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"Fusillade" dans un Thalys


Loi

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Je crois qu'on l'avait déjà évoqué ici, mais ces mecs ont une """"""""""stratégie"""""""""" une fois devant les enquêteurs, tout faire pour ne pas passer pour un terro (quitte à avancer les plus grosses douilles de l'univers).

 

Ce semi-débile s'inscrit dans cette idée là.

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Franchement, heureusement qu'on a eu, pour le moment, à faire à des semi-débiles.

 

Les mecs doués sont en Syrie où ils trouvent à être utiles, ont une reconnaissance sociale et peuvent violer tout ce qu'ils veulent. Ceux qu'on a récupéré, c'est les boulets.

 

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Contrairement à d'autres terroristes, il ne semble pas y avoir de cible symbolique dans son acte. Ça ne rends pas la thèse délirante du braquage plus solide.

C'est là où l'effroi peut se répandre : n'importe qui étant visé, tout le monde est visé.

Quand il y a symbole, seul les symboles s'inquiètent.

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interessant n'est-il pas? ces americains viennent d'une societe ou les armes sont presentes et leur premier reflexe est de neutraliser la menace au corps a corps.Les francais sont a mi-chemin entre l'apathie ovine et la terreur panique, comportement typique des transports en commun.

 

J'aurais dit l'inverse. Une société surarmée incite à prendre le plus de précaution possible et à éviter le corps à corps autant que faire se peut. On reproche régulièrement aux policiers américains de négliger l'immobilisation des suspects et de leur tirer dessus à la moindre menace. Les médias prennent en contre exemple le flegme et la discipline des policiers français et anglais qui proportionnent systématiquement la riposte souvent au mépris de leur vie, de leur honneur et sous pression de la hiérarchie.

 

Ayoub El khazzan dans une soirée déguisement

 

CM_qGKSXAAEKoCE.jpg

 

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Il n'a pas tiré à la kalash, d'aprés les témoignages lus sur Libé le jour même c'est le Luger qui s'est enrayé au bout de quelques balles, la dernière blessant le premier américain au cou. S'il en avait tiré plus je pense qu'il aurait abattu les militaires en enfilade - donc gros coup de bol.

 

Ok. Après, ça expliquerait des choses, ça n'en expliquerait pas une autre : les américians ont agi en le voyant manipuler la culasse de la kalach.

Si elle n'avait pas été manipulée pour recharger, éjecter une cartouche défailante, etc .. ça voudrait dire que le type est sortie des chiottes avec sa kalash non armée, en plus d'être en bandoulière. Bref, avec une arme inutile dans le contexte.

Sans les 6 ou 7 chargeurs de kalash, on pourrait presque croire son délire de braquage ...

 

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Les mecs doués sont en Syrie où ils trouvent à être utiles, ont une reconnaissance sociale et peuvent violer tout ce qu'ils veulent. Ceux qu'on a récupéré, c'est les boulets.

 

 

recemment j'ai revu une amie qui vit a Dubai.Un de nos contacts facebook, tres musulman, a un frere qui est parti en Syrie, il est mort tout de suite.

 

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J'aurais dit l'inverse. Une société surarmée incite à prendre le plus de précaution possible et à éviter le corps à corps autant que faire se peut.

 

 

oui mais la le contexte est particulier; quand tu passes du temps dans des endroits exigus ( comme un train ou des vehicules de transport militaire) avec des gars qui ont des armes partout, tu te rends rapidement compte que les armes longues sont tres difficile a utiliser dans ces endroits, et que c'est tres facile de se jeter sur quelqu'un et lui taper le nez avec le museau de son propre fusil, c'est exactement ce que le gars a fait.

 

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Ok. Après, ça expliquerait des choses, ça n'en expliquerait pas une autre : les américians ont agi en le voyant manipuler la culasse de la kalach.

Si elle n'avait pas été manipulée pour recharger, éjecter une cartouche défailante, etc .. ça voudrait dire que le type est sortie des chiottes avec sa kalash non armée, en plus d'être en bandoulière. Bref, avec une arme inutile dans le contexte.

Sans les 6 ou 7 chargeurs de kalash, on pourrait presque croire son délire de braquage ...

