniers temps.

Et il faut savoir que le gouvernement ne s'appuie même plus sur l'épargne des ménages, et qu'il n'a pas foncièrement besoin de l'étranger : les bonds japonais sont presque directement avalés par la BOJ.

Honnêtement, faire des prédictions sur l'économie de ce pays est particulièrement couillu. On n'a aucune idée de la façon dont cela va évoluer. Leur banque centrale peut très bien continuer d'absorber la dette gouvernementale pendant encore 20 ans sans que cela ne s'effondre. Ou décider de progressivement rééquilibrer le bilan.

On n'est pas en Grèce, là. Le gouvernement japonais ne peut pas faire faillite : la BOJ est là pour éponger ses dettes. Et une banque centrale ne peut pas faire faillite. Le seul risque, c'est le worst-case scenario : l'hyper-inflation. Et les probabilités d'un tel scénario sont quasi-nulles : il faudrait que plus personne n'accepte du yen à l'international.

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Je débite sans doute des fadaises, mais je te rappelle quand même que jamais le monde n'a été aussi endetté en temps de paix. En outre, la plupart des pays ne font rien pour tenter de juguler ce fléau. Et je me répète, à ma connaissance les expériences de monnaie fiat se sont toujours mal terminées...

 

En second lieu et pour revenir brièvement sur le cas japonais, je vois encore moins comment un pays endetté à hauteur de 250 % de son PIB pourrait s'en sortir, à fortiori s'il continue à s'obstiner à mener des politiques de relance aussi stériles que ruineuses. 

D'autant que le Japon a toujours pu s'appuyer sur l'épargne de sa population, mais celle-ci vieillit et ses revenus se tassent. D'où la nécessité de trouver de sources de financement à l'extérieur du pays. Or je ne suis vraiment pas certain que les marchés financiers se précipitent pour acheter de la dette japonaise, du moins si la rémunération n'est pas conséquente. D'où une probable augmentation des taux et un financement toujours plus compliqué de la dette nippone. 

Quant aux QE, j'ai bien compris qu'ils ne finançaient pas l'économie, mais ils permettent quand même aux banques centrales de sauver régulièrement les banques, lesquelles financent ensuite l'économie... En revanche, ils possèdent l'énorme avantage aux yeux des classes dirigeantes de faire grimper les marchés financiers et de donner l'illusion que tout va bien. Mais le jour où la ou les bulles en question (les bulles immobilières ne sont pas moins nocives que les autres) exploseront, cela risque de faire mal... 

Le monde est endette ca ne veut rien dire, strictement parlant toutes ces dettes s'annulent, on ne doit rien aux martiens.

Alors oui, ceux qui ont joue sur la dette, notamment pour garantir leurs retraites, vont se prendre une raclee financiere mais l'economie n'a pas besoin de cette dette pour exister, au contraire je dirais meme.

 

Ensuite je ne sais pas d'ou tu tiens que les QE sauvent des banques. Encore une fois, un QE ca n'est pas une recapitalisation, meme pas de loin. Et je connais les theories du complot sur les QE qui font monter les actions. La realite, sur le moyen/long terme en tout cas, c'est qu'aucun QE du monde, meme en injection directe de monnaie sur les marches, ne permettrait de diriger les cours face aux volumes de transactions en jeu.

Les actions montent parcequ'il y a du cash qui entrent sur les marches, notamment quand le deleveraging se reduit i.e. le cash retourne vers les actifs plus risques. Si les banques centrales pouvaient controler les marches des actions, jamais il n'y aurait de crash. Mais j'imagine qu'il y a aussi une theorie qui veut que les crash soient issus de complot..  :rolleyes:

En general le sujet suivant c'est le mechant trading haute frequence.

 

Enfin, comment un pays endette sort-il d'une impasse? tabula rasa et disparition du capital engage sur la dette. Et on recommence, eventuellement avec une nouvelle monnaie. Et le monde continue a tourner.