 

il me semblait avoir lu qu'ils l'avaient entendu snapper la culasse du AK.Il l'aurait donc charge et serait alle dans le couloir avec le luger a la main.C'etait cretin de sa part de vouloir dealer avec deux armes a la fois, vu que c'etait sur qu'il allait avoir du mal a transitionner de l'une a l'autre...

Pour ce qui est d'abattre les gens en ligne dans le couloir...ben c'est pas si facile avec un pistolet, surtout une vieille merde de collection.

a mon avis les sept chargeurs correspondent plus a l'etat d'esprit attentat ou l'on abat lachement des prisonniers, que l'etat d'esprit braquage ou l'arme sert juste a faire peur.

 

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beh en fait il est meme possible que le gars ait merdouille deux minutes avec son AK dans les WC du thalys avant de se dire 'crotte!' et de decider d'utliser le pisto plus maniable.

Le luger c'est 7cm de canon a tout peter, la balle part en travers quasiment des la sortie du canon.Pour peu qu'il ait ete en mauvais etat...

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Un luger en bon état peut très bien faire le job. J'ai un DMW de 1917 qui fonctionne parfaitement.

Mais à l'heure actuelle, c'est une arme de collectionneur. Il ne supporte pas toute les 9mm, et son entretien et son démontage sont peu commun, et ceux qui ont passé 70 cachés dans un grenier avant de réapparaître sur le marché noir sont parfois dans un état pitoyable. Alors, une telle arme, sortie dont on ne sait où, dans les mains d'un semi-débile, forcement, ça fait vieille pétoire.

  • Yea 1
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les balles dans le chargeur etaient probablement de la meme annee, il n'a pas pris le temps d'essayer ses armes, etc.On a du bol que la plupart des gars dans son genre soient de vrais debutants.

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Franchement, heureusement qu'on a eu, pour le moment, à faire à des semi-débiles.

 

C'est pas "avoir affaire" à quelqu'un plutôt que "avoir à faire" la vaisselle ?

Dans la Conjuration des Imbéciles, le héros souhaite un monde débarrassé des semi-mongoliens.

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les balles dans le chargeur etaient probablement de la meme annee, il n'a pas pris le temps d'essayer ses armes, etc.On a du bol que la plupart des gars dans son genre soient de vrais debutants.

On te dis qu'il a trouvé le matis dans un sac dans un jardin public. Putain, tu suis rien.

Et c'est pour ça qu'il a eu l'idée d'un braquage. Comme les magasins sont vides, il s'est dit "je vais me faire un train. Je dépouille et je m'échappe par la fenêtre." Comme ça.

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les balles dans le chargeur etaient probablement de la meme annee, il n'a pas pris le temps d'essayer ses armes, etc.On a du bol que la plupart des gars dans son genre soient de vrais debutants.

 

Je lance l'hypothèse qu'il s'est fait envoyer bouler en Syrie et qu'il a voulu s'acheter un ticket pour profiter des esclaves sexuels de Daesh avec cette attaque improvisée, en achetant des armes bas de gamme à ses potes.

 

Après, le trop de confiance en soi, l'hypertemie, expliquant qu'il parte à l'assault sous préparé et torse nu, ça peut s'expliquer par une prise d'amphétamines, courante dans ce genre genre d'attaque.

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Franchement, heureusement qu'on a eu, pour le moment, à faire à des semi-débiles.

 

+1

 

Et +1000 pour ce passage du dernier edito.

 

force est de constater (toujours avec prudence, hein, bien sûr) que les aimables contingents de militaires qui glandouillent actuellement dans les gares … n’ont servi à rien.

 

Mais le jour où un type entrainé et équipé d'une arme de guerre moderne grâce à l'argent du contribuableprofitera du plan vigipirate pour attaquer un site sensible, semi-débile ou pas, on ne l'arrêtera pas avant qu'il ait eu le temps de faire un carnage horrible.

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Les journaux parlent de "tranquilisants".

 

L'affreux parle de tranquilisants, les héros parlent d'un "état second". Les symptomes disent "amphétamines".

 

Ce type à l'air redoutablement efficace quand il s'agit de mitrailler du bullshit.