 

Je dis ça parce que j'en ai entendu beaucoup en France me dire que la crise, ils ne l'avaient pas sentit d'un pouce à part les impôts habituels. Dans le même genre de business que toi bien entendu : fonctionnaires, parapublique, cdi de grosses boîtes qui vivent notamment de commandes publiques. 

C'est pas nouveau, la France est un pays a deux vitesses minimum. Et la classe moyenne, elle est majoritairement constitutee de gens en cdi dans les grosses boites ou dans la fonction publique. Et pour ceux-la, la crise ne se voit pas grace a l'amortisseur social qui absorbe tout, tout en creant du chomage.

Ceux qui vont etre dans la moise, ce sont les gamins de ceux qui ne sont pas dans la classe moyenne d'aujourd'hui.

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On voit très bien que le JPY a longtemps été sous-évalué et que depuis l'éclatement de la bulle et le relâchement du contrôle du taux de change par la BoJ pour s'occuper plutôt de l'inflation, non seulement ça se tient, mais il a même plutôt tendance à baisser.

 

Le chômage lui même n'est pas forcément un très bon indicateur si le marché du travail est flexible.

 

Après, je pense pas que le Japon est foutu, je pense que pour un pays de vieux qui renâclent à l'idée d'avoir des immigrés, ne font pas de gamins et sont extrêmement dépendants des importations, il va falloir trouver un moyen de produire une fois qu'il n'y aura plus de dette et que ce sera pas facile. En France, on peut dire ce qu'on veut, mais si demain l'État ne peut plus nourrir tout les gens dépendants, une bonne partie d'entre-eux pourront déjà commencer par trouver du travail. Avec 3.5% de chômage au Japon, c'est plus chaud. Ils ont les femmes dans une certaine mesure. 

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Pas trop sur de ce que veux dire "sous-evalue". La force relative du yen, comme de toutes les monnaies, existe par rapport a l'expansion ou a la contraction du credit. La phase "sous-evaluation" est en realite purement mecanique, la forte expansion du credit compressant la devise dans laquelle est emise la dette.

Puis la bulle eclate et declenche un processus de deleveraging ou l'on fuit la dette et tente de rembourser le plus vite possible, d'ou le rencherissement de la devise dans laquelle on rembourse la dette.

Il n'y a donc pas d'evaluation de quoique ce soit, la hausse tout comme la baisse est simplement mecanique et finalement independante de la force meme de l'economie nippone.

 

La question est de savoir si ce cycle est termine ou pas. Perso, aucune idee meme si le "succes" recent a affaiblir le yen pourrait etre un signe.

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Les politique monétaire était ressemblante à celle menée par la PBoC avec l'accord tacite des Américains à la sortie de la guerre. L'Allemagne faisait pareil. Le but était de booster les exportations. 

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J'expose simplement la situation telle que je la perçois.

 

C'est bien ce qu'on dit, fieu : tu causes dans le vent, total déconnecté des faits et des chiffres ; ton ressenti neurasthénique a moins d'intérêt pour comprendre la situation de la France que le jacassement d'une apprentie coiffeuse.

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Le monde est endette ca ne veut rien dire, strictement parlant toutes ces dettes s'annulent, on ne doit rien aux martiens.

Quitte à chyprer quelques (millions) de têtes, oui. Le problème du Japon c'est de devoir autant de dette à ses propres bientôt-retraités. Quand on doit beaucoup à d'autres pays, une guerre règle usuellement le problème, mais quand c'est ton propre peuple, tu le flanques à la rue en l'expropriant ?
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Le chômage lui même n'est pas forcément un très bon indicateur si le marché du travail est flexible.

Au Japon, le marché du travail n'est pas si flexible que ça. C'est un des points sur lequel le pays a beaucoup de réformes à faire.

Mais si je citais le taux de chômage et commentait sur l'activité qui règne ici, c'est surtout en réponse à tout38 qui considère qu'il n'y à qu'à "ouvrir les yeux" pour se rendre compte que le Japon est dans "une situation désespérée". Mais la réalité est que l'économie japonaise est très loin d'être mal lotie, malgré une dette gouvernementale hors de contrôle. On n'est pas en Amérique au temps de la Grande Dépression : si les gens font la queue, c'est pour attraper le train qui les amènera au boulot, pas pour la soupe populaire.

Au niveau politique, c'est la seule chose qui importe : les gens n'en ont rien à secouer de la taille du bilan de leur banque centrale ou du niveau d'endettement public. Ce qui compte, c'est qu'ils aient du boulot et que celui-ci leur rapporte suffisamment pour remplir le frigo. Le reste, c'est de la littérature.

Et j'ai tendance à penser que c'est aussi la seule chose qui importe au niveau économique dans le contexte actuel. Pour sûr, on est très loin de l'orthodoxie sauce autrichienne, et cela fait plusieurs décades que le pays une gigantesque foire au mal-investissement, mais au moins cela continue de tourner (pas trop mal, d'ailleurs). A l'heure actuelle, je parierai plus volontiers sur le Japon et ses entreprises dopées au crédit facile que sur la France et sa population sous perfusion d'argent public, et je pense que c'est un pari qui restera valable sur le long-terme, Armageddon ou pas.

 

Après, je pense pas que le Japon est foutu, je pense que pour un pays de vieux qui renâclent à l'idée d'avoir des immigrés, ne font pas de gamins et sont extrêmement dépendants des importations, il va falloir trouver un moyen de produire une fois qu'il n'y aura plus de dette et que ce sera pas facile. En France, on peut dire ce qu'on veut, mais si demain l'État ne peut plus nourrir tout les gens dépendants, une bonne partie d'entre-eux pourront déjà commencer par trouver du travail. Avec 3.5% de chômage au Japon, c'est plus chaud. Ils ont les femmes dans une certaine mesure.

 

Tu veux dire que si l'état français fait faillite demain, tu t'attends à ce que tous ceux qui vivaient de l'argent public se mette subitement à chercher du travail ?

Je les vois plutôt dans la rue pour protester sur des slogans anti-capitalistes et provoquer des émeutes, comme en Grèce à la grande époque. D'ailleurs, avec son PIB qui s'est effondré d'un quart, ses 25% de chômeurs, ses réformes qui n'avancent pas et sa dette toujours hors de contrôle, ce pays donne une bonne idée de ce qu'il pourrait arriver en France. Il ne manque plus que l'élection de populistes bien débiles pour achever le pays.

Et même si les gens se mettaient à chercher du boulot, où en trouveraient-ils ? Les investisseurs et entrepreneurs ne se bousculent pas vraiment au portillon, et je ne vois pas la queue d'une réforme qui pourrait changer la donne.

Je dubite aussi beaucoup quant à l'arrivée du jour où "il n'y aura plus de dette". En France comme au Japon, je ne vois pas les banques centrales remonter les taux d'intérêt pour siffler la fin de la récré, ni les gouvernements se mettre tout à coup à gérer proprement le pognon du contribuable.

 

Quitte à chyprer quelques (millions) de têtes, oui. Le problème du Japon c'est de devoir autant de dette à ses propres bientôt-retraités. Quand on doit beaucoup à d'autres pays, une guerre règle usuellement le problème, mais quand c'est ton propre peuple, tu le flanques à la rue en l'expropriant ?

Les retraités japonais seront payés, ne t'inquiètes pas : les fonds de pension locaux ont déjà largement réduit leur exposition aux bonds, et les différentes banques sont aussi en train de s'en débarrasser. Comme je le disais plus haut : la Bank of Japan est en train de racheter tout ce qu'elle peut.

A l'heure actuelle, la BoJ rachète les treasuries plus vite que le gouvernement ne peut les émettre. Elle est déjà détentrice de plus de 25% des bonds japonais en circulation, et si elle continue sur cette lancée, la moitié de ceux-ci seront inscrits à son bilan à l'horizon 2018.

Maintenant, la grande question est : que vaudra le yen à ce moment-là ?

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Chyprer les comptes ou la monnaie dans laquelle ils sont libellés: quelle différence ? Vous avez deux heures.

En tous les cas, pour avoir oser poser la question et pour la pertinence de ses interventions, Jesrad mérite de se voir attribuer une excellente note :lecon:

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