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Point info :
 
http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/thalys-hollande-decernera-lundi-la-legion-d-honneur-aux-3-americains-et-au-britannique-ayant-maitrise-khazzani-55da335535708aa437b1562d
Les 6 héros  recevront tous la légion d'honneur (le franco américain blessé est aussi un héros, comme nous l'apprend le telegraph)
 
------
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/terrorism-in-the-uk/11819297/Terrorists-father-speaks-for-the-first-time.html
 
Interview de Mohamed El-Khazzani, père de l'affreux.
 

By James Badcock, in Algeciras, Spain, and David Barrett

"I have no idea what he was thinking and I have not spoken to him for over a year,” said Mr El-Khazzani.

"He was a good boy, very hardworking."

Between sobs, the gunman’s father said his son “never talked politics; just football and fishing”.
Since returning to be with his parents in 2012 after a troubled spell in Madrid, his son had given up smoking hashish and seemed very calm, said the father of five, who recycles materials for a living in one of Algeciras’s poorest areas, El Saladillo.
Mr El-Khazzani, born in Tétouan, northern Morocco, in 1950, managed to legalise his status in Spain a decade ago and brought his entire family over in 2007, first settling in Madrid before moving to Algeciras.
Ayoub was arrested twice in the Spanish capital for selling hashish in 2009.
“But he was only carrying a little bit; he was just a boy then,” his father said.
 
Mr El-Khazzani blamed a French telecommunications company for his son’s apparent transformation.
He said that six Moroccan youths from Algeciras were taken to work in France around 18 months ago on six-month contracts.
“Then after one month they were just kicked out. So now he’s in France, not Spain. What is he meant to do? What is he supposed to eat?
"But no, they’re criminals in that company, using people like that.”
 
After losing his job with the telephony company, his father thinks that Ayoub was in France and Belgium.
Mr El-Khazzani seemed surprised when asked if he believed his son's version of events, in which he said he was armed with an assault rifle to rob people on the train.
“Rob on the train?” he repeated. “It’s all very strange,” was all he can say before breaking down again.
Other residents of El Saladillo who remember Ayoub from his time in the Algeciras neighbourhood were similarly shocked by the development. The last they had all heard of him was that he had a job with Lycamobile in France. “He and his brother were very devout; they dressed like Afghans and all that, but I can’t believe this,” said one young man of Moroccan origin. “He would sit with us while we smoked joints, you know? He didn’t smoke, but he didn't mind that we did.”
 
But a Spanish neighbour said he was “arrogant”.
“I only knew him from playing five-a-side here in the neighbourhood. I didn’t talk about anything else with him but he was uptight, standoffish. He loved his football, though.”
Anouar, a volunteer from the modest local mosque where Ayoub and his brother were regulars said he was struggling to take in the news. “I am having trouble coming to terms with the news. It was not obviously apparent that he had such ideas. If it’s what it looks like, I feel ashamed. He has shamed the neighbourhood. I have lived here for 25 years; we had had our children here”.

 
Bref, le père serait passé complètement à côté de la radicalisation évoquée partout. Alors même qu'il est censé avoir tenu des propos radicaux en présence de son fils dans une des mosquées "flashées" par les services de renseignement.
Le coup du contrat interrompu en france, je ne vois pas en quoi ça devrait être un drame. Il n'avait qu'à retourner en Espagne.
 
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Sur les armes de l'affreux (via www.letemps.ch/Page/Uuid/265d3e44-49d3-11e5-85d0-41b5fd577541/Minutes_dangoisse_dans_le_train_Thalys ) :
 

Alek Skarlatos, récupère les deux armes,[..]  Il jette un œil aux armes et constate qu’elles sont inutilisables. La sécurité de l’AK-47 est défectueuse. «Il ne savait pas comment la fixer, précise le jeune homme au New York Times, on a eu de la chance.»Le pistolet, lui, n’avait plus de chargeur: «Soit il l’avait laissé tomber accidentellement, soit il l’avait mal engagé»

 
------
 
Sur la timeline de l'évènement, le rôle du banquier français et du franco-américain prof blessé.
via http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/11818934/France-train-attack-Moroccan-terrorist-Ayoub-El-Khazzani-linked-to-Isis-live.html
 

But the French are also proud of the courage and initiative displayed by a home-grown hero, a 28-year-old banker who was the first to tackle the gunman, Bernard Cazeneuve, the French interior minister, said.
Identified only as Damien A., 28, he wishes to remain anonymous.
Minutes before the attempted attack, he got up to go to the toilet [note : entre les wagons 11 et 12, le 11 étant le wagon de queue] and came face-to-face with a thin, bare-chested man, armed with a Kalashnikov and wearing a cartridge belt who was coming out.
The sight of Ayoub El-Khazzani shocked and terrified the banker, who has no military background. The temptation to flee must have been enormous, but Damien A immediately threw himself at the gunman and tried to wrestle the gun from his grasp.
At first, train staff and passengers mistook the struggle for a brawl between two young men. [note, via BFM, la réaction du controleur : "j'ai vu deux hommes se battre. Je n'ai pas tellement réagi, ça arrive, Je me suis dit que c'était un problème de drogue." ]
As they grappled, Damien lost his balance and fell to the ground. But a man in his 50s, described as an American academic who lives in the Paris area, came to his aid and managed to grab the Kalashnikov.
The man, whose identity also remains a mystery, started down the corridor with the gun, but Khazzani took out a Luger semi-automatic pistol and shot him.
 
[..]
Mr Stone: "The French guy deserves a lot of credit."

He tackled the Kalashnikov assault rifle off El-Khazzani, who then drew a sidearm and shot him in the neck before taking back the rifle, his sister has revealed.

L'homme traverse alors la rame pour se diriger vers le wagon n°13 comme le raconte Damien au Monde. "Il s'est arrêté entre les deux wagons, a tiré, ça a fait clic-clic-clic sans faire de coup de feu" selon ce passager français. C'est alors qu'El Khazzani revient sur ses pas et pénètre à nouveau dans le wagon 12. Ce qu'il ignore, c'est qu'après son premier passage, deux militaires américains, Spencer Stone et Alek Skarlatos, ainsi que leur ami Anthony Sadler, ont compris ce qui se passait. "Au début, personne n'a réagi, parce que personne n'a compris que c'était un coup de feu" explique Spencer Stone. Ce qui expliquerait comment El Khazzani a pu traverser la rame n°12 sans être inquiété, même si cette traversée de la rame 12 suscite encore quelques doutes.

Et donc c'est au moment où il fait demi tour et manipule sa kalash sans comprendre pourquoi elle ne marche pas (sécurité) qu'il se fait intercepter.
 
Le détail à peine croyable : au tout début, il semble que le banquier français a ouvert lui même la porte des chiottes, qui n'était donc pas vérouillée, lorsqu'il est tombé sur l'affreux. Quand on aligne ça avec ses armes non fonctionnelles, ses déplacements anarchiques, a posteriori ses réponses aux enqueteurs, le type était donc décidemment complètement débile, ce qui a fort heureusement ouvert de nombreuses opportunités de le mettre hors d'état de nuire.

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D'après le temps.ch, des passagers (une dizaine) qui avaient réussi à sortir du train ont été abandonnés en rase campagne.

 

Mais à part ça, le personnel navigant a parfaitement rempli sa tâche.

 

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/265d3e44-49d3-11e5-85d0-41b5fd577541/Minutes_dangoisse_dans_le_train_Thalys

 

Il faut citer le passage, succulent :

 

Dans le fourgon de la voiture 11 où se sont réfugiés plusieurs voyageurs et un contrôleur, un signal d’alarme permet d’immobiliser le train. Le train s’arrête. Selon la version donnée par Thalys, l’agent du train ouvre la porte du fourgon qui donne sur la voie. Les voyageurs sautent du wagon, se réfugient dans les fourrés, avec les mains sur la tête comme s’ils se protégeaient des tirs (qui n’existent pas). La scène rapportée par plusieurs témoins provoque l’incompréhension des voyageurs des voitures suivantes.

Pendant ce temps, ceux de la voiture 11 continuent de tambouriner contre la porte du fourgon. Agnès Ogier précise que le contrôleur n’a pas fui: «Il souhaitait alerter le conducteur du train en remontant à l’extérieur la rame de tête.» Le train redémarre, laissant la petite dizaine de passagers en pleine campagne.

 

A Nous De Vous Faire Préférer La Marche À Pied.

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